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Ancien hacker repenti, chimiste de génie, Henry Pierce consacre toute sa vie à ses recherches, et néglige sa compagne jusqu’au point de non-retour. La rupture consommée, le voilà contraint de déménager et, surtout, de changer de numéro de téléphone. Or, il continue de recevoir les appels destinés l’ancienne abonnée, une certaine Lilly dont il découvre assez rapidement qu’il s’agit d’une « hôtesse de charme ». Tout ceci l’intrigue au plus haut point, d’autant que la fameuse Lilly a totalement disparu de la circulation depuis près d’un mois…
Comme tous les grands auteurs de polar, Michael Connelly se lit vite et se lit bien. Ecriture fluide, suspens haletant, tout y est. Chasing the dime était le seul de ses livres que je n’avais pas encore lu, et il me conforte dans mon opinion : depuis quelques années, Connelly s’entête à continuer sa fameuse série des « Harry Bosch » alors que ses romans sans son héros sont nettement plus réussis.
C’est le cas de celui-ci, qui ne lésine ni sur les rebondissements, ni sur les effets de manche totalement contrôlés… une œuvre digne des plus grands orfèvres du polar : l’auteur s’y connaît comme personne pour caractériser des personnages. Pierce, comme Bosch et comme la plupart des héros de Connelly, n’est pas un surhomme, mais un être complexe, plein de fêlures et même parfois totalement pathétique – donc totalement attachant.
Seul petit bémol : la fin est un peu convenue. 300 pages de suspens quasi parfait pliées en moins de dix minutes d’épilogue, on reste un peu sur notre fin…
Ancien hacker repenti, chimiste de génie, Henry Pierce consacre toute sa vie à ses recherches, et néglige sa compagne jusqu’au point de non-retour. La rupture consommée, le voilà contraint de déménager et, surtout, de changer de numéro de téléphone. Or, il continue de recevoir les appels destinés l’ancienne abonnée, une certaine Lilly dont il découvre assez rapidement qu’il s’agit d’une « hôtesse de charme ». Tout ceci l’intrigue au plus haut point, d’autant que la fameuse Lilly a totalement disparu de la circulation depuis près d’un mois…
Comme tous les grands auteurs de polar, Michael Connelly se lit vite et se lit bien. Ecriture fluide, suspens haletant, tout y est. Chasing the dime était le seul de ses livres que je n’avais pas encore lu, et il me conforte dans mon opinion : depuis quelques années, Connelly s’entête à continuer sa fameuse série des « Harry Bosch » alors que ses romans sans son héros sont nettement plus réussis.
C’est le cas de celui-ci, qui ne lésine ni sur les rebondissements, ni sur les effets de manche totalement contrôlés… une œuvre digne des plus grands orfèvres du polar : l’auteur s’y connaît comme personne pour caractériser des personnages. Pierce, comme Bosch et comme la plupart des héros de Connelly, n’est pas un surhomme, mais un être complexe, plein de fêlures et même parfois totalement pathétique – donc totalement attachant.
Seul petit bémol : la fin est un peu convenue. 300 pages de suspens quasi parfait pliées en moins de dix minutes d’épilogue, on reste un peu sur notre fin…
👍 Chasing the Dime [Darling Lilly]
Michael Connelly | Orion Publishing, 2002