The Dark Tower - No Time or Space

[Les brefs articles consacrés aux premiers tomes The Dark Tower ont été rédigés en 2004, à l'occasion d'une relecture précédent la publication des derniers tomes. Ils sont parus sur mon précédent blog, qui était un... blog, un vrai, c'est-à-dire quelque chose de très superficiel évoquant mes lectures au fil de la plume. Ils n'aspirent donc à aucune espèce d'exhaustivité]

Toujours un peu bizarre de relire un livre découvert plus de dix ans auparavant. Durant les premières pages, j'avoue m'être demandé pourquoi j'avais tant aimé ça quand j'avais douze ans, impression que j'avais déjà eue un lisant le quatrième volume à sa sortie. Mais les choses progressent en réalité énormément, et pour cause puisque ce volume d'exposition un peu trouble a été au départ publié sous feuilleton (et cela se sent).

Je m'épargnerai pour le reste un résumé qui tient dans les premières lignes du récit : L'Homme en Noir court vers la Tour Sombre et le Gunslinger ("pistolero" dans la curieuse traduction française) lui court après. On ne sait trop quels buts poursuivent ces deux individus, et c'est ce qui confère toute son aura étrange à ce western aux confins du fantastique.

Sur sa route, le Pistolero vivra de nombreuses expériences, voyagera à travers le temps et les dimensions et vivra des évènements limites, prix à payer sans doute pour enfin mettre la main sur cet homme qui n'a de cesse de lui échapper. Mais ce n'est pas l'essentiel : The Gunslinger est un récit assez lent, un voyage immobile, mental, psychédélique, plus qu'un road-book. C'est d'ailleurs ce que suggèrent les dernières pages, plus hors du temps encore que le reste du récit, et qui constituent l'une des premières scènes cultes d'une série qui en contiendra beaucoup dans ses deux tomes suivants. "Death, but not for you, Gunslinger. Never for you".

👍👍👍 The Dark Tower, vol. I : The Gunslinger 

Stephen King | #1 BestSeller, 1982