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Une fois n’est pas coutume, je vais faire court. Pas tellement que j’ai envie, seulement ce petit livre en lui-même est tellement court qu’il ne se plie pas vraiment à l’exercice d’une longue chronique…
On fait ici la connaissance d’une fratrie : deux frères, deux sœurs. Ils ont grandi ensemble, se sont adorés et détestés, comme à peu près tous les frères et sœurs du monde. Et puis la vie les a plus ou moins éloignés, comme elle le fait souvent avec les frères et sœurs du monde entier. Dans ce petit, tout petit roman, ils se retrouvent à l’occasion d’un mariage, et tout le monde sait que les grands mariages, c’est assez chiant…
Voilà si j’en dis plus le livre est fini. Déjà là, je suis arrivé au moins à la moitié.
L’Échappée belle est ce que nous appellerons une lecture agréable. Je n’ai pas envie de tailler Anna Gavalda, d’autres le font mieux que moi ailleurs ; je n’éprouve même pas le besoin de le faire. Ce petit livre a un défaut énorme : il est petit, justement. Si on considère que Gavalda se lit vite et que les 600 et quelques pages de son mega best-seller Ensemble c’est tout se lisent en deux heures trente maximum, vous vous doutez bien que les 121 pages de cette Échappée belle ne mettent pas longtemps à être bouclées.
Et pourtant elles plaisent. On ne sait pas trop pourquoi, c’est comme ça. C’est une histoire agréable, une écriture confortable, une simplicité et une honnêteté qui, personnellement, me plaisent.
Alors évidemment, ceux qui cherchent le chef-d’œuvre pourront retourner se coucher (ou lire du Pascal Quignard pour avoir l'air intelligents). Anna Gavalda n’en a jamais écrit et n’en écrira jamais. Je pense même qu’elle s’en fout royalement, ce qui renforce ma sympathie pour elle.
Evidemment (bis), l’écriture est simple de chez simple, mais comme souvent en matière de littérature (ou d’art en général) simplicité ne rime pas forcément avec facilité. C’est même très dur d’écrire de manière simple. L’écriture est simple dans le sens modeste, comme l’auteure, comme le propos.
Evidemment (ter), c’est une histoire déjà lue cent fois. Là encore, ça ne veut pas dire facilité : c’est beaucoup plus difficile d’écrire sur un sujet déjà exploité par d’autres que d’écrire sur un truc (prétendument) original.
Mais tous ces évidemment mis bout à bout forment une somme agréable. Pas de grandes phrases à deux balles, pas de prétentions pompeuses… juste une histoire simple écrite avec simplicité pour un résultant charmant et sympathique.
Quant à ceux qui trouvent les livres d’Anna Gavalda gnangnan (j’ai entendu dire qu’il y en avait), qu’ils se rassurent : je prépare une version littéraire du Top of the Flops, avec des vrais livres gnangnans…
Une fois n’est pas coutume, je vais faire court. Pas tellement que j’ai envie, seulement ce petit livre en lui-même est tellement court qu’il ne se plie pas vraiment à l’exercice d’une longue chronique…
On fait ici la connaissance d’une fratrie : deux frères, deux sœurs. Ils ont grandi ensemble, se sont adorés et détestés, comme à peu près tous les frères et sœurs du monde. Et puis la vie les a plus ou moins éloignés, comme elle le fait souvent avec les frères et sœurs du monde entier. Dans ce petit, tout petit roman, ils se retrouvent à l’occasion d’un mariage, et tout le monde sait que les grands mariages, c’est assez chiant…
Voilà si j’en dis plus le livre est fini. Déjà là, je suis arrivé au moins à la moitié.
L’Échappée belle est ce que nous appellerons une lecture agréable. Je n’ai pas envie de tailler Anna Gavalda, d’autres le font mieux que moi ailleurs ; je n’éprouve même pas le besoin de le faire. Ce petit livre a un défaut énorme : il est petit, justement. Si on considère que Gavalda se lit vite et que les 600 et quelques pages de son mega best-seller Ensemble c’est tout se lisent en deux heures trente maximum, vous vous doutez bien que les 121 pages de cette Échappée belle ne mettent pas longtemps à être bouclées.
Et pourtant elles plaisent. On ne sait pas trop pourquoi, c’est comme ça. C’est une histoire agréable, une écriture confortable, une simplicité et une honnêteté qui, personnellement, me plaisent.
Alors évidemment, ceux qui cherchent le chef-d’œuvre pourront retourner se coucher (ou lire du Pascal Quignard pour avoir l'air intelligents). Anna Gavalda n’en a jamais écrit et n’en écrira jamais. Je pense même qu’elle s’en fout royalement, ce qui renforce ma sympathie pour elle.
Evidemment (bis), l’écriture est simple de chez simple, mais comme souvent en matière de littérature (ou d’art en général) simplicité ne rime pas forcément avec facilité. C’est même très dur d’écrire de manière simple. L’écriture est simple dans le sens modeste, comme l’auteure, comme le propos.
Evidemment (ter), c’est une histoire déjà lue cent fois. Là encore, ça ne veut pas dire facilité : c’est beaucoup plus difficile d’écrire sur un sujet déjà exploité par d’autres que d’écrire sur un truc (prétendument) original.
Mais tous ces évidemment mis bout à bout forment une somme agréable. Pas de grandes phrases à deux balles, pas de prétentions pompeuses… juste une histoire simple écrite avec simplicité pour un résultant charmant et sympathique.
Quant à ceux qui trouvent les livres d’Anna Gavalda gnangnan (j’ai entendu dire qu’il y en avait), qu’ils se rassurent : je prépare une version littéraire du Top of the Flops, avec des vrais livres gnangnans…
👍 L’Échappée belle
Anna Gavalda | France Loisirs "Piment", 2001