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Dans ce premier volume de son autobiographie, Cavanna évoque les seize premières années de sa vie passées au cœur des immigrés italiens de la Rue Saint-Anne. Une enfance modeste, dans un quartier cosmopolite que l’auteur dépeint avec une infinie tendresse.
Il y a les parents, les copains, tout un petit microcosme qui grandit, évolue, mûrit. Sans chercher à en jeter et sans jamais se prendre pour un grand écrivain, Cavanna se laisse aller à quelques souvenirs, à des moments d’intimité, des pages plus contemplatives... Il s’intéresse à son enfance, mais aussi à celle des autres, à celles de tous ces gamins qui l’entourent, si semblables et si différents. Eux, ces italiens purs sangs, à côté de lui, dont le père est un rital lui aussi mais dont la mère est française.
La prise de conscience de cette différence peu tangible les premières années coïncide avec la fin de l’enfance, et le début de l’adolescence marque le début de la quête identitaire. Mais tout cela est exprimé de manière simple et délicate, presque charnelle… et le résultat est touchant. Ce n’est pas, bien entendu, un grand livre. C’est juste un type qui vous parle de lui et des autres, de la vie, avec humour, mélancolie…
D’une certaine manière, c’est une aussi une forme de grandeur.
Il y a les parents, les copains, tout un petit microcosme qui grandit, évolue, mûrit. Sans chercher à en jeter et sans jamais se prendre pour un grand écrivain, Cavanna se laisse aller à quelques souvenirs, à des moments d’intimité, des pages plus contemplatives... Il s’intéresse à son enfance, mais aussi à celle des autres, à celles de tous ces gamins qui l’entourent, si semblables et si différents. Eux, ces italiens purs sangs, à côté de lui, dont le père est un rital lui aussi mais dont la mère est française.
La prise de conscience de cette différence peu tangible les premières années coïncide avec la fin de l’enfance, et le début de l’adolescence marque le début de la quête identitaire. Mais tout cela est exprimé de manière simple et délicate, presque charnelle… et le résultat est touchant. Ce n’est pas, bien entendu, un grand livre. C’est juste un type qui vous parle de lui et des autres, de la vie, avec humour, mélancolie…
D’une certaine manière, c’est une aussi une forme de grandeur.
👍 Les Ritals
Cavanna | Le Livre de Poche, 1978
