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Derrière ce titre se cache le recueil connu chez nous sous le nom de Chroniques martiennes. Pas que chez nous d’ailleurs : depuis une quinzaine d’années, les rééditions de ce livre paraissent en anglais sous le titre Martian Chronicles.
Difficile de résumer l’histoire, car même si beaucoup considèrent qu’il s’agit d’une œuvre globale, ça n’en reste pas moins des nouvelles dont le seul fil conducteur est que chacune chronique un épisode de la vie martienne, de 1999 (année du premier voyage sur cette planète) à nos jours.
En 1999, les habitants de la planète Mars ne s’appellent pas des martiens. Ils nous ressemblent beaucoup, à ceci près qu’ils sont télépathes – quoique la plupart d’entre eux n’en aient pas conscience. Et, parfois, ils rêvent d’extra-terrestres venus de la troisième planète après le soleil dans des engins spatiaux. Jusqu’à ce que cela arrive, et que les terriens viennent visiter Mars, avant d’y reproduire les mêmes erreurs désastreuses déjà commises sur leur propre planète…
Je ne vais pas me cramer si je vous dit que ces chroniques sont unanimement considérées comme une œuvre fondamentale de l’histoire de la science-fiction. Le problème du livre pouvant être résumé ainsi : que ce soit en littérature, en cinéma ou dans n’importe quel domaine, la science-fiction est assurément l’un des genres les plus périssables qui soient. La SF, c’est génial. Mais ça se démode très vite.
Ce livre, je l’ai déjà lu il y a bien longtemps. J’étais ado, et j’avoue qu’il fait partie de mes premiers émois en la matière. Las ! Relu à l’âge adulte, je l’ai trouvé terriblement vieilli, surtout dans l’écriture – j’ai lu des romans américains du XIXeme écrits dans un style bien plus moderne que celui de Bradbury. Les premières pages m’ont paru poussiéreuses et datées, et il m’a fallu plusieurs nouvelles avant que je me remette totalement dans l’ambiance.
Car au-delà de toute considération science-fictionniste ou littéraire, les interrogations de Ray Bradbury sur la nature martienne – et donc sur la nature humaine – restent toujours autant d’actualité. Nul doute que si l'on devait écrire le même livre aujourd’hui, on le ferait d’une manière totalement différente. Mais le fond resterait sans doute le même ; les thèmes abordés sont universels. Ils ne sont pas spécialement liés à une époque, ou bien, si c’est le cas, nous sommes toujours de plein pied dans l’époque incriminée.
Maintenant, je ne peux pas dire que j’ai trouvé le même charme à The Silver Locusts qu’au moment de ma première lecture. Cela reste un classique de la SF, et probablement aussi de la littérature tout court… mais ce n’est plus tout à fait le chef-d’œuvre que c’était en 1950. Pour autant, si vous ne l’avez jamais lu, il est plus que recommandé de le faire.
Derrière ce titre se cache le recueil connu chez nous sous le nom de Chroniques martiennes. Pas que chez nous d’ailleurs : depuis une quinzaine d’années, les rééditions de ce livre paraissent en anglais sous le titre Martian Chronicles.
Difficile de résumer l’histoire, car même si beaucoup considèrent qu’il s’agit d’une œuvre globale, ça n’en reste pas moins des nouvelles dont le seul fil conducteur est que chacune chronique un épisode de la vie martienne, de 1999 (année du premier voyage sur cette planète) à nos jours.
En 1999, les habitants de la planète Mars ne s’appellent pas des martiens. Ils nous ressemblent beaucoup, à ceci près qu’ils sont télépathes – quoique la plupart d’entre eux n’en aient pas conscience. Et, parfois, ils rêvent d’extra-terrestres venus de la troisième planète après le soleil dans des engins spatiaux. Jusqu’à ce que cela arrive, et que les terriens viennent visiter Mars, avant d’y reproduire les mêmes erreurs désastreuses déjà commises sur leur propre planète…
Je ne vais pas me cramer si je vous dit que ces chroniques sont unanimement considérées comme une œuvre fondamentale de l’histoire de la science-fiction. Le problème du livre pouvant être résumé ainsi : que ce soit en littérature, en cinéma ou dans n’importe quel domaine, la science-fiction est assurément l’un des genres les plus périssables qui soient. La SF, c’est génial. Mais ça se démode très vite.
Ce livre, je l’ai déjà lu il y a bien longtemps. J’étais ado, et j’avoue qu’il fait partie de mes premiers émois en la matière. Las ! Relu à l’âge adulte, je l’ai trouvé terriblement vieilli, surtout dans l’écriture – j’ai lu des romans américains du XIXeme écrits dans un style bien plus moderne que celui de Bradbury. Les premières pages m’ont paru poussiéreuses et datées, et il m’a fallu plusieurs nouvelles avant que je me remette totalement dans l’ambiance.
Car au-delà de toute considération science-fictionniste ou littéraire, les interrogations de Ray Bradbury sur la nature martienne – et donc sur la nature humaine – restent toujours autant d’actualité. Nul doute que si l'on devait écrire le même livre aujourd’hui, on le ferait d’une manière totalement différente. Mais le fond resterait sans doute le même ; les thèmes abordés sont universels. Ils ne sont pas spécialement liés à une époque, ou bien, si c’est le cas, nous sommes toujours de plein pied dans l’époque incriminée.
Maintenant, je ne peux pas dire que j’ai trouvé le même charme à The Silver Locusts qu’au moment de ma première lecture. Cela reste un classique de la SF, et probablement aussi de la littérature tout court… mais ce n’est plus tout à fait le chef-d’œuvre que c’était en 1950. Pour autant, si vous ne l’avez jamais lu, il est plus que recommandé de le faire.
👍 The Silver Locusts
Ray Bradbury | Doubleday, 1950