...
Cher Cali,
Ça va te faire plaisir : je t'écris en écoutant ton dernier album live. Et en plus, je ne vais même pas en dire du mal.
Parce qu'en fait, je tiens à t'offrir un honneur unique à ce jour. Ce sera en guise d'hommage à notre longue non-amitié.
Oui, cher Cali, à toi et rien qu'à toi. Il faut dire que ça faisait longtemps que ça me démangeait. D'abord parce que, de toi à moi, je ne peux pas te sentir. Et ensuite parce que ça fait super longtemps que je n'ai pas reçu de lettre d'insulte(s) suite à un Top of the Flops. La dernière fois, c'était pour Archive, et j'avais compris l'astuce : plus on cogne sur un truc qui fait l'unanimité, plus on se fait insulter.
De fait, cher Cali, j'ai l'immense bonheur de t'annoncer que je te décerne un Top of the Flops D'Or pour l'ensemble de ton œuvre. Mine de rien, tu es le premier artiste à recevoir cette distinction suprême pour sa discographie complète. Et ce après seulement trois ans de carrière ! autant le dire : tu es un immense espoir du TOTF. Personne d'autre ne méritait un tel hommage à part peut-être Phil Collins, malheureusement je n'avais pas son adresse.
Le premier contact que j'ai eu avec toi, c'était du temps où je faisais la radio. Tu avais eu l'excellente idée de nous envoyer ton album L'Amour parfait en avant première, et nous en avions été très flattés, crois-le bien. On s'est vachement marré en entendant ça ! Mais alors, vraiment ; à mort. Honnêtement, on n'aurait pas été tenu de respecter certains quotas vis à vis de ton label, on ne l'aurait pas programmé, mais on n'avait pas le choix (j'ai cru comprendre qu'on n'avait pas été les seuls dans ce cas). De plus tu venais en concert chez nous, dans notre ville, la semaine suivante.
Ce fut le second contact, quand je suis allé t'interviewer, tu t'en souviens peut-être. Autant t'avouer la vérité : je l'ai fait parce que personne ne voulait le faire. Je t'avais trouvé cassant et un brin suffisant eu égard à ton répertoire. Tu te souviens ? J'étais même parti en te disant que la prochaine fois, tu aurais le droit de sourire pendant l'interview ! Mais si voyons, je suis sûr que tu t'en souviens.
Aujourd'hui tu es une star. Que dis-je ? Une icône de « la nouvelle chanson française ». C'est assez inquiétant, pas tant pour toi que pour le public qui croit écouter un truc « alternatif » à la variété alors que tu as les deux pieds dedans. Ainsi, comme n'importe quel connard de la variétoche tu publies un live après chaque tournée et tu uses d'arrangements si éculés qu'ils feraient passer Obispo pour Brian Eno (remarque, je dis ça, mais si ça se trouve tu ne connais pas Brian Eno - pour Obispo je ne demande pas il suffit d'écouter quand tu colles de la guitare électrique pour deviner que c'est une influence majeure). D'ailleurs, soit dit en passant, quand j'écoute « Pensons à l'avenir », ou « L'Amour parfait », je me dis que Hélène Segara a des textes plus fouillés. En plus, elle est jolie. Alors que toi tu as une sale gueule - la même que Murat au réveil.
Mais je ne veux surtout pas te manquer de respect cher Cali, car je sais que ce n'est pas ta faute : tu n'es qu'un produit commercial. Tout au plus un Miossec version Canada Dry. Tu le connais, Miossec, je crois ? C'est un de tes potes. Enfin, c'est ce que tu dis partout... aurais-tu besoin de te forger une crédibilité ? Permets-moi d'en douter, parce que Miossec, lui, quand il enregistre un album, il contacte Jean-Louis Pierrot et Zita Swoon. A croire que tu es assez cool pour qu'il te parle mais pas assez doué pour qu'il t'invite sur ses disques... enfin, je dis ça : je ne veux surtout pas foutre la merde entre vous.
Ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'en fait, il faut bien l'avouer, tu es un pur produit de la génération Inrocks, à tel point que parfois j'en ai la nausée. Tu sais qu'à cause de toi je n'écoute plus la radio ? Tu passes sur toutes les stations, et franchement tu m'épuises. Ce n'est pas usant pour toi aussi, d'être un phénomène de mode qui aura disparu dans cinq ans ? Moi, je suis fatigué pour toi. Et ces concerts avec plein de gens qui reprennent en coeur l'insupportable LA LA LA de « Elle m'a dit ». ?... rien que d'y penser, j'ai mal au crâne.
Comme je suis cool, je vais te raconter une histoire :
Il y a un peu plus de dix ans, un journal, les Inrockuptibles, a eu la judicieuse idée de booster ses ventes en inventant une scène. La fameuse « nouvelle chanson française ». On n'a jamais su vraiment ce que c'était, mais ça marche, la preuve : tu existes. Ce journal n'était pas encore hebdomadaire à l'époque, mais il était déjà très snob et très chiant, avec tout plein de gens qui écoutaient Manset et Sonic Youth. Il est allé chercher des braves gens comme ton copain Miossec ou Dominique A, des pauvres mecs qui n'avaient rien demandé, et les a catapultés « next big things » d'un coup, pour le fun (et le fric, un peu, aussi). La mayonnaise a pris, et peu à peu sont nés quelques ersatz dont tu es, je trouve, le plus joli représentant.
Je vais t'expliquer pourquoi :
Pour couronner le tout, en guise de pompon sur le chapeau de marin, tu joues les mecs un peu engagés - à gauche forcément sinon ce serait original. Un peu, mais pas trop. C'est à dire que moi, si une de mes chansons était utilisée pour illustrer des meetings, je ne serais pas du tout content. Je gueulerais et tout, mais vraiment quoi, je ferais un tollé pas possible, je le dirais dans toutes les interviews et par pur esprit de contradiction j'écrirais au Monde une lettre dans laquelle j'affirmerais mon soutien à l'autre candidat (et là, je me rends compte que je n'aimerais vraiment pas être à ta place). Toi, tu as eu une réaction un peu moins virulente, tu as dit devant une caméra :
« Monsieur Sarkozy, vous me faites peur ».
Ça, c'est de l'analyse politique ! Merci cher Cali, tu donnes l'exemple à la jeunesse. Heureusement, tu t'es retenu de dire qu'il était trop petit pour être président (espèce de révolutionnaire, va !)... Donc tu râles, mais quand tu dis que Sarkozy te fais peur, que tu le vouvoies et l'appelles respectueusement Monsieur, ça me donne plus envie de voter pour lui qu'autre chose. Surtout que comme Royal conclut ses meeting avec « C'est quand le bonheur ? », je ne peux pas me prononcer pour elle. Du coup, à cause de toi et de tes putains de chansons que j'entends partout, je ne peux même plus voter tranquillement. C'est insupportable.
Mais enfin Cali, pourquoi veux-tu absolument te faire passer pour un artiste alternatif alors que le truc le plus rebelle que tu aies fait dans ta vie c'est de refuser de passer à la Star Academy ? Nom de Zidane, tu es rémunéré par ma propre cotisation à la SACEM ducon, comme Jean-Jacques Goldman ! alors pitié, arrête de nous faire croire que tu es un résistant, en plus ça ne marche pas.
Par ailleurs, si tu pouvais aussi arrêter de faire croire aux gens que tu fais de la musique, ce serait cool aussi, parce qu'il y a des braves types et des chouettes filles qui croient en toute bonne foi que ceci :
Penses-tu à moi comme je pense à toi ?
Penses-tu à ça, aussi souvent que moi ?
Penses-tu que c'est la bonne cette fois ?
Penses-tu pouvoir me faire oublier la conne d'avant toi ?
Suis-je bien fait pour toi ?
... est de la chanson française. C'est très ennuyeux. Je ne voudrais pas te charger, mais je crois que tu n'es pas pour rien dans la mort de Serge Reggiani.
Ne le prends pas mal surtout : je sais bien que cette lettre est d'une incroyable mauvaise foi et ne propose pas la moindre argumentation. J'en ai conscience seulement voilà : arrivé à certain degré de médiocrité musicale, on ne peut plus argumenter. On a juste envie de dire : « c'est de la merde ». Alors tu peux me remercier, puisque j'ai réussi à m'en empêcher.
Voilà je crois que j'ai tout dit...
Ah si : apprends à jouer du piano je t'en prie ! parce que sur « Le Mauvais Père » c'est une catastrophe...
Sur ce je te laisse compter tes billets, et je t'embrasse très fort.
Ton petit Thomas.
P.S. : un jour les bobos disparaîtront, alors fais gaffe à toi parce que la vérité, c'est que c'est plus les parents qui aiment tes disques que leurs enfants, et ça c'est un signe qui ne trompe pas mon vieux... enfin tu n'as pas à avoir honte d'écrire des chansons pour les trentenaires, hein, il en faut. Mais fais attention quand même : j'ai entendu dire que la trentaine, ça ne durait que dix ans.
P.P.S. : c'est très courtois de vouloir t'en aller après Miossec, et c'est assez logique vu qu'il a dix ans de plus que toi... cela dit, il ne fallait pas te donner cette peine, tu peux partir - tout court. Mais ce n'est pas le tout de le chanter hein, maintenant, il faut le faire, sinon ça veut dire que t'as que de la gueule, mon pote !
P.P.P.S. : je viens de réaliser que « Je m'en vais » est sur l'album Menteur, je te demande donc de ne pas tenir compte du P.P.S., merci.
P.P.P.P.S. : oserais-je te suggérer d'intituler le prochain Poseur ?
Cher Cali,
Ça va te faire plaisir : je t'écris en écoutant ton dernier album live. Et en plus, je ne vais même pas en dire du mal.
Parce qu'en fait, je tiens à t'offrir un honneur unique à ce jour. Ce sera en guise d'hommage à notre longue non-amitié.
Oui, cher Cali, à toi et rien qu'à toi. Il faut dire que ça faisait longtemps que ça me démangeait. D'abord parce que, de toi à moi, je ne peux pas te sentir. Et ensuite parce que ça fait super longtemps que je n'ai pas reçu de lettre d'insulte(s) suite à un Top of the Flops. La dernière fois, c'était pour Archive, et j'avais compris l'astuce : plus on cogne sur un truc qui fait l'unanimité, plus on se fait insulter.
De fait, cher Cali, j'ai l'immense bonheur de t'annoncer que je te décerne un Top of the Flops D'Or pour l'ensemble de ton œuvre. Mine de rien, tu es le premier artiste à recevoir cette distinction suprême pour sa discographie complète. Et ce après seulement trois ans de carrière ! autant le dire : tu es un immense espoir du TOTF. Personne d'autre ne méritait un tel hommage à part peut-être Phil Collins, malheureusement je n'avais pas son adresse.
Le premier contact que j'ai eu avec toi, c'était du temps où je faisais la radio. Tu avais eu l'excellente idée de nous envoyer ton album L'Amour parfait en avant première, et nous en avions été très flattés, crois-le bien. On s'est vachement marré en entendant ça ! Mais alors, vraiment ; à mort. Honnêtement, on n'aurait pas été tenu de respecter certains quotas vis à vis de ton label, on ne l'aurait pas programmé, mais on n'avait pas le choix (j'ai cru comprendre qu'on n'avait pas été les seuls dans ce cas). De plus tu venais en concert chez nous, dans notre ville, la semaine suivante.
Ce fut le second contact, quand je suis allé t'interviewer, tu t'en souviens peut-être. Autant t'avouer la vérité : je l'ai fait parce que personne ne voulait le faire. Je t'avais trouvé cassant et un brin suffisant eu égard à ton répertoire. Tu te souviens ? J'étais même parti en te disant que la prochaine fois, tu aurais le droit de sourire pendant l'interview ! Mais si voyons, je suis sûr que tu t'en souviens.
Aujourd'hui tu es une star. Que dis-je ? Une icône de « la nouvelle chanson française ». C'est assez inquiétant, pas tant pour toi que pour le public qui croit écouter un truc « alternatif » à la variété alors que tu as les deux pieds dedans. Ainsi, comme n'importe quel connard de la variétoche tu publies un live après chaque tournée et tu uses d'arrangements si éculés qu'ils feraient passer Obispo pour Brian Eno (remarque, je dis ça, mais si ça se trouve tu ne connais pas Brian Eno - pour Obispo je ne demande pas il suffit d'écouter quand tu colles de la guitare électrique pour deviner que c'est une influence majeure). D'ailleurs, soit dit en passant, quand j'écoute « Pensons à l'avenir », ou « L'Amour parfait », je me dis que Hélène Segara a des textes plus fouillés. En plus, elle est jolie. Alors que toi tu as une sale gueule - la même que Murat au réveil.
Mais je ne veux surtout pas te manquer de respect cher Cali, car je sais que ce n'est pas ta faute : tu n'es qu'un produit commercial. Tout au plus un Miossec version Canada Dry. Tu le connais, Miossec, je crois ? C'est un de tes potes. Enfin, c'est ce que tu dis partout... aurais-tu besoin de te forger une crédibilité ? Permets-moi d'en douter, parce que Miossec, lui, quand il enregistre un album, il contacte Jean-Louis Pierrot et Zita Swoon. A croire que tu es assez cool pour qu'il te parle mais pas assez doué pour qu'il t'invite sur ses disques... enfin, je dis ça : je ne veux surtout pas foutre la merde entre vous.
Ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'en fait, il faut bien l'avouer, tu es un pur produit de la génération Inrocks, à tel point que parfois j'en ai la nausée. Tu sais qu'à cause de toi je n'écoute plus la radio ? Tu passes sur toutes les stations, et franchement tu m'épuises. Ce n'est pas usant pour toi aussi, d'être un phénomène de mode qui aura disparu dans cinq ans ? Moi, je suis fatigué pour toi. Et ces concerts avec plein de gens qui reprennent en coeur l'insupportable LA LA LA de « Elle m'a dit ». ?... rien que d'y penser, j'ai mal au crâne.
Comme je suis cool, je vais te raconter une histoire :
Il y a un peu plus de dix ans, un journal, les Inrockuptibles, a eu la judicieuse idée de booster ses ventes en inventant une scène. La fameuse « nouvelle chanson française ». On n'a jamais su vraiment ce que c'était, mais ça marche, la preuve : tu existes. Ce journal n'était pas encore hebdomadaire à l'époque, mais il était déjà très snob et très chiant, avec tout plein de gens qui écoutaient Manset et Sonic Youth. Il est allé chercher des braves gens comme ton copain Miossec ou Dominique A, des pauvres mecs qui n'avaient rien demandé, et les a catapultés « next big things » d'un coup, pour le fun (et le fric, un peu, aussi). La mayonnaise a pris, et peu à peu sont nés quelques ersatz dont tu es, je trouve, le plus joli représentant.
Je vais t'expliquer pourquoi :
- D'abord, tu as une voix aussi énervante que celle de Vincent Delerm, même si elle sonne plus comme celle de Cabrel une octave au-dessus.
- Ensuite, tu utilises des arrangements tout pourris style rétro, pour bien souligner que tu t'inscris dans une certaine tradition chanson réaliste.
- Enfin, tu écris des textes qui empilent les clichés et les rimes pauvres, mais, et j'admets qu'il fallait y penser, tu les chantes suffisamment mal pour que le public ait l'impression que tu es un rocker.
Pour couronner le tout, en guise de pompon sur le chapeau de marin, tu joues les mecs un peu engagés - à gauche forcément sinon ce serait original. Un peu, mais pas trop. C'est à dire que moi, si une de mes chansons était utilisée pour illustrer des meetings, je ne serais pas du tout content. Je gueulerais et tout, mais vraiment quoi, je ferais un tollé pas possible, je le dirais dans toutes les interviews et par pur esprit de contradiction j'écrirais au Monde une lettre dans laquelle j'affirmerais mon soutien à l'autre candidat (et là, je me rends compte que je n'aimerais vraiment pas être à ta place). Toi, tu as eu une réaction un peu moins virulente, tu as dit devant une caméra :
« Monsieur Sarkozy, vous me faites peur ».
Ça, c'est de l'analyse politique ! Merci cher Cali, tu donnes l'exemple à la jeunesse. Heureusement, tu t'es retenu de dire qu'il était trop petit pour être président (espèce de révolutionnaire, va !)... Donc tu râles, mais quand tu dis que Sarkozy te fais peur, que tu le vouvoies et l'appelles respectueusement Monsieur, ça me donne plus envie de voter pour lui qu'autre chose. Surtout que comme Royal conclut ses meeting avec « C'est quand le bonheur ? », je ne peux pas me prononcer pour elle. Du coup, à cause de toi et de tes putains de chansons que j'entends partout, je ne peux même plus voter tranquillement. C'est insupportable.
Mais enfin Cali, pourquoi veux-tu absolument te faire passer pour un artiste alternatif alors que le truc le plus rebelle que tu aies fait dans ta vie c'est de refuser de passer à la Star Academy ? Nom de Zidane, tu es rémunéré par ma propre cotisation à la SACEM ducon, comme Jean-Jacques Goldman ! alors pitié, arrête de nous faire croire que tu es un résistant, en plus ça ne marche pas.
Par ailleurs, si tu pouvais aussi arrêter de faire croire aux gens que tu fais de la musique, ce serait cool aussi, parce qu'il y a des braves types et des chouettes filles qui croient en toute bonne foi que ceci :
Penses-tu à moi comme je pense à toi ?
Penses-tu à ça, aussi souvent que moi ?
Penses-tu que c'est la bonne cette fois ?
Penses-tu pouvoir me faire oublier la conne d'avant toi ?
Suis-je bien fait pour toi ?
... est de la chanson française. C'est très ennuyeux. Je ne voudrais pas te charger, mais je crois que tu n'es pas pour rien dans la mort de Serge Reggiani.
Ne le prends pas mal surtout : je sais bien que cette lettre est d'une incroyable mauvaise foi et ne propose pas la moindre argumentation. J'en ai conscience seulement voilà : arrivé à certain degré de médiocrité musicale, on ne peut plus argumenter. On a juste envie de dire : « c'est de la merde ». Alors tu peux me remercier, puisque j'ai réussi à m'en empêcher.
Voilà je crois que j'ai tout dit...
Ah si : apprends à jouer du piano je t'en prie ! parce que sur « Le Mauvais Père » c'est une catastrophe...
Sur ce je te laisse compter tes billets, et je t'embrasse très fort.
Ton petit Thomas.
P.S. : un jour les bobos disparaîtront, alors fais gaffe à toi parce que la vérité, c'est que c'est plus les parents qui aiment tes disques que leurs enfants, et ça c'est un signe qui ne trompe pas mon vieux... enfin tu n'as pas à avoir honte d'écrire des chansons pour les trentenaires, hein, il en faut. Mais fais attention quand même : j'ai entendu dire que la trentaine, ça ne durait que dix ans.
P.P.S. : c'est très courtois de vouloir t'en aller après Miossec, et c'est assez logique vu qu'il a dix ans de plus que toi... cela dit, il ne fallait pas te donner cette peine, tu peux partir - tout court. Mais ce n'est pas le tout de le chanter hein, maintenant, il faut le faire, sinon ça veut dire que t'as que de la gueule, mon pote !
P.P.P.S. : je viens de réaliser que « Je m'en vais » est sur l'album Menteur, je te demande donc de ne pas tenir compte du P.P.S., merci.
P.P.P.P.S. : oserais-je te suggérer d'intituler le prochain Poseur ?