...
Voici un adorable petit roman qui, s’il est loin des grands chefs-d’œuvre de son auteure (The Heart Is a Lonely Hunter, Reflections in a Golden Eye, The Member of the Wedding…) n’en demeure pas moins remarquable.
Durant 130 pages à peine, Carson McCullers nous narre la vie, la grandeur et la décadence de Miss Amelia, étonnant personnage solide à l’extérieur et tout plein de guimauve à l’intérieur. Une femme forte, belle, intelligente et adorée de ses concitoyens qui, par amour, va littéralement sombrer, car : « Celui qui aime est si affamé du moindre contact avec l’objet de son affection qu’il n’a de cesse de l’avoir dépouillé… »
The Ballad of the Sad Café (qui tient son titre du bar tenu par Amelia, lieu incontournable du village) appartient à ces grands mystères de la littérature. Ces livres qu’on lit en se demandant comment leurs auteur(e)s ont pu faire tenir autant de choses dans un espace si réduit. Ça se lit en une traite, mais c’est extrêmement dense : toutes les émotions humaines concentrées en quelques lignes qui viennent défiler sous les yeux d’un lecteur ahuri, fatalement transporté par l’écriture comme toujours impeccable de Carson McCullers.
Amour, colère, haine, joie, désir, tout y est, avec les éclats de rire en guise de cerise sur le gâteau.
Honnêtement, que peut-on demander de plus à un texte aussi court ?
(mis à part qu’il soit plus long ?)
Voici un adorable petit roman qui, s’il est loin des grands chefs-d’œuvre de son auteure (The Heart Is a Lonely Hunter, Reflections in a Golden Eye, The Member of the Wedding…) n’en demeure pas moins remarquable.
Durant 130 pages à peine, Carson McCullers nous narre la vie, la grandeur et la décadence de Miss Amelia, étonnant personnage solide à l’extérieur et tout plein de guimauve à l’intérieur. Une femme forte, belle, intelligente et adorée de ses concitoyens qui, par amour, va littéralement sombrer, car : « Celui qui aime est si affamé du moindre contact avec l’objet de son affection qu’il n’a de cesse de l’avoir dépouillé… »
The Ballad of the Sad Café (qui tient son titre du bar tenu par Amelia, lieu incontournable du village) appartient à ces grands mystères de la littérature. Ces livres qu’on lit en se demandant comment leurs auteur(e)s ont pu faire tenir autant de choses dans un espace si réduit. Ça se lit en une traite, mais c’est extrêmement dense : toutes les émotions humaines concentrées en quelques lignes qui viennent défiler sous les yeux d’un lecteur ahuri, fatalement transporté par l’écriture comme toujours impeccable de Carson McCullers.
Amour, colère, haine, joie, désir, tout y est, avec les éclats de rire en guise de cerise sur le gâteau.
Honnêtement, que peut-on demander de plus à un texte aussi court ?
(mis à part qu’il soit plus long ?)
👍👍 The Ballad of the Sad Café
Carson McCullers | Penguin Classics, 1951