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Il se joue parmi nous, humbles mortels, des choses bien dramatiques : les petits dieux sont parmi nous. Et plus spécialement sa Majesté le Grand Om, qui pour le coup est un peu dans la merde : il est enfermé dans le corps d’une tortue. Il se révèle alors à un jeune novice, ce qui est plutôt futé de sa part, seulement évidemment il ne peut pas lui dire qu’il est coincé – ce serait comme d’avouer qu’en réalité il est encore moins divin que Zidane. Du coup, il l’entraîne dans des pérégrinations burlesques et hilarantes, tout en découvrant, non sans surprise par moment, le culte qui lui est voué et les théories qu’on lui attribue.
Autant le dire, un grand moment d’hilarité m’a traversé durant la première moitié du livre. Ce n’est peut-être pas le plus marrant de Pratchett (en tout cas pas de ceux que j’ai pu lire), mais c’est sans doute un des mieux vus. Sa parodie de la religion Catholique est absolument et totalement jubilatoire, et ce sans pour autant se montrer agressive ou corrosive, ce qui prouve que notre auteur est encore plus malin qu’il en l’air. Voilà donc la différence entre une parodie et une satire : Terry Pratchett se moque avec verve et humour du Catholicisme, n’hésitant jamais à le placer devant ses propres contradictions, mais il ne s’agit pas d’une charge anticléricale. Juste de trois cents pages de franche rigolade avec nos amis quisiteurs (qui sont un peu comme des in-quisiteurs, mais en out… euh… je suis pas clair là ? Faudrait que je vois une version française pour savoir comment tout ces jeux de mots interminables ont été traduits, en fait). Allez, un petit échantillon, juste pour le plaisir :
"Effectivement, il existait fatalement un Etre suprême […] Mais comme l’Univers était un bordel total, ce n’était pas Lui qui l’avait créé, bien sûr. S’Il l’avait créé, il aurait fait un bien meilleur boulot. […] Ce qui laissait supposer que l’Univers devait avoir été créé vite fait bien fait par un sous-fifre pendant que l’Etre Suprême avait le dos tourné…"
Voilà qui est dit, et bien dit. Que ceux qui doutent encore que Terry Pratchett soit un adepte de la Secte Néant continuent de douter. Les fidèles, eux, y trouveront très probablement leur Saint-Luc. En ces temps de fanatismes exacerbés, ça fait du bien, de rire un peu des religions…
Autant le dire, un grand moment d’hilarité m’a traversé durant la première moitié du livre. Ce n’est peut-être pas le plus marrant de Pratchett (en tout cas pas de ceux que j’ai pu lire), mais c’est sans doute un des mieux vus. Sa parodie de la religion Catholique est absolument et totalement jubilatoire, et ce sans pour autant se montrer agressive ou corrosive, ce qui prouve que notre auteur est encore plus malin qu’il en l’air. Voilà donc la différence entre une parodie et une satire : Terry Pratchett se moque avec verve et humour du Catholicisme, n’hésitant jamais à le placer devant ses propres contradictions, mais il ne s’agit pas d’une charge anticléricale. Juste de trois cents pages de franche rigolade avec nos amis quisiteurs (qui sont un peu comme des in-quisiteurs, mais en out… euh… je suis pas clair là ? Faudrait que je vois une version française pour savoir comment tout ces jeux de mots interminables ont été traduits, en fait). Allez, un petit échantillon, juste pour le plaisir :
"Effectivement, il existait fatalement un Etre suprême […] Mais comme l’Univers était un bordel total, ce n’était pas Lui qui l’avait créé, bien sûr. S’Il l’avait créé, il aurait fait un bien meilleur boulot. […] Ce qui laissait supposer que l’Univers devait avoir été créé vite fait bien fait par un sous-fifre pendant que l’Etre Suprême avait le dos tourné…"
Voilà qui est dit, et bien dit. Que ceux qui doutent encore que Terry Pratchett soit un adepte de la Secte Néant continuent de douter. Les fidèles, eux, y trouveront très probablement leur Saint-Luc. En ces temps de fanatismes exacerbés, ça fait du bien, de rire un peu des religions…
👍👍 Small Gods [Les Petits Dieux]
Terry Pratchett | Gollancz, 1992
