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Après mes lectures des Morsures de l’Aube (il y a pas mal d’années) et de Saga (l’été dernier), il me semblait évident que Tonino Benacquista faisait partie de ces auteurs sans doute plus doués avec la forme courte que sur la durée d’un roman. C’est dire si l’envie de lire Tout à l’ego ne me manquait pas… hélas avec ce petit recueil difficile à cerner je ne suis guère plus avancé.
On aurait tout aussi bien pu l’appeler La Boite Noire et autres histoires tant le premier texte surclasse les suivants : l’histoire d’un mec se réveillant après dix heures de coma « vigilant » - soit donc dix heures à laisser son inconscient s’exprimer à sa place. L’idée est excellente, le résultat captivant – on aurait presqu’eu envie que Benacquista en fasse un livre entier. Pas de chance, cela n’aura pas été le cas, et La Boite Noire ouvre sur une série de nouvelles à l’avenant, certaines plutôt réussies ( La Volière , La Pétition ) quand d’autres ne résistent guère à un sentiment désagréable de remplissage.
De fait, une fois le livre refermé on a tout bonnement l’impression qu’il n’est pas terminé. Que tous ces textes (dont certains sont plus que courts) ne sont que des ébauches ou au mieux des faire-valoir.
Dommage, car cela ne peut évidemment que nuire à la qualité de l’ensemble.
Après mes lectures des Morsures de l’Aube (il y a pas mal d’années) et de Saga (l’été dernier), il me semblait évident que Tonino Benacquista faisait partie de ces auteurs sans doute plus doués avec la forme courte que sur la durée d’un roman. C’est dire si l’envie de lire Tout à l’ego ne me manquait pas… hélas avec ce petit recueil difficile à cerner je ne suis guère plus avancé.
On aurait tout aussi bien pu l’appeler La Boite Noire et autres histoires tant le premier texte surclasse les suivants : l’histoire d’un mec se réveillant après dix heures de coma « vigilant » - soit donc dix heures à laisser son inconscient s’exprimer à sa place. L’idée est excellente, le résultat captivant – on aurait presqu’eu envie que Benacquista en fasse un livre entier. Pas de chance, cela n’aura pas été le cas, et La Boite Noire ouvre sur une série de nouvelles à l’avenant, certaines plutôt réussies ( La Volière , La Pétition ) quand d’autres ne résistent guère à un sentiment désagréable de remplissage.
De fait, une fois le livre refermé on a tout bonnement l’impression qu’il n’est pas terminé. Que tous ces textes (dont certains sont plus que courts) ne sont que des ébauches ou au mieux des faire-valoir.
Dommage, car cela ne peut évidemment que nuire à la qualité de l’ensemble.
✋ Tout à l'égo
Tonino Benacquista | Folio, 1999