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Sacré Loner ! Depuis qu’il a retrouvé l’inspiration (après une brève éclipse fin 90/début 2000) plus possible de l’arrêter ! Et que je te ressuscite le Crazy Horse, et que je te renoue avec la folk rocking-chair, et que je te sors une déflagration rock…
Pour son quatrième album en quatre ans, voilà que Neil Young nous publie un disque bizarrement affublé d’un numéro deux – en référence au mythique Chrome Dreams. Son Smile à lui, son album fantôme paraît-il enregistré mais jamais sorti ailleurs que dans la tête de son auteur (quoique ce dernier annonce une parution imminente pour 2008 – on se permettra poliment d’attendre quelques mois avant de se réjouir). Trente après, qu’attendre de la fausse suite ?... Et pourquoi pas le meilleur ? Très axé seventies en effet, Chrome Dreams II évoque souvent le classique Zuma (1975) dans l’agencement de morceaux très punchy et d’autres aux architectures baroques (on songe bien sûr ici aux dix-huit minutes d’« Ordinary People », morceau plus youngien que n’importe quoi de Neil Young depuis une décennie). Parfois langoureux (« Shining lights »), ailleurs particulièrement puissant (« Spirit Road »)… Chrome Dreams II est surtout l’album le plus cohérent et digne publié par le Loner depuis très longtemps. Peu de temps de mort, un répertoire tout neuf, une ligne à laquelle il se tient… décidément Neil Young n’en finit plus de revenir en force. Tant mieux !
👍👍 à écouter en priorité : « Ordinary People » & « The Believer »
Sacré Loner ! Depuis qu’il a retrouvé l’inspiration (après une brève éclipse fin 90/début 2000) plus possible de l’arrêter ! Et que je te ressuscite le Crazy Horse, et que je te renoue avec la folk rocking-chair, et que je te sors une déflagration rock…
Pour son quatrième album en quatre ans, voilà que Neil Young nous publie un disque bizarrement affublé d’un numéro deux – en référence au mythique Chrome Dreams. Son Smile à lui, son album fantôme paraît-il enregistré mais jamais sorti ailleurs que dans la tête de son auteur (quoique ce dernier annonce une parution imminente pour 2008 – on se permettra poliment d’attendre quelques mois avant de se réjouir). Trente après, qu’attendre de la fausse suite ?... Et pourquoi pas le meilleur ? Très axé seventies en effet, Chrome Dreams II évoque souvent le classique Zuma (1975) dans l’agencement de morceaux très punchy et d’autres aux architectures baroques (on songe bien sûr ici aux dix-huit minutes d’« Ordinary People », morceau plus youngien que n’importe quoi de Neil Young depuis une décennie). Parfois langoureux (« Shining lights »), ailleurs particulièrement puissant (« Spirit Road »)… Chrome Dreams II est surtout l’album le plus cohérent et digne publié par le Loner depuis très longtemps. Peu de temps de mort, un répertoire tout neuf, une ligne à laquelle il se tient… décidément Neil Young n’en finit plus de revenir en force. Tant mieux !
👍👍 à écouter en priorité : « Ordinary People » & « The Believer »