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Après le fabuleux, le magnifique, l’incontournable Amethyst Rock Star, on pouvait s’attendre à ce que Saul Williams peine un peu dans les montées… et c’est à peu près ce qui est arrivé. Non pas que l’album éponyme de 2005 ait été mauvais. Mais il était trop proche du premier pour complètement séduire, ne bénéficiant évidemment plus du même effet de surprise. Et voici qu’on annonce un troisième opus (forcément délicat) produit et cosigné par… Trent Reznor. Perplexité pour les uns, fantasme pour les autres. Qu’allait bien pouvait donner la rencontre de ces deux monstres sacrés ?
Eh bien à vrai dire… The Inevitable Rise & Liberation of NiggyTardust ressemble à s’y méprendre à ce qu’on pouvait imaginer avant de le poser sur la platine : une espèce de compromis presque parfait entre les œuvres des deux gaillards, mélange habile de slam, de rap, de rock, d’indus, aux faux airs de pièce montée. Appelons ça de la cyber-hip-pop (ou du Tricky !), et reconnaissons à ses deux auteurs (car bien que publié sous le seul nom de Williams ce dernier fait jeu égal avec Reznor) de n’avoir pas choisi la voie la plus simple pour aboutir à un concept album que les idiots auront tôt fait de qualifier de Ziggy Stardust revisité par Malcolm X. Bah tiens ! Et puis quoi encore ? Non non : NiggyTardust est avant doute un album cherchant l’innovation, l’effleurant parfois, la loupant tout autant… un de ces disques refusant tellement la facilité et le consensualisme qu’on lui pardonne même ses défauts (le principal étant le cas échéant cette odieuse reprise du déjà particulièrement odieux « Sunday Bloody Sunday »). A découvrir.
👍 à écouter en priorité : « Convict Colony » & « NiggyTardust »
Après le fabuleux, le magnifique, l’incontournable Amethyst Rock Star, on pouvait s’attendre à ce que Saul Williams peine un peu dans les montées… et c’est à peu près ce qui est arrivé. Non pas que l’album éponyme de 2005 ait été mauvais. Mais il était trop proche du premier pour complètement séduire, ne bénéficiant évidemment plus du même effet de surprise. Et voici qu’on annonce un troisième opus (forcément délicat) produit et cosigné par… Trent Reznor. Perplexité pour les uns, fantasme pour les autres. Qu’allait bien pouvait donner la rencontre de ces deux monstres sacrés ?
Eh bien à vrai dire… The Inevitable Rise & Liberation of NiggyTardust ressemble à s’y méprendre à ce qu’on pouvait imaginer avant de le poser sur la platine : une espèce de compromis presque parfait entre les œuvres des deux gaillards, mélange habile de slam, de rap, de rock, d’indus, aux faux airs de pièce montée. Appelons ça de la cyber-hip-pop (ou du Tricky !), et reconnaissons à ses deux auteurs (car bien que publié sous le seul nom de Williams ce dernier fait jeu égal avec Reznor) de n’avoir pas choisi la voie la plus simple pour aboutir à un concept album que les idiots auront tôt fait de qualifier de Ziggy Stardust revisité par Malcolm X. Bah tiens ! Et puis quoi encore ? Non non : NiggyTardust est avant doute un album cherchant l’innovation, l’effleurant parfois, la loupant tout autant… un de ces disques refusant tellement la facilité et le consensualisme qu’on lui pardonne même ses défauts (le principal étant le cas échéant cette odieuse reprise du déjà particulièrement odieux « Sunday Bloody Sunday »). A découvrir.
👍 à écouter en priorité : « Convict Colony » & « NiggyTardust »