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L'an passé, Grinderman fit une telle unanimité que c'en devint rapidement suspect. Et pourquoi pas Nick Cave Président de la Blogosphère - pendant qu'on y était ? Bonne nouvelle : avec Dig!!! Lazarus Dig!!! la légende vivante va redevenir subversive. C'est déjà ça. Mais sinon ? Que retirer de ce premier album des Bad Seeds depuis le chef-d'œuvre Abattoir Blues ? Une déception ? Euh...plutôt une surprise.
Demi surprise, pour être précis, dans la mesure où Lazarus est finalement dans la droite lignée du susnommé Grinderman - c'est à dire franchement rock'n'roll et résolumment seventies. Deux albums si proches en deux ans, voilà qui n'était pas dans les habitudes de Cave. De là à parler de nouvelle (ré)incarnation il n'y a qu'un pas que nous franchirons allègrement : oui, Nick Cave a encore changé. Musique plus aérée emmenée par des Bad Seeds parfois franchement pop, mais aussi esthétique tout à fait différente des (vieilles) habitudes : costumes plus clairs, clips singulièrement joviaux, artiste désormais souriant... et cette pochette justifiant à elle seule les six points d'exclamation. D'aucuns m'accuseront de faire une fixation sur ce détail, mais pourtant... : tout est dit dans la désormais indispensable moustache de Nick Cave. A commencer par le côté rock de bûcheron psychédélique développé par le groupe sur un « We Call Upon the Author » ou un « Lie Down Here (and Be My Girl) ». Dig!!! Lazarus Dig!!! est un album frais, direct, presque spontané, musiques comme textes. Que ceux qui, déroutés, voudraient laisser au disque le temps de se décanter « parce que c'est Nick Cave » ne se fatiguent pas trop : au bout de la quarantième écoute Lazarus n'est ni meilleur ni moins bon. Il est pareil qu'après la première : rock, nerveux, particulièrement groovy (« Moonland »). Tout à fait réussi. Sans doute moins surprenant que Grinderman, mais nettement plus cohérent. Un futur classique ? Peut-être bien... ou pas.
👍👍 à écouter en priorité : « Dis!!! Lazarus Dig !!! » & « Today's Lesson »
L'an passé, Grinderman fit une telle unanimité que c'en devint rapidement suspect. Et pourquoi pas Nick Cave Président de la Blogosphère - pendant qu'on y était ? Bonne nouvelle : avec Dig!!! Lazarus Dig!!! la légende vivante va redevenir subversive. C'est déjà ça. Mais sinon ? Que retirer de ce premier album des Bad Seeds depuis le chef-d'œuvre Abattoir Blues ? Une déception ? Euh...plutôt une surprise.
Demi surprise, pour être précis, dans la mesure où Lazarus est finalement dans la droite lignée du susnommé Grinderman - c'est à dire franchement rock'n'roll et résolumment seventies. Deux albums si proches en deux ans, voilà qui n'était pas dans les habitudes de Cave. De là à parler de nouvelle (ré)incarnation il n'y a qu'un pas que nous franchirons allègrement : oui, Nick Cave a encore changé. Musique plus aérée emmenée par des Bad Seeds parfois franchement pop, mais aussi esthétique tout à fait différente des (vieilles) habitudes : costumes plus clairs, clips singulièrement joviaux, artiste désormais souriant... et cette pochette justifiant à elle seule les six points d'exclamation. D'aucuns m'accuseront de faire une fixation sur ce détail, mais pourtant... : tout est dit dans la désormais indispensable moustache de Nick Cave. A commencer par le côté rock de bûcheron psychédélique développé par le groupe sur un « We Call Upon the Author » ou un « Lie Down Here (and Be My Girl) ». Dig!!! Lazarus Dig!!! est un album frais, direct, presque spontané, musiques comme textes. Que ceux qui, déroutés, voudraient laisser au disque le temps de se décanter « parce que c'est Nick Cave » ne se fatiguent pas trop : au bout de la quarantième écoute Lazarus n'est ni meilleur ni moins bon. Il est pareil qu'après la première : rock, nerveux, particulièrement groovy (« Moonland »). Tout à fait réussi. Sans doute moins surprenant que Grinderman, mais nettement plus cohérent. Un futur classique ? Peut-être bien... ou pas.
👍👍 à écouter en priorité : « Dis!!! Lazarus Dig !!! » & « Today's Lesson »
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