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Al Green revient, Al Green n'en finit plus de revenir.
Tout semble avoir déjà été dit sur cet album splendide, du come-back miraculeux au casting futé, du greatest hits sans les hits aux interrogations quant au côté « statut de légende acquis à l'ancienneté » du sympathique Al.
Arrivant un peu après la bataille (et une centaine de critiques) on se contentera donc de louer l'élégante sobriété d'un disque tricoté main pour le dernier géant de la soul encore en activité, la classe naturelle de chansons comme «Just for Me » ou « Standing in the Rain », la salutaire humilité de John Legend lorsqu'il se confronte au mythe sur le meilleur titre de l'album (« Stay with Me »), le groove délicat (et entêtant) parcourant l'ensemble de Lay it Down... pourtant on avait un peu peur, au début, au moment d'entendre ce disque. Al Green aurait pu être comme tant d'autres frappé par le syndrome Santana et se retrouver à enregistrer des duos putassiers avec Amy Winehouse et Duffy. Il n'en est rien : Al a beaucoup trop de classe pour se compromettre ainsi. La preuve par onze chansons exceptionnelles, qui si elles n'atteignent pas toujours la dimension de ses classiques proposent un ensemble suffisamment cohérent et passionnant pour mériter le titre d'album soul de l'année...
Al Green revient, Al Green n'en finit plus de revenir.
Tout semble avoir déjà été dit sur cet album splendide, du come-back miraculeux au casting futé, du greatest hits sans les hits aux interrogations quant au côté « statut de légende acquis à l'ancienneté » du sympathique Al.
Arrivant un peu après la bataille (et une centaine de critiques) on se contentera donc de louer l'élégante sobriété d'un disque tricoté main pour le dernier géant de la soul encore en activité, la classe naturelle de chansons comme «Just for Me » ou « Standing in the Rain », la salutaire humilité de John Legend lorsqu'il se confronte au mythe sur le meilleur titre de l'album (« Stay with Me »), le groove délicat (et entêtant) parcourant l'ensemble de Lay it Down... pourtant on avait un peu peur, au début, au moment d'entendre ce disque. Al Green aurait pu être comme tant d'autres frappé par le syndrome Santana et se retrouver à enregistrer des duos putassiers avec Amy Winehouse et Duffy. Il n'en est rien : Al a beaucoup trop de classe pour se compromettre ainsi. La preuve par onze chansons exceptionnelles, qui si elles n'atteignent pas toujours la dimension de ses classiques proposent un ensemble suffisamment cohérent et passionnant pour mériter le titre d'album soul de l'année...
👍👍 à écouter en priorité : "Stay with Me" & "All I Need"