« Aidez-moi ! Je m'appelle Angela, j'ai peur et j'ai mes règles... »
...c'est sur ces mots qu'Angela s'engouffre dans la voiture de Marco, qui accepte de la prendre en stop, mi amusé mi inquiet. C'est le début d'une romance aussi futile que magique, dans un Paris fantasmé (rien d'étonnant de la part d'un auteur qui en d'autres temps chanta « J'ai rêvé New York »).
Si les premières pages sont plaisantes, on se rend rapidement compte qu'on a affaire à un livre complètement anecdotique... preuve en est qu'en fait, je l'avais déjà lu - je l'avais même déjà commenté... et ne m'en rappelais absolument plus. J'aimerais dire que cette fois-ci le récit d'Yves Simon m'a marqué, hélas il est fort probable que j'oublie à nouveau ce livre d'ici quelques mois. Non pas qu'il soit mauvais : la plume est (comme toujours) agréable, la règle de trois (urbain - poétique - sensuel) de l'univers simonien est respectée ; l'ensemble ne manque pas de rythme, et si l'on s'ennuie parfois (car il ne s'y passe presque rien) on ne reste pas insensible à l'étonnante histoire d'amour qui se noue sous nos yeux.
Et pourtant en dépit de ces qualités intrinsèques, quelques chose manque : la passion. Non pas celle unissant les deux protagonistes, mais celle de l'auteur lui-même, si renversante dans Transit-Express (également relu récemment... mais volontairement celui-ci). Comme si à force de toujours vouloir écrire ses romans sous forme d'esquisses il avait fini, arrivé au quatrième, par publier une vague ébauche - pour ne pas dire un brouillon. Cette histoire d'amour mérite t'elle d'ailleurs le titre d'histoire ? C'est une romance fugace tout au plus, une passion aussi intense que courte constituée à partir de tous petits riens... à l'exacte image du livre lui-même ? Lui aussi court, intense, simple... et finalement éphémère.
...c'est sur ces mots qu'Angela s'engouffre dans la voiture de Marco, qui accepte de la prendre en stop, mi amusé mi inquiet. C'est le début d'une romance aussi futile que magique, dans un Paris fantasmé (rien d'étonnant de la part d'un auteur qui en d'autres temps chanta « J'ai rêvé New York »).
Si les premières pages sont plaisantes, on se rend rapidement compte qu'on a affaire à un livre complètement anecdotique... preuve en est qu'en fait, je l'avais déjà lu - je l'avais même déjà commenté... et ne m'en rappelais absolument plus. J'aimerais dire que cette fois-ci le récit d'Yves Simon m'a marqué, hélas il est fort probable que j'oublie à nouveau ce livre d'ici quelques mois. Non pas qu'il soit mauvais : la plume est (comme toujours) agréable, la règle de trois (urbain - poétique - sensuel) de l'univers simonien est respectée ; l'ensemble ne manque pas de rythme, et si l'on s'ennuie parfois (car il ne s'y passe presque rien) on ne reste pas insensible à l'étonnante histoire d'amour qui se noue sous nos yeux.
Et pourtant en dépit de ces qualités intrinsèques, quelques chose manque : la passion. Non pas celle unissant les deux protagonistes, mais celle de l'auteur lui-même, si renversante dans Transit-Express (également relu récemment... mais volontairement celui-ci). Comme si à force de toujours vouloir écrire ses romans sous forme d'esquisses il avait fini, arrivé au quatrième, par publier une vague ébauche - pour ne pas dire un brouillon. Cette histoire d'amour mérite t'elle d'ailleurs le titre d'histoire ? C'est une romance fugace tout au plus, une passion aussi intense que courte constituée à partir de tous petits riens... à l'exacte image du livre lui-même ? Lui aussi court, intense, simple... et finalement éphémère.
✋ L'Amour dans l'âme
Yves Simon | Le Livre de Poche, 1978