Lorsqu'il m'est arrivé parfois de glisser au détour d'une chronique un petit tacle au Grand Tolkien, père de tous les plus doux rêveurs de George Lucas à yueyin, on m'a souvent sommé de m'expliquer en des termes pas toujours amicaux... car le fait est que s'il est un auteur auquel on n'a pas vraiment le droit de toucher c'est John Ronald Reuel, Monsieur J.R.R., on lui doit tellement à celui-ci que tout esprit critique semble avoir définitivement disparu des articles le concernant... au point que forcément, un type se permettant de le vanner à l'occasion ne puisse être qu'un sinistre troglodyte - pour ne pas dire un imbécile de nain.
Et pourtant... si vous saviez à quel point l'œuvre de Tolkien a compté dans ma pauvre vie... simplement voilà, à vrai dire ma position pourrait tout à fait se résumer à ces quelques mots : Je sais gré Béroul d'avoir popularisé le mythe de Tristan & Iseult, mais je préfère quand même l'opéra de Wagner (Tristan & Isolde) et le roman de Cohen (Belle du Seigneur - bien sûr). J'exagère bien sûr un peu : déjà, Béroul n'a pas inventé au sens strict du terme le mythe de Tristan ; quant à Tolkien, il demeure avant tout un écrivain contemporain obéissant, quoiqu'on en dise, aux règles traditionnelles du roman classique. Pourtant le rapprochement est tout sauf stupide, dans la mesure où je ne crois pas avoir jamais pris un plaisir intense à lire du Tolkien - du moins pas depuis Lord of the Rings lorsque j'avais douze ou treize ans. Lire du Tolkien stimule mon intellect, focalise mon imaginaire... mais j'ai beau faire des efforts je n'arrive pas (ou plus) à prendre du plaisir à lire toutes ces longues digressions... pas toujours très bien écrites (disons-le une fois pour toutes), manquant parfois de rythme (si Lord of the Rings paraissait en 2008 il ne ferait que deux tomes et ça ne serait pas plus mal - même les fans hardcore se sont félicités que Peter Jackson ait sucré le chiantissime Tom Bombadil de son film ; de même si Tolkien n'était pas Tolkien, personne n'aurait acheté le Silmarillion - soyons réalistes une seconde). Pour moi, Tolkien rejoint Béroul et quelques autres en cela qu'il a créé un mythe et même une énorme séquence mythologique que j'ai parfaitement intégrée, que je connais plutôt pas mal (disons... moins bien que les vrais fans mais sans doute beaucoup mieux que le commun des mortels), qui existe dans mon imaginaire exactement au même titre que Tristan & Iseult ou Heraklès ou Râ... mais qu'à la limite j'ai plus envie de connaître que de lire, de même que je ne relis pas Homère chaque dimanche soir, de même que Chrétiens de Troyes me captive sans m'exciter, de même que... etc. Dans un monde plus juste où les licences n'existeraient pas et où la loi du marché ne serait pas la seule loi en vigueur à propos des mega-sellers on aurait d'ailleurs sans doute mille et une revisitations ou adaptions du mythe de l'Anneau Unique, mille et une bonnes raisons de s'exciter ou de s'énerver... mille et une bonnes raisons de voir vivre le mythe sous nos yeux, au gré de parutions à la qualité forcément inégale mais à l'indéniable avantage de nourrir la mythologie - car une mythologie pour perdurer se doit d'être nourrie par d'autres sensibilités que la croyance populaire (ou le cas échéant l'écrivain) qui lui donna naissance.
En attendant que la Terre du Milieu passe dans le domaine public (on peut rêver non ?) c'est donc Christopher Tolkien, gardien du temple et digne fils de son père, qui s'occupe de nourrir la mythologie - accordons de lui de le faire avec une certaine classe et un sens de l'à propos rarement pris en défaut. Personne ne parle jamais de Christopher Tolkien ; il mériterait pourtant qu'on le salue à l'occasion tant il constitue à lui seul l'exception confirmant la célèbre règle des ayants droits d'artistes célèbres. Véritable amoureux de l'œuvre de son père (œuvre qui d'ailleurs fut partiellement écrite pour bercer son enfance d'onirisme) dont il est également le plus éminent spécialiste, bourreau de travail pourvu d'un esprit supérieurement intelligent, Christopher Tolkien vit certes de ses rentes depuis 1974 (date de publication de Bilbo's Last Song, première parution posthume de J.R.R.)... mais il a toujours refusé de le faire n'importe comment, mettant un soin monomaniaque à respecter l'œuvre de papa - pas du tout le genre de gars à vous saturer le marché de publications inutiles. Et en fait de publications inutiles... il n'y en a tout simplement pas (il y a d'ailleurs beaucoup moins de publications posthumes - tout court - qu'on pourrait le croire de prime abord - la dernière remonte à plus de dix ans). On peut trouver les cinq volumes de History of the Middle-Earth peu digestes ; on peut difficilement nier cependant leur valeur capitale pour mieux comprendre l'œuvre considérable (et essentiellement inachevée hélas) de l'auteur le plus inventif et le plus érudit du vingtième siècle.
Ceci posé, personne ne s'étonnera d'apprendre que The Children of Húrin est - comme toujours - un superbe objet, idéal au pied de n'importe quel sapin de Noël de n'importe quel fan. Cela en fait-il pour autant un bon roman ?
Eh bien déjà, c'est un roman - ce qui n'était pas gagné d'avance. De ce point de vue il constitue probablement l'œuvre ultime non pas de J.R.R. Tolkien mais bien de son fils Christopher, qui l'a constitué exactement comme il a constitué les autres parutions posthumes de son père - c'est à dire en assemblant des morceaux de romans éparpillés ici ou là 1... sauf que cette fois-ci il est parvenu à obtenir un résultat parfaitement cohérent du début à la fin, pourvu d'une progression narrative convaincante et (last but not least) parfaitement lisible et compréhensible par n'importe quel lecteur - on n'en dira pas autant des autres publications posthumes de Tolkien (toutes intéressantes mais bien souvent réservées aux seuls fans... et même pour certaines carrément aux die-hard fans). En somme... difficile d'en vouloir aux éditeurs anglais comme français d'avoir lancé The Children of Húrin comme s'il s'était agi carrément d'un nouveau roman de Tokien. Ce n'est évidemment pas vrai pour deux raisons que Christopher, loin de dissimuler, revendique dans la préface : d'une part les premières ébauches du texte remontent aux années vingt et le gros de l'ouvrage a été composé juste après la publication de Lord of the Rings (soit donc la fin des années cinquante) ; d'autre part des extraits de ces textes étaient déjà parus sous différentes incarnations dans le Silmarillion (1937) ainsi que dans The Lost Tales (History of the Middle-Earth, Vol. I. - 1983). Ce n'est donc pas vrai... et pourtant ça l'est quand même tant l'amateur de Tolkien sera étonné par la dynamique de ce récit, qui séduit finalement bien plus qu'une intrigue assez sommaire reprenant les thèmes habituels héroïco-cathos de notre Jiererre préféré.
Beaucoup plus étonnante est l'analogie entre The Children of Húrin et Lord of the Rings... analogie qui semblera sans doute évidente à ceux qui ne connaissent de Tolkien que cette infime partie de son œuvre, mais qui ne manquera pas de surprendre les amateurs un peu plus « éclairés »... car précisément, s'il y a bien une chose qu'on peut affirmer au jeune qui par hasard nous lira, c'est que les autres livres de Tolkien, qu'il s'agisse du Silmarillion, des Unfinished Tales ou même de Bilbo ne ressemblent pour la plupart pas du tout au Lord of the Rings - que ce soit dans la construction, dans les personnages ou dans l'écriture. On est donc assez stupéfait de découvrir en The Children of Húrin un genre d'ébauche, très sombre (comme LOTR et a contrario de la plupart des livres écrits par Tolkien avant les années cinquante), extrêmement marquée par la Guerre Mondiale (cette fois-ci la première, pendant laquelle Tolkien aurait eu l'idée de ce récit), plutôt angoissée, et mettant en scène un héros friable (Túrin, vague ancêtre d'Elrond pour ceux que ça intéresse) partant en guerre contre un Mal Absolu répandant progressivement son emprise sur le monde (Morgoth)... bref : on est en terrain balisé, ce qui n'était pas du tout prévu, et The Children of Húrin de revêtir un côté prequel stylistique tout à fait inattendu...
... et forcément tout à fait séduisant. Ça ne l'empêche pas de contenir quelques faiblesses, à commencer par la plus évidente de toutes : tous ceux qui ont lu les livres de Tolkien susmentionnés connaissent déjà plus ou moins la fin - ce qui est tout de même dommage vu que c'est sans doute son ouvrage le mieux rythmé depuis Bilbo. La seconde faiblesse découle pour sa part du projet en lui-même : dans sa volonté d'assembler, de reconstituer sans trahir ni donc réécrire, Christopher Tolkien a livré un roman aussi court que touffu, principalement constitué de péripéties et manquant de véritables personnages... c'est à dire qu'il y en a beaucoup, mais que la plupart du temps ils se résument à des noms et à quelques traits physiques sommaires. A peine s'ils parlent, puisque l'autre revers du projet c'est évidemment qu'on a ici un livre nécessairement descriptif (ou bien en discours rapporté), exercice dans lequel Tolkien, qui même dans ses (superbes) poèmes 2 mettait beaucoup de dialogues, n'était pas toujours à son avantage. Autant l'avouer : ça ne rend pas toujours la lecture agréable. Peu importe : c'est un pan essentiel de la mythologie de la Terre du Milieu que Christopher Tolkien a exhumé l'an passé, et un roman plutôt bien fichu de surcroît... c'est donc largement suffisant pour faire de The Children of Húrin la meilleure publication tolkiennienne depuis les Unfinished Tales il y a déjà presque trente ans.
Et pourtant... si vous saviez à quel point l'œuvre de Tolkien a compté dans ma pauvre vie... simplement voilà, à vrai dire ma position pourrait tout à fait se résumer à ces quelques mots : Je sais gré Béroul d'avoir popularisé le mythe de Tristan & Iseult, mais je préfère quand même l'opéra de Wagner (Tristan & Isolde) et le roman de Cohen (Belle du Seigneur - bien sûr). J'exagère bien sûr un peu : déjà, Béroul n'a pas inventé au sens strict du terme le mythe de Tristan ; quant à Tolkien, il demeure avant tout un écrivain contemporain obéissant, quoiqu'on en dise, aux règles traditionnelles du roman classique. Pourtant le rapprochement est tout sauf stupide, dans la mesure où je ne crois pas avoir jamais pris un plaisir intense à lire du Tolkien - du moins pas depuis Lord of the Rings lorsque j'avais douze ou treize ans. Lire du Tolkien stimule mon intellect, focalise mon imaginaire... mais j'ai beau faire des efforts je n'arrive pas (ou plus) à prendre du plaisir à lire toutes ces longues digressions... pas toujours très bien écrites (disons-le une fois pour toutes), manquant parfois de rythme (si Lord of the Rings paraissait en 2008 il ne ferait que deux tomes et ça ne serait pas plus mal - même les fans hardcore se sont félicités que Peter Jackson ait sucré le chiantissime Tom Bombadil de son film ; de même si Tolkien n'était pas Tolkien, personne n'aurait acheté le Silmarillion - soyons réalistes une seconde). Pour moi, Tolkien rejoint Béroul et quelques autres en cela qu'il a créé un mythe et même une énorme séquence mythologique que j'ai parfaitement intégrée, que je connais plutôt pas mal (disons... moins bien que les vrais fans mais sans doute beaucoup mieux que le commun des mortels), qui existe dans mon imaginaire exactement au même titre que Tristan & Iseult ou Heraklès ou Râ... mais qu'à la limite j'ai plus envie de connaître que de lire, de même que je ne relis pas Homère chaque dimanche soir, de même que Chrétiens de Troyes me captive sans m'exciter, de même que... etc. Dans un monde plus juste où les licences n'existeraient pas et où la loi du marché ne serait pas la seule loi en vigueur à propos des mega-sellers on aurait d'ailleurs sans doute mille et une revisitations ou adaptions du mythe de l'Anneau Unique, mille et une bonnes raisons de s'exciter ou de s'énerver... mille et une bonnes raisons de voir vivre le mythe sous nos yeux, au gré de parutions à la qualité forcément inégale mais à l'indéniable avantage de nourrir la mythologie - car une mythologie pour perdurer se doit d'être nourrie par d'autres sensibilités que la croyance populaire (ou le cas échéant l'écrivain) qui lui donna naissance.
En attendant que la Terre du Milieu passe dans le domaine public (on peut rêver non ?) c'est donc Christopher Tolkien, gardien du temple et digne fils de son père, qui s'occupe de nourrir la mythologie - accordons de lui de le faire avec une certaine classe et un sens de l'à propos rarement pris en défaut. Personne ne parle jamais de Christopher Tolkien ; il mériterait pourtant qu'on le salue à l'occasion tant il constitue à lui seul l'exception confirmant la célèbre règle des ayants droits d'artistes célèbres. Véritable amoureux de l'œuvre de son père (œuvre qui d'ailleurs fut partiellement écrite pour bercer son enfance d'onirisme) dont il est également le plus éminent spécialiste, bourreau de travail pourvu d'un esprit supérieurement intelligent, Christopher Tolkien vit certes de ses rentes depuis 1974 (date de publication de Bilbo's Last Song, première parution posthume de J.R.R.)... mais il a toujours refusé de le faire n'importe comment, mettant un soin monomaniaque à respecter l'œuvre de papa - pas du tout le genre de gars à vous saturer le marché de publications inutiles. Et en fait de publications inutiles... il n'y en a tout simplement pas (il y a d'ailleurs beaucoup moins de publications posthumes - tout court - qu'on pourrait le croire de prime abord - la dernière remonte à plus de dix ans). On peut trouver les cinq volumes de History of the Middle-Earth peu digestes ; on peut difficilement nier cependant leur valeur capitale pour mieux comprendre l'œuvre considérable (et essentiellement inachevée hélas) de l'auteur le plus inventif et le plus érudit du vingtième siècle.
Ceci posé, personne ne s'étonnera d'apprendre que The Children of Húrin est - comme toujours - un superbe objet, idéal au pied de n'importe quel sapin de Noël de n'importe quel fan. Cela en fait-il pour autant un bon roman ?
Eh bien déjà, c'est un roman - ce qui n'était pas gagné d'avance. De ce point de vue il constitue probablement l'œuvre ultime non pas de J.R.R. Tolkien mais bien de son fils Christopher, qui l'a constitué exactement comme il a constitué les autres parutions posthumes de son père - c'est à dire en assemblant des morceaux de romans éparpillés ici ou là 1... sauf que cette fois-ci il est parvenu à obtenir un résultat parfaitement cohérent du début à la fin, pourvu d'une progression narrative convaincante et (last but not least) parfaitement lisible et compréhensible par n'importe quel lecteur - on n'en dira pas autant des autres publications posthumes de Tolkien (toutes intéressantes mais bien souvent réservées aux seuls fans... et même pour certaines carrément aux die-hard fans). En somme... difficile d'en vouloir aux éditeurs anglais comme français d'avoir lancé The Children of Húrin comme s'il s'était agi carrément d'un nouveau roman de Tokien. Ce n'est évidemment pas vrai pour deux raisons que Christopher, loin de dissimuler, revendique dans la préface : d'une part les premières ébauches du texte remontent aux années vingt et le gros de l'ouvrage a été composé juste après la publication de Lord of the Rings (soit donc la fin des années cinquante) ; d'autre part des extraits de ces textes étaient déjà parus sous différentes incarnations dans le Silmarillion (1937) ainsi que dans The Lost Tales (History of the Middle-Earth, Vol. I. - 1983). Ce n'est donc pas vrai... et pourtant ça l'est quand même tant l'amateur de Tolkien sera étonné par la dynamique de ce récit, qui séduit finalement bien plus qu'une intrigue assez sommaire reprenant les thèmes habituels héroïco-cathos de notre Jiererre préféré.
Beaucoup plus étonnante est l'analogie entre The Children of Húrin et Lord of the Rings... analogie qui semblera sans doute évidente à ceux qui ne connaissent de Tolkien que cette infime partie de son œuvre, mais qui ne manquera pas de surprendre les amateurs un peu plus « éclairés »... car précisément, s'il y a bien une chose qu'on peut affirmer au jeune qui par hasard nous lira, c'est que les autres livres de Tolkien, qu'il s'agisse du Silmarillion, des Unfinished Tales ou même de Bilbo ne ressemblent pour la plupart pas du tout au Lord of the Rings - que ce soit dans la construction, dans les personnages ou dans l'écriture. On est donc assez stupéfait de découvrir en The Children of Húrin un genre d'ébauche, très sombre (comme LOTR et a contrario de la plupart des livres écrits par Tolkien avant les années cinquante), extrêmement marquée par la Guerre Mondiale (cette fois-ci la première, pendant laquelle Tolkien aurait eu l'idée de ce récit), plutôt angoissée, et mettant en scène un héros friable (Túrin, vague ancêtre d'Elrond pour ceux que ça intéresse) partant en guerre contre un Mal Absolu répandant progressivement son emprise sur le monde (Morgoth)... bref : on est en terrain balisé, ce qui n'était pas du tout prévu, et The Children of Húrin de revêtir un côté prequel stylistique tout à fait inattendu...
... et forcément tout à fait séduisant. Ça ne l'empêche pas de contenir quelques faiblesses, à commencer par la plus évidente de toutes : tous ceux qui ont lu les livres de Tolkien susmentionnés connaissent déjà plus ou moins la fin - ce qui est tout de même dommage vu que c'est sans doute son ouvrage le mieux rythmé depuis Bilbo. La seconde faiblesse découle pour sa part du projet en lui-même : dans sa volonté d'assembler, de reconstituer sans trahir ni donc réécrire, Christopher Tolkien a livré un roman aussi court que touffu, principalement constitué de péripéties et manquant de véritables personnages... c'est à dire qu'il y en a beaucoup, mais que la plupart du temps ils se résument à des noms et à quelques traits physiques sommaires. A peine s'ils parlent, puisque l'autre revers du projet c'est évidemment qu'on a ici un livre nécessairement descriptif (ou bien en discours rapporté), exercice dans lequel Tolkien, qui même dans ses (superbes) poèmes 2 mettait beaucoup de dialogues, n'était pas toujours à son avantage. Autant l'avouer : ça ne rend pas toujours la lecture agréable. Peu importe : c'est un pan essentiel de la mythologie de la Terre du Milieu que Christopher Tolkien a exhumé l'an passé, et un roman plutôt bien fichu de surcroît... c'est donc largement suffisant pour faire de The Children of Húrin la meilleure publication tolkiennienne depuis les Unfinished Tales il y a déjà presque trente ans.
👍👍 The Children of Hùrin
John Ronald Reuel Tolkien | HarperCollins, 2007
1 Les éditions de Tristan & Iseult disponibles sur le marché ne sont pas constituées différamment.
2 Contrairement à une idée reçue très répandue du fait de traductions françaises pas toujours à la hauteur, Tolkien était en fait bien meilleur poète que romancier.
2 Contrairement à une idée reçue très répandue du fait de traductions françaises pas toujours à la hauteur, Tolkien était en fait bien meilleur poète que romancier.