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On avait laissé Tricky un peu ennuyés (je parle de nous, hein - pas de lui) après un Vulnerable dans lequel l'ex-presque-Dieu exhibait plus souvent les faiblesses de sa musique que celles son âme. Inégal (très), mal fichu et même mal produit (un comble de la part d'un tel sorcier du son), le septième album de Tricky ne donnait franchement pas cher de sa peau et seule une série de concerts époustouflants nous permit de lui conserver un tant soit peu de respect. C'est donc peu dire qu'après un tel passage à vide (qui en l'espace de quelques semaines le vit ruiner l'une des auras les plus considérables des années quatre-vingt-dix) Tricky aurait pu faire à peu près n'importe quoi... ç'aurait difficilement pu être pire ! C'est par conséquent fort logiquement que les premières écoutes de Knowle West Boy ravissent : c'est groovy (« Veronika »), c'est pêchu (« C'mon, Baby »), c'est hypnotique (« Baligaga », « Far Away »)... on aurait tort d'en demander plus.
Car si une chose est certaine depuis bien avant de poser la moindre oreille sur ce huitième épisode de la série The Rise & Redemption of the Tricky Kid, c'est que Tricky ne publiera plus jamais de ces albums noirs, violents et torturés qui ont fait sa légende. Désormais plus apaisé, presque décontracté même, par moments... Tricky signe un disque dans la droite ligne de son excellent Blowback (2002) - Knowle West Boy le rappelle jusque dans sa pochette. Soit donc une electro-pop-funk charmante, joviale et nonchalante... finalement assez singulière par rapport à ce qui se produit de nos jours. Qu'on se le dise : c'est un nouveau chapitre de l'œuvre trickienne qui s'est ouvert depuis le début des années 2000 et le départ tonitruant de chez Polygram (soit donc le véhément maxi Mission : Accomplished). Plus légère, plus aérée... sans doute moins passionnante, aussi. Ce qui n'empêche nullement Tricky de rester une valeur plus que sûre - ni Knowle West Boy d'être un disque très réussi.
On avait laissé Tricky un peu ennuyés (je parle de nous, hein - pas de lui) après un Vulnerable dans lequel l'ex-presque-Dieu exhibait plus souvent les faiblesses de sa musique que celles son âme. Inégal (très), mal fichu et même mal produit (un comble de la part d'un tel sorcier du son), le septième album de Tricky ne donnait franchement pas cher de sa peau et seule une série de concerts époustouflants nous permit de lui conserver un tant soit peu de respect. C'est donc peu dire qu'après un tel passage à vide (qui en l'espace de quelques semaines le vit ruiner l'une des auras les plus considérables des années quatre-vingt-dix) Tricky aurait pu faire à peu près n'importe quoi... ç'aurait difficilement pu être pire ! C'est par conséquent fort logiquement que les premières écoutes de Knowle West Boy ravissent : c'est groovy (« Veronika »), c'est pêchu (« C'mon, Baby »), c'est hypnotique (« Baligaga », « Far Away »)... on aurait tort d'en demander plus.
Car si une chose est certaine depuis bien avant de poser la moindre oreille sur ce huitième épisode de la série The Rise & Redemption of the Tricky Kid, c'est que Tricky ne publiera plus jamais de ces albums noirs, violents et torturés qui ont fait sa légende. Désormais plus apaisé, presque décontracté même, par moments... Tricky signe un disque dans la droite ligne de son excellent Blowback (2002) - Knowle West Boy le rappelle jusque dans sa pochette. Soit donc une electro-pop-funk charmante, joviale et nonchalante... finalement assez singulière par rapport à ce qui se produit de nos jours. Qu'on se le dise : c'est un nouveau chapitre de l'œuvre trickienne qui s'est ouvert depuis le début des années 2000 et le départ tonitruant de chez Polygram (soit donc le véhément maxi Mission : Accomplished). Plus légère, plus aérée... sans doute moins passionnante, aussi. Ce qui n'empêche nullement Tricky de rester une valeur plus que sûre - ni Knowle West Boy d'être un disque très réussi.
👍👍 à écouter en priorité : "Puppy Toy" & "Far Away"
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