S'il y a bien une chose que l'on ne peut pas reprocher à Ryan Murphy, c'est d'être un frileux ne prenant jamais de risques : en cinq saisons de Nip/Tuck, son créateur mégalomane et (on suppose) camé jusqu'à l'os a osé tout, n'importe quoi, le contraire de tout et l'inverse de n'importe quoi, s'emparant haut la main du titre de petit génie sur lequel il lorgnait depuis tout gamin - et faisant accessoirement de sa série l'une des plus follement inventives des années 2000. Alors non... impossible, vraiment, de lui reprocher une quelconque frilosité, un manque de courage et même un manque d'inspiration.
Il est en revanche possible de lui reprocher mille autres choses, au nombre desquelles un goût prononcé pour la surenchère, un manque de rigueur n'ayant d'égal que le manque de cohérence de ses intrigues, une fluctuation permanente dans la qualité de sa série... n'en jetons plus - la coupe est pleine. Nip/Tuck, c'est un peu concentrées dans le même programme la meilleure et la pire série de tous les temps. Impossible, à moins d'extrêmement indulgent, de l'adorer de bout en bout. Être fan de Nip/Tuck, ça se mérite. Ça demande une bonne dose de travail et d'abnégation. Ça nécessite, surtout, d'accepter qu'en l'espace de deux épisodes on passe de l'excellence à la nullité crasse, et qu'après tant d'années il n'y ait aucune véritable raison pour que la série trouve un vrai beau rythme de croisière.
La dernière saison en date - la seconde partie de la cinq - est un superbe concentré de cela. Dissipons d'ailleurs d'emblée l'ambigüité inhérente à ce concept pour le moins branlant de seconde partie de saison diffusée un an et demi après pour cause de grève des scénaristes : cette fin de saison cinq, ou annoncée comme telle, pourrait tout aussi bien être une saison six - ça ne changerait foncièrement pas grand-chose. On s'en doutait d'ailleurs peu tant l'épisode quatorze de la saison soi-disant inachevée ressemblait à s'y méprendre à un season finale en bonne et due forme. Ajoutons d'ailleurs, histoire de clore ce point à la limite du foutage de gueule, qu'aucune saison de Nip/Tuck n'excédait les quinze épisodes... la cinq semblait donc achevée, ce que confirme d'entrée cette espèce de zone intermédiaire dans l'histoire de la série, qui à dire vrai ne reprend quasiment rien (et c'est bien dommage) des aventures diffusées en 2007. Le début est un vrai début, la fin une vraie fin, et comme on est dans Nip/Tuck, il va sans dire que les intrigues n'en sont pas vraiment.
Il faut dire aussi qu'on avait les meilleures raisons du monde d'être inquiets : Ryan Murphy s'étant souvent montré incapable d'aller au fond des choses sur quinze semaines, ce n'était pas lui faire offense que de craindre un summum de superficialité sur moitié moins de temps. Et de ce point de vue on est servi... mais attention : nous parlons-là de superficialité au sens littéral du terme - qui n'est pas très approfondi. Absolument de son pendant galvaudé synonyme de frivolité. Car en fait de frivolité, si la saison cinq nous en faisait bouffer une bonne couche à chaque épisode, poussant la satire du rêve américain jusqu'à son peroxydé paroxysme (Troy & McNamara s'attaquaient à Hollywood... et se faisaient bouffer par lui), sa fausse seconde partie en manque parfois cruellement. Si Ryan Murphy nous avait autorisés à parler de saison à son propos, on aurait pu dire que c'était (et de loin) la plus sombre de toutes. Huit épisodes hantés par la décrépitude physique et la mort des deux héros chacun à son tour, et on ne parlera pas de leur décrépitude psychologique - Christian et Sean on atteint le point de non-retour dans la régression depuis des lustres. A se demander même si ce dernier finira un jour sa crise d'adolescence - ou de la quarantaine, ce qui revient au même. On peut tout de même s'interroger sur le charme exercé par une série dont les personnages n'évoluent pas d'un iota en six ans... mais c'est un peu le principe de Nip/Tuck : la vie de Sean et de Christian n'est pas une ligne continue et évolutive ; c'est un cycle infernal, un éternel recommencement. Tous deux sont pris dans un engrenage sans fin, au point que pour l'ultime épisode de la série, prévu pour 2011, on ne voie pas trop à quoi s'attendre sinon à leur mort à tous les deux.
Comprendre par-là, donc, que Nip/Tuck, sur huit épisodes comme sur quinze, reste Nip/Tuck... pour le meilleur et pour le pire. Sean n'a visiblement toujours rien appris de ses erreurs, Christian fait sa crise de conscience annuelle, Liz démissionne (1)... plus que jamais la série fonctionne sur le mode tragique - façon reflux des marées. Sauf que forcément... c'est en service minimum, puisqu'il y a deux fois moins d'épisodes. Peut-être même trois fois moins, si l'on considère que les deux premiers n'ont strictement aucun intérêt (j'ai d'ailleurs déjà oublié de quoi ils causaient... de rien, sans doute : l'ouverte était composée pour moitié d'un résumé du final de la saison d'avant). Or que pouvait donner un Nip/Tuck en service réduit, sinon un genre d'ovni ne ressemblant à rien de ce qu'on a connu y compris au sein même de la série ?
Aussi y-a-t-il du bon et du moins bon dans ce format imposé par les circonstances... le bon étant assurément la cohérence de l'ensemble, expression qu'on pensait ne plus jamais employer à propos de Nip/Tuck. Concentrée sur six épisodes, l'intrigue est nerveuse, rythmée, à tiroirs... de ce point de vue ça le fait, ça se gobe même assez goulument. Le moins bon... c'est que niveau cohérence avec les saisons d'avant, c'est plus que moyen. Et que l'intrigue en elle-même recèle bien trop de trucs pour six fois quarante-deux pauvres minutes, que beaucoup de choses restent sur le carreau, notamment les personnages secondaires... jamais très étoffés dans Nip/Tuck et ici réduits au rang d'outres vides. Raj, jeune stagiaire idolâtrant (et idolâtré par) Sean, se dégage un peu du lot... mais leur relation n'est pas assez fouillée pour convaincre, là où elle aurait pu ou dû être matière à trois ou quatre épisodes. Quant aux filles, elles sont encore plus mal loties : Daphné ne sert à rien (j'ai d'ailleurs mis cinq minutes à me rappeler son prénom), Teddie n'est que le énième double féminin de Christian à croiser la route de nos héros... et qu'on ne vienne pas me demander des nouvelles des personnages secondaires des saisons précédentes - la plupart s'est évaporée dans la nature. Eden était le personnage le plus fascinant que la série ait produit depuis des années, elle n'apparait que dix minutes et l'on comprend à demi-mot qu'on ne la reverra jamais. Julia ? Aux abonnés absents, la tentative de meurtre dont elle a été victime ne sera probablement jamais élucidée et son amnésie s'inscrit dans la longue lignée de ces histoires inachevées et sans intérêts dont raffole le feuilleton. Kimber ? Une plante de moins en moins verte. Même Matt est quasiment inexistant ; clairement, Ryan Murphy et ses ouailles ont souhaité recentrer le propos sur le trio initial Christian / Sean / Liz, comme pour signifier un retour aux sources annoncé depuis des années et jamais avéré... normal : c'est Nip/Tuck, c'est l'éternel retour aux sources, c'est tous les ans en début de saison LE retour aux sources du moment qui se détraque pour mieux revenir aux sources au début de la saison suivante. Il y a fort à parier qu'il en irait de même dans dix saisons si le mégalo en chef décidait subitement d'aller jusque là. Les personnages ayant chacun la mémoire émotionnelle d'un poisson rouge sous anxiolytique, difficile d'espérer un retournement subit, une évolution, un changement... ce dont on s'accommode d'ailleurs fort bien la plupart du temps, tant l'intérêt de la série réside ailleurs.
Ah bon ? Où ça ? demandera le lecteur un peu perdu. Excellente question ! C'est le gros point faible de cette saison de transition : on en comprend pas vraiment l'intérêt. Car une chose lui fait cruellement défaut : la charge satirique est cette fois-ci quasi absente. Certes, il était difficile d'aller plus loin que Cœur & Scalpel et la starification de Sean (2). De là à voir cet aspect disparaitre presque complètement... il y avait une marge que les auteurs semblent avoir franchie sans même s'en rendre compte. Autrefois Nip/Tuck avait un sens, un but, un seul : renverser le rêve américain, piétiner l'idéal ultra-libéral, cracher sur le puritanisme et dénoncer l'hypocrisie de la société sous le règne de Bush. Cette force de frappe (qui confinait à la virtuosité dans les deux premières saisons) excusait tout, y compris la tentation du n'importe quoi ou les faiblesses narratives. Mais aujourd'hui... on ne sait plus trop de quoi parle Nip/Tuck, mis à part de l'impossible rédemption de deux chirurgiens esthétiques trop impliqués dans l'univers du paraitre pour jamais pouvoir s'en affranchir et être libres. Vous me direz... ce n'est pas si mal. Et il est possible également que la saison six nous éclaire dès l'an prochain sur la trame qu'a prévu de suivre Ryan Murphy (qui lance par ailleurs sa nouvelle série (3) en mai). Ou pas. Comment savoir, avec Nip/Tuck ? La seule série dont même les saisons moyennes sont matières à des articles de trois pages...
Il est en revanche possible de lui reprocher mille autres choses, au nombre desquelles un goût prononcé pour la surenchère, un manque de rigueur n'ayant d'égal que le manque de cohérence de ses intrigues, une fluctuation permanente dans la qualité de sa série... n'en jetons plus - la coupe est pleine. Nip/Tuck, c'est un peu concentrées dans le même programme la meilleure et la pire série de tous les temps. Impossible, à moins d'extrêmement indulgent, de l'adorer de bout en bout. Être fan de Nip/Tuck, ça se mérite. Ça demande une bonne dose de travail et d'abnégation. Ça nécessite, surtout, d'accepter qu'en l'espace de deux épisodes on passe de l'excellence à la nullité crasse, et qu'après tant d'années il n'y ait aucune véritable raison pour que la série trouve un vrai beau rythme de croisière.
La dernière saison en date - la seconde partie de la cinq - est un superbe concentré de cela. Dissipons d'ailleurs d'emblée l'ambigüité inhérente à ce concept pour le moins branlant de seconde partie de saison diffusée un an et demi après pour cause de grève des scénaristes : cette fin de saison cinq, ou annoncée comme telle, pourrait tout aussi bien être une saison six - ça ne changerait foncièrement pas grand-chose. On s'en doutait d'ailleurs peu tant l'épisode quatorze de la saison soi-disant inachevée ressemblait à s'y méprendre à un season finale en bonne et due forme. Ajoutons d'ailleurs, histoire de clore ce point à la limite du foutage de gueule, qu'aucune saison de Nip/Tuck n'excédait les quinze épisodes... la cinq semblait donc achevée, ce que confirme d'entrée cette espèce de zone intermédiaire dans l'histoire de la série, qui à dire vrai ne reprend quasiment rien (et c'est bien dommage) des aventures diffusées en 2007. Le début est un vrai début, la fin une vraie fin, et comme on est dans Nip/Tuck, il va sans dire que les intrigues n'en sont pas vraiment.
Il faut dire aussi qu'on avait les meilleures raisons du monde d'être inquiets : Ryan Murphy s'étant souvent montré incapable d'aller au fond des choses sur quinze semaines, ce n'était pas lui faire offense que de craindre un summum de superficialité sur moitié moins de temps. Et de ce point de vue on est servi... mais attention : nous parlons-là de superficialité au sens littéral du terme - qui n'est pas très approfondi. Absolument de son pendant galvaudé synonyme de frivolité. Car en fait de frivolité, si la saison cinq nous en faisait bouffer une bonne couche à chaque épisode, poussant la satire du rêve américain jusqu'à son peroxydé paroxysme (Troy & McNamara s'attaquaient à Hollywood... et se faisaient bouffer par lui), sa fausse seconde partie en manque parfois cruellement. Si Ryan Murphy nous avait autorisés à parler de saison à son propos, on aurait pu dire que c'était (et de loin) la plus sombre de toutes. Huit épisodes hantés par la décrépitude physique et la mort des deux héros chacun à son tour, et on ne parlera pas de leur décrépitude psychologique - Christian et Sean on atteint le point de non-retour dans la régression depuis des lustres. A se demander même si ce dernier finira un jour sa crise d'adolescence - ou de la quarantaine, ce qui revient au même. On peut tout de même s'interroger sur le charme exercé par une série dont les personnages n'évoluent pas d'un iota en six ans... mais c'est un peu le principe de Nip/Tuck : la vie de Sean et de Christian n'est pas une ligne continue et évolutive ; c'est un cycle infernal, un éternel recommencement. Tous deux sont pris dans un engrenage sans fin, au point que pour l'ultime épisode de la série, prévu pour 2011, on ne voie pas trop à quoi s'attendre sinon à leur mort à tous les deux.
Comprendre par-là, donc, que Nip/Tuck, sur huit épisodes comme sur quinze, reste Nip/Tuck... pour le meilleur et pour le pire. Sean n'a visiblement toujours rien appris de ses erreurs, Christian fait sa crise de conscience annuelle, Liz démissionne (1)... plus que jamais la série fonctionne sur le mode tragique - façon reflux des marées. Sauf que forcément... c'est en service minimum, puisqu'il y a deux fois moins d'épisodes. Peut-être même trois fois moins, si l'on considère que les deux premiers n'ont strictement aucun intérêt (j'ai d'ailleurs déjà oublié de quoi ils causaient... de rien, sans doute : l'ouverte était composée pour moitié d'un résumé du final de la saison d'avant). Or que pouvait donner un Nip/Tuck en service réduit, sinon un genre d'ovni ne ressemblant à rien de ce qu'on a connu y compris au sein même de la série ?
Aussi y-a-t-il du bon et du moins bon dans ce format imposé par les circonstances... le bon étant assurément la cohérence de l'ensemble, expression qu'on pensait ne plus jamais employer à propos de Nip/Tuck. Concentrée sur six épisodes, l'intrigue est nerveuse, rythmée, à tiroirs... de ce point de vue ça le fait, ça se gobe même assez goulument. Le moins bon... c'est que niveau cohérence avec les saisons d'avant, c'est plus que moyen. Et que l'intrigue en elle-même recèle bien trop de trucs pour six fois quarante-deux pauvres minutes, que beaucoup de choses restent sur le carreau, notamment les personnages secondaires... jamais très étoffés dans Nip/Tuck et ici réduits au rang d'outres vides. Raj, jeune stagiaire idolâtrant (et idolâtré par) Sean, se dégage un peu du lot... mais leur relation n'est pas assez fouillée pour convaincre, là où elle aurait pu ou dû être matière à trois ou quatre épisodes. Quant aux filles, elles sont encore plus mal loties : Daphné ne sert à rien (j'ai d'ailleurs mis cinq minutes à me rappeler son prénom), Teddie n'est que le énième double féminin de Christian à croiser la route de nos héros... et qu'on ne vienne pas me demander des nouvelles des personnages secondaires des saisons précédentes - la plupart s'est évaporée dans la nature. Eden était le personnage le plus fascinant que la série ait produit depuis des années, elle n'apparait que dix minutes et l'on comprend à demi-mot qu'on ne la reverra jamais. Julia ? Aux abonnés absents, la tentative de meurtre dont elle a été victime ne sera probablement jamais élucidée et son amnésie s'inscrit dans la longue lignée de ces histoires inachevées et sans intérêts dont raffole le feuilleton. Kimber ? Une plante de moins en moins verte. Même Matt est quasiment inexistant ; clairement, Ryan Murphy et ses ouailles ont souhaité recentrer le propos sur le trio initial Christian / Sean / Liz, comme pour signifier un retour aux sources annoncé depuis des années et jamais avéré... normal : c'est Nip/Tuck, c'est l'éternel retour aux sources, c'est tous les ans en début de saison LE retour aux sources du moment qui se détraque pour mieux revenir aux sources au début de la saison suivante. Il y a fort à parier qu'il en irait de même dans dix saisons si le mégalo en chef décidait subitement d'aller jusque là. Les personnages ayant chacun la mémoire émotionnelle d'un poisson rouge sous anxiolytique, difficile d'espérer un retournement subit, une évolution, un changement... ce dont on s'accommode d'ailleurs fort bien la plupart du temps, tant l'intérêt de la série réside ailleurs.
Ah bon ? Où ça ? demandera le lecteur un peu perdu. Excellente question ! C'est le gros point faible de cette saison de transition : on en comprend pas vraiment l'intérêt. Car une chose lui fait cruellement défaut : la charge satirique est cette fois-ci quasi absente. Certes, il était difficile d'aller plus loin que Cœur & Scalpel et la starification de Sean (2). De là à voir cet aspect disparaitre presque complètement... il y avait une marge que les auteurs semblent avoir franchie sans même s'en rendre compte. Autrefois Nip/Tuck avait un sens, un but, un seul : renverser le rêve américain, piétiner l'idéal ultra-libéral, cracher sur le puritanisme et dénoncer l'hypocrisie de la société sous le règne de Bush. Cette force de frappe (qui confinait à la virtuosité dans les deux premières saisons) excusait tout, y compris la tentation du n'importe quoi ou les faiblesses narratives. Mais aujourd'hui... on ne sait plus trop de quoi parle Nip/Tuck, mis à part de l'impossible rédemption de deux chirurgiens esthétiques trop impliqués dans l'univers du paraitre pour jamais pouvoir s'en affranchir et être libres. Vous me direz... ce n'est pas si mal. Et il est possible également que la saison six nous éclaire dès l'an prochain sur la trame qu'a prévu de suivre Ryan Murphy (qui lance par ailleurs sa nouvelle série (3) en mai). Ou pas. Comment savoir, avec Nip/Tuck ? La seule série dont même les saisons moyennes sont matières à des articles de trois pages...
👎 Nip/Tuck (saison 5, partie 2)
créée par Ryan Murphy
FX, 2009
(1) C'est d'ailleurs le seul indicateur permettant de croire qu'il s'agit d'une seconde partie de saison... Liz n'avait pas encore démissionné dans la cinq !
(2) Dans la saison cinq (partie un) Sean devenait en effet comédien dans une série médicale à succès, et essuyait la rançon de la gloire (c'est peu de le dire)
(3) Glee... avec l'inénarrable Victor "Jack Bristow" Garber, plus connu des fans d'Alias sous le surnom de Droopy.
(2) Dans la saison cinq (partie un) Sean devenait en effet comédien dans une série médicale à succès, et essuyait la rançon de la gloire (c'est peu de le dire)
(3) Glee... avec l'inénarrable Victor "Jack Bristow" Garber, plus connu des fans d'Alias sous le surnom de Droopy.
Difficile de trouver un truc à ajouter cette analyse implacable. Et bravo de ne pas du tout avoir spoilé, une gageure!
RépondreSupprimerMerci :-)
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec ce manque de constance et cette surenchère... c'est d'ailleurs ce qui a fait que j'ai lâché cette série après la saison 3... certes, j'ai finalement quand même essayé de regarder la 4ème, mais je me suis arrêté à mi-course, lassé par ces histoires... Dommage...
RépondreSupprimerSysT
La saison 4 est pour moi la pire qui soit, mais la 5 a son lot de rebondissements plaisants qui tiennent certes parfois à la surenchère, mais Nip/Tuck nous y a habitués depuis un certain temps déjà. Et cette deuxième partie se recentre effectivement sur le principal, ce qui vu la situation n'est pas si mal. Parce que même si cela semble un peu invraisemblable après tout ce qui leur est arrivée, c'est pour moi la (demi-) saison du retour de la fraternité entre Sean et Christian et ce n'est pas idiot, parce que quoi qu'il arrive, il ne peuvent toujours compter que l'un sur l'autre. Ils s'enfoncent tellement dans leurs bêtises tous les deux parfois qu'ils sont les seuls désormais à accepter celles de l'autre et à se pardonner leurs erreurs. En plus il n'y a que 8 épisodes, ce qui n'est pas vraiment l'idéal pour se lancer dans une intrigue un peu plus poussée (même si ce format aurait tout de même pu être mieux exploité).
RépondreSupprimerBref, si Nip/Tuck, s'enlise parfois dans ses tics scénaristiques habituels, c'est aussi quelque part ce qui fait son charme. Le seul truc qui m'a vraiment gênée cette fois, c'est le manque d'humour auquel on ne nous avait vraiment pas habitués.
SysTool >>> moi je n'ai pas détesté la quatre, même si je ne l'ai pas (non plus) adorée... en fait ce qui est étrange, c'est que j'ai souvent tendance à oublier que cette saison existe (preuve en est que la plus sombre, et de loin, c'est celle-ci, et pas la seconde partie de la 5 comme je l'ai écrit dans l'article). Bon ceci dit, je dois quand même abonder dans le sens de Cissie : la cinq est une des meilleures (du moins sa première partie).
RépondreSupprimerCissie >>> oui... comme tu dis ce retour à la fraternité est invraisemblable, surtout qu'ils ne pouvaient plus se blairer à la fin de la première partie. Cela dit ton analyse est très juste, et justifie bien des incohérences ;-) Ils sont finalement les seuls à pouvoir encore se supporter mutuellement, avec Liz (mais je ne serais pas étonné que Liz finisse par les abandonner définitivement à son tour, c'est dans l'ordre des choses).
Même si Serious moon dit que tu n'as pas du tout spoilé, tu livres quand même quelques infos sur l'évolution de la série... ce qui fait que je n'ai lu qu'en diagonale... je le lirais plus attentivement lorsque j'aurais vraiment vu la nouvelle saison... tu sais à quel point je déteste savoir ce qui se passe avant de le voir dans un film/une série que j'attends...
RépondreSupprimerSinon, je suis bien sûr entièrement d'accord avec ce que tu dis (enfin, ce que j'ai lu...) et je ne sais pas trop quoi rajouter, vu qu'on en a déjà pas mal parlé, et que je ne ferais que redire ce que j'ai déjà dit... en voilà un commentaire inutile...
Gt : je maintiens :) Ensuite, ça dépend ce qu'on appelle "spoiler". Mais franchement pour l'avoir vue (et pour détester le spoil moi aussi) je peux t'assurer qu'à la fin de l'article on n'a pas la plus petite idée de ce que raconte cette nouvelle saison, à part une ou deux petites infos sur les nouveaux persos mais sinon rien du tout, thom ne prend même pas la peine de dévoiler les trois axes de cette saison (alors qu'il aurait pu vu qu'ils sont évoqués dès le début) :)
RépondreSupprimerJe l'ai vue aussi et il est impossible de deviner de quoi il retourne en lisant cet article. Tu peux lire sans crainte !
RépondreSupprimerDisons que littéralement, "spoiler", c'est dévoiler des éléments clés de l'intrigue... on peut donc dire que je n'ai pas spoilé dans cet article, vu que je ne raconte rien. Sinon en effet des considérations sur l'évolution de la série... et encore, relativement peu au regard de la densité des épisodes. Bon, maintenant évidemment, si on considère que dire que tel ancien personnage n'apparait presque pas, ou nommer tel nouveau personnage, c'est spoiler... alors effectivement là, je suis le roi des spoilers, mais à ce moment-là, je suis coincé :-) Honnêtement, après avoir pris connaissances d'autres articles sur les séries (j'en lisais très peu avant d'ouvrir sur rubrique), je crois (sans me vanter :-) que je m'en sors plutôt très bien la plupart du temps ;-)
RépondreSupprimerEDIT : "dire que tel ancien personnage n'apparait presque pas" ... en fait tout dépend du contexte. Si le personnage par exemple meurt et que c'est un rebondissement important, là, évidemment, il ne faut pas le dire. En l'occurrence je parle de personnages disparaissant (ou passons au troisième plan) sans véritable raison, ce qui participe de la qualité de la saison et pas tellement (pas du tout) de son intrigue. Pour prendre un exemple parlant : est-ce que dire que dans la saison 4 de Lost, Claire passe au seconde plan, c'est révéler quelque chose de ladite saison ? Bien sûr que non :-)
RépondreSupprimer(cela dit je trouve intéressant de m'amener à écrire cette réflexion)
oui, bien sûr qu'il n'y a pas "spoilage" dans le sens où tu dévoilerais un rebondissement particulier... mais pour moi, le simple fait de dire qu'Eden (cette salope d'Eden) n'apparaît qu'à peine, que la tentative de meurtre sur Julia ne sera pas élucidée... ça m'en dit déjà trop^^
RépondreSupprimerEn même temps... Eden, on se doutait bien qu'on ne la reverrait pas, vu que l'actrice est devenue la star du nouveau Beverly Hills :-) (mais ok, j'arrête de plaider ma cause ;-)
RépondreSupprimerOuais donc on est d'accord, trop de coke tue la coke, mais si ça reste diablement réjouissant quand ça s'en donne les moyens.
RépondreSupprimerOui, on est plutôt d'accord... enfin à ceci près que personnellement, j'avais pas mal aimé la première partie de la saison 5, malgré (ou à cause de ?) son côté grotesque.
RépondreSupprimerEnfin regardé ...
RépondreSupprimerC'est quand même un grand n'importe quoi !
Jesus Troy ! Ca m'a bien fait rire ;-)
Comment va réagir Christian à la nouvelle de dernière minute ?
Moi je sais, moi je sais ! :-)
RépondreSupprimerMais je ne dirais rien, à part que tout de même, la nouvelle saison est nettement mieux (quoique toujours aussi n'importe quoi mais bon, on ne se refait pas...)