mercredi 22 avril 2009

As Tivi Goes By

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Lorsque Philippe Djian a créé Doggy Bag et lancé son concept fou de série télé littéraire (ou quelque chose comme ça), j'avoue avoir eu quelques doutes sur le fait qu'il puisse réellement tenir son pari. Non pas que je n'ai pas eu confiance en son talent, ni que j'y ai vu - comme d'autres - un concept opportuniste visant à surfer sur la mode. Déjà parce que si chaque fois qu'un artiste flairait parfaitement l'air du temps on le taxait d'opportunisme on aurait pas fini de tailler des costards. Ensuite parce qu'en l'occurrence, Djian était parvenu - et avec quel brio - à l'anticiper : en 2005, les séries américaines commençaient enfin à intéresser le public (l'article de dimanche dernier sur Les Soprano explique le pourquoi du comment de cette découverte tardive), mais on en était pas encore au phénomène de mode qui s'est accéléré durant les mois suivants (et qui a d'ailleurs beaucoup amusé les fans de série de la vieille école, parce que c'était tout de même très rigolo tous ces gens qui découvraient Les Experts comme s'il s'était agit de la dernière grande révolution artistique). Enfin parce que très rapidement, la lecture de la saison 1 de Doggy Bag témoignait d'une connaissance encyclopédique du genre, multipliant les références (notamment à Twin Peaks et Six Feet Under), au point que de même qu'on pourrait qualifier un Alan Ball (1) de scénariste lettré on pourrait qualifier Philippe Djian d'écrivain sérié (2)

Les doutes se sont donc assez rapidement estompés (voir par ailleurs)... pour céder progressivement la place à d'autres doutes, relatifs à la possible impossibilité (!) de l'entreprise. C'est que si Djian mérite tout le respect du monde pour avoir été, c'est une certitude, un précurseur... il semblait avoir négligé un détail essentiel : la série télé tire directement la plupart de ses codes des feuilletons littéraires de la fin XIXe / début XXe. Qu'on essaie de redisséquer (par exemple) Le Mystère de la Chambre Jaune en épisodes pour s'en convaincre : on y trouve en germe énormément de traits communs à la manière dont les scénaristes d'aujourd'hui rythment leurs séries, des rebondissements parfaitement dosés, des rythmes milimétrés, des épisodes de remplissages... etc. Du coup, il y avait de grandes chances que Doggy Bag, aussi louable soit le projet, devienne au fil du temps une série littéraire comme une autre... et au terme de la saison 4 (par ailleurs très bonne) c'est effectivement la sensation qu'on a.

Entendons-nous bien : l'intrigue y est soutenue, le rythme maîtrisé, et la mise en scène - c'est à dire en l'occurrence le style - remarquable. La série dans son ensemble est inégale (comme quasiment toutes les séries, télé ou non), mais ce n'est pas sa qualité intrinsèque et le plaisir de lecture qui est ici en cause (je ne me propose d'ailleurs pas d'en faire la critique, une fois n'est pas coutume). C'est bien son concept, son principe de série télé littéraire, qui est en question.

Je me souviens d'avoir vu une interview de Djian dans En Aparté, pour la sortie de la seconde ou de la troisième saison je ne sais plus... peu importe d'ailleurs. Il y disait être déjà en train d'écrire la saison 5 (ou la 6 - là aussi peu importe), en somme : être en tant qu'auteur déjà quasiment à la fin du processus. Ce qui s'est traduit en effet par une publication en raffale, à peu près un tous les six mois, soit six tomes en trois ans. Je me suis d'ailleurs toujours demandé le pourquoi d'un comment d'un tel matraquage, quand tout indiquait en principe de ne publier qu'un épisode par an afin de créer le manque - condition sine qua non de la bonne marche d'une série. Possible qu'il s'agisse là d'un choix de l'éditeur plutôt que de l'auteur. Peu importe (ter).

Je ne connais évidemment pas tous les tenants et aboutissants de l'affaire, ni les détails de la genèse de cette étonnante entreprise, toujours est-il que le paragraphe ci-dessus met en relief tout ce qui faisait qu'on pouvait s'attendre à ce que Doggy Bag devienne à plus ou moins brève échéance une série littéraire ne proposant pas de véritable plus value par rapport à d'autres cycles, intégrant plus souvent des références aux séries que des codes à proprement dire. Dont acte : plus j'avance dans Doggy Bag, plus il me semble évident qu'il y manque l'essentiel et que même un Djian au sommet de sa forme n'y peut pas grand-chose : le format livre est foncièrement incompatible avec le format télé (ah merde... c'est donc pour ça qu'il y a deux formats ?), on pourra le prendre dans tous les sens, un livre sera toujours un livre (comment ça j'enfonce une porte ouverte ?).

Car je parlais de créer le manque entre deux saisons... mais il va sans dire qu'en réalité, le manque est partie intégrante du code génétique d'une série télé. Le manque, il se fait sentir entre chaque épisode (c'est d'autant plus vrai qu'aux Etats-Unis ces programmes sont diffusés au rythme d'un épisode par semaine, parfois entrecoupés de pauses d'un mois correspondant aux vacances de l'équipe de tournage). Dans le cas de certaines séries à suspens (Lost, 24, Dexter...) il se fait même parfois sentir à l'intérieur des épisodes (on attend des réponses qui ne viennent parfois que quatre ou cinq semaines plus tard). De ce point de vue Doggy Bag c'est un peu une série qui sortirait directement en coffret dévédé : pour avoir fait le test (je l'ai lue comme ça la plupart du temps) on peut parfaitement savourer les séquences de manière sporadique et recréer le manque soi-même, cela marche à merveille et semble avoir été conçu en ce sens. Le problème c'est que si vous filez un coffret Lost à n'importe qui il va le bouffer en deux semaine grand max tant il sera accro - c'est humain. Il en va de même pour Doggy Bag.

Autre élément inhérent au format : les contraintes. Vous le savez sûrement, mais bon, au cas où ce ne serait pas le cas, quelques explications s'imposent. Premièrement, quand on veut lancer une série, on tourne pilote, parfois longtemps avant (celui de Caprica - spin-off très attendu de Battlestar Galactia - est sorti cette semaine alors que la série ne commencera pas avant le début 2010), souvent assez différent du reste (dans le pilote de Desperate Housewives Marie-Alice Young était vivante et incarnée par Sheryl Lee), on le présente à la chaîne, puis à un pannel de spectateurs, et en fonction de leurs réactions la chaîne décide ou non de lâcher les sous. Dans tous les cas, sans aucune exception, elle devient propriétaire de la série (d'où nombre d'anecdotes de batailles homériques entre les auteurs et la prod... mais c'est une autre histoire). Lorsque la série commence, seuls trois ou quatre épisodes sont déjà dans la boite, tout se fait au fur et à mesure et les audiences comme les réactions des pannels de spectateurs influent considérablement sur la suite, y compris dans les séries les plus écrites. Il y a de nombreux exemples très connus :

- David Lynch, qui voulait que Twin Peaks dure éternellement et espérait ne jamais révéler qui était l'assassin de Laura Palmer. Chutes d'audiences. Pressions d'ABC. L'idendité de l'assassin est finalement révélée à l'épisode 7 de la saison 2.

- Au début de Spin City, le héros (Mike) a une petite amie. Problème : le pannel la déteste. On observe des chutes d'audience à chaque fois qu'elle apparait. Ashley disparait après six épisodes.

- Exemple inverse : dans Lost, le mystérieux Henry Gale apparait au milieu de la saison 2. Gentil, méchant ? Le suspens est à son comble et les audiences, qui tendaient à stagner, explosent grâce à lui. Henry Gale devient donc un personnage récurrent, puis au fil des épisodes LE personnage central d'une série en comptant pourtant déjà beaucoup.

- 2005. 24 connaît un grand renouvellement des cadres. Kiefer Sutherland vient de rompre avec Reiko Aylesworth, qui incarne Michelle Dessler, et ils ne peuvent plus se sentir. Les scénaristes décident donc de supprimer son personnage. Levée de bouclier générale des fans. Michelle revient comme un cheveu sur la soupe douze épisodes plus tard.

De manière générale, si aucune série n'a jamais été entièrement écrite à l'avance (même pas Lost, contrairement à une rumeur largement répandue et régulièrement démentie par les faits (3)), c'est tout simplement parce que la chaine a la main-mise sur tout ce qui la concerne et qu'elle peut à peu près faire ce qu'elle veut, quand elle veut - et si l'auteur n'est pas d'accord c'est pas grave : un contrat, ça se rompt (4). Du coup à moins de trouver un éditeur qui se sente l'âme et d'un patron de chaine et/ou d'un show-runner, réaliser un crossover entre littérature et série télé est impossible... sauf dans la presse, et après tout, c'est bien là que se jouaient les feuilletons il y a un siècle (on en a déjà un peu parlé ICI). Sauf qu'heureusement ou malheureusement, la presse, dans son incarnation généraliste du moins, ne veut plus jouer ce jeu-là (dommage, ce serait une idée intéressante pour la relancer... la presse). Il y a bien eu quelques tentatives occasionnelles (plus souvent des bouche-trou estivaux que de véritables feuilletons hélas), et plus récemment Stephen King (par ailleurs grand fan de séries) avait réussi son pari de ressusciter le temps des six épisodes de The Green Mile l'esprit des feuilletons de sa jeunesse... mais à part ça, rien de vraiment marquant.

Là, certains me voient déjà venir. Oui : il est évident que le format écrit se rapprochant le plus du format télé (ou du moins permettant de s'en rapprocher le plus), c'est évidemment le blog. J'ai souvent parlé des textes "personnels" (on va dire comme ça) publiés sur Le Golb comme de séries... mais avant d'écrire chaque semaine sur le sujet je n'avais pas réalisé à quel point ça s'en rapprochait. Chroniques sous forme de rendez-vous hebdomadaire, réaction quasi live du pannel de spectateurs-lecteurs, qui ont souvent influencé plus ou moins volontairement (et (in)consciemment, de mon côté) les épisodes suivants... il y avait réellement de ça, mais il m'a fallu presque trois ans (Le Golb fête son anniversaire la semaine prochaine) pour que j'en décèle le potentiel véritable. Il faut dire aussi que pour n'importe quel éditeur ou auteur digne de ce nom, un rapport aussi poreux entre les réactions du lecteur et l'écriture des textes suivants c'est quasiment la négation de la littérature. L'écrivain démiurge se doit d'assumer pleinement son côté omnipotent, de signer le livre et de le jeter en pâture, très loin finalement de l'idée rousseauiste selon laquelle le lecteur joue une partition tout aussi importante que l'auteur et s'avère seul maître du sens de l'oeuvre.

Inutile de dire donc qu'en prenant conscience des possibilités réelles que laissaient entrevoir le format blog, j'ai évidemment voulu voir jusqu'où on pouvait aller. En important certains codes des séries télé dans la littérature, Philippe Djian a incontestablement ouvert une brêche ne demandant qu'à voir d'autres s'y engouffrer. Vous allez me dire que je l'ai déjà fait avec le Journal du Dep et High Density (5)... mais ce n'était pas tout à fait pareil. Aucun des deux n'a réellement été envisagé comme une série. Le journal était un... journal, même enrichi de fiction. High Density était un roman écrit d'un gros bloc, certes découpé au format chroniques et publié progressivement, mais incontestablement romanesque une fois chaque partie mise bout à bout. Si j'osais je dirais que dans les deux cas, le format de publication a dicté la construction narrative, sans que j'essaie réellement d'exploiter ce format. Et c'est bien sûr ce que je me suis proposé de faire ces derniers mois.

Restait à savoir comment.

Dans un premier temps j'ai travaillé sur une série, Guldorama, à laquelle vous échapperez (pas sûr que vous loupiez quelque chose). A ce moment-là j'étais sans doute encore trop imprégné de séries télé pour que le résultat soit probant. Ca ressemblait plus à un roman à sketches qu'à une véritable série, j'y recyclais surtout des gimmicks (l'intro d'avant générique, le rebondissement final, les épisodes spéciaux : best-of, serial killer...), bref : j'étais plus dans la parodie ou le pastiche que dans une véritable création. La série sur laquelle je suis en train de travailler (celle-là même que j'ai annoncé ici en janvier... oui je sais, c'est long) est d'un tout autre genre.

Tous les codes des séries télés ne sont évidemment pas importables dans une série littéraire. Pas question d'écrire à quatre, six, huit mains ; pas moyen d'embaucher un producteur (j'ai proposé à blogspot de co-produire, mais ils n'ont pas voulu - allez comprendre !). En revanche, il est extrêmement facile de reproduire la plupart des conditions de production d'une série sur un blog. Rédiger un pilote, c'est quasiment fait. Le publier. Voir les réactions et tirer les conclusions. Puis éventuellement écrire la suite. Deux ou trois épisodes d'avance histoire de jeter les base, puis au fur et à mesure en tenant compte des réactions et remarques (tenir compte pouvant signifier aussi prendre à contre-pied). Avec un bon petit shoot d'adrénaline. On peut même imaginer que je désigne un ou deux lecteur parmi les plus fidèles producteurs éxécutifs (je viens d'y penser... mais je trouve l'idée très marrante).

Au risque bien sûr, à chaque moment, de se planter. Soit en prenant une direction ultra-décevante, soit tout simplement en intéressant plus personne et en abandonnant en cours de route. Ce qui ne serait évidemment pas marrant, mais fait partie du jeu. Après tout à quoi bon faire ce que je fais depuis trois ans, publier régulièrement des textes "littéraires" (entre guillemets toutefois) en ligne... si c'est pour tout faire pareil que si je les publiais dans des livres, le succès et la respectabilité en moins ? Comme le disait fort justement notre ami BBB. il y a déjà plus d'un an : le Net offre des possibilités littéraires et narratives inédites, autant les exploiter plutôt que de bêtement reproduire les schémas traditionnels.

C'est donc ce que je vais faire.

Il y aura sûrement des modifications dans le plan de production, bien sûr. Je n'en suis pour l'heure qu'aux projets, et j'attends vos suggestions. Ce qui est sûr c'est que le pilote est déjà quasiment terminé et que vous devriez pouvoir le lire dans quelques semaines (disons : avant l'été). Je verrai alors, en fonction des réactions qu'il suscitera, si ce pilote devient une série ou s'il reste un one-shot.


(1) L'auteur de Six Feet Under et plus récemment de True Blood.
(2) Joli, non ? Notez d'ailleurs qu'on retrouvait les influences de ces deux séries dans Impuretés, roman de Djian publié avant Doggy Bag...
(3) Ce qui ne signifie cepenant pas qu'il n'y ait pas eu une trame générale détaillée.
(4) Ainsi la moitié des auteurs et des producteurs de 24 ont été limogés sans autre forme de procès au terme de la saison 4 ; en 2000, c'est quasiment toute l'équipe de Spin City qui prend ses clics et ses claques... sans pour autant que la série s'arrête. Si demain ABC décidait de rajouter cinq saisons à Lost ou de relancer Twin Peaks, quasiment rien ne pourrait l'en empêcher.
(5) Et à ce propos pas de panique : tous ces textes ont disparus, mais ils vont réapparaître sur un site dédié...

20 commentaires:

  1. Guic' the old, pinailleur.22 avril 2009 à 11:53

    Juste une petite correction: Dans Spin City saison 1, Ashley disparait à partir de l'épisode 12... :-/
    (Et le 13 est d'ailleurs un épisode génial.)

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  2. Observations intéressantes. J'ai lu tout Doggy Bag, et en effet je partage tes observations même si en fait je n'ai pas réussi à les formaliser vraiment sur le coup. Un truc me dérangeait mais j'arrivais pas à dire exactement quoi. Enfin bref. Je suis content qu'il y ait une nouvelle série sur le Golb (même si c'est pas encore officiel)(et même si j'ai pas lu les autres).

    Sur Ashley, la comédienne s'en est plutôt bien sortie et doit être contente d'avoir été virée vu le succès qu'elle a eu avec Spinc City et Watchemen!

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  3. Bon, maintenant que j'ai lu pas en diagonale... Euh... C'est long d'ici cet été!!!

    Que dire? Plus vite, STP ? A quoi ca va ressembler? t'as ta trame générale? Ca va être un truc de genre ou un truc "normal"? Format long, court, soap?

    Ca se voit que j'ai hate? Tu te rends compte que quand même tu nous aura laissé, BBB. et moi, au chomage pendant un an? T'as pas honte?

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  4. "Plus vite STP" >>> non, je refuse d'aller plus vite. En soi, écrire un pilote ne me prends pas plus d'une heure. Mais j'ai besoin de me laisser imprégner de l'ambiance, des personnages... et ça c'est plus long. Raison subsidiaire : l'été, sur Le Golb, il n'y pas d'éditos, et la rubrique "séries TV" sera par la force des choses moins régulière... j'aurais donc plus de place et plus de temps. Tout bénef !

    "A quoi ça va ressembler ?" >>> imagine un gros shaker. Dedans tu mets : des livres (The Dark Tower, How the Dead Live), des séries (Lost, Dead Like Me), des films (Lost Highway, Blue Velvet), des trucs à moi (Journal du Dép)... tu secoue... bah voilà, ça risque de ressembler à ça (si c'est réussi, ce qui n'est pas garanti).

    "T'as la trame générale" >>> j'ai le début et la fin de la saison 1, plus quelques idées sur l'univers général, et j'ai bien sûr les personnages. Je laisse la porte ouverte au reste.

    "Ca va être un truc de genre ou normal ?" >>> un truc normal dans un univers de genre, on pourrait dire ça. Disons que, foncièrement, si ça devait être un livre on le classerait dans le rayon fantastique. Mais ça ne sera certainement pas du fantastique traditionnel, je suis bien incapable d'écrire un truc pareil. Ce sera du fantastique... à la sauce Sinaeve (si j'ose dire).

    "Format long, court, soap ?" >>> je n'ai pas encore vraiment décidé du format. Le pilote n'est pas très long, mais si jamais il devait avoir une suite, je pense que les épisodes le seraient plus. En fait je ne sais pas si je vais décider d'un format pour les épisodes, ça me semble assez inutile, et puis le but est de se servir de la diffusion sur blog pour obtenir un hybride de littérature et de séries télé... pas de singer les séries télé (ce qui serait faisable - je l'ai fait dans la fameuse série non publiée - mais sans intérêt de mon point de vue).

    "Ca se voit que j'ai hâte ?" >>> non.

    "T'as pas honte ?" >>> non, surtout que depuis la fin de High Density j'ai quand même "diffusé" cinq ou six nouvelles, ce qui fait que je demeure deux fois plus prolifique que n'importe quel auteur officiel publiant des vrais livres de vraie littéraire. J'attends les nouveaux livres de mes auteurs préférés pendant parfois trois, quatre, cinq ans... je trouve que tu n'as pas à te plaindre, fiston ;-)

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  5. Merde... t'aurais pas plus pu me prendre de court que... en me répondant. Bien Joué.

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  6. Rah je me suis tu depuis trop longtemps, il faut que ça sorte!!! :P

    "Le problème c'est que si vous filez un coffret Lost à N'IMPORTE QUI il va le bouffer en deux semaine grand max tant il sera accro - c'est humain"

    J'en conclus donc je ne suis pas humain, n'ayant jamais pu encadrer Lost LOL.

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  7. Lost? c'est quoi? t'as encore perdu ton edito?

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  8. très très alléchant.

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  9. Je savais bien, cher Thom, que vous craqueriez. Qu'un jour ou l'autre, nous relirions une de vos séries, sur Le Golb. Guic' the old, dans mes bras !

    BBB.

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  10. Doc >>> ce qui me fait penser que tu n'as toujours pas voté pour le référendum des séries.

    BBB. & Boebis >>> merci.

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  11. Je vote pour.
    (euh... pas pour le référendum, hein... je sais bien que j'ai souvent un train de retard mais là non). Y'a déjà un titre ? (ou alors j'ai raté l'endroit où c'était écrit ? En ce cas je dois retrouver mes gouttes d'urgence. Ah Urgence, encore une série, on n'en sort pas)

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  12. Alors non dis donc, j'ai pas de titre. Et c'est bien la première fois que j'écris sans avoir de titre en tête... ou plutôt : à chaque fois que je trouve un titre, je m'aperçois qu'il existe déjà ! J'avais pensé à C.I.R.C.L.E., mais je me suis apperçu que c'était le titre du roman qui avait inspiré Lost. Donc pour l'instant je chercher encore...

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  13. Miam !

    J'en salive d'avance (ce n'est pas très élégant, mais je me suis tout de même retenu d'en baver d'avance, c'est déjà ça...)

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  14. Je propose comme titre: "On verra plus tard".

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  15. G.T. >>> je t'accord qu'on t'a connu plus classe :-)

    Guic' >>> surtout qu'en fait, ça collerait assez bien avec l'intrigue que j'ai en tête...

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  16. m'enfin !!! je suis déjà addict à 3 millions de séries et tu vas en écrire une autre !!! Tu veux que mes yeux deviennent carrés c'est ça :-)))

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  17. ah... mon cher Thom, je te l 'avoue quand même : c'est la première fois (et la dernière, juré!)que je faisais le crob sans avoir lu l'édito jusqu'au bout... oui je sais c'est mal mais... j'étai à la bourre et je me suis dit que ce qu'il y avait là en dessous (en dessous de la dernière ligne que j'avais lue) c'était du LOURD... Je voulais le lire en étant cool, ce que je viens de faire; alors, pareil : je trouve l'idée très alléchante - on n'en attendait pas moins de ta part ;)! ma suggestion de titre, tant qu'à commencer le lobbying : "Cabotages en eaux trouble" (humhum ;)

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  18. Le pire c'est que j'ai lancé ça en me disant "Boarf, y a bien une infime chance que ça colle... Ça serait marrant." (Ou alors, connaissant trop bien ton oeuvre précédente, j'y devine déjà inconsciemment celle à venir... Un peu comme ces savants du Disque-Monde dont le boulot est de chercher dans les ouvrages déjà écrits les ouvrages qui le seront...)

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  19. yueyin >>> Oh bah non ! j'ai fait de plus petits caractères juste pour toi :-D

    Alfounet >>> ESPECE DE GROS BATARD DE BELGE DE TA RASSSSSSSE !!!!!!!!! Tu t'en étais pas vanté !!!

    :-D

    Evidemment si j'avais su ça plus tôt, je t'aurais renvoyé à tes cahiers. Du coup j'hésite, je voulais te suggérer d'illustrer la série à venir, mais après un coup pareil...

    Sinon dans la série "on est encore en couple mais on se parle moins qu'avant", en qui me concerne je n'ai pas osé de te demander : pourquoi la bande bleue :-) Y'a un lien avec le fait que tu n'aies pas eu de temps ? ;-)

    Guic' >>> t'inquiète, je ne suis pas sûr que tu anticiperas grand-chose d'autre... ça risque d'être quand même TRES différent de tout ce que j'ai fait avant (sauf peut-être des Survivants, une série que j'ai écrite quand j'avais quatorze ans, mon influence majeure bien sûr ^^)

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