dimanche 19 avril 2009

Avez-vous vu Tony Soprano ?...

...
... question importante s'il en est. Si jamais vous l'avez croisé, n'hésitez pas à prendre contact d'urgence avec le FBI, la police, sa famille voire un de ses sbires - tout le monde veut la peau de Tony Soprano. Faut dire aussi qu'il les cherche : non content d'être le parrain du New Jersey, il faut encore qu'il passe ses journées à tromper sa femme, déballe ses problèmes chez sa psy comme une gonzesse (pour ne pas dire autre chose), fasse des malaises à répétition parce qu'il ne supporte pas le stress... y'a pas à dire, il les accumule, le Tony. C'est ce qui nous le rend si sympathique.

Mais ne nous égarons pas : il est possible que vous n'ayez jamais entendu parler de Tony Soprano, ni de son oncle Junior, que vous n'ayez jamais assisté à une imitation d'Al Pacino par Sylvio "King of Moumoute" Dante ni trainé dans le club de strip-tease servant de repère à la Famille. En effet, de 1999 à 2007 Les Soprano (1) a été la série la plus populaire du monde et a créé un phénomène de société à peu près partout... sauf dans un petit pays résistant à l'envahisseur italo-américain, petit pays connu pour ses capacités autarciques hors-norme (il a quand même auparavant tenu bon face à César, au nuage de Tchernobyl et au rock'n'roll)... la France. Qui a réussi à passer dix ans sans jamais être percutée de plein fouet par le personnage de fiction le plus important de la décade.

C'est que voyez-vous, et pour répondre indirectement (et tardivement) à une réflexion de je ne sais plus qui sur les séries populaires, si vous n'avez jamais vu les Soprano, Six Feet Under ou The Wire, considérées par les fans de séries du monde entier comme de véritables chefs-d'oeuvre, c'est avant tout parce que pendant très, très longtemps... les directeurs des programmes de vos chaînes de télé favorites vous ont pris pour de gentils arriérés - sinon carrément des débiles mentaux. Vous étiez assez intelligents pour lire les livres de Stephen King, par exemple, mais pas assez pour découvrir sa série favorite, à laquelle il fait maintes fois allusion dans lesdits livres. Vous étiez assez intelligents pour savoir que beaucoup des séries américains diffusées sur TF1 dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix étaient merdiques, pas assez pour avoir le droit de voir les séries américaines de qualité de la même époque. Il est d'ailleurs amusant de constater que beaucoup de ces programmes qui triomphèrent chez nous ont été des succès relatifs effacés depuis longtemps des mémoires dans leur pays d'origine. Aussi avons-nous été abreuvé dans les années quatre-vingt-dix de séries à la nullité stupéfiante (des Hercules, Alerte à Malibu et autres 21 Jump Street) tandis que nous étions privés des NYPD Blue, Homicide et autres Seinfeld, que Friends a commencé à être diffusée seulement en 1997 en étant présenté comme la nouveauté de l'année... etc. (2)

Dans un tel contexte, on comprend mieux pourquoi les Sopranos ne sont passés que très tardivement sur une chaine hertzienne (France 2)... très tardivement dans tous les sens du terme, puisque c'était diffusé vers minuit le dimanche soir (si ma mémoire est bonne). La thèse officielle ? Le public français n'était pas prêt pour ce genre de séries. Ne riez pas : je l'ai entendu de la bouche même du directeur des programmes de France Télévisions à l'époque. Dans la même interview, il disait qu'il ne pouvait pas diffuser Boomtown en première partie de soirée, parce que la narration en était trop complexe pour le spectateur français. En résumé : nous étions (et sommes toujours) tout juste bons à suivre une intrigue très linéaire des Experts ou de FBI : portés disparus. Pas plus.

Ce qui est amusant, c'est que la raison officielle est bien plus choquante que la raison officieuse : en France, il existe un organisme nommé le CSA, qui ne décide jamais de rien, puisqu'on fait tout pour ne jamais le froisser. Nul ne sait donc si ces nobles juges du politiquement correct télévisuel auraient estimé les Soprano trop violente pour être diffusée en première partie de soirée : on n'a jamais pris le risque de leur poser la question. Et ce qui est doublement amusant, c'est que la violence des Soprano, dix ans après la diffusion du premier épisode, semble aujourd'hui bien inoffensive au regard d'un Dexter ou même d'un The Shield.

Car violence il y a, on ne peut le nier. Violence physique, violence verbale, violence psychologique. Par bien des aspects, Tony Soprano et ses copains sont de gros bourrins à moitié-beaufs, qui tuent et injurient à tout va... tout le concept de la série reposant justement sur le décalage entre cet aspect foncièrement repoussant et la sympathie que ces héros inspirent, parce qu'incarnant la coolitude dans toute sa splendeur, parce qu'élevant leurs enfant dans le respect le plus strict des valeurs chrétiennes, parce qu'étant finalement des américains moyens très ordinaires - la seule différence étant qu'ils vivent de l'extorsion de fond et n'hésitent pas à tuer les gens qui leur posent problème.

Avec un tel point de départ, façon Simpson de la mafia, la satire sociale imaginée David Chase avait toutes les chances de recueillir un succès modique... et cartonna au-delà des espérances, provoquant dès ses premiers épisodes un ras-de-marée comme l'histoire de la télé en connut peu, un phénomène de société tel qu'une expression comme Fais pas ton Tony est entrée dans le langage courant américain (bon... j'exagère un peu, mais cela dit je l'ai vraiment déjà entendue). En quelques mois, une petite série aux moyens artisanaux s'est retrouvée numéro 1 devant des mastodontes de networks, une petite chaîne du cable (HBO) est devenue LA référence en matière de séries... et le succès ne s'est jamais démenti six années durant.

Or ce qui est fabuleux dans l'histoire des Soprano, c'est que rien ne prédestinait ce programme à connaître un destin tel que lors de la dernière campagne présidentielle américaine chacun des trois principaux candidats y ait fait référence à un moment. Les Soprano étaient à contre-courant d'à peu près tout ce qui se faisait à l'époque, et l'est même toujours en grande partie aujourd'hui : personnages principaux bien plus âgés que la moyenne des personnages de séries (un seul jeune premier - au rôle relativement secondaire - pour une dizaine de quadras, voire de quinquagénaires... sans oublier que deux des personnages clés des premières saisons ont plus de quatre-vingts ans !), univers peu vendeur (puisque centré sur la population italo-américaine et en sortant rarement), violence omniprésente, héros plus odieux que les uns que les autres, intrigues aux ramifications multiples, esthétique souvent minimaliste... le patron de HBO l'avouait à l'époque : lui-même, après avoir visionné le pilote, n'imaginait pas une seconde qu'une telle série puisse avoir autant de succès et une telle longévité. Une preuve de bon goût au moins autant qu'une faute professionnelle - car le côté novateurs des Soprano fut de suite évident pour tous les spectateurs. Préfigurant ce post-manichéisme dont on a déjà abondamment parlé dans ces pages, la série, sans doute une des plus drôles et mordantes qu'on ait jamais vues, joue en permanence avec les notions de bien et de mal... sans jamais vraiment les éradiquer, plutôt en slalomant en permanence entre les deux, s'amusant outrancièrement de la culpabilité judéo-chrétienne et faisant systématiquement basculer le spectateur du côté des personnages.

C'est qu'on est dans un programme autrement plus ambigu que celui - par exemple - de Dexter, dont Tony Soprano est à l'évidence un ancêtre nettement plus amoral. Car Dexter, lui, se promène malgré tout dans un univers qui condamne ses actes et l'électrocuterait publiquement s'il découvrait son visage. Tony, lui, nage dans un monde dont il définit lui-même les règles. Certes les fédéraux le surveillent en permanence, mais il n'est jamais réellement inquiété et surtout... ses actes, aussi choquants soient-ils pour le téléspectateurs, semblent parfaitement normaux du point de vue de la plupart des autres personnages. Mieux encore : Tony Soprano est l'incarnation de l'autorité suprême dans la Famille (au sens large bien sûr). C'est lui qu'on vient voir en cas de litige, c'est lui qui rend la justice, qui se porte garant de la moralité de cet univers... et c'est bien entendu ici que réside l'incroyable liberté de la ton d'une série à nulle autre pareille. Jamais la figure mythique du bad-guy n'a été si parfaitement nuancée (car cette pourriture de Tony, à côté de Dexter, est le mec que tout le monde voudrait à savoir à sa table aux mariages), et si parfaitement campée, en l'occurence par James Gandolfini - probablement le meilleur acteur de télévision de tous les temps.



👑 Les Sopranos (saisons 1-6)
créée par David Chase
HBO, 1999-2007



(1) Sans "s" en VF, oui je sais, ça m'a toujours étonné aussi...
(2) Certes le tableau n'était pas si noir que ça, il y avait bien X-Files, Urgences... mais il demeure que beaucoup de séries de l'époque ont été blacklistées, ou grillées par des cases de diffusion indignes - Buffy ou Le Caméléon le samedi soir dans une case pour ados ça faisait quand même très mal aux amateurs...
...

43 commentaires:

  1. Une seule chose à dire : Les Sopranos sont la meilleure série de tous les temps. Point final.

    RépondreSupprimer
  2. Ca reste tout simplement LA série américaine par excellence, pour moi...

    Tiens je te mets le lien vers l'un de mes articles sur le sujet ;-)

    http://systool.over-blog.com/article-13935708.html

    Bon dimanche

    SysT

    RépondreSupprimer
  3. Il va sans dire que j'attendais de pied ferme ton article sur la meilleure série de l'histoire des séries... (bon, c'est vrai, j'aurais pu dire pareil à la suite de tes articles sur Twin Peaks et 24).

    Et je ne suis pas déçu, l'article est excellent... digne de la série... du coup, je ne sais même pas quoi rajouter...

    RépondreSupprimer
  4. Serious Moon >>> tu as oublié "amen" :-)

    SyT je me souviens très bien de ton (de TES) article(s) sur la série. Il est d'ailleurs en lien sur la page du Référendum des séries :)

    G.T. >>> "digne de la série"... ouais, je sais pas trop... connaissant le niveau de la série, mon article a l'air un peu ridicule, ce n'est rien d'autre qu'une vague présentation histoire de donner envie à ceux qui ne l'ont pas vue (comme pour Twin Peaks... en fait je suis une grosse lavette n'osant pas se frotter aux monuments)

    RépondreSupprimer
  5. (1) C'est normal, les noms de famille prennent le pluriel en anglais et pas en français.
    D'où : Les Simpson vs. The Simpsons
    Les Sinaeve vs. The Sinaeves
    Ne me remercie pas ^^

    À part une vanne en début de billet, rien sur la place très particulière de la psychanalyse dans cette série ? Parce que pour le coup, ça aussi c'était radicalement à contre-courant de la tendance de l'époque aux US...

    RépondreSupprimer
  6. EDIT : c'est aussi le meilleur générique de tous les temps :)

    RépondreSupprimer
  7. Ama-L >>> (1) je sais bien. C'est juste que dans le cas des Soprano... je crois que j'ai vu un paquet de fois le titre VF orthographié avec un "s".
    Sinon pour la psychanalyse... tu as raison, enfin cela dit paradoxalement (mais je ne m'en suis aperçu que récemment, en fait, en revoyant la série) la psychanalyse n'a pas un rôle déterminant dans la préhistoire de la série (c'est-à-dire au moment où sa place est "à contre-courant"). Je dis "paradoxalement" car la première saison est de loin celle où la Dr Melfi a le rôle le plus important (j'ai d'ailleurs toujours trouvé dommage qu'il se réduise après... mais je suppose que c'était pour éviter le systématisme), mais ce n'est pas dans celle-ci que la psychanalyse devient réellement un rouage très important de l'intrigue... mais plutôt dans les trois dernières, à partir de la mort de [censuré] et du moment où Tony commence à avoir des visions et des rêves pour le moins burlesques. Bref ! Les Soprano est tellement riche que je pourrais écrire dix articles thématiques dessus... je le ferai peut-être d'ailleurs ! Mais là, l'objectif était vraiment celui d'une introduction à la série.

    Serious Moon >>> arrête, tu me donnes envie de chanter...

    RépondreSupprimer
  8. "que vous n'ayez jamais assisté à une imitation de Marlon Brando par Sylvio "King of Moumoute" Dante"

    mouais Sylvio est plus connu pour son imitation d'Al Pacino via la célèbre tirade de Michael Corleone dans le Parrain troisième partie "they pull me back in"

    et toc!

    RépondreSupprimer
  9. T'as raison... en fait c'était un lapsus :-/

    RépondreSupprimer
  10. Meilleur générique, meilleur générique... Derrière "I wanna do bad things with you", le générique de True Blood, quand-même ! ;)

    RépondreSupprimer
  11. Cela passait si tard ? Enfin. Je n'ai pas vu tous les Soprano, mais c'est vrai que cette série est remarquable (dit celui qui en a vu tellement peu, que tout le monde attendait son avis d'expert, bien sûr !).

    BBB.

    RépondreSupprimer
  12. Si, il est très bon cet article. Parce qu'écrire sur les Sopranos c'est un peu comme écrire sur les Beatles ou Céline (ce que tu as d'ailleurs fait très bien aussi). C'est pas facile, le sujet est très couru, beaucoup d'articles ont été écrits avant...

    RépondreSupprimer
  13. @ Cissie : Je n'ai pas encore vu True Blood, ceci explique donc cela :)

    RépondreSupprimer
  14. Cissie & Serious Moon >>> franchement je ne saurais dire lequel des deux est le meilleur... ce sont d'excellents génériques l'un et l'autre.

    BBB. >>> peut-être que ça passait à 23h00 plutôt que minuit... ça ne change pas grand-chose.

    Lily >>> merci alors :)

    RépondreSupprimer
  15. Mais non il n'a pas l'air "un peu ridicule"... il est vraiment parfait comme présentation... donc oui, il est tout à fait digne de la série...

    Concernant la psychanalyse, c'est vrai qu'elle devient de moins en moins présente tout au long de la série... ce qui est intéressant n'est pas la psychanalyse en elle-même - on s'en fout un peu, des traumatismes de Tony Soprano - mais cette confrontation entre deux personnes qu'absolument tout oppose... et dont les systèmes de valeurs et de compréhension du monde sont radicalement différents.
    La psychanalyse est un bon moyen, dès le départ, de nous monter à quel point le personnage est d'un autre âge, d'une autre "culture", même... une fois qu'on a bien utilisé ce biais pour jouer sur le décalage du personnage face à la "modernité" et à ses valeurs, elle n'a plus trop lieu d'être...

    Je suis allé voir le générique de True Blood, après ce qu'en a dit Cissie... mais non, y a pas photo, "I wanna do bad things with you" ne vaut pas le "woke up this morning" d'Alabama 3, qui reste de très loin la meilleure chanson de générique de série...

    RépondreSupprimer
  16. Bof, de la part de quelqu'un qui aime Bat for Lashes et Ghinzu, je ne sais qu'en penser ;)

    RépondreSupprimer
  17. (Déjà que je ne m'attaque jamais à personne, mais là en plus, je commence direct par GT... Mais qu'est-ce qui me prend ??)

    RépondreSupprimer
  18. G.T. >>> en fait... je disais plutôt le contraire. Dans les deux premières saisons il y a ce choc des cultures dont tu parles, la psy est très présente... et puis dans les suivantes on la voit beaucoup moins, mais paradoxalement les références à la psychée de Tony sont nettement plus marquées...

    Cisse >>> un suicide en direct sur Le Golb ? Si avec ça Télérama ne parle pas de moi, c'est à désespérer...

    RépondreSupprimer
  19. C'est pas forcément un gage de qualité tu sais, ils disent du bien de Bat for Lashes...

    RépondreSupprimer
  20. Merci d'être passée (c'est bien parce que tu as filé te planquer sans même que G.T. ait eu besoin de te dire quoique ce soit... ce qui te place au niveau encore en-dessous d'un troll sur Art-Rock :-) )

    RépondreSupprimer
  21. Non, non, mon "Je sors" était plus à prendre comme un "ok, j'arrête là". Mais je ne suis pas (encore) partie me cacher pour pleurer dans un coin.

    A part ça, j'adore les Soprano !

    RépondreSupprimer
  22. On ne dit pas vraiment le contraire... je suis à peu près d'accord avec toi, la psy prend moins de place, mais on suit tout de même les névroses et la psyché de Tony (l'épisode lynchien avec le rêve et le cheval...)
    Mais ça reste à mon sens plutôt un "à-côté", ce n'est pas le moteur de la série...

    RépondreSupprimer
  23. bon alors si je me souviens bien.
    A un moment, France 2 a passé les Sopranos le dimanche (3 épisodes à la suite...) à un horaire pas trop putassier (en deuxième partie de soirée je crois)
    Mais disons qu'ensuite le jeudi soir après le journal de la nuit... ouais c'était génial... c'est une des raisons pourquoi j'ai jms maté à l'époque "Six Feet Under" sur la 2... A cette heure ci, ils sont jamais à l'heure, tu te plantes dans la programmation du magnéto, du coup t'as pas l'épisode en entier :s

    RépondreSupprimer
  24. GT, pour moi un générique avec une chanson c'est une forme de défaut en soi,
    même si le générique des sopranos est excellent et que ça ne l'empêche pas d'être une des 4 ou 5 meilleures séries tv (tout court, pas seulement des 10 dernières années).
    d'ailleurs ce n'est même pas une chanson originale, seulement d'un groupe peu connu du grand public.
    C'est même le seul défaut (ou quasi défaut) de cette série à mes yeux, si on peut considérer comme un défaut de ne pas avoir le plus grand générique de tous les temps ;-)
    Je dirais que parmi les génériques à chanson, c'est probablement le meilleur ^^

    DrF, la 1e diffusion était le dimanche? j'ai fait leur connaissance le jeudi, c'était déjà dur de trouver des gens qui s'y intéressaient, à l'époque.

    RépondreSupprimer
  25. chanson par opposition à instrumental, mais vous aviez compris :-)

    RépondreSupprimer
  26. G.T. >>> "(l'épisode lynchien avec le rêve et le cheval...)"

    C'est vrai que c'est le même épisode, en fait...

    Doc >>> d'ailleurs profitons-en pour souligner que les Sopranos passent désormais sur France 4 le samedi soir :-)

    Arbobo >>> Pas vraiment d'accord... les meilleurs génériques reposent sur une adéquation parfaite entre le morceau / le montage / l'atmosphère de la série / les paroles s'il y en a. Que ce soit une instru originale ou une chanson non-originale n'a pour moi aucune importance. D'ailleurs les meilleurs génériques, ce ne sont pas ceux des Sopranos ni de True Blood, mais bien évidemment ceux de The Wire, avec pour chaque saison une version différente du "Down in a Hole" de Tom Waits dont l'orchestration, le style et le montage d'images collent chaque fois parfaitement bien à l'esthétique, aux thèmes et à l'atmopshère de la saison qu'ils introduisent.

    Let' see :

    - Saison 1- Saison 2- Saison 3Saison 4Saison 5

    RépondreSupprimer
  27. (un jour je saurais pourquoi parfois il n'aime pas les interlignes, blogger...)

    RépondreSupprimer
  28. J'adore aussi le générique de Dexter (et même les thèmes généraux).

    RépondreSupprimer
  29. heu... le générique du prisonnier, c'est pas assez bon pour toi? O_O
    n'empêche, je trouve dommage de reprendre une chanson existante (fut-ce Paint it black pour L'enfer du devoir)
    Et bien d'accord pour celui Dexter

    fight fight fight ^^

    RépondreSupprimer
  30. Serious >>> la B.O. de Dexter est un des seuls soundtrack de séries que j'ai eu envie de posséder :-)

    Arbobo >>> heu... pourquoi tu me parles du Prisonnier ? J'ai juste dit que chanson existante ou thème instru spécialement composé pour, je m'en foutais un peu du moment que le rendu correspondait à mes attentes...

    RépondreSupprimer
  31. "meilleurs génériques, ce ne sont pas ceux des Sopranos ni de True Blood, mais bien évidemment ceux de The Wire"

    c'était juste par rapport à ça :-)
    et je compense l'absence involontaire de christophe par une tendance forcée au fight ^^

    RépondreSupprimer
  32. Christophe, reviens, ils sont devenus fous !!!

    RépondreSupprimer
  33. Excellent article ! Si je n'adule pas autant la série que certains (peut-être l'ai-je regardée trop rapidement), je dois reconnaître que le rapport qu'on a aux personnages est fantastique. Tour à tour, on admire, hait ou prend en pitié chacun des bonshommes.

    RépondreSupprimer
  34. D'abord moi aussi je te mets en lien un de mes articles que j'avais consacré au Sopranos... Et puis ensuite, je salue le nouveau golb (avec du retard, j'en conviens) qui consacre enfin son talent aux Séries...
    Pour l'histoire de la programmation des Sopranos sur HBO, c'est ici :http://www.showshoes.over-blog.com/article-16356466.html

    RépondreSupprimer
  35. Vraiment intéressant intéressant, ton étude comparée des deux affiches... sur Mafiosa, je n'ai pas grand-chose à dire, mis à part que la saison 2 est vraiment différente (apparemment ils ont complètement changé le mode de fonctionnement pour adopter un système à l'américaine, avec un show-runner et des acteurs extrêmements libres dans l'interprêtation... et ça se sent). Sinon, il va sans dire qu'on t'attend ICI. Quant au truc tardif... bof, rassure-toi, moi aussi j'ai souvent dix huit trains de retard (voir plus ^^)

    RépondreSupprimer
  36. Petite précision, par rapport à ce que tu dis plus haut sur la diffusion française : la série les Sopranos ne passe PLUS sur France 4 depuis un bon moment (au moins un an voire plus).

    RépondreSupprimer
  37. Ok. Je ne faisais que répéter ce qu'on m'avait dit

    RépondreSupprimer
  38. Présentation de très bonne qualité (décidément je découvre des perles par ici!)

    RépondreSupprimer
  39. Bon.

    Bon bon bon bon bon.

    Comment dire ? ...

    Ayé : j'ai vu les Sopranos. Oh, pas que je ne les avais jamais vus, mais seulement quelques épisodes, deci delà, en VF. Je savais, je savais ("I knew it !" comme beugle si souvent Tony, qui sait toujours tout (enfin dit-il)) quer cette série était phénoménale mais qu'il faudrait que je la voie dans de bonnes conditions.

    Quelles sont les bonnes conditions, donc ? Se taper les 6 saisons, 87 épisodes, 70 heures, en quelques semaines ? Avec les personnages et la musique qui continuent la journée de bousculer les quelques neurones qu'on cherche à mobiliser sur le boulot ou le repos, impatient de se retrouver à l'heure caniculaire de la sieste ou le soir après le repas pour se repaître de quelques épisodes supplémentaires ? Assurément, ce sont des bonnes conditions, et d'autres peuvent les valoir. Mais voilà : une intégrale trouvée à 40 € chez Euro-Cash comme prétexte, et zou, Marie Do et moi sommes tombés dans le vertige de cette série que nous souhaitons déjà revoir, après cette surdose de 70 heures en 20 et quelques jours.

    Je ne commenterai rien ici, pour le moment, je suis encore sous le choc. Tellement de choses. Je revoterais bien pour le vote des séries, pour y placer The sopranos parmi les premiers.

    Et je conseillerais à toute personne qui ne les a jamais vu : l'in-té-grale !

    RépondreSupprimer
  40. Mine de rien, te voilà entré dans le club très fermé des gens qui pourront dire à l'avenir "bof, ça vaut pas les Soprano" (ça marche aussi avec Twin Peaks).

    RépondreSupprimer
  41. Bof, ça vaut pas NCIS...

    ...

    ...

    brmpf...

    bon ok : je sors.

    RépondreSupprimer

Si vous n'avez pas de compte blogger, choisir l'option NOM/URL et remplir les champs adéquats (ce n'est pas très clair, il faut le reconnaître).