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Pour ce Ten Years After vol. 3, avril 99 to 09, j'avais le choix. Deux albums sur ma liste, deux disques m'ayant considérablement marqué pour des raisons complètement différentes (et évoluant de fait dans deux registres on ne peut plus différents). L'un sur lequel mon point de vue a énormément évolué, sans doute plus intéressant en terme de parcours musical (c'est Spiritual Black Dimension, de Dimmü Borgir !). Et l'autre que je n'ai fait qu'adorer de plus en plus au fil des années, sans aucun doute un des albums que j'ai le plus écoutés depuis dix ans - peut-être même le seul que j'écoute encore régulièrement parmi les disques de 1999 que j'ai achetés au moment de leur sortie. Mais du point de vue parcours musical, celui-ci est évidemment moins parlant : il n'a rien de déshonorant, et s'il sortait cette semaine je le chroniquerais exactement pareil. Sauf que voilà : je n'ai pas envie non plus que cette rubrique devienne une espèce de Rock'n'Roll Hall of Shame étendu sur une année complète, ce serait particulièrement morne, après silverchair le mois dernier il fallait au moins un chef-d’œuvre pour que je trouve le courage de continuer mon exploration... d'autant que le mois de mai, je vous le dis d'emblée, s'annonce comme particulièrement sinistre pour notre Ten Years After.
Or ça tombe bien : hasard du calendrier, il se trouve que 13, de blur, est un chef-d’œuvre. Le genre de disque qui vous prend à revers, sur le long terme. Vous ne le recevez pas nécessairement comme un chef-d’œuvre sur le coup, mais avec le recul vous ne pouvez que vous incliner devant cette évidence : il a marqué son époque - et vous avec. Au point que même ses défauts, aujourd'hui, semblent des qualités.
13 pourtant n'a pas forcément été très bien reçu, le virage expérimental (mais pas trop) de blur ayant longtemps été suspect. Le mésestimé (mais fabuleux) album éponyme de 1997 n'avait-il pas été qualifié d'opportuniste à sa sortie, de vaine tentative d'accrocher le succès de Beck et de Pavement ? Oui... je sais : c'est absurde. Au milieu des années 90, blur avait bien plus de succès que Pavement, et peut-être même que Beck. Et en se métamorphosant, il a surtout perdu la moitié de ses fans, vu ses ventes décliner, au point que l'infatigable Noël Gallagher finisse par lâcher au moment de la sortie de Be Here Now : "Blur n'est plus rien aujourd'hui" (notez qu'il aurait mieux fait de fermer sa gueule... vue la traversée du désert dans laquelle il a plongé juste après). Mais reconnaissons qu'il fallait une bonne dose de mauvaise foi pour parvenir à expliquer l'évolution de blur, car si 13 ne faisait qu'enfoncer le clou planté par blur, celui-ci pour sa part avait de sérieux airs de hara-kiri.
C'était compter sans la mégalomanie de Damon Albarn, car si le changement de cap devait alors beaucoup au guitariste Graham Coxon, c'est avant tout le désir de son impétueux leader d'être reconnu comme un artiste à part entière et non plus comme une icône pour midinettes qui enclencha la machine. De ce point de vue on ne peut que s'incliner devant le succès de l'entreprise : avant 1999, on n'avait jamais vu nulle part ledit Albarn qualifié de génie. Les articles usant de ce superlatif sont devenus légion depuis, de manière un peu disproportionnée d'ailleurs (la critique ne connait pas trop la demi-mesure), le même Albarn ayant souvent été très bon mais n'ayant plus jamais été aussi extraordinaire que sur 13. Normal : Albarn sans Coxon, c'est un peu (dans un tout autre registre) Arthur Lee sans Brian McLean. Ça peut toucher à l'excellence, mais ça ne peut pas se fondre en elle. On a écrit des kilomètres de chroniques sur le premier. Le second est devenu culte le jour où il l'a envoyé chié (rappelons qu'avant que Coxon ne plaque son groupe nous n'étions qu'une centaine dans ce pays à connaitre ses albums solo). On a cependant pas assez insisté sur la complémentarité parfaite de ces deux-là, le second étant seul capable de mettre en musique les fantasmes du premier et le second ne pouvant rêver meilleur interprète pour ses trips hallucinogènes (Coxon, pour ceux qui ne l'auraient jamais entendu live, est probablement le plus mauvais chanteur de notre temps - à côté de lui Didier Wampas passerait pour Thom Yorke). Punk déjanté fana de lo/fi et d'antifolk, Coxon n'attendait que le signal d'Albarn pour laisser libre cours à son inventivité... et 13, dernier opus où il figure au générique (1), est l'accomplissement de cela.
Le passage au statut d'hydre à deux têtes aura fait long feu, mais le résultat, à la fois complètement schizophrénique (parce qu'aussi britpop que pas du tout) et parfaitement cohérent, ne lasse d'impressionner à chaque écoute. blur y trouve un équilibre parfait entre expérimentations lo/fi et electro et popsongs carrées, bidouille le son sans jamais négliger la mélodie, improvise tout du long d'un album très... compact - probablement la meilleure production jamais réalisée par un William Orbit dont la légende raconte qu'il eut bien du mal à canaliser l'énergie créatrice du groupe. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre de la part d'un groupe habitué aux productions très carrées de Stephen Street, ce sont bien les assemblages de bric et de broc qui retiennent le plus l'attention sur la longueur : l'envoûtant "Trailerpark", "Trimm Tramm"...
Tantôt ambient ("Caramel") tantôt rock-trash braillard ("Bugman"), recelant dans le même giron une perle prog ("Battle") et une ballade aride et poignante ("No Distance Left to Run"), porté par deux singles exceptionnels ("Tender" et "Coffee & TV")... 13 a des airs de mille-feuilles tout en s'avérant finalement bien plus digeste qu'un The Great Escape. Prouesse rarement égalée dans l'histoire de la pop : blur parvient simultanément à perdre tous ses fans et à convertir tous ses détracteurs. A la question Plutôt blur ou Oasis ?, la réponse se fait évidente : Oasis du début, blur de la fin.
Aujourd'hui Graham Coxon joue les hurluberlus underground, les guests de luxe chez Paul Weller ou Pete Doherty ; Damon Albarn a fait fortune en devenant le nouveau Peter Gabriel. On les aime encore, comme on aime de vieux potes qu'on croise juste de temps en temps. Et c'est parce qu'aujourd'hui chacun a l'air bien dans ses pompes et loin d'être au creux de la vague que pour une fois, le mot reformation ne fait pas de peine. Wait & See.
Pour ce Ten Years After vol. 3, avril 99 to 09, j'avais le choix. Deux albums sur ma liste, deux disques m'ayant considérablement marqué pour des raisons complètement différentes (et évoluant de fait dans deux registres on ne peut plus différents). L'un sur lequel mon point de vue a énormément évolué, sans doute plus intéressant en terme de parcours musical (c'est Spiritual Black Dimension, de Dimmü Borgir !). Et l'autre que je n'ai fait qu'adorer de plus en plus au fil des années, sans aucun doute un des albums que j'ai le plus écoutés depuis dix ans - peut-être même le seul que j'écoute encore régulièrement parmi les disques de 1999 que j'ai achetés au moment de leur sortie. Mais du point de vue parcours musical, celui-ci est évidemment moins parlant : il n'a rien de déshonorant, et s'il sortait cette semaine je le chroniquerais exactement pareil. Sauf que voilà : je n'ai pas envie non plus que cette rubrique devienne une espèce de Rock'n'Roll Hall of Shame étendu sur une année complète, ce serait particulièrement morne, après silverchair le mois dernier il fallait au moins un chef-d’œuvre pour que je trouve le courage de continuer mon exploration... d'autant que le mois de mai, je vous le dis d'emblée, s'annonce comme particulièrement sinistre pour notre Ten Years After.
Or ça tombe bien : hasard du calendrier, il se trouve que 13, de blur, est un chef-d’œuvre. Le genre de disque qui vous prend à revers, sur le long terme. Vous ne le recevez pas nécessairement comme un chef-d’œuvre sur le coup, mais avec le recul vous ne pouvez que vous incliner devant cette évidence : il a marqué son époque - et vous avec. Au point que même ses défauts, aujourd'hui, semblent des qualités.
13 pourtant n'a pas forcément été très bien reçu, le virage expérimental (mais pas trop) de blur ayant longtemps été suspect. Le mésestimé (mais fabuleux) album éponyme de 1997 n'avait-il pas été qualifié d'opportuniste à sa sortie, de vaine tentative d'accrocher le succès de Beck et de Pavement ? Oui... je sais : c'est absurde. Au milieu des années 90, blur avait bien plus de succès que Pavement, et peut-être même que Beck. Et en se métamorphosant, il a surtout perdu la moitié de ses fans, vu ses ventes décliner, au point que l'infatigable Noël Gallagher finisse par lâcher au moment de la sortie de Be Here Now : "Blur n'est plus rien aujourd'hui" (notez qu'il aurait mieux fait de fermer sa gueule... vue la traversée du désert dans laquelle il a plongé juste après). Mais reconnaissons qu'il fallait une bonne dose de mauvaise foi pour parvenir à expliquer l'évolution de blur, car si 13 ne faisait qu'enfoncer le clou planté par blur, celui-ci pour sa part avait de sérieux airs de hara-kiri.
C'était compter sans la mégalomanie de Damon Albarn, car si le changement de cap devait alors beaucoup au guitariste Graham Coxon, c'est avant tout le désir de son impétueux leader d'être reconnu comme un artiste à part entière et non plus comme une icône pour midinettes qui enclencha la machine. De ce point de vue on ne peut que s'incliner devant le succès de l'entreprise : avant 1999, on n'avait jamais vu nulle part ledit Albarn qualifié de génie. Les articles usant de ce superlatif sont devenus légion depuis, de manière un peu disproportionnée d'ailleurs (la critique ne connait pas trop la demi-mesure), le même Albarn ayant souvent été très bon mais n'ayant plus jamais été aussi extraordinaire que sur 13. Normal : Albarn sans Coxon, c'est un peu (dans un tout autre registre) Arthur Lee sans Brian McLean. Ça peut toucher à l'excellence, mais ça ne peut pas se fondre en elle. On a écrit des kilomètres de chroniques sur le premier. Le second est devenu culte le jour où il l'a envoyé chié (rappelons qu'avant que Coxon ne plaque son groupe nous n'étions qu'une centaine dans ce pays à connaitre ses albums solo). On a cependant pas assez insisté sur la complémentarité parfaite de ces deux-là, le second étant seul capable de mettre en musique les fantasmes du premier et le second ne pouvant rêver meilleur interprète pour ses trips hallucinogènes (Coxon, pour ceux qui ne l'auraient jamais entendu live, est probablement le plus mauvais chanteur de notre temps - à côté de lui Didier Wampas passerait pour Thom Yorke). Punk déjanté fana de lo/fi et d'antifolk, Coxon n'attendait que le signal d'Albarn pour laisser libre cours à son inventivité... et 13, dernier opus où il figure au générique (1), est l'accomplissement de cela.
Le passage au statut d'hydre à deux têtes aura fait long feu, mais le résultat, à la fois complètement schizophrénique (parce qu'aussi britpop que pas du tout) et parfaitement cohérent, ne lasse d'impressionner à chaque écoute. blur y trouve un équilibre parfait entre expérimentations lo/fi et electro et popsongs carrées, bidouille le son sans jamais négliger la mélodie, improvise tout du long d'un album très... compact - probablement la meilleure production jamais réalisée par un William Orbit dont la légende raconte qu'il eut bien du mal à canaliser l'énergie créatrice du groupe. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre de la part d'un groupe habitué aux productions très carrées de Stephen Street, ce sont bien les assemblages de bric et de broc qui retiennent le plus l'attention sur la longueur : l'envoûtant "Trailerpark", "Trimm Tramm"...
Tantôt ambient ("Caramel") tantôt rock-trash braillard ("Bugman"), recelant dans le même giron une perle prog ("Battle") et une ballade aride et poignante ("No Distance Left to Run"), porté par deux singles exceptionnels ("Tender" et "Coffee & TV")... 13 a des airs de mille-feuilles tout en s'avérant finalement bien plus digeste qu'un The Great Escape. Prouesse rarement égalée dans l'histoire de la pop : blur parvient simultanément à perdre tous ses fans et à convertir tous ses détracteurs. A la question Plutôt blur ou Oasis ?, la réponse se fait évidente : Oasis du début, blur de la fin.
Aujourd'hui Graham Coxon joue les hurluberlus underground, les guests de luxe chez Paul Weller ou Pete Doherty ; Damon Albarn a fait fortune en devenant le nouveau Peter Gabriel. On les aime encore, comme on aime de vieux potes qu'on croise juste de temps en temps. Et c'est parce qu'aujourd'hui chacun a l'air bien dans ses pompes et loin d'être au creux de la vague que pour une fois, le mot reformation ne fait pas de peine. Wait & See.
👑 13
blur | EMI, 1999
(1) En fait Graham Coxon a bien composé "Battery in Your Leg", le plus beau morceau de Think Tank, mais il ne joue pas dessus.
ouf, quelqu'un qui se relit aussi peu et laisse autant de coquilles que moi ^^
RépondreSupprimeret sinon, j'ai découvert 13 très tardivement, le foin autour du fight oasis/blur m'a tellement gonflé à l'époque que ma seule manière de leur faire un gros doigt était de ne pas les écouter.
mais aujourd'hui c'est un vrai plaisir découter ce disque.
:(
RépondreSupprimerA ma décharge, j'écris tellement que j'ai parfois la flemme de me relire... enfin je le fais, mais souvent en diagonale (en plus je suis migraineux alors lire sur écran... oui je sais, c'est un sacré paradoxe ! :-)
Faudra que je le réécoute, alors ce disque... parce que je n'en avais pas un souvenir extraordinaire... de toute façon, j'ai jamais trop accroché à Blue, ni avant, ni après... Pour moi, c'était surtout le groupe le moins mauvais des deux dans le combat Blur/Oasis^^
RépondreSupprimerSympathique, mais sans plus...
J'ai écrit "Blue" au lieu de Blur par solidarité pour les auteurs de coquilles... (à qui vais-je faire croire ça ?)
RépondreSupprimerAlbum génial dont je ne me suis jamais lassé. Tout comme de "Think Tank" d'ailleurs !
RépondreSupprimerG.T. >>> je crois qu'il est en écoute presqu'intégrale sur deezer (à part "Tender", sauf erreur de ma part).
RépondreSupprimermika >>> Think Tank est un excellent album mais comment dire ?... il est un peu soporifique, quoi :-)
Enfin "expérimental" il ne faut pas exagérer non plus. Si vous voulez je vous en fait écouter de la vraie musique expérimentale vous allez voir que ça n'a RIEN à voir avec la pop de Blur.
RépondreSupprimerCela dit, Blur a bien entendu toujours eu plusieurs longueurs d'avances sur les frangins bas du front d'Oasis. Et j'aime bien cet album.
Oui... c'est un peu pour ça que le titre ajoutait "mais pas trop" :-)
RépondreSupprimerde toute façon, j'ai jamais trop accroché à Blue, ni avant, ni après... Même après leur duo avec Elton John?? Quel snob, ce G.T. !
RépondreSupprimer(Non, ben en fait sinon, moi non plus Blur ca a jamais trop été ma tasse de thé... sauf le Best Of, qui est tout simplement parfait en fait. J'étais beaucoup trop jeune pour accrocher à l'époque, et finalement... j'y arrive toujours pas vraiment. "Pas assez Britpop" en fait (le comble.)
Pas assez britpop... ah ah, ç'aurait pu être aussi un bon titre pour l'article ! :-)
RépondreSupprimerJ'aime bien Blur... J'aime bien 13... Mais je crois que je préfère encore Think Tank...
RépondreSupprimerEt ce souvenir de Tender qui, au début, me gavait vraiment et que j'ai fini par aimer raisonnablement...
Think Tank a je trouve un côté "world de supermarché" qui le gâche un peu... enfin cela dit il renferme quelques trucs superbe ("Caravan"...)
RépondreSupprimerEffectivement : expérimental mais pas tant que ça, 13 est un album pop plutôt hors du commun, dans le sens où il n'est pas une production comme on entend tous les jours.
RépondreSupprimerCela en fait-il un chef d'œuvre pour autant ? Non.
Et l'inspiration lo-fi, la tonalité très Pavement-Odelay,sont-elles les clés pour un album de génie ? Non plus.
Alors, comment se fait-ce que je tienne cet album pour un des albums les plus fabuleux de tous les temps ? Que j'ai peut-être autant écoûté que Dark Side, le 3 eps du Beta band, Abbey Road ou Fantaisie militaire ?
Album qui a traumatisé mon équipe car il passait en boucle de 8h à 20h pendant plusieurs mois, faisant passer mon bureau pour l'antre de la folie.
Album à l'intro faussement mièleuse et cyclique qui vous colle dans un état catatonique pour ensuite vous surprendre et vous découper en autant de lamelles que de morceaux aussi branques que délirants, puissants qu'émotionnels, comiques que graves, cosmiques que souterrains.
13, l'album que je n'ai jamais acheté parce que le découvrant chez un pote le soir de sa sortie, je le gravai et l'écoutais ensuite, ne le faisant quitter sa galette emtec ravagée par les insertion dans tout ce que la terre compte de lecteur cédé que pour un dernier transfert sur tous les disques durs que j'aie jamais eus sous la main.
Ah ça oui, Albarn a lâché Coxon vers ses tropismes, mais si Coxon avait le talent, la suite a montré qui était celui qui avait le génie. Et bien que je ne sois pas fan de tout ce qu'a produit Albarn, il est sidérant de voir comment on n'est pas condamné à être un musicien pop rock lambda toute sa vie, surtout quand le succès vous emmitoufle dans un confort qui semble bannir pour toujours l'envie d'emprunter des voies un peu détournées.
Pas expérimentales, mais sacrément gonflées.
Et jouissives !
Ah quand même... de 8h à 20h...
RépondreSupprimerDisons que j'arrondis, vu qu'à cette époque, nous étions sur la préparation d'un gros machin, et nous commencions souvent vers 7h et finissions à la pizza vers 23h...
RépondreSupprimerPour ma part, je suis tout à fait d'accord avec KMS (ça, c'est assez fréquent), et Oasis n'a jamais été pour moi autre chose qu'une baudruche sans saveur. Et l'influence de XTC n'est sans doute pas pour rien dans le fait que Blur est loin devant les 2 andouilles Gallagher. Sans arriver à la cheville des ermites de Swindon...
RépondreSupprimerDu coup, je crois que je vais m'empresser de mettre la main sur ce "13", vous m'en avez tous bien donné l'envie ;-)
XTC ? Oui, peut-être. Je ne sens pas souvent l'influence de XTC... et j'ai l'impression que toi à l'inverse, tu la vois souvent :-)
RépondreSupprimerSous-entendrais-tu que j'aime beaucoup beaucoup beaucoup XTC ? ^^
RépondreSupprimerAu hasard, compare "Parklife" et "Respectable street"... Mais ne serait-ce pas leur hémisphère Kinks qui les fait se rejoindre ? ;-)
Ca... c'est le traditionnel truc du : ai-je été influencé par A, ou par B qui lui-même était influencé par A, voire par C...
RépondreSupprimerRôôôôhhh, j'avais pas vu ta réponse, Thominou ! Mais c'était une boutade (de Dijon) !
RépondreSupprimer;-) lol tout ça
Quand je parle de l'influence d'XTC, je te parle de l'époque "Drums and wires"/"Black sea" en particulier... Un exemple frappant : "It could be you" sur "The great escape" (ça me saute aux tympans)
Promis, j'arrête, je ne voudrais pas passer pour l'archétype du fan-obsédé-prosélyte indécrottable de Ixtéçé-Extissi (comment ça, c'est déjà trop tard ? ;-))
Ah non mais j'avais bien compris ta boutade, hein ! :)
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