Suite (mais pas fin) de notre série sur les rééditions d'Oasis (vous savez : ce groupe avec lequel je serai désormais toujours suspect de complaisance parce que j'ai écrit un roman où il jouait un vague rôle... alors qu'en réalité quand j'étais ado Oasis n'était pas du tout mon groupe préféré, loin de là), consacrée cette fois-ci aux années de vaches maigres du groupe de Manchester (en contournant (What's the Story ?) Morning Glory pour cause de présence dans le Mes disques à moi...). Enfin vache maigres... c'est vite dit : Be Here Now demeure encore aujourd'hui le plus gros succès du groupe, un des disques les plus vendus de son temps, qui faillit d'ailleurs selon la légende provoquer un krach boursier tant sa qualité est inversement proportionnelle à ses chiffres de ventes. C'est qu'après deux albums devenus classiques quasiment le jour de leur parution, Oasis était attendu au tournant alors même que n'importe qui d'à peu près intuitif avait senti depuis longtemps que ce groupe-là n'avait pas le souffle suffisant pour réitérer l'exploit trois fois de suite.
Dont acte : en soixante-dix minutes parfois éprouvantes, Noël Gallagher semble s'atteler à donner raison à tous ses pires détracteurs, pastichant les Beatles à qui-mieux-mieux (et que je te colle du pie, et que je te colle de la long and winding road) et enterrant ses chansons sous des dérives instrumentales se voulant sans doute psychédélique mais évoquant parfois les pires heures du prog. Douze ans plus tard on peine à comprendre comment la presse a pu à ce point se planter, couvrant de dithyrambes album tout à fait mineur et créant l'un des plus fameux décalages critique / public de toute l'histoire de la pop. D'une certaine manière on ne peut que comprendre les anti-Oasis tombant par hasard là-dedans : rien de ce qu'on aime chez le groupe (sa rage, son don pour trousser des hymnes adolescents parfaits, sa finesse mélodique) n'est présent sur un Be Here Now contenant une majorité de très mauvais titres (l'affreux "Magic Pie", le pitoyable "Don't Go Away", l'interminable "All Around the World") seulement agrémentés de deux perles ("D'you Know What I Mean", single majestueux, "I Hope, I Think, I Know", le morceau who-like de service - il y en a un sur chaque album d'Oasis). Le reste n'est que fulgurances éparses, généralement des passages de chansons très réussis mais dillués dans des compositions quasiment toutes trop longues et trop mal produites ("Stand By Me" ou "It's Getting Better, Man" sont merveilleuses deux minutes... au-delà elles en deviennent usantes). Pour vous dire : même Noël Gallagher reconnait implicitement que Be Here Now est indéfendable, qui a cessé d'interpréter ses titres en live très rapidement après, n'a pas manqué de revenir à quelque chose de plus couillu dès l'opus suivant... et a malencontreusement oublié de faire figurer ses singles sur le best of Stop the Clock.
Forcément après une telle déconvenue la critique s'est lâchée allègrement ; une jolie illustration de la fameuse règle du lécher - lâcher - lyncher, d'autant plus injuste qu'Oasis n'est plus jamais retombé si bas et n'a fait que progresser à chaque album par la suite. Trop tard : la chasse au Gallagher (reconnaissable derrière un fourré à sa coupe playmobile qui dépasse) a été ouverte durant des années après, et en moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire le groupe a rejoint le clan très fermé des has-been qui peut-être renaîtront un jour (mais c'est pas sûr, mais peut-être, mais en fait on s'en fout). Et reconnaissons qu'avec The Masterplan, compile de faces B. plus insipides les unes que les autres parue très vite après histoire d'engranger quelques points retraites (décidément visionnaire, ce Noël)... le groupe n'a pas vraiment arrangé sa réputation. Rien qui l'honore sur ce qui est sans aucun doute le disque le plus triste de toute l'histoire de la britpop, si ce n'est "Rocking in a Rockin' Chair" - qui a le mérite de bien résumer la situation. Nous sommes en 1998 et la messe semble dite : Oasis est mort clame la presse, qu'il aille rejoindre le rock au cimetière.
Aussi entre 1998 et 2000 Oasis a disparu progressivement de la surface des médias - difficile alors de ne pas s'en féciliter. Les midinettes sont passées à autre chose, les gamins ont grandi, quant aux fans - cas unique à ma connaissance dans l'histoire du rock - ils se sont retrouvés à espérer que tout cela s'arrête au plus vite, que le groupe mette la clé sous la porte plutôt que de continuer à piétiner leurs rêves. Et l'espace d'un instant ils auront raison d'y croire : entre 2000 et 2002 les rumeurs de séparations surgiront au rythme d'une tous les deux mois, Noël virera la moitié du groupe dès 1999, Liam n'arrêtera pas de se barrer et l'album... euh... quel album ? Quand parait Standing On the Shoulders of Giants en février 2000, il est reçu dans une indifférence quasi-générale. Il n'est pas mauvais, simplement entre la rancœur et ce rock qui parait-il est mort, tout le monde s'en fout. En deux petites années Oasis est redevenu un groupe comme les autres aux yeux du monde, ce qui d'ailleurs n'est pas faux : c'est effectivement un groupe comme les autres, la preuve, les nouveaux membres Gem Archer et Andy Bell) jouent correctement. Liam s'est même mis à composer ! C'est dire.
La vérité c'est que paradoxalement Oasis va profiter plus qu'aucun autre de ces années où le rock n'est plus hype. Lentement mais sûrement, volontairement ou pas, le quintette se tricote une nouvelle image de parrain - ce qui après tout n'est pas très difficile : un parrain de génération rock, c'est un groupe devenu classique qui a vendu plein de disques mais qui maintenant n'intéresse plus qu'une poignée de fidèles. Soit donc la même chose qu'un has-been, la crédibilité en plus. Reste donc à dénicher ladite crédibilité, et Standing On the Shoulders of Giants, objet inégal s'ouvrant sur deux morceaux fulgurants, est idéal pour ça. Ces deux titres ce sont (évidemment) "Fuckin' in the Bushes", intro véhémente et graisseuse comme du AC/DC, et "Go Let It Out", un de ces singles nonchalants et aériens dont seul Noël Gallagher a le secret. A eux deux ils symbolisent l'ouverture d'un nouveau chapitre pour le groupe, le retour précoce à l'excellence... trop précoce, peut-être, puisque l'album ne tient pas vraiment sur la longueur. En fait il est assez décousu mais laisse voir suffisamment de bonnes choses pour mériter mieux que les oubliettes de l'histoire du rock : deux hard puissants comme le groupe n'en avait plus fait depuis son premier album ("Put Your Money Where Yer Mouth Is", "I Can See A Liar"), un truc psyché assez hypnotique et plutôt pas dégueu ("Gas Panic !") et la première chanson interprétée par Noël qui ne file pas la nausée - l'explicite (même si elle ne parle pas du tout de ça en fait) "Where Did It All Go Wrong ?". Le tout s'accompagne d'une promo presque modeste, d'une tournée presque sans accroc... un petit coup de pied au fond pour remonter, quoi. On se serait presque satisfait de cet Oasis-là, premier de la D2 plutôt que lanterne rouge de la Premier League. Le live paru la même année et auréolé de succès en décidera autrement, qui remettra le groupe sur les rails et lui offrira une rédemption inattendue même de ses membres...
👎 Be Here Now
Big Brother Recordings, 1997
👎 The Masterplan
Helter Skelter, 1998
👍 Standing On the Shoulders of Giants
Epic, 2000
Dont acte : en soixante-dix minutes parfois éprouvantes, Noël Gallagher semble s'atteler à donner raison à tous ses pires détracteurs, pastichant les Beatles à qui-mieux-mieux (et que je te colle du pie, et que je te colle de la long and winding road) et enterrant ses chansons sous des dérives instrumentales se voulant sans doute psychédélique mais évoquant parfois les pires heures du prog. Douze ans plus tard on peine à comprendre comment la presse a pu à ce point se planter, couvrant de dithyrambes album tout à fait mineur et créant l'un des plus fameux décalages critique / public de toute l'histoire de la pop. D'une certaine manière on ne peut que comprendre les anti-Oasis tombant par hasard là-dedans : rien de ce qu'on aime chez le groupe (sa rage, son don pour trousser des hymnes adolescents parfaits, sa finesse mélodique) n'est présent sur un Be Here Now contenant une majorité de très mauvais titres (l'affreux "Magic Pie", le pitoyable "Don't Go Away", l'interminable "All Around the World") seulement agrémentés de deux perles ("D'you Know What I Mean", single majestueux, "I Hope, I Think, I Know", le morceau who-like de service - il y en a un sur chaque album d'Oasis). Le reste n'est que fulgurances éparses, généralement des passages de chansons très réussis mais dillués dans des compositions quasiment toutes trop longues et trop mal produites ("Stand By Me" ou "It's Getting Better, Man" sont merveilleuses deux minutes... au-delà elles en deviennent usantes). Pour vous dire : même Noël Gallagher reconnait implicitement que Be Here Now est indéfendable, qui a cessé d'interpréter ses titres en live très rapidement après, n'a pas manqué de revenir à quelque chose de plus couillu dès l'opus suivant... et a malencontreusement oublié de faire figurer ses singles sur le best of Stop the Clock.
Forcément après une telle déconvenue la critique s'est lâchée allègrement ; une jolie illustration de la fameuse règle du lécher - lâcher - lyncher, d'autant plus injuste qu'Oasis n'est plus jamais retombé si bas et n'a fait que progresser à chaque album par la suite. Trop tard : la chasse au Gallagher (reconnaissable derrière un fourré à sa coupe playmobile qui dépasse) a été ouverte durant des années après, et en moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire le groupe a rejoint le clan très fermé des has-been qui peut-être renaîtront un jour (mais c'est pas sûr, mais peut-être, mais en fait on s'en fout). Et reconnaissons qu'avec The Masterplan, compile de faces B. plus insipides les unes que les autres parue très vite après histoire d'engranger quelques points retraites (décidément visionnaire, ce Noël)... le groupe n'a pas vraiment arrangé sa réputation. Rien qui l'honore sur ce qui est sans aucun doute le disque le plus triste de toute l'histoire de la britpop, si ce n'est "Rocking in a Rockin' Chair" - qui a le mérite de bien résumer la situation. Nous sommes en 1998 et la messe semble dite : Oasis est mort clame la presse, qu'il aille rejoindre le rock au cimetière.
Aussi entre 1998 et 2000 Oasis a disparu progressivement de la surface des médias - difficile alors de ne pas s'en féciliter. Les midinettes sont passées à autre chose, les gamins ont grandi, quant aux fans - cas unique à ma connaissance dans l'histoire du rock - ils se sont retrouvés à espérer que tout cela s'arrête au plus vite, que le groupe mette la clé sous la porte plutôt que de continuer à piétiner leurs rêves. Et l'espace d'un instant ils auront raison d'y croire : entre 2000 et 2002 les rumeurs de séparations surgiront au rythme d'une tous les deux mois, Noël virera la moitié du groupe dès 1999, Liam n'arrêtera pas de se barrer et l'album... euh... quel album ? Quand parait Standing On the Shoulders of Giants en février 2000, il est reçu dans une indifférence quasi-générale. Il n'est pas mauvais, simplement entre la rancœur et ce rock qui parait-il est mort, tout le monde s'en fout. En deux petites années Oasis est redevenu un groupe comme les autres aux yeux du monde, ce qui d'ailleurs n'est pas faux : c'est effectivement un groupe comme les autres, la preuve, les nouveaux membres Gem Archer et Andy Bell) jouent correctement. Liam s'est même mis à composer ! C'est dire.
La vérité c'est que paradoxalement Oasis va profiter plus qu'aucun autre de ces années où le rock n'est plus hype. Lentement mais sûrement, volontairement ou pas, le quintette se tricote une nouvelle image de parrain - ce qui après tout n'est pas très difficile : un parrain de génération rock, c'est un groupe devenu classique qui a vendu plein de disques mais qui maintenant n'intéresse plus qu'une poignée de fidèles. Soit donc la même chose qu'un has-been, la crédibilité en plus. Reste donc à dénicher ladite crédibilité, et Standing On the Shoulders of Giants, objet inégal s'ouvrant sur deux morceaux fulgurants, est idéal pour ça. Ces deux titres ce sont (évidemment) "Fuckin' in the Bushes", intro véhémente et graisseuse comme du AC/DC, et "Go Let It Out", un de ces singles nonchalants et aériens dont seul Noël Gallagher a le secret. A eux deux ils symbolisent l'ouverture d'un nouveau chapitre pour le groupe, le retour précoce à l'excellence... trop précoce, peut-être, puisque l'album ne tient pas vraiment sur la longueur. En fait il est assez décousu mais laisse voir suffisamment de bonnes choses pour mériter mieux que les oubliettes de l'histoire du rock : deux hard puissants comme le groupe n'en avait plus fait depuis son premier album ("Put Your Money Where Yer Mouth Is", "I Can See A Liar"), un truc psyché assez hypnotique et plutôt pas dégueu ("Gas Panic !") et la première chanson interprétée par Noël qui ne file pas la nausée - l'explicite (même si elle ne parle pas du tout de ça en fait) "Where Did It All Go Wrong ?". Le tout s'accompagne d'une promo presque modeste, d'une tournée presque sans accroc... un petit coup de pied au fond pour remonter, quoi. On se serait presque satisfait de cet Oasis-là, premier de la D2 plutôt que lanterne rouge de la Premier League. Le live paru la même année et auréolé de succès en décidera autrement, qui remettra le groupe sur les rails et lui offrira une rédemption inattendue même de ses membres...
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👎 Be Here Now
Big Brother Recordings, 1997
👎 The Masterplan
Helter Skelter, 1998
👍 Standing On the Shoulders of Giants
Epic, 2000
"un parrain de génération rock, c'est un groupe devenu classique qui a vendu plein de disques mais qui maintenant n'intéresse plus qu'une poignée de fidèles. Soit donc la même chose qu'un has-been, la crédibilité en plus."
RépondreSupprimerTrès bien vu !
BBB.
Depuis le nouvel album, réussite inattendue, je me dis que Oasis n'est peut-être plus si "has been" que ça... Clairement un groupe de 2e division, finalement, oui, mais c'est tellement bien fichu parfois...
RépondreSupprimerEt le live Familiar to Millions, moi non plus, je ne m'en lasse pas...
Il m'indifférait assez à l'époque où il était hype (je suis à vrai dire un peu passé à côté de la britpop quand elle émergea pour finalement découvrir Pulp, Supergrass, Blur ou Oasis à la fin des années 90). Mais je l'aime bien ce groupe en fait... :-)
En fait Oasis a vraiment connu une trajectoire bizarre... vers 97/98, ils sont tombés incroyablement bas, puis à partir de 2000, chaque album était un peu meilleur que celui d'avant... Quelque part, le retour de reconnaissance des deux dernières années est je trouve quelque chose de positif et d'important ; ça montre qu'un groupe peut se perdre, et revenir, travailler, évoluer, peut-être même progresser... toutes ces choses presque tabous dans un monde du rock qui voue un culte démesuré au premier album de jeunesse et crache sur les one-hit wonders tout en en faisant l'apologie à longueur d'années...
RépondreSupprimerBizarre... Parce que "Be Here Now" est le premier album d'Oasis que j'ai écouté , et "The Masterplan" a longtemps été le seul que je possédais (en "dur").
RépondreSupprimerD'où une tendresse pour ces albums pour très imparfaits, enfin, surtout Be Here Now.
Et tout ça c'était à l'époque de la sortie de "Standing on the shoulders..." (et sa pochette moche), qui lui était l'album que j'appréciais le moins de tout ce qu'avait fait Oasis.
Et bizarrement, ca n'a pas changé. Ah, si... "Fuckin in the bushes" rend très bien dans Snatch. :-)
N'émpeche, vivement la suite de la saga.
En fait tu es dans une période "je tue le père" c'est ça ? Tu n'arrêtes plus de mon contredire. Je suppose donc que demain, pour l'édito, tu vas nous pondre une diatribe pro-Hadopi.
RépondreSupprimer;-)
Mais non... ce n'est qu'une coïncidence. Et un juste retour à la normale.
RépondreSupprimerStatistiquement, on ne peut pas toujours être d'accord. Ces deux derniers jours permettent donc de compenser une partie de 2 ans d'abérration mathématique (parce que tu peux pas être à 100 % d'accord avec 2 personnes... Or pour ca tu as déjà G.T.)
Sinon, Hadopi... On verra ce que dit ton édito, mais perso, j'ai meme pas le courage en fait: tant de connerie me fait purement et simplement baisser les bras.
Parce qu'avec une seule personne, c'est possible ?
RépondreSupprimerLa probabilité que cela arrive tend certes vers 0, mais c'est cependant possible. (Comme tout, ca suit une loi normale )
RépondreSupprimerA fortiori? La proba d'être a 100 % d'accord avec 2 personnes tend vers 0, mais au carré!
ah bah ca... faut pas me lancer sur les maths appliquées à ... rien. :-D
Aux rapports humains ?
RépondreSupprimerAh Oasis... le Live avec laquel je me bat c'est eux, lol. Je les ai vu et me suis rendu compte qu'il y a des chansons que j'aime sur le nouveau disc (que j'ai, mais que je n'écoute jamais) que j'espère avec un meilleur son Live (paradoxale, mais le disc a un son pourri).
RépondreSupprimerEuh... tu trouves ? Dig Out Your Soul, tu veux dire ?
RépondreSupprimerOui ! Impossible à l'écouter, aucun instrument en relief, j'ai l'impression qu'il y a un oreiller sur les enceintes (même sur l'i.Pod). C'est peut-être à cause du distortion, mais quand même...
RépondreSupprimerAh oui ? Il ne me fait pas du tout cet effet-là... tu l'a honteusement contrefait sur Internet, t'exposant à plusieurs milliers d'euros d'amende et à une coupure Internet ou bien tu l'as en disque concret acheté légalement dans un supermarché du disque défendant la Noble Cause des Artistes (si si : Oasis a touché 1,50 euros dans l'affaire) (désolé, c'est plus fort que moi :-D)
RépondreSupprimerHahaha ! XD ;)
RépondreSupprimerC'est surtout dommage pour Oasis, parceque pour peu qu'on a l'habitude des disques qui sonne mieux, plus percutant, on ne peut qu'être déçu. C'est vrai on dirais un mauvais copie, lol !!!
Non mais... en fait j'étais sérieux : tu l'as chargé ou acheté ? Parce qu'il est possible, dans le premier cas, que ce soit un leak de mauvaise qualité. Dans le second, j'ai des oreilles défectueuses, car je trouve (du moins dans ma mémoire, je n'ai pas écouté depuis quelques temps) le son démentiel, d'une profondeur rarement égalée sur un album d'Oasis...
RépondreSupprimerNon, c'est un vrai CD acheter en magasin. Je comprends ce que tu veut dire, pour moi il n'est pas assez "organique". La musique pourais être énorme, mais quand je l'écoute j'ai un mur de son qui vient tous du même endroit vague et boueuse... oui, enorme (démentiel, si tu veut), mais plat en même temps... et non trois-dimensionnel. Je ne télécharge que des choses offert par des sites off, sinon des lives non-commercialisés.
RépondreSupprimerUn endroit vague et boueux, c'est pas mal vu...
RépondreSupprimerEt la bonne surprise du jour, c'est qu'Oasis est à l'affiche de Rock en Seine fin août... :-)
RépondreSupprimerJ'adore, moi aussi, la production de Dig Out Your Soul, Thom...
Ouf... je suis rassuré :-)
RépondreSupprimerEt Faith no More aussi...
RépondreSupprimerEt Blur, juste à Lyon...
Ils peuvent pas faire plusieurs date en France tous ceux là, qu'on soit pas obligés de payer une place hors de prix (surtout pour Rock en Seine... )
Je me disais un truc similaire après le concert d'Elvis Perkins la semaine dernière. En fait je me disais surtout que je n'arrivais pas, pauvre provincial que je suis, à me faire à la relative froideur du public parisien... et une idée en entrainant une autre, j'en suis venu à me dire que c'était quand même triste pour tous ces artistes qui ne passent qu'à Paris (la grande majorité, donc) et qui doivent avoir une opinion du public français pour le moins biaisée...
RépondreSupprimerMais c'est lié... un artiste qui daigne passer en province part déjà gagnant aux yeux du public qu'il a bien voulu venir voir... Donc tout de suite le public est plus chaleureux.
RépondreSupprimerPourtant, Au final, je crois que ma pire expérience par rapport à un public, c'est le concert des Bishops, à Lyon, concert gratuit ou la grande majorité du public était venue voir la première partie, régionale de l'étape....
(Sinon, ce que je voulais dire par rapport à Oasis et FNM, c'est que payer si cher, pour un seul concert m'interessant vraiment, et en plus dans des conditions de festival... Je préfèrerais qu'ils fassent un ou deux Bercy. (Ouais, je fais quand meme mon égoiste parisien ;-) )
"Mais c'est lié... un artiste qui daigne passer en province part déjà gagnant aux yeux du public qu'il a bien voulu venir voir... Donc tout de suite le public est plus chaleureux."
RépondreSupprimerProbablement, oui.
ben oui, mais Guic, Oasis est passé à Bercy début mars... tu sais, quelques jours après AC/DC... ;-)
RépondreSupprimerAh, ces parisiens...
RépondreSupprimerGuic est un peu en rétard, lol ! (contente de ne pas avoir eu à soufrir Glasvegas en première partie...) perso, j'ai entendu a la radio que The Verve viendra en France, j'aimerais les voir...
RépondreSupprimerC'est vrai que Glasvegas, c'est un peu chiant, quand même...
RépondreSupprimerAlors j'ai envie de dire NON NON NON et RE NON (si, j'ose!). :)
RépondreSupprimerCe disque d'Oasis est très mésestimé. Alors qu'il est formidable. Mon préféré des Gallagher Brothers, indéniablement!
Il y a tout dans cet album: de grandes chansons (D'you Know What I Mean, All Around The World, Fade-In-Out), des balades tuantes (Don't Go Away, dans le pur style Oasisien) et surtout un travail de production fou.
Ce disque est bruyant, bruitiste, et il s'en dégage une force et en même temps un desespoir affolant. Cet album me touche à chaque écoute. Je trouve les mélodies parfaites, superbes, il n'y a rien à jeter.
Alors certes il y a du Pink Floyd (intro de Dyou kow), du Blur (c'est encore plus fou!) à un moment donné aussi (The Girl in The Dirty Shirt sur l'intro qui me fait penser à Country House de la bande à Albarn). Mais on s'en fout. Ca sonne Oasis, ca transpire Oasis. Bref, c'est du Oasis, qui prend des risques appliquant à ses titres une production des plus folles.
Quant au Masterplan, je pense que tu es ironique. Cette compilation de faces-b est merveilleuse. Il y a des milliers de groupes qui ne rêvent que de composer la moitié de chansons comme cela et d'en faire des tubes. :)
Précision somme tout utile: je ne suis pas un fan d'Oasis, loin de là: les trois premiers sont très bons. La suite va de mal en pis même si depuis 2 albums c'est pas mal mais ca ne tient pas plus de 4 ou 5 chansons...
Je suis tout à fait ironique à propos de Masterplan. Mais je ne rivalise pas une seconde avec ton art du burlesque lorsque tu évoque l'ultra-dégoûlinante "Dont Go Away" comme une ballade typiquement Oasis... :-)
RépondreSupprimerAh mais j'insiste hein. :)
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