Il m'en aura fallu du temps pour accoucher de cette note. Deux raisons à cela : d'une part, il est devenu si difficile ne serait-ce que de condenser l'intrigue, qu'il convient de la contourner si l'on veut essayer d'aborder Lost de manière "qualitative" ; d'autre part... comme la plupart des spectateurs sans doute, il m'a fallu un bon moment pour me remettre du season-final, véritable coup de massue surgissant au terme d'une saison plutôt casanière (ceci n'est pas un spoiler, mais du teasing).
Cinquième saison pour le grand gagnant de notre référendum des séries des années 2000, et décidément, ce programme-là ne ressemble à aucun autre. Comment une série aussi complexe, aussi riche, aussi tordue aussi parfois... peut-elle dans le même temps avoir autant de succès et transcender à ce point les publics de tous horizons ? On pourrait passer des heures à analyser le phénomène, mais faisons court (d'autant qu'on en a déjà largement parlé par ailleurs dans ces pages) : dans Lost, il y a tout. De quoi séduire à peu près n'importe qui, avec en prime une audace créative comme on en a strictement jamais vu dans ce qui au départ n'était censé être qu'un divertissement mainstream publié sur une grande chaîne populaire... ABC, qui diffusa autrefois, et ce n'est pas un hasard, Twin Peaks.
Comme le veut désormais la tradition, la saison cinq propose donc à la fois une continuité dans une intrigue palpitante et un renouvellement formel tout à fait passionnant. C'est sans doute ce qu'il y a de plus agréable avec Lost, au-delà de l'histoire en elle-même : alors que dans la plupart des séries de Networks, le programme repose sur un concept immuable décliné à l'infini, des personnages relativement monolithiques et un confort narratif confinant le plus souvent à un doux ronronnement familier... une nouvelle saison de Lost, c'est toujours l'assurance de ne jamais revoir les mêmes trucs que l'année d'avant, de défricher de nouveaux territoires - dans tous les sens du terme. Après l'énigme du bouton dans la seconde saison, la rencontre avec les Autres dans la troisième et les flashforwards dans la quatrième, Damon Lindelof et Carlton Cuse embraient donc tranquillement sur une autre chose dont on ne dira évidemment rien sinon que :
- elle est la suite logique des bugs dont Desmond a été victime deux fois par le passé (dans les épisodes 3x08 et 4x05)
- elle tient en deux phrases énoncées par l'inénarrable Daniel Faraday en début de saison : "Whatever Happened, Happened" et "Fate has a funny way of course correcting".
Au passage, ils délivrent juste ce qu'il faut de réponses pour ne pas complètement noyer le spectateur, tout en obéissant toujours à la règle fixée en 2004 : chaque réponse doit déjà en soi formuler une nouvelle question.
Aussi nos auteurs poursuivent-ils tranquillement leur intrigue-ricochet, rebondissant (c'est peu de le dire) dans chaque recoin du scénario ou des dialogues... pour au final la diluer énormément, ce qui tranche pour le moins avec une saison quatre exceptionnelle de par son dynamisme et sa nervosité. On supposait depuis longtemps que la clé de Lost résidait dans l'écoulement du temps, revisitant de manière plus générale le conflit ancestral entre le libre-arbitre et le Destin, le scepticisme et la Foi (attention : il ne s'agit pas là d'un spoiler, mais d'une hypothèse de ma part)... cette saison 5, relativement lente et un brin contemplative, en donne une illustration aussi inattendue que séduisante. La précédente défilait à toute vitesse, explosait de tous les côtés, foisonnait de personnages... celle-ci prend le temps de se dévoiler, traîne un peu en longueur au début, renoue avec les scènes de vie quotidienne chères aux fans des deux premiers chapitres et fait passer au second plan plusieurs héros d'antan. En somme : elle a théoriquement tout pour lasser... sauf que ce n'est jamais le cas. Au contraire : les pics dramatiques sont d'autant plus intenses qu'ils paraissent des protubérances à haute teneur en adrénaline. Surtout, la construction n'a jamais été aussi étonnante : après les flashbacks et les flashforwards, que pouvait-on faire de plus fort ? Eh bien... les deux à la fois, ou aucun des deux. Faire exploser le concept. Et de ce point de vue les auteurs s'en donnent à coeur joie, l'épisode 10 ("He's Our You") étant de ce point de vue une véritable pépite tant sa narration s'avère virtuose.
Cela n'aura pas empêché certains troglodytes de râler toute la saison sur le mode du "Fais chier il se passe rien. Plus vite !" et les audiences de s'effriter progressivement au fil des épisodes. On peut les comprendre : Lost a beau être plus passionnante que jamais, elle n'est plus aussi haletante qu'autrefois et a retrouvé (temporairement ?) son rythme un peu lancinant du cru 2004-05. Et c'est ça qui en fait une grande série : son atmosphère, sa symbolique et son univers sont tellement riches que ses auteurs n'ont même plus besoin du suspens pour captiver le spectateur. Dans la saison 5 tout est dans les détails, le jeu subtil d'acteurs à leur sommet (Michael Emerson, évidemment, mais aussi Josh "Sawyer" Holloway, qui trouve ici une partition inhabituelle et plus que convaincante et s'impose - enfin ! - comme LE héros de la série), les dialogues souvent ciselés, les interactions entre personnages (Ben/Sayid et Hurley/Miles forment deux paires radicalement différentes mais également remarquables)... prévisible, disent certains mauvais coucheurs ? Sans doute. Prévisible comme le serait une tragédie œdipienne - ce que Lost a toujours été plus ou moins et est désormais plus que jamais.
Alors vraiment, si cette saison 5 n'atteint jamais les sphères de la 4, difficile de ne pas être enthousiaste. Surtout au vu de la concurrence actuelle et de la baisse de régime des autres "Grands de 2004". Clairement, Lost tient la corde - de toute façon même une dernière saison nullissime l'an prochain ne pourrait l'empêcher d'être culte. Le défi, pour Lindelof et Cuse, est désormais de parvenir à l'envoyer au Panthéon. Perspective ? Devenir à plus ou moins brève échéance le plus grand divertissement populaire de son temps.
Rendez-vous est pris en janvier 2010.
Cinquième saison pour le grand gagnant de notre référendum des séries des années 2000, et décidément, ce programme-là ne ressemble à aucun autre. Comment une série aussi complexe, aussi riche, aussi tordue aussi parfois... peut-elle dans le même temps avoir autant de succès et transcender à ce point les publics de tous horizons ? On pourrait passer des heures à analyser le phénomène, mais faisons court (d'autant qu'on en a déjà largement parlé par ailleurs dans ces pages) : dans Lost, il y a tout. De quoi séduire à peu près n'importe qui, avec en prime une audace créative comme on en a strictement jamais vu dans ce qui au départ n'était censé être qu'un divertissement mainstream publié sur une grande chaîne populaire... ABC, qui diffusa autrefois, et ce n'est pas un hasard, Twin Peaks.
Comme le veut désormais la tradition, la saison cinq propose donc à la fois une continuité dans une intrigue palpitante et un renouvellement formel tout à fait passionnant. C'est sans doute ce qu'il y a de plus agréable avec Lost, au-delà de l'histoire en elle-même : alors que dans la plupart des séries de Networks, le programme repose sur un concept immuable décliné à l'infini, des personnages relativement monolithiques et un confort narratif confinant le plus souvent à un doux ronronnement familier... une nouvelle saison de Lost, c'est toujours l'assurance de ne jamais revoir les mêmes trucs que l'année d'avant, de défricher de nouveaux territoires - dans tous les sens du terme. Après l'énigme du bouton dans la seconde saison, la rencontre avec les Autres dans la troisième et les flashforwards dans la quatrième, Damon Lindelof et Carlton Cuse embraient donc tranquillement sur une autre chose dont on ne dira évidemment rien sinon que :
- elle est la suite logique des bugs dont Desmond a été victime deux fois par le passé (dans les épisodes 3x08 et 4x05)
- elle tient en deux phrases énoncées par l'inénarrable Daniel Faraday en début de saison : "Whatever Happened, Happened" et "Fate has a funny way of course correcting".
Au passage, ils délivrent juste ce qu'il faut de réponses pour ne pas complètement noyer le spectateur, tout en obéissant toujours à la règle fixée en 2004 : chaque réponse doit déjà en soi formuler une nouvelle question.
Aussi nos auteurs poursuivent-ils tranquillement leur intrigue-ricochet, rebondissant (c'est peu de le dire) dans chaque recoin du scénario ou des dialogues... pour au final la diluer énormément, ce qui tranche pour le moins avec une saison quatre exceptionnelle de par son dynamisme et sa nervosité. On supposait depuis longtemps que la clé de Lost résidait dans l'écoulement du temps, revisitant de manière plus générale le conflit ancestral entre le libre-arbitre et le Destin, le scepticisme et la Foi (attention : il ne s'agit pas là d'un spoiler, mais d'une hypothèse de ma part)... cette saison 5, relativement lente et un brin contemplative, en donne une illustration aussi inattendue que séduisante. La précédente défilait à toute vitesse, explosait de tous les côtés, foisonnait de personnages... celle-ci prend le temps de se dévoiler, traîne un peu en longueur au début, renoue avec les scènes de vie quotidienne chères aux fans des deux premiers chapitres et fait passer au second plan plusieurs héros d'antan. En somme : elle a théoriquement tout pour lasser... sauf que ce n'est jamais le cas. Au contraire : les pics dramatiques sont d'autant plus intenses qu'ils paraissent des protubérances à haute teneur en adrénaline. Surtout, la construction n'a jamais été aussi étonnante : après les flashbacks et les flashforwards, que pouvait-on faire de plus fort ? Eh bien... les deux à la fois, ou aucun des deux. Faire exploser le concept. Et de ce point de vue les auteurs s'en donnent à coeur joie, l'épisode 10 ("He's Our You") étant de ce point de vue une véritable pépite tant sa narration s'avère virtuose.
Cela n'aura pas empêché certains troglodytes de râler toute la saison sur le mode du "Fais chier il se passe rien. Plus vite !" et les audiences de s'effriter progressivement au fil des épisodes. On peut les comprendre : Lost a beau être plus passionnante que jamais, elle n'est plus aussi haletante qu'autrefois et a retrouvé (temporairement ?) son rythme un peu lancinant du cru 2004-05. Et c'est ça qui en fait une grande série : son atmosphère, sa symbolique et son univers sont tellement riches que ses auteurs n'ont même plus besoin du suspens pour captiver le spectateur. Dans la saison 5 tout est dans les détails, le jeu subtil d'acteurs à leur sommet (Michael Emerson, évidemment, mais aussi Josh "Sawyer" Holloway, qui trouve ici une partition inhabituelle et plus que convaincante et s'impose - enfin ! - comme LE héros de la série), les dialogues souvent ciselés, les interactions entre personnages (Ben/Sayid et Hurley/Miles forment deux paires radicalement différentes mais également remarquables)... prévisible, disent certains mauvais coucheurs ? Sans doute. Prévisible comme le serait une tragédie œdipienne - ce que Lost a toujours été plus ou moins et est désormais plus que jamais.
Alors vraiment, si cette saison 5 n'atteint jamais les sphères de la 4, difficile de ne pas être enthousiaste. Surtout au vu de la concurrence actuelle et de la baisse de régime des autres "Grands de 2004". Clairement, Lost tient la corde - de toute façon même une dernière saison nullissime l'an prochain ne pourrait l'empêcher d'être culte. Le défi, pour Lindelof et Cuse, est désormais de parvenir à l'envoyer au Panthéon. Perspective ? Devenir à plus ou moins brève échéance le plus grand divertissement populaire de son temps.
Rendez-vous est pris en janvier 2010.
👍👍 Lost (saison 5)
créée par J.J. Abrams, Jeff Lieber & Damon Lindelof
ABC, 2009
Un grand BRAVO pour ce numéro d'équilibriste parfaitement réussit !
RépondreSupprimerSinon moi je n'ai pas du tout ressenti la lassitude de certains. C'est sûr qu'on a l'impression que les auteurs font durer le plaisir, qu'ils savent qu'il ne reste en fait plus beaucoup de secrets à révéler alors ils les distillent tranquillement. Mais moi ça me plaît, le côté tragique de cette saison en fait même à mon avis une des meilleures de la série.
Pour moi le début de saison a été quand même très laborieux, beaucoup de mal à rentrer dedans, le fait que les persos soient éparpillés ici et là n'a pas aidé. Une saison de transition, je pense, avant l'énorme final pour janvier (qui risque de ressembler à une grande réunion de famille).
RépondreSupprimerEntièrement d'accord, sauf pour la fin: une dernière saison nullisme serait trop décevante, après cela Lost ne serait connu que comme la-série-bizarre-avec-une-fin-nulle-à-chier. Mais bon, j'ai confiance, ils savent ce qu'il font.
RépondreSupprimerPour le reste, moi aussi je me suis ennuyé parfois au visionnage. Mais Lost est maintenant plus qu'une série, c'est un phénomène dont on discute massivement sur le net. Ce n'est pas un show que l'on regarde tout seul dans son coin, c'est une série que l'on partage avec toute une communauté de fans, avec qui l'on peut chercher à trouver des réponses. Même après un épisode plan-plan, on trouve toujours pleins de trucs sur lesquels réflechir. La puissance de la série vient maintenant de là, je pense.
Parfaitement d'accord avec ce qui est dit plus haut > en fait dans Lost la mythologie a fini par déborder de l'écran :)
RépondreSupprimerSerious Moon >>> merci, le fossé n'était pas loin, mais j'ai tenu bon ! :-)
RépondreSupprimerLily >>> peut-être. En fait, je ne prends plus depuis longtemps les saisons de Lost comme des saisons, mais comme les chapitres d'un même grand livre...
DNM-qui-tombe-le-masque >>> je ne suis pas trop d'accord... il suffit de voir (enfin évidemment toi tu ne les vois pas) les suffrages reçus par X-Files dans le classement des 90's pour constater que, peu importe que la fin ait été (très) décevante, la mythologie de la série a durablement marqué malgré tout. Alors ensuite, évidemment, si la fin est nulle à chier... mais à vrai dire, il n'y a jamais de bonne fin à un cycle aussi populaire. Il suffit de voir les réactions contrastées de cette année (je ne sais pas si tu as remarqué mais, dans le Lostomètre, les gens dissertaient à bâton-rompus tout en critiquant chaque épisode avec véhémence pour la plupart, j'ai rarement lu la formule "excellent épisode", ce qui est quand même un comble...) pour deviner que, quoiqu'il advienne et quel que soit le final... de toute façon la moitié des gens le trouveront affreusement décevant et/ou mauvais (exactement comme ce fut le cas pour - par exemple - le dernier tome de Harry Potter... ce qui rejoint en fait ta conclusion : Lost, quelque part, n'appartient plus à ses auteurs depuis bien longtemps.
ok ok, je regarde la fin de la saison... c'est malin ! ;o)
RépondreSupprimerC'est amusant, justement, j'ai terminé le dernier épisode hier. Un épisode inégal, mais étourdissant : c'est seulement là, à la dernière minute du dernier épisode de la saison 5, que l'on comprend vraiment de quoi il retourne depuis le premier épisode de la première saison. Je n'ai jamais vu une construction pareille.
RépondreSupprimerEt, de plus, pour avoir regardé la série en quelques mois, je suis contraint de reconnaître que sa réputation de cohérence n'est pas usurpée. Vraiment une série étonnante, tout à fait à part de ce qui se produit, de nos jours, en matière de science-fiction (littérature, cinéma inclus). Merci encore pour la découverte, cher ami.
BBB.
May >>> je n'aurais pas mieux dit que mon camarade ci-dessus. Il est vrai que le final de la saison est inégal (moins vertigineux que les finaux des autres saisons), mais son ultime séquence est assez... j'en connais qui sont encore en train d'essayer de comprendre cette scène, d'en dégager la symbolique... en un quart d'heure, toute la série est remise en perspective (sans pour autant être trahie), un sacré coup de poker.
RépondreSupprimerBBB. >>> justement hier je relisais les commentaires sur Twin Peaks, où je disais que je me laissais six mois pour vous convertir aux séries... j'aurais pu dire deux :-)
Certes, mais avec des armes telles que Mad Men, Lost, The Wire, vous aviez peu de chances de ne pas me convertir !
RépondreSupprimerMais, pour en revenir à la saison en elle-même, après, j'ai trouvé moi aussi qu'il y avait des longueurs, et que la partie du côté "Dharma" (ceux qui l'ont vue comprendront, les autres ne seront pas "spoilés"), manquait beaucoup de panache (je m'y suis ennuyé plus d'une fois, comme l'on s'ennuie toujours un peu, dans les camps de vacances). La saison 5, comme l'a dit Mademoiselle Lily, restera, je pense, une saison en demi-teinte, un intermède avant de passer aux choses sérieuses (choses sérieuses étant, c'est une évidence, la suite des évènements du final).
Oui, c'est certain que vous n'avez pas commencé par les pires :-)
RépondreSupprimerDes longueurs ? oui oui, sans aucun doute, mais bon, je ne connais que très peu d'exemples de séries où il n'y a jamais de longueurs. La longueur est partie intégrante du format...
Très bonne saison, quoique par forcément facile à suivre au rythme d'un épisode/semaine.
RépondreSupprimerJe reste pour l'heure dubitatif quant à la véritable cohérence de l'ensemble. Je sais qu'il est communément admis que les scénaristes savaient où ils allaient depuis le premier épisode. Néanmoins, il faudrait être particulièrement "tordu" (et génial !) pour constuire complètement l'histoire "à rebours", fixer un point à atteindre dans cinq ans, et dérouler l'histoire en sens inverse, en semant des indices...
Non que cela me semble impossible. Mais compte-tenu des impératifs d'une série de network, il y a de quoi être étonné, qu'est-ce qui pouvait bien garantir aux auteurs que, cinq ans plus tard, ils seraient encore à l'antenne pour nous expliquer ce qu'ils nous ont expliqué dans cette saison ?
Aaaaaaaah... l'éternel débat. Marrant comme les gens mettent un point d'honneur à insister sur l'une ou l'autre des hypothèses, comme si c'était important ? Car quelle importance que tout ait été prévu d'avance ou qu'il s'agisse d'une écriture au fil de la plume ? En quoi le fait d'avoir tout prévu à l'avance serait-il plus glorieux ? Je ne voudrais pas dire, mais avoir tout prévu à l'avance, le plus mauvais des écrivains en est capable, je ne vois pas en quoi c'est si grandiose...
RépondreSupprimerBref : je ne sais pas si c'était prévu à l'avance et, honnêtement, je m'en tape.
Saison épatante en ce qui me concerne. Un régal, avec le retour de l'humour (ça manquait à la saison 4), peut-être un peu trop de romance selon moi mais c'est chipoter ;-)
RépondreSupprimerUn peu trop ? Dix fois trop tu veux dire ! Epuisantes ces romances, on n'en peut plus, et le pire c'est qu'à mon avis on va se trainer ces boulets jusqu'au dernier épisode.
RépondreSupprimerDisons que c'était une figure de style :-)
RépondreSupprimerEt je suis bien d'accord avec toi, si seulement ils pouvaient tuer Mérédith...euh! Kate!!
RépondreSupprimer+ 10
RépondreSupprimer(+ 5 pour l'idée, + 5 pour la vanne)
;)
Bloom > les scénaristes ont révélé récemment qu'en fait, ils avaient eu l'idée entre la saison 1 et la 2 (donc pas depuis le début mais pas loin). C'est plus mesuré, donc plus crédible :)
RépondreSupprimerEl-Jam (et Lil') > tu touches à Kate, je te pète les deux jambes ok ? ;)
J'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire... mais bon, non, impossible de tuer Kate, c'est l'atout sexy de la série (ou alors il faudrait complètement réinventer Sun... remarquez, c'est une idée !)
RépondreSupprimer"tu touches à Kate, je te pète les deux jambes"
RépondreSupprimerY a double-sens ? (désolé)
Non mais Serious Moon, reconnais qu'elle ne sert plus à rien (sinon effectivement à jouer les Meredith Grey !)
RépondreSupprimerElle sert à maintenir l'attention du spectateur (si si)(des fois). Et puis je sais pas, je la trouve touchante.
RépondreSupprimerA votre place je ne parierais pas que Kate ne sert plus à rien. Je parierais même plutôt le contaire. J'ai l'intuition que les personnages plutôt en retraits depuis quelques saisons (Kate, Hugo...) vont jouer un rôle déterminant dans le dénouement. Vous verrez ;)
RépondreSupprimerC'est très possible (même carrément sûr en ce qui concerne Hugo).
RépondreSupprimerJe viens juste de regarder les 2 derniers épisodes de la saison 5, j'ai repris mon souffle et comme d'hab je me dis que je pourrais jamais attendre 2010 pour voir la suite(et fin en plus!!!!)
RépondreSupprimerOh lalalalala suis toute émotionnée.:D
Serious Moon >>> oui, c'est vrai que le brave Hugo a été un peu réduit au rang de faire valoir ces dernières années, je doute que ça dure éternellement...
RépondreSupprimerSandrine >>> Je crois qu'il y aura des épisodes spéciaux à l'automne, histoire de patienter (par compte je ne sais pas trop sur quoi ils porteront). J'ai aussi entendu dire qu'ABC songeait à diffuser la suite un peu plus tôt, mais bon, je n'y crois pas trop...
Sans parler de Desmond!
RépondreSupprimerOui, en effet !
RépondreSupprimerBon, il faut vraiment que je m'y mette à cette saison 5. L'éblouissement que consitua la saison 4 est encore vivace. D'ici une semaine ou deux, je me lance. La saison 5 est là, qui m'attend patiemment. Et si reculer le visionnage était un moyen pour que la transition vers la saison 6 soit plus douce. Oui, on va dire que c'est pour ça... :-)
RépondreSupprimerC'est d'autant plus judicieux que, comme le disait je ne sais plus qui plus haut, il y a des chances pour que cette saison 5 soit avant tout une mise en bouche de la 6 (je ne vais pas revenir sur le final qui a laissé tout le monde sur le cul... ^^)
RépondreSupprimerBravo pour ce très bon article (je suis à la bourre, je ne l'avais pas encore lu). Et la discussion qui suit ne manque pas d'intérêt. Je m'interroge notamment sur le rôle de Desmond. Une idée quelqu'un ?
RépondreSupprimerSinon, pas mal de choses ont été dévoilée au dernier Comic Con à propos de la saison 6 à venir. Il semble entre autres qu'elle prévoit un épisode centré sur Richard, et (enfin) un sur Penny. Le retour de Walt aurait aussi été confirmé à demi-mots...
Poser une question sur Desmond dans une discussion où on croise DNM et moi... tu sais que c'est risqué ce que tu viens de faire là ? :-)
RépondreSupprimerPlus sérieusement... je pourrais te donner mon avis mais honnêtement, on a évité les spoilers dans tout l'article et toute la discussion, ce n'est pas pour que je m'y colle maintenant.
En ce qui concerne le comic con j'avais vu un compte-rendu, mais Walt n'y étais pas évoqué. Tu es sûr de ce que tu avances ?
Je n'avais pas vu cette question.
RépondreSupprimerOui, je suis sûr de moi ! ^_^
Bon... eh bien tant mieux alors !
RépondreSupprimerPas vu cet article avant.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé la saison, mais les passage dans le village Dharma mon dieu, que c'était long et ennuyeux! Pourvu que le trip voyages dans le temps soit fini dans la saison 6...
Lost était déjà une histoire passionnante et riche. Je doute qu'il y avait vraiment besoin d'ajouter des voyages dans le temps à cette histoire.
Sans doute, mais d'un autre côté l'écoulement du temps est intrinsèquement lié à la série - ce depuis le premier épisode. Par conséquent il n'est pas illogique que les scénaristes se soient encombrés de telles digressions (mais si je suis conviens tout à fait qu'elles sont un peu lourdes par moments (quoique moins que les romances)).
RépondreSupprimerJ'entends bien :-)
RépondreSupprimerMais n'y avait-il pas des manières moins lourdes de le faire comprendre ? Dans la saison 4, il y aussi cet aspect, mais il est plus subtile.
Je pense que tu sous-estimes la nécessité de rendre les choses plus formelles aux yeux du spectateur. Lost, c'est un programme ABC, donc grand public et familial. Il y a des contraintes et je pense que ce passage (qui représente finalement peu de choses sur l'ensemble de la storyline) était une nécessité pour que tous les spectateurs conceptualisent de manière claire et nette le Whatever Happened Happened et le principe de boucle temporelle...
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