Et si j'avais secrètement inventé cette rubrique afin de trouver une bonne excuse pour chroniquer cet album ? Et si le principe même de 10 Years After n'avait été édicté que dans le seul but d'arriver à l'été 1999, à ce bref voyage en Angleterre qui me fit découvrir un groupe dont tout le monde alors ignorait encore qu'il deviendrait l'un des plus populaire de la décennie à venir : Muse ?
Non qu'on ait eu de véritable doute sur le potentiel commercial du trio : Uno, EP précédent de quelques mois la sortie du premier album, avait déjà converti la majorité des élus ayant eu l'heur de le découvrir. En 1999, c'est ce qui est tout à la fois triste et amusant, tout le monde aimait Muse. Rarement un groupe aura à ce point réussi, à coup de mauvais choix artistiques, à détruire avec une telle efficacité son capital sympathie et sa crédibilité naissante. En cela au moins, Matthew Bellamy est fidèle à ses ancêtres, Yes, Queen, tous ces groupes prog valeureux qui, après un ou deux albums unanimement acclamés, ont sombré artistiquement tout en démultipliant leurs ventes à chaque nouvelle de choucroute.
Showbiz, donc. Un album qui a marqué. A plus d'un titre et de différente manière selon les gens. Pour beaucoup d'ados d'alors, il fut celui de la découverte, voire de l'initiation. Tous les albums ne peuvent pas prétendre à ce statut : il faut réunir un certain nombre de conditions (romantisme, candeur, lyrisme, une certaine forme de violence libératrice) pour avoir l'honneur d'initier au rock des milliers de jeunes gens (d'ailleurs si vous interrogez les gens sur l'album qui les a initiés au rock, ce sont souvent les mêmes noms qui ressortent, ce qui n'est pas hasard). Reconnaissons toutefois que Showbiz a pour lui d'avoir su séduire une génération particulièrement aisée à enthousiasmer tant en 1999, le rock peinait à faire les gros titres. Cette rubrique en est d'ailleurs témoin : en huit numéros, ce disque est le premier qui puisse réellement être apparenté au rock dans son acceptation la plus électrique (le silverchair étant malgré son côté hétéroclite plus proche du metal). Rien d'étonnant du coup à ce que tout le monde ou presque se le soit pris de plein fouet - quand on aimait le rock il était assez difficile de le louper.
Je ne peux toutefois pas être rattaché à la "génération Showbiz" (pas comme d'autres), puisque j'avais déjà dix-huit ans et n'était même plus au lycée lorsqu'il est sorti. Le premier opus de Muse, que je n'écoute quasiment jamais (comme la plupart des disques de cette rubrique, vous l'aurez sans doute noté), m'évoque plus la fin de l'adolescence que son apothéose - pour ne pas dire le passage à l'âge adulte. Je l'ai aimé et l'aime encore (quoique moins, inévitablement moins). Mais il symbolise pour moi tout à la fois mon dernier gros coup de cœur adolescent (ma prochaine belle découverte, quelques mois plus tard, sera... Clem Snide !) et la première manifestation d'une frilosité bien de chez les grands : celle qui nous parcoure l'échine lorsque l'on sent qu'on apprécie quelque chose de pas forcément très appréciable, que l'on est plus proche du plaisir coupable que du véritable engouement. Pour la première fois peut-être, un disque tournait en rotation lourde sur ma platine sans que je sois tenté de lui accoler le titre de chef-d'oeuvre ou de le défendre de manière excessive. Lorsque j'en parlais, lorsque je le conseillais... quelque chose d'indicible me retenait, quelque chose qui ressemblait (quoique je ne le sache pas encore) à un commencement de début d'approche esthétique.
Je trouvais de fait Showbiz borderline, avec trois titres au moins me paraissant déjà absolument affreux ("Filip", pop-song à la mélodie navrante, "Falling Down", plagiat honteux d'un Jeff Buckley qui n'en demandait - ni n'en faisait - pas tant, et "Cave", beuglarde et vulgaire), liste à laquelle je suis contraint d'ajouter aujourd'hui "Muscle Museum" et son "concours de falsetti" (Eric) ainsi qu' "Unintended" (dernier slow niaiseux à avoir eu ma préférence - le goût pour le pathos m'est passé depuis... et l'on conviendra que dans le genre on pouvait difficilement aller plus loin qu' "Unintended"). Le reste me semble dix ans plus tard de bonne tenue, surtout pour le premier album d'une bande de gosses. Reste d'ailleurs principalement composé de ballades, car en dépit de leurs montées en puissance (d'ailleurs très similaires et schématiques) c'est bien ce dont il s'agit dans les cas de "Sunburn", "Escape", "Hate This & I Love You"... et même "Showbiz" (meilleur titre de l'album, et de très loin). "Overdue" est également très bonne (et a le mérite de sentir un peu le soufre en dépit de sonorités pompées à blur), "Uno" me plaît un jour sur deux. On tend donc plutôt vers une moyenne honnête, à ceci près qu'un album est un peu plus que la somme qualitative de ses morceaux. Trois fois que j'écoute Showbiz ce matin et pour tout dire, je ne me suis pas encore senti touché une seule fois. Le vibrato de "Hate This & I'll Love You" ne me laisse certes pas complètement indifférent. Mais c'est sans doute parce que c'est un des rares morceaux de l'album à ne pas avoir été matraqué sur les ondes (ni par mes potes), aussi conserve-t-il une certaine fraîcheur. Et dans tous les cas, rien de commun avec ce qu'il m'évoquait en 1999. Dois-je m'en étonner ?
Rétrospectivement, mes trois albums favoris de 1999 furent sans la moindre hésitation 13 (blur), The Fragile (NIN) et Mustango (Murat). Tous trois pouvant être considérés comme les exacts opposés de Showbiz : subtils, intimistes, sensuels. Pudiques. A dix-huit ans je n'avais sans doute qu'une vague idée de ce qu'était la pudeur (je ne l'ai d'ailleurs découvert que récemment). Il est certain qu'on en trouve peu sur les albums de Muse, celui-ci comme les autres reposant sur une exhibition sentimentale magnifiée (lorsqu'elle est réussie) par des démonstrations de virtuosité. Si je peux toujours apprécier les qualités mélodiques de "Sunburn", il ne peut donc plus vraiment m'émouvoir ni même simplement me toucher. Je l'écoute encore et encore, et tout ce que je vois c'est non pas de la froideur, mais un déballage de vocalises toujours justes mais à la limite de la vulgarité, sans véritable émotion parce que ne sachant pas réellement comment la faire rejaillir (c'est-à-dire qu'il n'y a jamais eu qu'une seule manière de le faire : en usant de nuances).
Non. Ça ne me touche plus et cela confirme ce que je disais plus haut : Showbiz est mon grand album de passage à l'âge adulte. Je l'aimais tout en sachant au fond de moi que bientôt il serait trop tard, que son lyrisme finirait par m'agacer et que le mauvais goût de ses arrangements finirait par me sauter aux oreilles. Si je l'écoute aujourd'hui, j'ai plutôt la sensation de regarder une vieille photo jaunie. Je reconnais les gens dessus, les lieux et je me souviens parfaitement bien du moment où cette photo a été prise. Mais ça ne m'évoque rien de plus que des choses factuelles, dates, noms, liste de souvenirs.
Tiens, je n'aime même pas écrit le mot "Radiohead" dans cette chronique...
Non qu'on ait eu de véritable doute sur le potentiel commercial du trio : Uno, EP précédent de quelques mois la sortie du premier album, avait déjà converti la majorité des élus ayant eu l'heur de le découvrir. En 1999, c'est ce qui est tout à la fois triste et amusant, tout le monde aimait Muse. Rarement un groupe aura à ce point réussi, à coup de mauvais choix artistiques, à détruire avec une telle efficacité son capital sympathie et sa crédibilité naissante. En cela au moins, Matthew Bellamy est fidèle à ses ancêtres, Yes, Queen, tous ces groupes prog valeureux qui, après un ou deux albums unanimement acclamés, ont sombré artistiquement tout en démultipliant leurs ventes à chaque nouvelle de choucroute.
Showbiz, donc. Un album qui a marqué. A plus d'un titre et de différente manière selon les gens. Pour beaucoup d'ados d'alors, il fut celui de la découverte, voire de l'initiation. Tous les albums ne peuvent pas prétendre à ce statut : il faut réunir un certain nombre de conditions (romantisme, candeur, lyrisme, une certaine forme de violence libératrice) pour avoir l'honneur d'initier au rock des milliers de jeunes gens (d'ailleurs si vous interrogez les gens sur l'album qui les a initiés au rock, ce sont souvent les mêmes noms qui ressortent, ce qui n'est pas hasard). Reconnaissons toutefois que Showbiz a pour lui d'avoir su séduire une génération particulièrement aisée à enthousiasmer tant en 1999, le rock peinait à faire les gros titres. Cette rubrique en est d'ailleurs témoin : en huit numéros, ce disque est le premier qui puisse réellement être apparenté au rock dans son acceptation la plus électrique (le silverchair étant malgré son côté hétéroclite plus proche du metal). Rien d'étonnant du coup à ce que tout le monde ou presque se le soit pris de plein fouet - quand on aimait le rock il était assez difficile de le louper.
Je ne peux toutefois pas être rattaché à la "génération Showbiz" (pas comme d'autres), puisque j'avais déjà dix-huit ans et n'était même plus au lycée lorsqu'il est sorti. Le premier opus de Muse, que je n'écoute quasiment jamais (comme la plupart des disques de cette rubrique, vous l'aurez sans doute noté), m'évoque plus la fin de l'adolescence que son apothéose - pour ne pas dire le passage à l'âge adulte. Je l'ai aimé et l'aime encore (quoique moins, inévitablement moins). Mais il symbolise pour moi tout à la fois mon dernier gros coup de cœur adolescent (ma prochaine belle découverte, quelques mois plus tard, sera... Clem Snide !) et la première manifestation d'une frilosité bien de chez les grands : celle qui nous parcoure l'échine lorsque l'on sent qu'on apprécie quelque chose de pas forcément très appréciable, que l'on est plus proche du plaisir coupable que du véritable engouement. Pour la première fois peut-être, un disque tournait en rotation lourde sur ma platine sans que je sois tenté de lui accoler le titre de chef-d'oeuvre ou de le défendre de manière excessive. Lorsque j'en parlais, lorsque je le conseillais... quelque chose d'indicible me retenait, quelque chose qui ressemblait (quoique je ne le sache pas encore) à un commencement de début d'approche esthétique.
Je trouvais de fait Showbiz borderline, avec trois titres au moins me paraissant déjà absolument affreux ("Filip", pop-song à la mélodie navrante, "Falling Down", plagiat honteux d'un Jeff Buckley qui n'en demandait - ni n'en faisait - pas tant, et "Cave", beuglarde et vulgaire), liste à laquelle je suis contraint d'ajouter aujourd'hui "Muscle Museum" et son "concours de falsetti" (Eric) ainsi qu' "Unintended" (dernier slow niaiseux à avoir eu ma préférence - le goût pour le pathos m'est passé depuis... et l'on conviendra que dans le genre on pouvait difficilement aller plus loin qu' "Unintended"). Le reste me semble dix ans plus tard de bonne tenue, surtout pour le premier album d'une bande de gosses. Reste d'ailleurs principalement composé de ballades, car en dépit de leurs montées en puissance (d'ailleurs très similaires et schématiques) c'est bien ce dont il s'agit dans les cas de "Sunburn", "Escape", "Hate This & I Love You"... et même "Showbiz" (meilleur titre de l'album, et de très loin). "Overdue" est également très bonne (et a le mérite de sentir un peu le soufre en dépit de sonorités pompées à blur), "Uno" me plaît un jour sur deux. On tend donc plutôt vers une moyenne honnête, à ceci près qu'un album est un peu plus que la somme qualitative de ses morceaux. Trois fois que j'écoute Showbiz ce matin et pour tout dire, je ne me suis pas encore senti touché une seule fois. Le vibrato de "Hate This & I'll Love You" ne me laisse certes pas complètement indifférent. Mais c'est sans doute parce que c'est un des rares morceaux de l'album à ne pas avoir été matraqué sur les ondes (ni par mes potes), aussi conserve-t-il une certaine fraîcheur. Et dans tous les cas, rien de commun avec ce qu'il m'évoquait en 1999. Dois-je m'en étonner ?
Rétrospectivement, mes trois albums favoris de 1999 furent sans la moindre hésitation 13 (blur), The Fragile (NIN) et Mustango (Murat). Tous trois pouvant être considérés comme les exacts opposés de Showbiz : subtils, intimistes, sensuels. Pudiques. A dix-huit ans je n'avais sans doute qu'une vague idée de ce qu'était la pudeur (je ne l'ai d'ailleurs découvert que récemment). Il est certain qu'on en trouve peu sur les albums de Muse, celui-ci comme les autres reposant sur une exhibition sentimentale magnifiée (lorsqu'elle est réussie) par des démonstrations de virtuosité. Si je peux toujours apprécier les qualités mélodiques de "Sunburn", il ne peut donc plus vraiment m'émouvoir ni même simplement me toucher. Je l'écoute encore et encore, et tout ce que je vois c'est non pas de la froideur, mais un déballage de vocalises toujours justes mais à la limite de la vulgarité, sans véritable émotion parce que ne sachant pas réellement comment la faire rejaillir (c'est-à-dire qu'il n'y a jamais eu qu'une seule manière de le faire : en usant de nuances).
Non. Ça ne me touche plus et cela confirme ce que je disais plus haut : Showbiz est mon grand album de passage à l'âge adulte. Je l'aimais tout en sachant au fond de moi que bientôt il serait trop tard, que son lyrisme finirait par m'agacer et que le mauvais goût de ses arrangements finirait par me sauter aux oreilles. Si je l'écoute aujourd'hui, j'ai plutôt la sensation de regarder une vieille photo jaunie. Je reconnais les gens dessus, les lieux et je me souviens parfaitement bien du moment où cette photo a été prise. Mais ça ne m'évoque rien de plus que des choses factuelles, dates, noms, liste de souvenirs.
Tiens, je n'aime même pas écrit le mot "Radiohead" dans cette chronique...
✋ Showbiz
Muse | Maverick/Naïve, 1999
Je réclame un moratoire pour interdire la publication de liens vers des articles d'un âge supérieur à 2 années révolues. Et merde, il passe quand même, ce lien là ;-)
RépondreSupprimerSinon, moi "Showbiz" est justement mon album de passage de l'enfance à l'adolescence. (J'attends encore le passage à l'age adulte, là.)
Et ta critique est assez juste (et argumentée ;-) )pour que je m'y retrouve quand même pas mal. Moi même, avec le temps, j'ai délaissé les morceaux sorties en single de cet album (Muse a cette tendance à sortir 50 % de l'album en simples qui m'a certes toujours horripilé, mais réjoui aussi: certains de leurs meilleurs morceaux sont en fait des faces B - comme Placebo, tiens), me recentrant sur Showbiz (évidement), Overdue (aaah...) et Hate this & I'll love you (c'est con mais j'aime toujours autant le titre du morceau :-) )
Reste qu'à cause de toi, je vais me réécouter ça ce soir. Puis je me laverais les oreilles avec un live de Johnny Thunders, histoire de virer ce romantisme ado avec du bon romantisme adulte (et un peu glauque aussi)
Le ton de cet article est très juste... Ainsi, moi j'avais 22 ans en 1999, j'étais donc un peu plus avancé que toi dans le processus (pas tant que ca, puisque j'écoutais de la musique depuis seulement 5 ans en arrière, mais un peu quand meme). Ainsi lorsque Showbiz est sorti, j'étais déjà atteint de la tendance snob qui me faisait refuser ce qui grimpait un peu trop vite en popularité et qui était mattraqué en radio (ce qu'on appelle la hype, aujourd'hui), et ce d'autant plus que j'avais les memes doutes que toi sur cet album à l'époque. J'accrochai déjà beaucoup plus à des trucs comme "the Fragile".
RépondreSupprimerCela dit, lorsque j'ai vu Muse aux eurocks récement, le concert m'a irrité les oreilles, mais sur la fin lorsqu'ils ont joué Showbiz, je me suis rappelé qu'ils avaint écrit des putains de bonnes chansons quand meme, et que leur popularité d'alors n'avait pas été si usurpée...
I'm not alone to belong to the Showbiz Generation
RépondreSupprimerUn jour, je comprendrai d'où vous vient ce goût pour l'auto-critique permanente. C'est à la fois fascinant et angoissant. Un peu comme cet album, en fait.
RépondreSupprimerBBB.
Guic' >>> apparemment ça ne te pose aucun problème de faire à Alex ce que tu me reproches de te faire à toi... bravo, belle mentalité ! :-)
RépondreSupprimerXavier >>> c'est vrai qu'on se demande comment un gars si petit peut faire autant de boucan...
BBB. >>> rassurez-vous je partage votre sentiment (sur mes articles... sur Muse aussi, remarquez ^^)
Oui, j'ai eu deux pensées coup sur coup: "putain, vous appelez musique ce boucan?" puis "merde, ca y est je suis vieux..."
RépondreSupprimerElle c'est pas pareil elle est virtuellement décédée...
RépondreSupprimerOuais, non, ça rend le procédé encore plus dégueulasse en fait :-/
"Le premier opus de Muse, que je n'écoute quasiment jamais"
RépondreSupprimerParce que tu écoutes les autres encore???? C'est pour une étude sur le masochisme?
Je me moque mais dans un grand accès de faiblesse j'avais acheté ce disque à sa sortie (j'étais très amoureux quand il est sorti + l'article dans les inrocks était bon). Je ne sais même plus si je l'ai encore ou si je l'ai revendu (avec la fille qui allait avec)(ah ah)(just joking), mais j'ai dû arrêter de l'acouter au bout de semaine en me disant que non ça n'était pas possible non.
Par contre Mustango était (est) un putain d'album oui. Le nouveau annoncé pour bientôt sera peut être dans la même veine.
Heureusement que KMS est arrivé parce que là, je commençais à voir le moment où tout le monde allait dire "ouais bon, en fait Muse, c'est pas si mal" (bien entendu c'est très mal, c'est carrément HORRIBLE, même le premier)
RépondreSupprimerHum. Je suis de la génération Muse, mais peut-on parler de génération si ça a duré une semaine ? En effet un journaliste idiot a eu l'idée d'écrire que Muse était très influencé par Radiohead. Du coup j'ai acheté OK Computer. Je n'ai plus jamais réécouté Muse ou quasiment pas, moins de 15 jours après avoir acheté le disque ;)
RépondreSupprimerBon, tu cites Queen et avec une véritable énormité (Groupe prog, tu plaisantes ! Glam, hard fm, tout ce que tu veux, mais pas prog, quoi !). C'était juste pour me faire rappliquer ou quoi ?!
RépondreSupprimerBientôt, tu vas nous dire que Springsteen vient de sortir le plus mauvais disque de sa carrière ? Franchement... ;-)
Sinon, Showbiz, oui, on me l'avait prêté à l'époque, je l'avais copié. J'étais depuis longtemps sorti de l'adolescence, mais ça m'avait fait pas mal d'effet sur le moment. Pourtant - contrairement à Placebo, dont les trois premiers albums reviennent de temps en temps sur ma platine - je ne l'ai sans doute pas écouté depuis le début du siècle... J'ai ensuite détesté Origins of Symetry (tellement pompeux), vaguement apprécié Absolution (oui, quand même), mais n'ai vraiment pas éprouvé le besoin d'écouter la suite de leur production... De l'épate, de la virtuosité, mais, comme tu l'écris assez justement, pas d'émotion, juste la caricature de celle-ci...
Allez, hop, m'en vais réécouter Queen II, moi... Au moins, ici, le grotesque y était pleinement assumé...
Guic' >>> oui et plus bon... c'est une fille, la gentlemanie, tout ça...
RépondreSupprimerKMS >>> excellente vanne ^^ Rassure-toi, je n'écoute jamais Muse, tout court. Bon cela dit j'ai tous les albums, pas sûr que ce soit plus glorieux. Peut-être qu'en fouillant dans ma mémoire je trouverais une histoire de fille pour justifier ces achats (ahah).
Ska >>> oui... c'est vrai que Queen n'est pas spécialement prog, je ne sais pas trop pourquoi j'ai écrit ça. Sans doute parce que je les associe tellement à "boursoufflure"... et c'est vrai que Queen finalement a un côté second degré qui les rend sympathique - d'ailleurs de tous les groupes honnis Queen est sans doute celui que je déteste le moins (je ne le déteste même pas vraiment, en fait cela m'indiffère, chaque fois qu'un ami m'en parle ou m'en passe j'ai l'impression de m'être inscruté dans une fête où personne ne m'a invité...).
Si j'ai raté cet album à sa sortie (j'avais 14 ans), je me suis pris le suivant en pleine poire et Muse est devenu mon groupe préféré, surtout après les avoir vu en concert, le premier qui m'ait autant marqué. Aujourd'hui je pense que j'aurais du mal à apprécier cette musique (bien que je trouve qu'ils excellent dans le kitsch revendiqué, cfr. "Knights of Cydonia" sur leur dernier album). Ce qui est fou quand même c'est qu'on se retrouve à repousser quelque chose pour les mêmes raisons qui nous ont séduites en premier lieu (l'emphase, la démonstration de virtuosité, le falsetto du chanteur, les morceaux pseudo-alambiqués...). Je pourrais d'ailleurs en dire autant pour Queen ;-)
RépondreSupprimer"Ce qui est fou quand même c'est qu'on se retrouve à repousser quelque chose pour les mêmes raisons qui nous ont séduites en premier lieu"
RépondreSupprimerJe n'aurais pas mieux dit !
belle illustration des écarts entre les parcours musicaux (écho à une engueulade célèbre ;-)
RépondreSupprimervoilà encore un groupe dont j'ai entendu certains titres mais dont je suis resté à l'écart,
au point que quand tu écris "un des groupes les plus populaires de la décennie", j'ai commencé par tiquer, avant d em'aopercevoir que c'est certainement vrai vu qu'ils remplissent des stades.
à rebours, le soi-disant "retour du rock", et la flambée de groupes affiliés d'une manière d'une autre au rock comme Muse, correspond pour moi à une période de plongée intense dans la soul et le funk 1965-77 et une certaine electronica, voire de n-soul et de rap (the roots, jill scott, Ms dynamite...).
de toute façon avec les groupes de stade en général j'ai un réflexe de défense, sans que ça dise grand chose de ce que leur musique serait susceptible de me faire.
Bref, il était impossible que j'achète Muse ^^
mais c'est possible que j'écoute un jour un album entier, je me lance des défis parfois :o)
Tu sais... moi non plus, je n'écoutais pas tellement de rock à cette époque et m'étais plongé dans d'autres styles (c'est à cette époque je me suis vraiment intéressé à la soul moi aussi, ainsi que - grand écart quand tu nous tiens - à l'electronica). Sans doute une des raisons qui fait que j'étais quand même réservé à propos de Muse.
RépondreSupprimerCa valide d'ailleurs un peu ce que je disais avant qu'éclate une enguelade célèbre, à savoir que j'avais l'impression que beaucoup d'amateurs de rock/rock indé ont profité de cette période un peu morne pour le genre pour aller en découvrir d'autres. 1999 est pour moi vraiment une année charnière, rétrospectivement. C'est la dernière année où j'écoute vraiment tout ce qui sort en metal (ça ne fera que diminuer par la suite), celle où Tricky et Juxtapose me font découvrir une facette du hip hop et/ou de l'electro que je ne connaissais pas, celle où Nine Inch Nails et The Fragile, cet album bien plus intimiste et ambient, jettent les premières pierres qui m'amèneront à la musique contemporaine, celle où les artistes français commencent à rivaliser avec les anglo-saxons dans ma discothèque (merci Dominique A, même si je vois plus Remué comme l'exception que comme la règle). Vu comme ça il n'est pas vraiment étonnant que j'ai vécu le retour du rock comme... le retour du rock, pour moi il était vraiment de plus en plus loin (ce sera d'autant plus évident si je poursuis cette rubrique au-delà de 1999...).
Quant à écouter Showbiz en entier bon... euh... pourquoi pas ? Je suppose que d'une manière ou d'une autre ça doit faire partie de la culture, quand je dis que Muse a été l'un des groupes les plus populaires des années 2000 j'exagère à peine (ce n'est pas Coldplay... mais ç'a eu mille fois plus de succès que 90 % des albums du CDB-00...). Maintenant bon... tu peux sûrement t'en passer aussi ;-)
Je me demande quel aura été le groupe de mon adolescence, celui qui m'a initié au rock... sûrement Nirvana, alors même que je l'ai découvert et écouté dans la seconde moitié des années 90... ^^
RépondreSupprimerEn tout cas joli analyse de l'évolution des goûts.
Sinon mon Muse à moi, c'était peut être Saez. Dans le sens où j'aimais bien mais déjà je sentais que c'était de la merde. L'année suivante je découvrais Radiohead (via Amnesiac, sans connaitre OK computer ahah), qui a été sûrement l'album charnière qui m'a fait écouter plus de musique récente et non rock et moins de rock de papa.
souvenir souvenir...
Ah tiens... j'ai eu Saez aussi, en fait, à la même époque. J'aurais pu le chroniquer aussi, mais Muse me semblait plus significatif parce que renvoyant à des choses (emphase, virtuosité) qui sont moins prononcée chez Saez (du moins sur Jours étranges).
RépondreSupprimerBon, j'étais déjà entré depuis un bon moment dans l'âge adulte (du moins officiellement...) quand cet album est sorti et je ne peux m'empécher de trouver que les gens ont un jugement bien sévère de Muse, groupe qui a élevé la démesure, la pomposité et l'absence de toute auto-critique et de sens du ridicule au rang d'art.
RépondreSupprimerCe qui est rigolo, c'est que, quand je me suis procuré pour une misère dans une boutique d'occaz londonienne au début 99 le 'muscle museum EP' (je devrais le revendre, il côte maintenant), rien ne laissait prévoir le succès du groupe qui doit beaucoup à une certaine radio FM française (je me rappelle être tombé sur eux par surprise en plein été 99 dans une grande surface de meubles bien avant la sortie de l'album). Et alors que le groupe remplissait l'Elysée Montmartre (j'y étais, c'était pas bon...) à Paris en 99, il jouait dans des salles 5 fois plus petites à londres...
Ouais, c'est vrai, il y avait le qualificatif "Big in Japan" (tant moqué pour un jadis grand acteur d'ici), il y aurait pour les Placebo et autres Muse celui de "Big in France" (alors qu'ailleurs...)
RépondreSupprimerBig in Japan c'est aussi pour tous les groupes de metal ringards style Helloween...
RépondreSupprimerPlacebo était big in England au moment du premier album (bien plus qu'en France) mais depuis...
RépondreSupprimerEt il y a des tas de groupes qui ne sortent leurs disques qu'au Japon (et un peu en Espagen aussi), ce qui fait super-cher pour se les procurer ici...
Et d'ailleurs vous êtes bien sévère avec queen. Certe c'est d'un goût douteux mais au moins c'est groovy. Another bites the dust, est vraiment sympa. Comme certains titres de disco, rien de transcendant, mais ce n'est pas énervant comme le prog pour un kitch équivalent.
RépondreSupprimerC'est pas faux, il y a même une part énorme de second degré dans Queen. Le problème c'est que les mecs qui te tuent à petit feu en te balançant du Queen en soirée (pensant sans doute faire acte de rock'n'roll) ne s'en rende pas toujours compte...
RépondreSupprimerMuse ! Tout un poème. J'ai l'âge de la génération Showbiz mais je n'ai vraiment jamais accroché à ça (comme quoi c'est pas une fatalité). A l'époque j'étais plutôt Blink, pas tellement que je m'en fasse une gloire mais même maintenant je trouve quand même ça vachement plus écoutable.
RépondreSupprimerJ'avoue que Blink est un truc que je n'ai jamais vraiment écouté (juste une ou deux distraitement chez d'autres), alors je serais bien en peine de rebondir sur ton commentaire.
RépondreSupprimerpour ma part, j'ai decouvert muse avec origin of symetrie que j'ai vraiment aimé. puis j'ai decouvert qu'ils avaient sortie un album avant celui-ci...showbiz
RépondreSupprimerje m'etait alors dit que je telechargerais un morceau pour voir ce que ça donnais, je me suis orienté vers showbiz, titre éponyme.
alors heup heup heup un petit tour sur kazaa ou napster a l'époque?!
l'age du 56k, un voir deux jours pour télécharger une chanson mais avec la possibilité de préécouter la chanson. et la les premiers coups de batterie : "oh my god c'est bon ça!"
je l'ai donc acheté avec mon petit argent de poche, il a tourner quelques temps sur ma platine.
puis est sorti absolution où beaucoup de morceaux ne servaient a rien et où certains bon riffs n'etaient en fair qu'un interlude.
au tour de black hole & revelations que j'ai esseyé d'aimer, que j'ai esseyé de defendre auprès de mes potes mais au fond de moi je savais que je me mentait à moi même.
a part assassin ou knight of cydonia qui sont sympa a écouter en voiture, rien a manger sur cette album.
et puis ce matin je me balade sur deezer...tient le nouvel album est sorti
je n'avait pas accrocher a uprinsing a sa sortie et toujours pas aujourd'hui.
vient resistance...le refrain arrive et "tient du queen?!"
et la undisclosed desire...WHAT THE FUCK?! mais que ce passe-t-il?! craig david sort de ce corps!!!
les titres passe et les seuls potables sont unnatural selection et à la rigeure MK ultra...à la rigeure
BON un album de 11 titres et rien de bon jusqu'a la 7eme chanson!
la symphonie est sympa mais ne restera pas dans les memoires...suis-je le seul a avoir cru ecouter sonate au clair de lune lors de la part3?
de plus en plus deçu par muse même si je n'attend plus vraiment rien d'eux.
en fait je me raccroche aux souvenirs d'ado qui ressortent quand je tombe sur un titre du groupe, d'ailleur ce sont peut-etre ces souvenir que j'aime et non pas leur musique.
je sais qu'ils nous pondent de la merde mais au fond de moi, tout au fond une petite lueure survie mais diminue au fil des albums.
Ah le dernier Muse... tout un poème... je me demande s'il va finir encore plus bas que U2 dans les classements de fin d'année...
RépondreSupprimerPour la lueur d'espoir... à ta place j'abandonnerai. The Resistance c'est vraiment Muse qui touche le fin, je te renvoie à ce très bon article. Il dit tout ou presque.
Muse qui touche le fin
RépondreSupprimerC'est exactement ça: Muse qui, tout à la fois, touche à sa fin et touche le fond. ;-)
Merci pour le lien.
Mais de rien.
RépondreSupprimerhé les mecs vous etes super cruel dans vos commentaire, pour moi muse est le meilleur groupe de rock des années 2000. Showbiz tres bon pour l époque il a certe un peu vielli mais qu elle fraicheur a sa sorti,souvenez vous que c etai l epoque du rap de merde et de la techno a 2 balles sur les ondes,il ny avait plus que sa! cet album nous a fait du bien, les mauvaises langues qui criaient haut et fort que le rock etait mort on pu la fermer et baisser la queue. Ensuite OOS magnifique un des meilleur album de rock du 20ème siecle (oula tout le monde va me traché la) il est fantastique et le restera encore longtemps.
RépondreSupprimerAbsolution malgres qu il est été critiqué, je l ai trouvé différent forcement, mais tres bon,un muse different mais jai adoré! Hysteria est pour moi l une de leur meilleur chanson, quelle puissance, quelle frisson !!
Ensuite je vous l accorde sa se gate avec black hole, il reste pas mal par rapport au rock qu on entend a la radio, mais ce n est deja plus une perle comme les autres, le frisson est retombé et laisse craindre un avenir commerciale. Et sur le dernier The resistance la ... deception totale, la oui on peu dire que c est de la merde j avou. néanmoins muse aura pour moi crée une revolution dans le rock,(oula sa va encore gueuler) musicalement parlant sa faisait des années qu on attendait un groupe pareil. matthew est un genie cest indéniable, si il se rend compte que cette fois il a deconné peu etre nous sortira t il une nouvelle perle dans 2ou3 ans du niveau de se qu on a pu connaitre...il a la capacité de nous étonné j en suis sur, tout les grands font des bouzes un jour ou l autre. jesper en tout cas que le prochain sera meilleur, leur musique ma trop fait rever pour que sa se termine comme sa..
Mais non Christophe, personne ne va te lyncher :-)
RépondreSupprimerCe qui est évidemment amusant c'est que quand j'ai écrit cet article The Resistance n'était pas sorti. Quand je parlais au début de "détruire son capital sympathie"... j'étais bien loin de me douter de la nullité sidérale que le groupe s'apprêtait à publier, un album vraiment affreux, alors que j'aime quasiment tous les autres (bon... pas en entier et je les écoute assez peu, mais Origin of Symetry est vraiment un très bon album... du XXIe siècle, bien entendu, pas du XXe ;-).
Cela dit The Resistance m'a surpris moins à cause de son contenu que parce que je ne m'attendais pas à un truc aussi mauvais. Pour le côté grandiloquent, pompeux, prétentieux et tout ce qu'on voudra... c'est quelque chose qui as toujours été contenu en germe dans la musique de Muse, déjà dans Showbiz il y a cette manière de sur-arranger le moindre titre, de chercher à tout pris une richesse à la limite de l'obésité... alors que le meilleur titre de l'album, et de très loin, c'est "Showbiz"... celui qui est le plus dépouillé, le plus tendu... avec le moins d'artifices possible ils font quelque chose de très fort (encore plus sur scène). Je crois que le problème de Muse... c'est surtout que Bellamy est un type qui n'a pas toujours très bon goût (il est quand même fan de Phil Collins), et bien entendu le "bon goût parfait" n'existe pas... le problème c'est que quand on est musicien, fatalement, un jour ou l'autre, ce genre de truc finit par ressortir. On peut toujours espérer en effet que Muse ait évacué tout son mauvais goût dans son dernier album et que les prochains seront meilleurs (ce qui entre nous ne sera pas bien difficile)...
re merci thomas pour ta compréhension et oui 21ème siecle je voulais dire :p
RépondreSupprimerpar contre quant tu dis : maniere de sur arranger le moindre titre de chercher une richesse a la limite de l obésité...
la desolé mais je hurle !! xD cest surement vrai pour le dernier opus et sur certaine de blackhole, mais pas dans les 3 premiers qui sont des albums extraodinaires de musicalité de vocalise exeptionnel, de guitare, de bass et de batterie surpuissante qui donne un ensemble magnifique et le mot est faible ! cest justement ce qui fait que muse est muse, apres on aime ou pas sa cest autre chose :)
Bon tu l aura compris j aime bcp ce groupe,(mais pas qu eux, meme si ils m ont marqué) Malgres la symphatie que jai pour eux,je pense que mon jugement reste lucide et critique meme si je les defend un peu quand meme ;)
ps:( a les voir joué en live quelle bonheur !)
Je me suis mal exprimé (ou tu m'as mal compris). Je ne dis pas que Muse a toujours été obèse, mais qu'il y a toujours eu chez lui un goût pour le trop-plein au moins depuis Absolution, qui amène assez logiquement à The Resistance. Est-ce que c'est vraiment étonnant entre nous qu'un type qui a écrit "Sing for Absolution" finissent par écrire "Exogenesis" ? Je ne trouve pas...
RépondreSupprimerPour le reste... il y a trop de choses à répondre à ton commentaire, ça mériterait quasiment un article. Mais les vocalises, la technique et la complexité n'ont jamais fait d'un disque un bon disque (ni un mauvais ^^). Ce n'est pas parce qu'il y a des vocalises qu'Origin of Symetry est très bien (d'ailleurs énormément des gens trouvent les vocalises de Bellamy sur "Micro Cuts" irritantes et/ou ridicules...), des vocalises il y en a sur des milliers des disques d'opéra, et des bien plus impressionnantes que celles-ci, et pour ce qu'on ne sait les fans de Muse ne se mettent pas à encenser Nathalie Dessay (ce qui est très dommage). Ce n'est pas non plus la construction alambiquée des morceaux (là aussi on a vu mieux), ni la technique guitaristique de Bellamy (cela dit c'est un putain de musicien, il faut le reconnaître)... mais le fait que le groupe fasse montre d'un style et d'une authenticité qu'on ne retrouve malheureusement plus vraiment ses albums récents (quoique j'aime plutôt bien Black Holes... mais BH&R et The Resistance sont de toutes évidences les disques d'un groupe qui n'a plus de style - il lui reste juste un son).
Bon, j'ai bien conscience que là je développe des trucs qui vont te sembler n'importe quoi, mais ça ne coute rien d'essayer ^^ Prenons donc un exemple que tu connais : Origin of Symetry. Tu le cites toi-même (à raison) comme le meilleur album du groupe ; mais pourtant, OOS n'est pas un album si abrutissant de technique ou de complexité. Quasiment tous les morceaux ont une "structure pop" (c'est-à-dire "couplet/pont/refrain"), même "New Born", dont le pont est un gros riff binaire que n'aurait pas renié Nirvana... simplement c'est recréé avec une technologie démentielle (ce n'est pas pour rien que l'album est produit David Bottrill, producteur des deux chefs-d'œuvre de Tool, qui a également bossé avec David Sylvian, dEUS, King Crimson... bref : une référence en matière de travail sur le son)... bon, je reprends le fil de ma pensée :-) "Bliss", "Space Dementia", même "Citizen Erazed"... ce sont des faux morceaux complexes (et je ne parle pas de "Hyper Music", "Plug-in Baby" ou de la reprise de "Feeling Good", qui sont eux de purs titres power-pop... le mot "power" était le mot juste vu ce qu'ils dégagent ;-). A l'époque Muse tête encore la roue de Radiohead ou des premiers Tool, sa complexité s'exprime plus dans le travail sur le son (et il a vraiment un son incroyable, ce disque), dans la superposition des couches de guitares... que dans la structure des morceaux.
Au fil des albums, Muse a complètement perdu (voire renié) cette simplicité. Sur Absolution et Black Holes, elle ne sert que pour les singles ("Time Is Running" ou "Starlight" sont de bons exemples), mais les albums en eux-mêmes misent à chaque fois un peu plus sur la démonstration... tu m'étonnes : le groupe est devenu de plus en riche, a eu les moyens de se payer des studios hors de prix pour 99 % des groupes, de s'acheter du matériel monstrueux, de créer des murs de sons terribles... quand tu as toujours été tiraillé par ton goût pour la grandiloquence, c'est difficile de résister ^^
Alors du coup plus les albums avancent plus Muse, qui au départ n'était pas un groupe plus technique qu'un autre, est devenu un monstre avec des soli dans tous les coins, des morceaux aux structures de plus en plus tordues... or la technique peut être une qualité de premier ordre chez certains groupes (King Crimson sur l'album Red, par exempe)... mais chez Muse malheureusement, la technique est là pour elle-même, impressionnante mais totalement inutile. D'ailleurs à mon avis, le secret de leur déclin réside dans un point dont personne ne parle jamais : depuis Black Holes, le groupe produit lui-même ses albums. Sur les trois premiers (qui sont sans le moindre doute les trois meilleurs), ils n'ont bossé qu'avec des producteurs cultes (David Bottrill, donc, mais aussi John Leckie - Stone Roses et Radiohead tout de même - sur Showbiz, et John Cornfield - Supergass, XTC, Robert Plant - sur Absolution)... et là soudain les voilà "livrés à eux-mêmes"... pas étonnant que leurs des derniers albums partent dans tous les sens et qu'il n'y ait plus rien pour freiner la grandiloquence de ce brave Matthew...
RépondreSupprimerTu vas me dire : "Mais ce goût pour la technique vient de ce que Bellamy adore le classique". Admettons, même si je suis sceptique, car j'ai interviewé le groupe à ses tous débuts, et Bellamy lorsqu'il a parlé des ses influences n'a pas cité un seul artiste classique. Mais pourquoi pas : il était jeune, peut-être a-t-il adoré le classique plus tard. En revanche, cela témoigne malgré tout d'une certaine méconnaissance du classique. Car bien sûr, dans le classique, il y a de la technique, des progressions harmoniques impressionnantes (à côté la symphonie de Bellamy est vraiment ridicule), des morceaux complexes... oui, bien sûr... sauf que les amateurs de classique ne cherchent pas du tout la technique quand ils écoutent un disque. Ils cherchent, comme les amateurs de quasiment tous les styles de musique, l'intensité, l'originalité, l'émotion... s'il y a bien un genre où la technique pour elle-même n'existe pas, c'est le classique. C'est dire si Muse est à côté de la plaque (mais cela dit il suffit d'écouter le ridicule "Exogenesis" ou l'affreux "Knights of Cydonia" pour le savoir ^^)...
Désolé... j'ai dû coupé mon commentaire en deux, il était trop long pour blogspot :-(
RépondreSupprimer(j'espère que ça reste à peu près lisible)
Bonjour Christophe,
RépondreSupprimerComme je fais partie de ceux qui se sont "moqués" de Muse, je me permets de vous répondre (sans vous "trasher", comme vous dites, ce qui n'est pas dans les habitudes de ce blog, du moins quand les gens sont aimables, ce qui est votre cas).
Je ne sais pas de quelle génération vous êtes, si vous êtes jeune, ou moins jeune. Vous êtes forcément bien plus jeune que moi, qui suis très vieux, par rapport à Thomas, je l'ignore. J'ai remarqué cependant que, parmi les plus grands fans de Muse, il y avait surtout des gens relativement jeunes (et qui donc, ont encore beaucoup de choses à découvrir), et des gens appartenant à ce que l'on appelle, parfois avec un zest de mépris, le "grand public", qui sont respectables, mais ont encore plus à découvrir, en matière de musique.
Cela ne m'étonne pas que Muse cartonne, auprès de ces deux "franges" (énormes) du public, surtout les jeunes. Je crois que, lorsqu'on est jeune, il est naturel d'être attiré par ce que les vieux comme moi appellent "les branleurs de manche". Mon fils aîné, qui a presque quarante ans, me disait des choses similaires dans les années 80, sur la technique, la puissance de la batterie, les structures de morceaux, à propos de, à l'époque, Judas Priest, par exemple. Moi-même, lorsque j'étais jeune, j'avais un certain goût pour rock progressif, le meilleur (Pink Floyd, King Crimson), mais aussi, parfois, le pire (Yes, Styx, Jethro Tull). Je crois que tous les passionnés de musique sont passés par-là, un jour ou l'autre, c'est-à-dire : se sont arrêtés à la surface, car ce n'est que la surface. En peinture, peu importe comment le peintre tient son pinceau, il pourrait bien faire des trucs extraordinaire avec ses orteils, ce qui compte, c'est ce que dit son oeuvre, l'émotion qui s'en dégage, les qualités "esthétiques". Pour la musique, c'est un peu pareil.
Je ne déteste pas Muse, en réalité. Chaque époque, je crois, a eu son Muse, pour chaque génération, c'est très normal. Mais je ne peux pas, vraiment pas, entendre sans sourire que c'est technique, complexe, original, ou ce genre de chose. Pour les gens de ma génération, surtout s'ils aiment le classique, ce sont des remarques dépourvues de sens. Muse, en réalité, est un groupe très "simpliste", "bourrin", comme tous les groupes très techniques. Or, ce qui fait l'intérêt de la technique, s'il y en a, c'est lorsqu'elle est faite de finesse, de subtilité. Vous connaissez sûrement le proverbe : "il ne suffit pas de crier, pour se faire entendre". Muse, c'est un groupe qui crie, mais qui n'est pas très intelligible. Peut-être en vieillissant. Ou peut-être pas.
Mais, tout cela pour dire qu'il ne me choque pas que Muse ait du succès, ni qu'il existe. Simplement cela ne m'intéresse pas, c'est trop simpliste pour moi. Je ne chercherai jamais à en dégoûter les autres ; en revanche, lorsque je lis des commentaires (pas les vôtres), vantant l'originalité, la virtuosité, ou le génie, de ce groupe, difficile de ne pas me rire.
BBB.
Christophe, permets moi de me joindre à mes collègues Thomas et BBB.
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai adoré le premier Muse à sa sortie, je considère qu'Origin Of Symmetry est un des meilleurs albums (ou tout du moins un de mes préférés) de la décennie (je ne m'engage pas encore rapport au siècle, mais sait- on jamais).
Bizarrement, pourtant, je n'ai jamais eu cette période que décrit BBB. durant laquelle on est en admiration devant la technique.
C'est juste que sur ces deux premiers albums, Muse est touchant, "pur", direct. Bellamy, quand il geint, on croit vraiment qu'il souffre. (Nota: du point de vue chant, et surtout technique de chant, Bellamy a certes une voix incroyable, mais s'il était plus doué pour la technique il éviterait de respirer dans le micro entre les hurlements... OOS regorge de ce genre d'instants - désolé de t'en gâcher l'écoute . Quand on le sait, on n'entend plus que ça.)
Un détail que néglige Thomas, c'est aussi qu'avec Absolution, et, je crois, en particulier les singles Sing for Absolution et Hysteria, Muse a réussi à conquérir l'auditoire américain! Et un tel "marché" ça ne se refuse pas, sauf que le revers de la médaille, c'est aussi d'y adapter son son.
A noter qu'ils avaient décidé de s'y attaquer avec OOS, déjà, mais s'était pris un méchant retour de porte dans la gueule, et ce bien qu'ils aient réenregistré et remixé et reproduit Plug in Baby spécialement pour les US.
Concernant le gout pour le classique, je ne sais pas ce qu'il en était à leurs débuts, reste que à la sortie d'OOS, Bellamy citait déjà Rachmaninov à tour de bras dans les interviews...
Enfin bon, tout ça pour dire qu'à mon avis, Muse est un groupe composé de musiciens talentueux et doués, qui a commis quelques très bons albums, mais qui a décidé d'utiliser son talent dans une direction artistique où il se fourvoie totalement, malheureusement.
Résultat: un fan de la première heure tel que moi, sera peut-être même encore plus virulent que les commentaires précédents, car en fait, Muse, plus qu'un bon ou un mauvais groupe, donne surtout l'impression d'être un immense gâchis de talent...
"Bizarrement, pourtant, je n'ai jamais eu cette période que décrit BBB. durant laquelle on est en admiration devant la technique."
RépondreSupprimerIl est sur quoi, déjà, votre dernier article, cher collègue ?
;-)
BBB.
Alors ça, cher BBB., c'est très bas.
RépondreSupprimerEt légèrement faux.
Pourtant, c'est très bien vu ;-)
Ne faites pas l'innocent, vous savez bien que Metallica est un des groupes les plus "techniques" de l'histoire du rock, les soli fusent de partout, ils ont même fait un disque symphonique. Mais c'est bien, je ne critique pas, j'aime bien Metallica, sûrement parce qu'il y a, dans le personnage de Hetfield, une sauvagerie, un côté "primitif", qui compense le côté "prout-prout".
RépondreSupprimer;-)
BBB.
BBB. >>> je ne sais pas si c'est un passage obligé. J'ai écouté des trucs très techniques dans ma vie, mais je n'ai jamais tripé sur cet aspect précis... j'avais juste mauvais goût ^^
RépondreSupprimerGuic' >>> je ne suis pas convaincu non plus par ta remarque sur le public américain, qui est presque encore pire que ce qu'on lit habituellement sur Muse... involontairement, n'empêche.
Je suis la discussion de loin sans rien dire mais arrêtez vraiment de dire n'importe quoi. Vous raisonnez comme si Muse était le Queen des années 2000 mais rien à voir, Queen était peut-être lourd ou troupier, mais sûrement prétentieux et mégalomane à ce point. Muse, c'est le Marillion des années 2000, pas le Queen!!!
RépondreSupprimerNan mais faut arrêter de trouver des excuses à Muse les amis, ça va pas la tête ?? Guic' : "Origin Of Symetry un des meilleurs albums de la décennie" ? C'est quoi ta drogue ?? C'est un disque boursoufflé et prétentieux (comme tout ce que fait Muse) sur lequel le groupe sonne plusieurs fois comme Dream Theater ou Rage, entre l'intro à Robert Miles de "Bliss" et le titre où Bellamy joue les castafiores y a rien à sauver à part Plugin baby, c'est une vraie belle bouze. C'est amusant de voir que le point commun entre Guic' et Christophe c'est de ne pas vouloir regarder la vérité en face, à savoir que dès OOS tout indiquait que Muse allait finir par faire un truc aussi pitoyable que The Resistence. Entre les paroles prétentieuses et débiles, les trips "fin du monde" mal régurgités d'Absolution, le mot pastiche d'Iron Maiden sur l'album encore près, les vocalises niaises de MB sur le premier album...franchement les potards avaient viré au rouge depuis longtemps, vous avez l'air tout étonné que Muse soit devenu en 2009 ce que ses détracteurs ont toujours dit qu'il était, je trouve ça quand même bizarre...
Ah et puis la remarque sur le "marché américain" est très drôle. Cela dit le marché américain a ses défauts (nombreux et le goût pour le rock/pop/punk/metal FM en est un), mais l'amour du rock de stade bourrin et pompier c'est surtout très européens, d'ailleurs les plus grands (enfin les plus petits) groupes du genre sont presque tous européens sans exceptions.
Oh là. "le mauvais pastiche d'Iron Maiden sur l'album encore après", je voulais dire ;(
RépondreSupprimerThom et Serious Moon: Le coup du "marché américain", c'est un truc en fait tout à fait personnel. La majorité des groupes que j'ai admirés dans ma jeunesse, ces groupes anglais doté d'un certain "romantisme" à mes yeux, ont commencé à me désintéresser presqu'au moment même ou ils ont commencé à réussir aux Amériques.
RépondreSupprimerAprès... c'est une constatation perso, et surement que je tire des plans sur la comète, mais bon. Pour moi, maintenant, c'est un indicateur comme un autre, une mise en garde (pour moi, hein ;-) )
Serious: J'ai bien précisé "ou tout du moins un de mes préférés", non?
Bien sur qu'ils ont d'énormes défauts... Mais on va pas me reprocher d'avoir été un jour jeune! Cependant, je suis pas "étonné" qu'en 2009 ils soient ça, surtout que j'ai commencé à me désintéresser de leur travail a partir de 2003, jetant un œil à leurs albums, quand même, comme ça, pour savoir. (prendre des nouvelles quoi)
Reste que les deux premiers étaient pas mauvais en eux. (A fortiori au vu de la suite, oui, aussi.) Et puis de toutes façons, un disque boursoufflé et prétentieux, pourquoi ne serait-il pas bon? Rien n'empêche! Tommy, Ziggy Stardust et son concept fumeux etbranlant... La démarche adoptée, toute boursouflée et prétentieuse qu'elle soit, n'empêche pas certains morceaux d'être vraiment réussis. (Va - t- il le dire? Oui, "Sgt Pepper" c'est prétentieux! :-))
D'ailleurs je remarque qu'au sujet d'OOS, personne ne cite jamais le morceau que je considère comme le meilleur: "Darkshines", qui, oui, est boursoufflé, et prétentieux, et n'en reste pas moins très réussi.
C'est d'ailleurs en le réécoutant récemment que je me suis posé une question importante à mon avis: comment l'utilisation d'influences hispanisantes sur "Darkshines" rend bien tandis que la mélodie arabisante sur "United States of Eurasia" est affligeante?" . C'est moi ou eux qui a le plus changé?
(Et puis si tu trouves que l'intro de "Bliss" ressemble à du Robert Miles, c'est que tu n'as pas écouté celle de "The Resistance" ;-) )
Le blogueur qui a commencé sa "carrière" musicale en étant fan de Slash ne peut qu'acquiescer au commentaire de BBB... (en meme temps ca m'a quand meme très très vite passé...)
RépondreSupprimer> "Et puis de toutes façons, un disque boursoufflé et prétentieux, pourquoi ne serait-il pas bon? Rien n'empêche! Tommy, Ziggy Stardust et son concept fumeux etbranlant... La démarche adoptée, toute boursouflée et prétentieuse qu'elle soit, n'empêche pas certains morceaux d'être vraiment réussis. (Va - t- il le dire? Oui, "Sgt Pepper" c'est prétentieux! :-))"
RépondreSupprimerFranchement, tu y crois à ce que tu dis ? Sgt Pepper et Ziggy ont révolutionné la pop (et dire qu'ils sont boursouflés ou prétentieux c'est limite du blasphème :), Origin Of Symetry a révolutionné le coeur de quelques ados amateurs de lyrisme affecté et de branlette guitaristique (pléonasme?)...
Franchement cette discussion... c'est un peu n'importe quoi... Sgt Pepper's boursoufflé et prétentieux... non mais vraiment, les enfants, soyons sérieux une minute...
RépondreSupprimerLa démarche même de faire un album concept (a fortiori un "opéra Rock") est, en soi, le fait d'un groupe qui se prend pas pour n'importe qui - loin de là.
RépondreSupprimerDonc, oui, c'est extrêment prétentieux. Mais ça n'empêche pas ces albums d'être des chefs d'oeuvre (enfin sauf Sgt Pepper, mais bon, ça, c'est encore que je veux me faire remarquer.)
Enfin... tout ça pour dire que la prétention n'est pas une tare en soi en matière de musique: c'est ne pas se donner les moyens de l'assumer (ou, dans le cas du dernier Muse, s'en donner trop en fait) qui est "criminel".
(Et puis l'argument de la révolution de la pop ça prend pas désolé: la pop, elle était vachement plus facile à révolutionner en 1970 qu'en 2001! (à l'époque c'était tout nouveau il y avait tout à inventer! (et donc c'était pas facile))
@ Xavier : Et encore, il y avait pire que Slah, à l'époque. Vous vous en sortez bien.
RépondreSupprimer@ Cher collègue : Même si l'on vous l'a raconté, vous n'avez sans doute qu'une infime idée de ce choc qu'a été Sergent Pepper, pour tous ceux qui ont connu l'avant-lui. C'est un peu comme la guerre, on sait ce que c'est, on a lu des livres, mais on ne le formalise pas vraiment. C'est d'ailleurs pourquoi il ne faut pas leur en vouloir, aux "vieux cons" de ma génération. Quand on a connu les Beatles en activité, tout semble bien fade, après. Je vous souhaite, sincèrement, de connaitre un jour une révolution esthétique, moitié aussi exceptionnelle...
BBB.
BBB:
RépondreSupprimerOui, car Slash ne branlait pas son manche tout seul, il faisait d'abord partie d'un groupe qui proposait d'excellentes compos. mais j'avoue avoir été au départ été séduit au moins pour moitié par la technique guitartistique de Slash...
les Beatles, d'accord... mais nous, on a eu Radiohead...
C'est vrai, Xavier.
RépondreSupprimerCependant, je ne suis pas certain que "Kid A", aussi brillant soit-il, ait touché autant de monde, ait "changé la face du monde", comme l'a fait "Sgt Pepper" (ou comme l'a fait par exemple Bob Dylan)
Et, cher Guic', c'est votre argument qui est facile. Révolutionner la musique n'est jamais facile, cela ne l'était pas plus à l'époque de Mozart, qu'à celle des Beatles, ni aujourd'hui. Ce qui est plus difficile, aujourd'hui, à cause du monde dans lequel nous vivons, c'est que les gens sachent que vous avez révolutionné la musique. Scott Walter l'a fait deux fois, à dix ans d'intervalle, mais il n'est personne, pour le grand public.
BBB.
Cher collègue, ne vous en faites pas, je suis d'accord avec vous.
RépondreSupprimerDisons que... certains sont "aigris" car ont connu les Beatles en activité... D'autres le sont de ne pas les avoir connu en activité ;-)
(Et de toutes façons, c'est bien connu Sgt Pepper reste pour mon parcours le grand symbole de la frustration musicale dans ce qu'elle a de plus... frustrant en fait.)
Quoi on dit du mal des Beatles?!
RépondreSupprimerMais laissez moi le temps d'arriver, fallait me prévenir!!!
Donc Sgt Pepper a "changé la face du monde"... ah bon? pourtant je croyais qu'il avait déjà fait plus niais avant moi? Oui c'est vrai que cette fois-ci, la musique se voulait plus riche... effectivement, il a pas tort le Guic, prétentieux c'était le bon terme :D
Nan mais faut arrêter, dans cinq minutes on va dire qu'ils ont révolutionné le psychédélisme...
Enfin c'est qd même vache, passer de Muse à Ringo Starr, je vous félicite pas monsieur Guic'.
Doc, toujours prêt à dire du mal des Beatles :D
Je ne sais pas si c'est parce que j'ai eu une dure journée et suis crevé mais en tout cas... je ne pige plus rien à cette discussion. Pour arriver de Muse aux Beatles... pffffiou ! d'ici à ce qu'un fan de Muse débarque et dise que Muse sont les Beatles des années 2000... y a pas de kilomètres... :-)
RépondreSupprimerouais c'est vrai ça devient du n'importe quoi!
RépondreSupprimerMatthew Bellamy, le Serge Rachmaninov du Rock
J'aurais plutôt dit le Robert Wagner :-D
RépondreSupprimerExcellent :D
RépondreSupprimereuh Richard Wagner plutôt non?
RépondreSupprimerJ'ai bien compris que tu raffolais de "l'amour du risque", Jonathan et Jennifer, les deux justiciers milliardaires, mais tout de même.
Jonathan Hart woh ooooooh oooooooh
Jennifer Hart
Jouent leur va-tout
Loin des soirées de toute la haute société
Jonathan Hart woh oooooooh ooooooooh
Jennifer Hart
Les risque-touts qui ne savent pas perdre pour mieux s'aimer
L'amour pour mieux risquer
Le risque pour s'aimer
finalement à la lecture de ces paroles, on est pas loin du père Bellamy finalement ^^
En même temps, les Beatles c'est un peu le Rome de la pop: On en revient toujours aux Beatles.
RépondreSupprimerAlors ça c'est dégueulasse pour Brian Wilson, qui lui avait au moins le mérite d'être bronzé, lui.
RépondreSupprimerPis en plus, il est américain comme Chuck Norris, si c'est pas une qualité, je comprends plus rien.
Ah tiens? Ca y est, moi aussi, comme Thomas, je comprends plus rien à cette discussion.
RépondreSupprimer(Pourtant, ma participation prouve bien que ma journée n'a pas été plus chargée que ça...)
Doc >>> c'était un peu ça la blague, tu sais (blague que Serious Moon semble avoir compris, lui ^^)
RépondreSupprimerGuic' >>> oui, je n'osais pas le dire mais je n'ai pas le sentiment que tu branles grand-chose en ce moment (Matt ajouterais sûrement "achète-toi une guitare") :-)
Il ajouterait même avec un T, c'est dire s'il n'a peur de rien...
RépondreSupprimerMatt? Matt Houston? le milliardaire texan qui au lieu de jouer les Howard Hugues préfère jouer les détectives privés?
RépondreSupprimerWaouh... merci de rappeler à mon bon souvenir ce véritable dandy moderne ^^
RépondreSupprimerbonsoir tout le monde.
RépondreSupprimerdonc pour repondre, Thomas cest pas faux ce que tu dis,surtout pr BH et la derniere bouze horrible appelé the resistance, et puis on est tombé d accord pour dire que les 3 premiers albums etaient quand meme exeptionnel. ;)
C est surtout pour que personne n oubli sa que jai pris ma plume, et que jai écrit mon premier com.
Mais pour sa encore faut il aimé muse ceux qui n on jamais aimé ne seront pas daccord et cest bien logique.
Bref pour ne pas oublié qu ils ont été, et pourront etre, un tres bon groupe si matthew range son orgue au placard !! mdr
guic the old pour te repondre jai 27 ans donc oui tu dois certainement etre plus vieux que moi !!
Sinon je ne m interresse pas trop au coté technique comme tu en parlai tout a lheure, mais cest surtout l ensemble qui donne la musique tout simplement.Nirvana jai adoré plus jeune et coté technique cest 4 accords pour tout un best of ;) lessentiel cest ce que l on ressent!! (non non je ne suis pas le fils de francis lalane mdr)
Le mix classique et gros rock ma toujours plus, dans mon adolescence j ecoutai un peu de metal symphonique mais les bons morceaux étaient rare, et la boulémie d en fair trop justement.. trop presente.
Muse avait pour moi reussi un peu se pari, sans se catalogué gros bourrin mettalleux avec un rock simple mais puissant, qui me faisai et me fait toujours frissoné.
Sa na rien a voir mais je suis moi meme guitariste (pas tres bon mais assez pour reprendre du muse !! mdr^^), et j adore reprendre du muse parce que je trouve sa super interressant a joué, cest certe moins technique que du maiden ou assimilé par exemple mais sa reste plus dur a jouer que Ac Dc, apres j ador Ac dc et je ne compare pas ces 2 groupes attention!!! Ac dc cest mythique et je pense que tout le monde est d accord, pas touche a cette légende!. Juste pour dire que pour une progression de grateu en herbe desireux d apprendre c etai une suite tres enrichissante.
Le premier groupe qui ma fait frémir etait justement Ac dc, j avais 12 ans (mon pere avai back in black en vinil que du bonheur) et cest sur leurs partoches que jai fait mes premieres armes de guitare a l adolescence, ensuite est venu queen, nirvana, mettalica,iron maiden, rage against the machine ( jador ! ) smaching pumkins, radiohead, noir desir (ba oué soyons chauvin ya aussi des francais mdr!!) et bien dautre... des groupes qui ont aussi influencé Matthew B,(sauf noir desir hein lol) peu etre pour sa que jme suis retrouvé dans sa musique nous avons les memes influences.. ;)
Tfacon l essentiel cest que nous aimions tous la musique, certe différement, mais la sensation qu elle nous procure est la meme pour chacun de nous, en fonction des groupes, et des epoques que nous aimons.
Sur ce Vive le rock, vive la musique, vive nous !! xD
bonne soirée
chris
han j ai oublié pink floyd dans mes influences !! honte a moi d avoir oublié ce groupe a la description et au superlatif inutile.
RépondreSupprimerIl suffit de fermer les yeux, et de lancer shine sur un vieux vinil, pour comprendre et voyager ...
oups je pourri encore un peu le forum pour me corriger, desolé guic the old cetai a BBB que je voulai repondre mais jme suis loupé !
RépondreSupprimersurement ton speudo qui ma induit en erreur ;)
Sinon guic cest vrai ce que tu dis sur l opéra rock, faut etre un peu mégalo avec une pointe de pretention, mais je pense que si muse avait fait du bon boulot sa aurai pu etre beau.(ou pas :p) bon la pour le coup cest clair que cest pas le cas!
Ah, c'est chouette de discuter comme ça sans se gueuler dessus, je trouve. Mine de rien c'est très rare sur le Net.
RépondreSupprimerC'est sûr que pour reprendre ta comparaison avec le metal symphonique, Muse est monument de finesse et de subtilité (enfin le Muse du début ^^).
Après sur "opéra rock" j'aurais quand même quelques réserves. Il y a opéra rock et opéra rock, si j'ose dire. L'opéra rock à l'origine ne signifie pas qu'on s'approche de l'opéra en tant que style musical, mais en tant concept (disque cohérent racontant une histoire avec des personnages). Je sais, c'est bizarre, mais opéra rock ne se définit pas par "rock symphonique". Ca peut, mais ce n'est pas obligatoire... l'opéra rock par excellence étant le génialissime The Rocky Horror Picture Show dans lequel on n'entend aucune instrument à vent, pas de violon ni de cuivres... et tant mieux.
Du coup est-ce que Muse aurait pu faire du bon avec son "Exgonesis" (qui ne présente pas comme un opéra rock mais comme une symphonie (car le garçon est modeste ^^))... j'en doute quand même fort. Le mélange rock et symphonique est raté dans 99,9 % des cas, quel que soit les groupes quand ils essaient, ils se viandent. Le seul exemple réussi qui me vienne à l'esprit c'est Venus sur The Man Who Was Already Dead... mais c'était avec un ensemble de musique contemporaine, pas un orchestre classique. Et là, plutôt qu'un long discours, je préfère renvoyer à un article histoire de gagner du temps.
Bonne journée les flooders :-)
tiens on parle du Rocky Horror Picture Show? :D
RépondreSupprimer"Touch-a touch-a touch-a touch me
I wanna be dirty..."
> "j adore reprendre du muse parce que je trouve sa super interressant a joué, cest certe moins technique que du maiden ou assimilé par exemple mais sa reste plus dur a jouer que Ac Dc"
RépondreSupprimerJ'espère que Matthew Bellamy te lira et décidera de ne plus sortir que des manuels de guitare plutôt que des disques ;)
(j'déconne hein)
mdr !! ;)
RépondreSupprimerEt encore, on peut s'interroger sur un prof de guitare qui encouragerait un jeune de rock à jouer du Chopin à la guitare électrique... :-)
RépondreSupprimerQue vous ne comprenez pas Muse d'accord, mais prquoi leur craché dessus comme ca? Et le respect? Tu aimerai qu'on crache sur ton travail toi? Alors crache ps sur celui des autre!
RépondreSupprimerQui a dit, à un quelconque moment qu'on ne comprenait pas Muse? On ne comprends certainement pas Muse sous le même angle que toi, peut-être, mais ce n'est alors qu'une question de subjectivité... Depuis quand n'existe - t- il qu'un seul point de vue vis à vis d'une quelconque oeuvre? Dès lors, on comprends ça chacun à se manière, mais il n'est pas question de "comprendre", ou pas...
RépondreSupprimerQuand au respect que tu appelles de tes hauts cris... Remarque tout d'abord que tu en manques totalement, d'une part en ne signant pas (et donc n'assumant pas) tes propos, d'autre part en croyant qu'on crache dessus gratuitement (et accessoirement en prenant les gens pour des deumeurés n'ayant pas "compris").
A bon entendeur, etc...
C'est sûr que moi je suis assez content de rien comprendre à un truc aussi moche et nul. Je ne comprends en effet pas du tout comment ça peut exister, comment quelqu'un peut jouer une pareille horreur et comment quelqu'un peut aimer ça (je veux dire quelqu'un de normal c'est à dire ni demeuré ni masochiste). Mébon.
RépondreSupprimerRhaaa voilà. J'essaye de la jouer pédagogue même si je sais que l'anonyme enragé repassera jamais dans le coin, et voilà SM qui vient tout défoncer à coups de lattes...
RépondreSupprimerOn ne m'y reprendra plus. :-)
Désolé mais pédagogue devant une classe vide... ;)
RépondreSupprimer(Je suis un idéaliste, que veux tu...)
RépondreSupprimerEnfin quand même, parler dans le vent c'est un drôle d'idéal ;)
RépondreSupprimerC'est vrai que je me sens minable. J'ai pu comprendre le Traité d'harmonie de Schönberg, mais je cale devant Muse, c'est pathétique ^^
RépondreSupprimerExcellent article !
RépondreSupprimerMuse part en tournée pour The resistance.
RépondreSupprimerdepechez vous tous de reserver vos places, y en aura bientot plus !!
mdr ;)
Je suis tombé sur cette page un peu par hasard et je dois dire que j'ai trouvé cette discussion particulièrement intéressante au point qu'elle m'inspire un certain nombre de reflexions. Alors dans le désordre:
RépondreSupprimer- chacun devrait réfléchir sur le syndrome qui touche tout les artistes ou créateurs et qui est "le précédent était mieux". Avec Muse, ca en devient quasiment caricatural puisque The Resistance serait moins bien que Black Holes qui lui meme était déjà en-dessous de Absolution qui était beaucoup moins bien que OOS lui meme moins bien que Showbiz qui finalement, avec 10ans de recul, n’était pas si bien que ca !!!
Le fait que les Beatles et leur Sgt Pepper apparaissent dans la discussion est à cet égard très symptomatique. Les Beatles seraient une espèce de reference absolue, inégalable, inégalée et intemporelle. C’est un point de vue très frequent chez les soixante-huitards. Pour d’autres c’est Mozart…en comparaison du Requiem tout est de la daube ! Juste soit dit en passant, il faut etre coherent, on ne peut pas critiquer Muse pour la pauvreté des paroles , et vouer en meme temps une adoration aux Beatles qui sont une reference en matière de niaiserie et d’absence totale d’interet des textes.
- ce qui m’amène au 2ème syndrome sur lequel nous devrions tous réfléchir et qui est le fameux “si ca plait à autant de monde alors c’est forcément de la daube ! ” Quelque soit le media culturel en question il y a toujours une minorité d’Ayatolahs qui se place au-dessus de la masse et s’auto-attribue un savoir absolu qui lui permet de juger avec une certitude absolue ce qui est bien de ce qui ne l’est pas. Le principe de base étant que la qualité artistique d’une oeuvre est inversement proportionnelle à sa popularité. L’album Resistance a été numero 1 dans 16 pays (dont France, UK, Allemagne, Italie, Australie,…) et a été numero 3 aux US, les concerts affichent complet partout dans le monde, ..il n’est donc pas étonnant que cet album ne trouve pas grace aux yeux des Ayatolahs du Rock. Noir Desir a également connu ca avec “Des Visages des Figures” qui s’est vendu à 2 Millions d’exemplaire en France est décrié par les “puristes”
Finalement en ce qui me concerne, The Resistance reste un album honorable qui contient 2 très bons morceaux qui trouveront leur place dans l’univers “Musien” (Resistance et MK Ultra), 1 titre “vitrine” plus commercial mais qui est tres efficace notamment sur scène (Uprising), une tentative relativement inclassable mais que je trouve interressante (la symphonie en 3 partie) et 2 titres très mauvais (Undisclosed Desires et Guiding Light). Les precedents albums comportaient aussi des titres moyens.
Ah... Anonyme, tu me fais plaisir.
RépondreSupprimerMe faire traiter de soixante huitard alors que j'ai pas 25 ans, déjà, j'adore (d'ailleurs, la majorité des intervenants de cette conversation ont moins de 30 ans, juste pour info).
Ensuite, Origin of symmetry était meilleur que Showbiz. Plus abouti, un peu plus écarté de ses inspirations, plus cohérent, plus complet, mais aussi plus culotté. Donc ton premier point est over. Déjà.
Ensuite, tu réussis à amalgamer les arguments de personnes différentes pour en tirer un point de vue unique et ça te mène à de belles approximations. M'est avis (j'ai pas tout relu, non plus) que ça doit pas être la même personne qui a sorti les Beatles (moi) et celle qui critique la niaiserie des paroles.
(Bon, si c'est effectivement moi les deux... Eh bien c'est très simple: les Beatles étaient de fabuleux paroliers. Et ça on l'oublie pour deux raisons:
1. Les gens qui sortent l'argument de la niaiserie des paroles des Beatles se fondent sur quelques titres (She loves you, Octopus's garden, Ob-la-di, ob-la-da) en négligeant la finesse d'autres textes (Yesterday (si si), ou Happiness is a warm gun et ses multiples niveaux de lectures...), et d'autre part, c'est la conséquence d'un trip très franco-français qui nécessite absolument de traduire les paroles pour chercher à les comprendre, et de pas être foutu de l'apprécier dans la langue d'origine. C'est sur, "Yesterday", en français, c'est très moche. Alors qu'en V.O. ... (C'est un peu comme les comédies musicales ou les responsables des sous-titres se sentent obligés de garder des rimes parce que "c'est une chanson", en s'écartant du texte comme pas permis.) Et la chanson c'est aussi la façon dont le texte se pose sur la mélodie, un art de la rythmique, une alliance créée spécifiquement pour le texte en anglais, plein de choses qu'on perd fatalement en transposant le morceau en simples paroles traduites en français.
Et là j'en arrive à ton second syndrome, qui est fascinant: comment veux tu que des gens prenant pour référence les Beatles, (plus gros vendeurs de disques de tous les temps (tous albums réunis)) puisse t'opposer un tel argument, ou du moins avec un tel premier degré?
Le probleme n'est pas que ce soit de la merde parce que ca se vent bien, le problème, c'est que c'est parce que c'est de la merde que ça se vend bien. Et pour le dernier Muse, le problème est encore différent: non seulement c'est de la merde, mais de la merde qui voudrait se montrer plus intelligente que celle des autres (la fameuse "symphonie", qu'on appelle dans mon langage "3 instrumentaux mis à la file", point barre.)
Un peu comme les bouquins bas de plafond, écrits avec les pieds, qui voudraient se faire passer pour des manuels de philo...
Ben voilà, "The Resistance", ou l'oeuvre de Bernard Werber faite musique.
Après, ce sont des détails, mais "Des visages des figures" décrié par les "puristes", non: décrié par quelques fans de la première heure un peu bas du front, peut-être, mais nombreux sont ceux qui s'accordent à saluer une sacré performance pour cet album (dont certains morceaux rendent encore mieux (et parfois rendent tout court) sur le live publié après.)
Et tu sais quel est le pire? C'est que je suis plutôt d'accord avec toi concernant l'analyse de "The Resistance", sauf évidement sur un point: "inclassable", la "symphonie"? Ca c'est juste que de nombreux albums en particulier de rock prog 70's n'ont pas été écoutés par tes soins. Mais ce genre de délire mégalo est monnaie courante dans nombre de disques passés.
Enfin. Le dernier truc à voir, est que tes contre arguments sont aussi caricaturaux que les arguments qu'ils dénoncent. Ca fait des siècles que ces débats durent, et on est pas prêt d'en voir le bout, de toutes façons.
Ah là là... et dire que le Guic' on l'a connu en culottes courtes !... aujourd'hui c'est la plus fine gâchette de l'ouest de la blogosphère :-)
RépondreSupprimerEffectivement, les paroles des Beatles n'ont rien de niaises. Elles sont souvent simples dans la construction ou les rimes, mais simplicité n'est pas niaiserie... d'ailleurs la comparaison avec Muse est marrante, car à l'inverse les paroles de Muse sont régulièrement tortueuses, mais malgré tout mauvaises. Enfin bref : on s'en tape, des paroles. Si si.
Pour le reste... les Beatles ont totalement changé la manière dont on faisait de la musique, ils ont été on ne peut plus révolutionnaires, ont plus innové que 99 % des autres groupes et beaucoup de leurs titres demeurent, encore aujourd'hui, largement au-dessus de ce qui peut se produire dans le genre. Si je peux comprendre que leur côté intouchable interpelle, ça ne peut pas m'étonner plus que ça. Et il est vrai que la règle dû "on crache dessus parce que c'est connu" est infirmée par le fait que les esthètes conchiant Muse vénèrent presque toujours les Beatles, soit donc les plus gros vendeurs de disques de tous les temps, l'archétype du groupe chéri par le grand-public. Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit toujours fausse, d'ailleurs. Mais bref : si par Ayatolahs on désigne des esthètes vômissant Muse et leur préférant mille fois les Beatles ou Radiohead (lui aussi l'un des groupes les plus populaires de notre époque), effectivement, le terme prête à sourire. La qualité d'une oeuvre n'est en aucun cas liée à son succès. Elle ne va pas plus avec qu'elle n'en est l'opposé. D'ailleurs le succès d'une oeuvre n'est-il pas en lui-même relatif ? Un album vendu à 10 millions d'exemplaires, ça laisse une majorité de l'humanité qui n'a pas acheté ledit album :-) Les chiffres ne sont en rien une donnée artistique, là-dessus nous sommes d'accord. Mais ils ne le sont pas plus en mal... qu'en bien. A plus forte raison dans une époque où 75 % du budget d'un album publié chez une major est consacré au plan marketing, qu'il s'agisse de Muse ou de n'importe qui chez Warner (Death Cab, Flaming Lips, artistes plus aimés des snobs, en général...).
Maintenant s'il y a souvent cette suspicion c'est aussi parce que les casus belli sont innombrables. Qu'on pense à Jordy ou aux 2BE3, qui ont venu bien plus d'albums en France que n'importe quel groupe de rock. Ils ont eu un succès phénoménaux, pour autant tout le monde sait que c'est de la merde. Alors le règne des charts, franchement...
Encore Muse ? Mais voyons, les enfants, tout le monde s'en moque, de Muse. La plupart des gens, autour de moi, ne savent même pas ce que c'est ! Tu parles d'un succès.
RépondreSupprimerNotre (jeune) ami Anonyme me fait rire : les ayatollahs voudraient dicter leur goût aux gens ? Quelle blague. La plupart du temps, c'est la majorité qui se comporte de manière fasciste, en moquant, en méprisant, ceux qui ne se plient pas à la pensée ou, le cas échéant, à la musique dominante. La meilleure preuve ? Je trouve que Muse est une merde innomable, mais je ne passe pas ma vie à commenter les articles qui encensent ce groupe (ni même à penser à ce groupe). Par contre, ceux qui l'aiment ne peuvent pas s'empêcher, ce doit être pathologique, d'agresser les gens plus réservés. Et, toujours, avec les mêmes arguments "anti-élites", "anti-intellos", le "public a raison", blabla, des bêtises que tout cela.
Je ne sais pas, ce doit être un complexe, peut-être qu'il y a un problème, parce que les fans de Muse n'arrivent pas à encenser le groupe avec le même talent, la même culture, la même pertinence, qui ceux qui lui tapent dessus. Alors du coup, on les traites de blasés, d'ayatollahs, de snobs, j'en passe. Mais c'est assez ridicule. Je n'ai pas encore lu un seul papier qui, tout en me contredisant, aurait offert une argumentation solide, visant à défendre ce groupe. Le seul moyen de défendre Muse, pour les amateurs, c'est toujours de jeter l'opprobre sur les détracteurs. Mais relisez bien : à aucun moment, jamais, Thomas (ni un autre), n'a besoin de mépriser les fans de Muse, de dire qu'ils sont incultes ou stupides, pour démollir le groupe. Pourquoi cela ne peut-il pas marcher dans l'autre sens ? Ce groupe est-il donc si mauvais qu'on ne puisse, une fois au moins, essayer de louer la qualité de sa musique, en parlant vraiment de musique, plutôt qu'en sortant des chiffres, des réflexions non-argumentées, et des invectives ?
BBB.
C'est marrant en fait...
RépondreSupprimerJe joue le rôle de l'observateur, avec la logique de mon côté.
Thomas joue le rôle de l'analyste, avec l'art de son côté.
BBB. joue le rôle du sage, avec la raison de son côté.
Le trio infernal...
RépondreSupprimer;-)
BBB.
BBB. >>> a dit „les fans de Muse n'arrivent pas à encenser le groupe avec le même talent, la même culture, la même pertinence, qui ceux qui lui tapent dessus” Evidemment je l’ai pris pour moi et Je me suis relu et je ne pense pas avoir invectivé qui que ce soit, et j’ai essayé d’argumenter un minimum meme si je ne pretend pas avoir été convaincant. Mon côté un peu taquin me pousse à vous citer: “Muse… est une merde innomable”, “groupe bourrin”, “branleurs du manche”….chacun appréciera la finesse, la culture et la pertinence de vos arguments.
RépondreSupprimerGuic. >>> Loin de moi l’idée selon laquelle le succes commercial serait un bon indicateur de la qualité artistique d’une oeuvre mais lorsque tu dis “ c’est parce que c’est de la merde que ca se vend bien” tu ne fait rien d’autre que valider mon argument qui est que c’est le success de Muse qui lui vaut aujourd’hui d’être tant critique. Encore une fois je ne pense pas que Resistance soit l’album de la decennie mais ce n’est quand meme pas le pire non plus. Par contre je pense que c’est certainement une des plus grosses déception tant les attentes sur cet album étaient grandes étant donné ce que le groupe a montré par le passé. Je persiste cet album comprend 3 ou 4 bon titres (selon qu’on y met Uprising ou non), 2 très mauvais et pour le reste en fait je ne sais pas trop quoi en penser…c’est ce qui m’a fait dire que la “symphonie” avait un caractère un peu inclassable.
Enfin désolé de revenir dessus, mais bon après tout c’est pas moi qui les ait amené dans cette galère mais j’invite chacun à parcourir les paroles de Hello Goodbye, Michelle ou Twist and Shout pour se faire une opinion sur la puissance lyrique des Beatles. On peut aimer les Beatles et rester objectif.
Bon pour finir désolé de poster en anonyme mais maintenant que j’ai commencé …en tout cas merci de ne pas y voir un manqué de respect.
"Merde innommable" n'est rien d'autre qu'un raccourci. Je n'ai pas besoin de répéter ce qui a déjà été dit, et bien dit, dans des dizaines, des centaines d'articles consacrés au groupe (incluant celui sous lequel nous postons).
RépondreSupprimerAprès, oui, vous avez invectivé, au sens où il est impossible, lorsque vous débarquez avec vos gros mots ("ayatollah", je vous en collerais, moi), de ne pas nous sentir visé, de même que lorsque je parle des fans, vous vous sentez visé, et c'est bien naturel.
Guic' vous l'a reproché plus haut, vous persistez et signez (enfin, non) : vous amalgammez des citations de cinq ou six personnes, dont un Serious Moon dont la détestation est si évidente qu'en effet, ça ne le place pas bas bien haut dans cette discussion, et vous essayez d'en faire une pensée globale qui, désolé, n'a aucun sens. D'ailleurs, entre nous, si "branleur de manche" n'est pas pertinent pour évoquer Muse, aucune expression ne l'est (en tout cas, pas "génie" ou "innovation", comme je l'ai trop souvent lu, mais je ne crois pas que vous disiez cela).
BBB.
Quoi mais je croyais que le bar était fermé? La vache... Muse is back... et un vengeur masqué pour défendre l'indéfendable! car comme le dis très justement le vénérable (dans le sens sage, je précise!) BBB quels sont les ARGUMENTS des amateurs de Muse pour justement défendre leur dernier album? Un vrai ARGUMENT! Les mêmes que j'ai pu lire pour le dernier Editors? Je cite: "est un album certes déroutant mais ô combien courageux. Beaucoup d'expérimentations. Une vraie prise de risques"... effectivement là... pouf pouf...
RépondreSupprimerBref à moins d'apprécier le mauvais goût et tous les excès du rock prog des années 70 voire 80 (je reviens donc à Muse pas au revival 80's putassier des New Order du pauvre)
Et que les amateurs à court d'arguments arrêtent de nous les briser avec cette niaiserie infâme digne des cours d'école “si ca plait à autant de monde alors c’est forcément de la daube ! ”, on a passé l'âge de torcher le cul des gamins tête à claques. Pour les explications, je préfère laisser la place au pédagogue rock de la bloguosphère G.T. ICI par exemple. (oui c'est assez fainéant de copier un simple lien pour expliquer une position alors que j'accuse les détracteurs de ne pas avoir de véritables arguments... mais contrairement à certaines âmes charitables, moi je ne lui suis pas, charitable)
Bon bah Anonyme, puisque tu me causes, je te répondrai pas. Na ! :-)
RépondreSupprimerlorsque tu dis “ c’est parce que c’est de la merde que ca se vend bien” tu ne fait rien d’autre que valider mon argument qui est que c’est le succes de Muse qui lui vaut aujourd’hui d’être tant critique.
RépondreSupprimerNon. Parce que bon, certes, j'ai oublié de le préciser, mais Muse a commencé à être très sévèrement critiqué (généralement, principalement même par ceux qui avaient adoré leurs premiers albums, moi le premier) à partir d'Absolution. Et pas genre à partir du moment ou ils ont commencé à passer sur RTL2 et à remplir Bercy, non, a partir de sa sortie. Avant Time is running out sur Europe 2, avant Starlight en boucle sur MTV, avant tout ça. (Ne parlons pas de Black Holes, la scission était déjà consommée à ce moment là.)
Or, bizarrement, le succès est arrivé avec cet album là. A partir du moment où la qualité a chuté. Et ce serait un cas isolé, encore... Mais non: Placebo avec Sleeping With Ghosts (et déjà un peu le précédent, aussi), System of a Down avec Mesmerize / Hypnotize...
Encore une fois je ne pense pas que Resistance soit l’album de la decennie mais ce n’est quand meme pas le pire non plus.
Ah, je crois qu'on a trouvé quelqu'un qui a écouté le dernier U2.
Concernant "ce que le groupe a montré par le passé"... Faut bien voir qu'après Black Holes on s'attendait à tout sauf un chef d'oeuvre, enfin bon. Mais pas à la Fosse des MAriannes non plus.
Et concernant les Beatles, c'est en toute objectivité que j'admets que certains morceaux ont des paroles de merde. Mais j'ai bien dit certains morceaux, sans en tirer une généralité. (a fortiori du fait que les contrexemples existent...)
Juste une remarque: ne les accable pas avec "Twist and Shout", c'est une reprise des Isley Brothers.
(Remarque: "Roll over Bethoveen" aussi, c'est une reprise)
C'est sûr que Muse était critiqué bien avant le succès, dès Showbiz, en fait, les critiques pleuvaient. Là où le succès intervient, c'est dans le fait que plus un groupe est connu, plus des gens susceptiblent de le détester ont de chances d'entendre parler de lui. De là à dire qu'il y a un lien de cause à effet...
RépondreSupprimerEnfin bon, pour ma part ce sera bon ; comme le dit le Doc j'ai quand même un peu l'impression d'être revenu aux débats qu'on avaient entre copains aux lycées. Le truc des puristes, des groupes qui seraient adulés s'ils vendaient moins disques, machin, bidule... c'est sympa entre 16 et 18 ans, mais je commence à voir passé l'âge, je vous laissent donc entre jeunes :-)
Là où le succès intervient, c'est dans le fait que plus un groupe est connu, plus des gens susceptiblent de le détester ont de chances d'entendre parler de lui. De là à dire qu'il y a un lien de cause à effet...
RépondreSupprimerNon mais non seulement ça, la logique même veut que les cohortes de fans arrivent majoritairement "avec le succès".
Donc un gars qui est fan depuis Absolution aura pas mal de difficultés pour découvrir que Muse était déjà critiqué dès leurs débuts ( lors de leur premier concert à la MJC Winston Churchill)...
Quand Absolution est sorti, on pouvait dire que c'était pourri tranquillement...
Regarde ce que ça donne pour la nouvelle livraison!
Il faut quand même se rappeler qu'à l'origine, les Beatles sont un groupe de rythm & blues. Leurs chansons des débuts s'inspirent donc dans les musiques comme les textes de "l'idiome blues" (paroles simples, rythmiques rugueuses) et tout ce qui va avec et plus tard, lorsqu'ils passent à quelque chose de plus élaboré, leurs textes se complexifient. Chaque style dicte ses paroles. On n'imagine pas du R&B avec des paroles dignes de Mallarmé! Mais dire que les paroles d'un morceaux de R&B sont mauvaises c'est vraiment ne rien y comprendre, rien que pour ça ces interventions sont ridicules.
RépondreSupprimerAu passage j'ai jamais dit que les paroles étaient mauvaises, en plus. J'ai dit qu'elles étaient ridicules et débiles. Et en effet Bellamy aurait beaucoup à apprendre des Beatles. Parce qu'une chanson comme Julia est l'exemple-type de la chanson belle et digne, romantique mais jamais niaise, ce n'est jamais pompeux ni sucré, c'est tout en retenue et en délicatesse, paroles comme musique. En plus du sens de la mélodie les Beatles avaient des textes d'une élégance remarquable, au point qu'on les étudie encore partout dans le monde (Muse à mon avis c'est pas près d'arriver). Alors franchement faut arrêter les comparaison à la con cinq minutes (et les commentaires à la con tout simplement).
Très bonne remarque de M. Moon :)
RépondreSupprimer(putain, j'en ai fait des fautes dans mon précédent commentaire... il est pourtant pas si tard...)
Oui, t'as un petit probleme avec les accords au pluriel passé 21 h on dirait...
RépondreSupprimerMoi, je l'aime bien le dernier Muse (mea culpa, mea maxima culpa) par sa démesure kitsch, mais de là à le défendre comme notre anonyme...
RépondreSupprimerMuse a été critiqué dès son tout premier EP et ne l'est presque plus par la presse officielle, comme si le groupe était devenu intouchable. Heureusement que le net est là...
MAIS LAISSEZ MON BLOG TRANQUILLE AVEC VOT' MUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUSE !!!!!!
RépondreSupprimer:-(
Fallait pas l'inviter...
RépondreSupprimerAh bah oui voilà. Muse c'est la querelle des anciens et des modernes c'est évident. Non mais qu'est-ce qu'on rigole...
RépondreSupprimerMuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuse!!!!
RépondreSupprimerun petit rappel comme ça... ^^
Non mais... ça va aller :-)
RépondreSupprimerAh ! Pour une fois qu'on voit des gens qui n'aiment pas Muse sans totalement démonter ce pauvre Bellamy.
RépondreSupprimerJe pense que tout a été déjà dis. Bien que la fin du débat est comme l'a dis Thomas digne de la cour de récré. Cependant, je ne peux m'empecher de me demander pouquoi la plupart des gens crachent sur BHAR. Certes, Absolution agace par son côté vraiment trop "Pompeux" et "Je-tourne-en-rond". Bien sur "The Resistance" est décevant (même si Exo-genesis est un chouette instru, reposant, et plutôt éloigné de la grandiloquence habituelle du groupe).
Mais Black Holes est un super Album, explorant des horizons très diversifiés (Supermassive Black Holes et City Of Délusion sont éloignés par des centaines de gouffres). Et Knight of Cydonia, et Hoodoo ='( !
Bref. Tout ça pour dire que J'suis vraiment pas de la génération Muse (Ouais, j'ai 16 ans, héhé). Mais ça m'a permis d'écouter des tas d'autres trucs, de m'interesser au classique, un peu comme les Red Hot m'ont fais découvrir le Funk des années 70-80.
Enfin bref, bonne nuit.
PS : Et les paroles de "Blackbird" et de "Fool on the Hill" sont ... Indescriptibles.
Le bons côté de ce genre de débat houleux c'est que du coup, les commentaires sympas comme celui-ci semblent d'autant plus... sympas ! :-)
RépondreSupprimerEn ce qui concerne BH&R, moi, je ne le déteste pas spécialement. Bon : je ne l'écoute jamais. Mais à l'époque, même si je l'avais trouvé moyen, j'en avais quand même aimé certains titres ("Supermassive Black Hole", "Knights of Cydonia"...). C'est un disque que je trouve un peu fatigant sur la longueur, mais pris individuellement les morceaux ne sont pas mauvais, il y a toujours ce sens mélodique chez Muse qui fait que j'arrive à apprécier certains de leurs titres même si, esthétiquement parlant, le groupe a souvent tendance à représenter tout ce que je déteste. D'ailleurs ce que je déplore sur The Resistance, c'est justement que je trouve les mélodies franchement pauvres, ce qui rend le reste (la grandiloquence, la prétention) d'autant moins supportable à mes oreilles...
A la limite c'est pas vraiment la pauvreté des mélodies qui me gêne dans "The Resistance". Je trouve même que c'est l'album le plus complexe du groupe au niveau harmonique (Ce n'est peut-être pas le mot approprié, mais ce que je veux dire c'est qu'il y a plus d'accords que dans les autres. Des changements de ton etc ...).
RépondreSupprimerCe qui m'a énervé c'est plus le côté "Sans âme" de l'ensemble, excepté Exo-genesis, qui pour moi est un peu l'antagonisme du reste, des accords simplistes (Ca s'appelle Symphonie, mais je ne crois pas que ça en est l'ambition), de la douceur, de la sensibilité. Bref, ce qu'il n'y a pas dans "Uprising" quoi.
Je te confirme que "harmonique" n'est pas le mot exact, mais l'essentiel est qu'on se comprenne ^^
RépondreSupprimerJe vois ce que tu veux dire par le côté désincarné, et je suis tout à fait d'accord. D'ailleurs j'avais commencé à écrire une chronique (que je n'ai finalement pas publiée, marre du battage autour de cet album très mineur... écrire cent chroniques pour dire que c'est à chier, c'est déjà lui faire trop d'honeur et perdre son temps) dans laquelle je disais qu'à la fin, on se demandait si Matthew Bellamy était capable d'exister sans sa technologie démente, ses murs d'amplis, ses guitares hors de prix... il y a dans The Resistance un côté rutilant, un côté "grosse cylindrée" qui le rend vraiment bassinnant...
C'est pas faux, par exemple dans "Hyper-Music", il n'y a pas des masses d'effets (peut-etre une très grosse distortion), et pourtant c'est une de mes préférées pour son côté pêchu, j'suis un ado, j'aime bouger de partout !
RépondreSupprimerEt je crois que c'est ici que j'ai lu que les B-sides de Muse sont souvent meilleurs que les singles. J'suis pas entièrement d'accord, mais il y a beaucoup de ça. Je me demande d'ailleurs parfois pourquoi tel chanson n'a pu figurer sur tel album.
Les artistes font de drôles de choix parfois...
Je suis plus un ado depuis longtemps... mais j'aime beaucoup "Hyper-Music". En fait j'ai tendance à préférer quand ils font des chansons pop concises, je trouve que c'est vraiment dans ce domaine qu'ils sont bons - bien plus dans le lyrisme et les compos à rallonge.
RépondreSupprimerJe ne connais pas très bien les faces B de Muse... j'avais l'album Hullabaloo mais autant je me souviens que la face live était pas mal autant je n'ai aucun souvenir de l'autre face...
Alors, Hulabaloo c'est un cas vraiment à part: Muse a réussi à sortir une compilation de Faces B avec... ses pires faces B. (Exception faite "Map of your head", et, à la rigueur, "Shrinking universe".)
RépondreSupprimerMais des titres comme Do We need this, Host, Jimmy Kane ou les versions studio de Dead Star, In your world sont de bon titres, qui, à mon avis, ne sont pas sur les albums car dépareilleraient à l'ambiance, mais restent vachement sympa.
Désolée mais je trouve ça un peu nul de renier ce qu'on a aimé et en plus d'en être fier. Alors tout le monde change, c'est d'accord (je respecte ça). Mais c'est assez de mauvaise foi, plutôt que dire "c'est plus mon truc" de dire "je me suis rendu compte que c'était de la merde". Enfin c'est mon avis et je le partage.
RépondreSupprimer(merci de supprimer le doublon)
RépondreSupprimerTu n'as pas dû lire très attentivement, sans quoi tu aurais vu que justement, dès l'époque, je trouvais déjà Muse assez limite...
RépondreSupprimer