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L'Australie est un pays formidable, dont bizarrement on ne sait quasiment rien et ne parle pour ainsi dire jamais. Ce qui vaut pour à peu près tous les sujets, musique incluse - que celui qui sera capable de citer de tête et sans tricher plus de douze groupes australiens nous le fasse savoir séance tenante. Ce magnifique pays tout plein de kangourous et de gens sexy (Cate Blanchett, Hugh Jackman, Julian Macmahon, tout de même, ce peuple a de quoi chatouiller les hormones) est pourtant accessoirement et dans le plus grand secret un vivier quasiment intarrissable d'excellents groupes garage totalement inconnus, qui ne croiseront jamais la route de l'auditeur français que par le plus grand des hasards.
Le Dead Beat Band, qui publiait la semaine dernière son premier EP, est de ceux-là. Contrairement à ce qu'indique crânement le titre, le beat est loin d'être mort, il est même plutôt remuant. Surtout, ce groupe presque anonyme et qui comme les plupart des artistes du genre a de grandes chances de le rester se permet de mettre au rencard pas mal de pointures officielles et académiques. Les riffs sont ciselés, le groove méchamment entraînant, les références pas toujours bien voilées mais d'un goût très sûr (ah ! ce 'No Fun' passé à la moulinette pour 'Gipsy Girl' !). Surtout, l'ensemble est étonnamment bien produit et le groupe en place, ce qui ne peut que servir des compos impeccables au nombre desquelles l'imparable 'Again', qui tout en conservant son identité garage/psyché revêt un petit grunge pas dégueu du tout (enfin si, justement, c'est ça qui est bon).
A l'écoute de ces cinq titres nerveux et impeccables, impossible de ne pas avoir une pensée émue pour tous ceux qui se pâment devant le dernier Deadweather, à peu près aussi puissant et groovy que ma mère lorsqu'elle bat des oeufs en neige. Si nous vivions dans un monde juste, le Dead Beat Band jouerait les premiers rôles et le jet-set-blues-rock de Jack White et collègues de bureau serait remis à sa place. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous ne vivons pas dans un monde juste, et que c'est dommage. Heureusement, on peut considérer ce blog comme une oasis de bon sens dans ce monde (du rock) de fous.
Dead Beat Band, du Dead Beat Band (2010)
L'Australie est un pays formidable, dont bizarrement on ne sait quasiment rien et ne parle pour ainsi dire jamais. Ce qui vaut pour à peu près tous les sujets, musique incluse - que celui qui sera capable de citer de tête et sans tricher plus de douze groupes australiens nous le fasse savoir séance tenante. Ce magnifique pays tout plein de kangourous et de gens sexy (Cate Blanchett, Hugh Jackman, Julian Macmahon, tout de même, ce peuple a de quoi chatouiller les hormones) est pourtant accessoirement et dans le plus grand secret un vivier quasiment intarrissable d'excellents groupes garage totalement inconnus, qui ne croiseront jamais la route de l'auditeur français que par le plus grand des hasards.
Le Dead Beat Band, qui publiait la semaine dernière son premier EP, est de ceux-là. Contrairement à ce qu'indique crânement le titre, le beat est loin d'être mort, il est même plutôt remuant. Surtout, ce groupe presque anonyme et qui comme les plupart des artistes du genre a de grandes chances de le rester se permet de mettre au rencard pas mal de pointures officielles et académiques. Les riffs sont ciselés, le groove méchamment entraînant, les références pas toujours bien voilées mais d'un goût très sûr (ah ! ce 'No Fun' passé à la moulinette pour 'Gipsy Girl' !). Surtout, l'ensemble est étonnamment bien produit et le groupe en place, ce qui ne peut que servir des compos impeccables au nombre desquelles l'imparable 'Again', qui tout en conservant son identité garage/psyché revêt un petit grunge pas dégueu du tout (enfin si, justement, c'est ça qui est bon).
A l'écoute de ces cinq titres nerveux et impeccables, impossible de ne pas avoir une pensée émue pour tous ceux qui se pâment devant le dernier Deadweather, à peu près aussi puissant et groovy que ma mère lorsqu'elle bat des oeufs en neige. Si nous vivions dans un monde juste, le Dead Beat Band jouerait les premiers rôles et le jet-set-blues-rock de Jack White et collègues de bureau serait remis à sa place. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous ne vivons pas dans un monde juste, et que c'est dommage. Heureusement, on peut considérer ce blog comme une oasis de bon sens dans ce monde (du rock) de fous.
Dead Beat Band, du Dead Beat Band (2010)
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