"D'un côté le coin grouille de vie, de l'énergie de tous ces gens qui tentent de survivre ; de l'autre la mort rôde, lente agonie des camés ou violence par armes à feu."
Ce n'est pas le moindre des paradoxes de The Wire : à peine quittée Baltimore, on meurt d'envie d'y retourner. On a eu toutes les meilleures raisons du monde de ne jamais y remettre les pieds, mais impossible de résister à son inexorable attrait. Subitement, on comprend mieux l'attitude de rares gamins de ses rues ayant eu la possibilité de s'en sortir et y retournant malgré tout sans cesse.
Aussi tel un drogué en manque on cherche, on farfouille dans les fonds de tiroirs de l'histoire de la télé, espérant sans doute y découvrir un chef-d'oeuvre oublié qui serait signé de la main de ses auteurs. Et c'est presque par hasard qu'on tombe sur The Corner, six épisodes oubliés, rarement mentionnés dans les biographies francophones et directement adaptés de The Corner: A Year in the Life of an Inner-City Neighborhood, second livre de David Simon (co-écrit avec Ed Burns, futur scénariste de The Wire), qu'on cherchait depuis un moment (le précédent, Homicide, était évoqué dans l'article sur la saison 1 ci-dessus linké). Le plan introductif suffit à convaincre que ça y est, nous voilà enfin de retour à la maison :
"Ceci est l'histoire de véritables hommes, femmes et enfants vivant au coeur du marché de la drogue. Leurs voix se font trop rarement entendre."
Inutile d'être grand clerc ou particulièrement perspicace pour s'apercevoir rapidement que, réalisée deux avant The Wire, The Corner en est l'indiscutable matrice. Tout en se focalisant sur le quotidien d'une famille de drogués, la série déroule des thématiques qu'on retrouvera plus tard dans la série mythique (certaines séquences - comme celle où les flics conseillent à Dre de raser ses dreads s'il veut avoir une chance de passer inaperçu - y renvoyant directement), le tout dans un décor rigoureusement identique (ah ! le fameux coin de Monroe et Fayette... ah ! le commissariat ! enfin bref : c'est Baltimore, quoi). Difficile d'ailleurs de déterminer si l'on ressentirait la même fascination pour cette télésuite sans avoir vu The Wire au préalable. Le ton (à la fois sombre, drôle et tendre) est assez proche, l'atmosphère est la même, beaucoup de comédiens sont communs aux deux... mais la narration est bien plus simple et la réalisation beaucoup plus classique (le metteur en scène Charles S. Dutton étant d'ailleurs le seul de la fine équipe de The Corner à ne pas avoir été reconduit sur The Wire).
Beaucoup plus centrée sur les personnages, The Corner s'attache réellement à trois d'entre eux, le fils dealer et les parents camés, et c'est principalement à travers ce trio qu'elle distille ses considération douces-amères sur l'évolution d'un quartier qui, via quelques flashbacks plutôt bien dosés, apparaîtra au spectateur selon ses différentes facettes. Assumant et même revendiquant son côté docu-fiction (le moindre petit évènement y est inspiré de faits réels), l'ensemble est rythmé par de fausses interviews placées en prologue et épilogue de chaque épisode - procédé qui n'est évidemment pas exempt de didactisme (un exemple ? cette enseignante qui, à propos de ses turbulents bébés dealers, déclare qu'ils ont malgré tout un bon fond... le genre de commentaire dont aucun personnage de The Wire n'a jamais eu besoin de se fendre pour nous le faire comprendre).
Il n'empêche que le résultat, en dépit de ces quelques faiblesses, est tout à fait réussi, posant déjà en filigranes (et quasiment sans flics) la question de cette sempiternelle guerre contre la drogue dans laquelle l'Amérique s'est engouffrée depuis quarante ans jusqu'à perdre son âme. Encore très marquée par le travail journalistique de David Simon, qui présida à cette série comme aux suivantes (The Wire, donc, mais aussi Generation Kill et Treme), The Corner ressemble à un prequel imaginaire (puisque réellement tourné avant), et gagne probablement à être découverte après plutôt qu'avant les aventures de McNulty, Bunk et les autres. L'on y verra alors Simon et Burns très appliqués, disposant méthodiquement les premières pièces de leur moderne comédie humaine, et l'on saisira subitement bien mieux leur méthode de travail et la cohérence de leur parcours...
The Corner, créée par David Simon (HBO, 2000)
Ce n'est pas le moindre des paradoxes de The Wire : à peine quittée Baltimore, on meurt d'envie d'y retourner. On a eu toutes les meilleures raisons du monde de ne jamais y remettre les pieds, mais impossible de résister à son inexorable attrait. Subitement, on comprend mieux l'attitude de rares gamins de ses rues ayant eu la possibilité de s'en sortir et y retournant malgré tout sans cesse.
Aussi tel un drogué en manque on cherche, on farfouille dans les fonds de tiroirs de l'histoire de la télé, espérant sans doute y découvrir un chef-d'oeuvre oublié qui serait signé de la main de ses auteurs. Et c'est presque par hasard qu'on tombe sur The Corner, six épisodes oubliés, rarement mentionnés dans les biographies francophones et directement adaptés de The Corner: A Year in the Life of an Inner-City Neighborhood, second livre de David Simon (co-écrit avec Ed Burns, futur scénariste de The Wire), qu'on cherchait depuis un moment (le précédent, Homicide, était évoqué dans l'article sur la saison 1 ci-dessus linké). Le plan introductif suffit à convaincre que ça y est, nous voilà enfin de retour à la maison :
"Ceci est l'histoire de véritables hommes, femmes et enfants vivant au coeur du marché de la drogue. Leurs voix se font trop rarement entendre."
Inutile d'être grand clerc ou particulièrement perspicace pour s'apercevoir rapidement que, réalisée deux avant The Wire, The Corner en est l'indiscutable matrice. Tout en se focalisant sur le quotidien d'une famille de drogués, la série déroule des thématiques qu'on retrouvera plus tard dans la série mythique (certaines séquences - comme celle où les flics conseillent à Dre de raser ses dreads s'il veut avoir une chance de passer inaperçu - y renvoyant directement), le tout dans un décor rigoureusement identique (ah ! le fameux coin de Monroe et Fayette... ah ! le commissariat ! enfin bref : c'est Baltimore, quoi). Difficile d'ailleurs de déterminer si l'on ressentirait la même fascination pour cette télésuite sans avoir vu The Wire au préalable. Le ton (à la fois sombre, drôle et tendre) est assez proche, l'atmosphère est la même, beaucoup de comédiens sont communs aux deux... mais la narration est bien plus simple et la réalisation beaucoup plus classique (le metteur en scène Charles S. Dutton étant d'ailleurs le seul de la fine équipe de The Corner à ne pas avoir été reconduit sur The Wire).
Beaucoup plus centrée sur les personnages, The Corner s'attache réellement à trois d'entre eux, le fils dealer et les parents camés, et c'est principalement à travers ce trio qu'elle distille ses considération douces-amères sur l'évolution d'un quartier qui, via quelques flashbacks plutôt bien dosés, apparaîtra au spectateur selon ses différentes facettes. Assumant et même revendiquant son côté docu-fiction (le moindre petit évènement y est inspiré de faits réels), l'ensemble est rythmé par de fausses interviews placées en prologue et épilogue de chaque épisode - procédé qui n'est évidemment pas exempt de didactisme (un exemple ? cette enseignante qui, à propos de ses turbulents bébés dealers, déclare qu'ils ont malgré tout un bon fond... le genre de commentaire dont aucun personnage de The Wire n'a jamais eu besoin de se fendre pour nous le faire comprendre).
Il n'empêche que le résultat, en dépit de ces quelques faiblesses, est tout à fait réussi, posant déjà en filigranes (et quasiment sans flics) la question de cette sempiternelle guerre contre la drogue dans laquelle l'Amérique s'est engouffrée depuis quarante ans jusqu'à perdre son âme. Encore très marquée par le travail journalistique de David Simon, qui présida à cette série comme aux suivantes (The Wire, donc, mais aussi Generation Kill et Treme), The Corner ressemble à un prequel imaginaire (puisque réellement tourné avant), et gagne probablement à être découverte après plutôt qu'avant les aventures de McNulty, Bunk et les autres. L'on y verra alors Simon et Burns très appliqués, disposant méthodiquement les premières pièces de leur moderne comédie humaine, et l'on saisira subitement bien mieux leur méthode de travail et la cohérence de leur parcours...
The Corner, créée par David Simon (HBO, 2000)
J'ai essayé à plusieurs reprises de visionner The Corner, mais toujours très très tard dans la nuit. Dodo à chaque fois. Je DOIS rééssayer en journée, parce que je SAIS que c'est TRES BIEN !
RépondreSupprimerLà, je vais regarder un épisode de The Good Guys (fort sympathique !).
Belle série en effet, même si l'on est loin de la perfection de "The Wire".
RépondreSupprimerC'est édifiant et parfois assez choquant, encore une très bonne série de David Simon !
RépondreSupprimerOh je ne sais pas si The Corner pose les questions de la « lutte » contre la drogue (peut être avec le dernier épisode), je pense plutôt que cela se concentre sur l'enfer quotidien dans lequel les drogués, les dealers et tous les gens qui vivent de la drogue et de ces quartiers sont, comme dans the Wire, sauf que dans The Wire, c'était plus scénarisé, dans The Corner, c'est plus cru et brut, comme tu le cites si bien:
RépondreSupprimer"Ceci est l'histoire de véritables hommes, femmes et enfants vivant au coeur du marché de la drogue. Leurs voix se font trop rarement entendre."
Moi qui viens d'un pays ou sévit le crack en particulier, j'ai pas mal l'impression qu'il n'y a pas de lutte contre la drogue... puisque les gros importateurs (pas les petits dealers, ni même les gros dealers) sont souvent des gens très puissants, aux commandes, qui soit y participent, soit laissent faire (ça c'est très bien expliqué dans The Wire)... La drogue rapporte énormément de fric et l'Homme est super faible (cf. The Wire encore une fois). Dans The Wire, on voit bien que ce qui dérange les autorités, c'est de voir des cadavres, etc. Mais si tout ça (trafic et consommation) se fait sans heurts, elles s'en foutent pas mal... De toutes les façons se sont des pauvres gens...
Moi, j'ai trouvé The Corner très très dur, entre la tragédie du père camé qui est conscient de sa vie, de son état, de tout, mais qui n'a pas la force de lutter, ses parents qui sont trop vieux pour faire quoique ce soit parce qu'ils n'ont rien compris, que ce n'est pas la même époque et qu'ils ne savent pas quoi faire tout simplement, le manque d'espoir offert au fils dealer et la déchéance hallucinante de "Lester" et de ses amis! Ça me touche directement et m'attriste énormément paske ce sont des choses auxquelles j'ai été confrontées et que la détresse de ces gens est énorme, ainsi que la violence physique et psychologique engendrée par le trafic de drogue et le manque...
C'est la même détresse que j'ai ressentie par exemple lorsque j'ai écouté le dernier disque de Gil Scott Heron, ça m'a frappée de plein fouet, d'ailleurs j'ai écouté une fois, il me faut le temps de digérer!! Ben The Corner, c'est un peu ça, moi ça me met le moral à zéro :-)
Sinon Thomas, t'es de Baltimore? T'as l'air assez familier de certains « coins » de rue ;-)
Moi j'ai pas trop accroché, je dois dire. Et sinon à quand un mot de TREME ?
RépondreSupprimerThierry >>> en même temps qui ne s'est jamais endormi un jour où il regardait The Wire trop tard ? ^^
RépondreSupprimerElodie >>> il n'y a pas la guerre en elle-même, juste ses victimes collatérales. Le propos demeure tout de même, en sous-entendu : "qui s'occupe de ces gens ? l'état ne devrait-il pas plutôt se pencher sur eux plutôt que de faire la guerre à des dealers qui repoussent comme des champignons".
Et sinon, n'avons-nous tous pas laissé un peu de nous-même à Baltimore ?
Serious >>> normalement à mon retour de vacances.
Déjà que je dois absolument mettre la main sur "The Wire", j'ajoute "The corner" à la liste !
RépondreSupprimer(sinon, couac technique hors-sujet, la section "Tell me more" renvoie à des commentaires qui datent du... 15 juin O_x)
Merci de me le signaler, Dahu. Bon, je pars dans la nuit donc il y a peu de chances que je m'en occupe maintenant. Mais merci quand même.
RépondreSupprimerSinon pour The Wire, un prêt reste envisageable. Il paraît qu'on se voit bientôt ^^
Pas moi, j'avoue ! ^^
RépondreSupprimerEt bonnes vacances !
Merci Thierry !
RépondreSupprimerDésolée pour la réponse tardive, mais comme je te croyais en vacances pour AU MOINS tout le mois d'août quoi!!! Je m'étais donc crue dispensée de réponse pour l'instant :-)
RépondreSupprimerLes drogués, je crois bien que tout le monde s'en fout, sincèrement... L'une des raisons est qu'il est extrêmement dur de s'en sortir, surtout les drogués au crack...
Après vient la question de pourquoi les gens ont commencé à se droguer? Comment faire pour les en empêcher, etc.? Le sujet est trop vaste mon ami! Certains commencent par curiosité (et sont peut-être mal informés des pouvoirs addictifs de certaines drogues -- le crack crée une dépendance dès la première prise) et d'autres pour cause de dépression dont les origines peuvent être diverses (capacité d'adaptation dans la société, pression sociale quant au bonheur, à la réussite professionnelle et personnelle, manque de confiance en soi, problèmes personnels), car comme cela est bien montré dans The Corner, c'est pas que les miséreux qui tombent dans la drogue...
Soigner les toxicomanes revient à les soigner de leur dépendance physique et psychologique, et des comportements et conséquences induits par la toxicomanie (manque de confiance en soi, perte de vie sociale et professionnelle, etc.), puis soigner ce qui a fait que cette personne tombe dans la drogue afin qu'elle sache résoudre ses problèmes autrement que par la prise de drogues... autant dire que la majeure partie du travail c'est le drogué lui-même qui le fait et que cela nécessite un encadrement constant et aussi des substituts chimiques À LA HAUTEUR, c'est-à-dire capable de remplacer la drogue, de façon à ce que la personne ne ressente plus de manque et puisse se concentrer sur les autres aspects de sa guérison...
Le problème de la toxicomanie est avant tout personnel : si l'on prend deux individus faisant face aux mêmes problèmes, l'un choisira la drogue, même en connaissance de cause, et l'autre pas... pourquoi?
Voici un lien qui reprend des éléments de ma réflexion et qui en ajoute d'autres (il se concentre pas mal sur les jeunes, mais je pense que cela peut s'appliquer au moins jeunes également):
http://charlescatorc.unblog.fr/2009/02/23/pourquoi-votre-enfant-se-drogue-t-il/
"Une chose est de lutter contre les réseaux de production de la drogue, une autre de s'attaquer à la demande qui prend naissance dans les besoins pour le moins problématiques de l'individu. C'est de cette prédisposition qu'il sera ici question : faut-il y voir une carence quelconque ? Sans doute, mais encore devons-nous en déterminer l’origine ?"
Pour moi, les gens qui se droguent, ce sont des gens qui, à un certain moment, n'ont pas su faire face à un problème qui leur bouffait la vie et que la drogue (substances chimiques, cannabis, alcool, nourriture, médicaments, sexe, etc.) est le moyen qu'ils ont trouvé de "tenir", une échappatoire, ça dépend de chacun d'entre nous, de notre capacité à affronter les différents problèmes qui se présentent à nous. Ce n'est pas une affaire de pouvoirs publics, c'est une affaire de personnalité et de ressources personnelles...
En tout cas, j'ai regardé les épisodes dans la foulée... Effectivement, après avoir vu the wire, ça fait un peu brouillon du chef d'oeuvre.
RépondreSupprimerMais quelle humanité! Et des acteurs plus vrai que nature. Au point que la dernière séquence sonnait bizarrement.
Et aujourd'hui j'ai trouvé Generation Kill.
:-)
Elodie >>> ne vas pas croire que je ne me sens pas concerné, au contraire... en fait je voulais t'envoyer un mail perso pour discuter de manière plus "tranquille" de ce sujet qui - moi aussi - me touche personnellement... mais je n'ai jamais trouvé ton adresse, donc j'ai renoncé. Et je n'ai pas envie d'en parler comme ça, dans un commentaire de blog, ça me ferait bizarre.
RépondreSupprimerKath >>> dis donc, c'est une bonne semaine ! Moi ça fait deux soirs de suite que je m'endors devant l'épisode de Treme. Pourtant je trouve cette série excellente, mais je n'avance pas...
héhé! Vive l'éducation nationale!
RépondreSupprimerEuh... j'ai pas compris ^^
RépondreSupprimerbah, chuis en longues vacances... j'ai le temps...
RépondreSupprimerSinon, je voulais juste ajouter un mot.
RépondreSupprimerIl me semble que vous oubliez qu'il existe des drogues pafaitement légales qui font des ravages et qui touchent beaucoup plus de gens qu'on pourrait croire à première vue.
L'alcool notamment (drogue classée aussi dure que l'héroïne), est un vrai fléau qui correspond en tout point à ce qu'Elodie disait, sauf qu'en plus on en trouve dans toutes les épiceries...
Pour moi, la grande force de "The Corner" (dans une moindre mesure de "The Wire"), c'est d'éviter la moralisation à outrance, et l'écueil de la rédemption facile.
RépondreSupprimerKath : l'alcool, c'est certain, et n'oublions pas les médocs...
RépondreSupprimerEt le sexe ! :-)
RépondreSupprimerAh ben l'alcool, ça c'est clair surtout en France ou le vin est un trésor NATIONAL!!!
RépondreSupprimerN'oublions la cigarette qui est une vraie merde paske j'ai fumé pendant bien 14 ans, j'ai arrêté y'a 5 ans et j'en rêve encore... Je me trimballe avec de la nicotine à sucer au cas où j'ai une envie irrépressible soudaine et ça m'est arrivé encore avant hier, je me suis dit "tiens, je fumerais bien une cigarette", une vraie merde je vous dis!!!
Quand j'ai arrêté, j'ai dû en faire le deuil, oui, oui, j'ai dit au revoir à ma meilleure amie... pfff j'en ai encore les larmes aux yeux!!!
A ce point là ???
RépondreSupprimerOui carrément, je m'en souviens comme si c'était hier, c'était le désespoir absolu!!! (et pourtant cet état de manque n'a duré que quelques jours!!!)
RépondreSupprimerBon j'arrête d'en parler, ça me stresse :-)
Moi j'avoue que je fume...
RépondreSupprimer... tu vas pas rompre avec Le Golb, rassure-moi ? :-/
Ben ça alors! Quelle déception!!!! ;-)
RépondreSupprimerzoomez à fond, cliquez sur le bonhomme jaune, vous y etes !
RépondreSupprimerhttp://maps.google.fr/maps?q=maps+baltimore&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&hq=&hnear=Baltimore,+Maryland,+%C3%89tats-Unis&gl=fr&ei=CQR7TNTuH4uOjAe21KmoBg&sa=X&oi=geocode_result&ct=image&resnum=1&ved=0CB0Q8gEwAA
désolé, celui-là est le bon
RépondreSupprimerhttp://maps.google.fr/maps?q=maps+baltimore+fayette+monroe+corner&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&hq=&hnear=N+Monroe+St+%26+W+Fayette+St,+Baltimore,+MD+21223,+USA&gl=fr&ei=xwV7TIeUH5CTjAfZrpnMBg&sa=X&oi=geocode_result&ct=title&resnum=1&ved=0CBYQ8gEwAA
Ah ah ! Excellente idée !
RépondreSupprimer^^
RépondreSupprimer