[Mes disques à moi (et rien qu'à moi) - N°94]
Up the bracket! - The Libertines (2002)
Tout a commencé avec un single.
A ce moment-là j'animais une émission hebdomadaire sur une radio associative. C'était longtemps avant l'explosion du Web 2.0, encore moins des webzines, et à l'époque c'était encore le meilleur moyen de pouvoir tout écouter avant tout le monde (idée qui bien entendu me plaisait énormément). Je pousserais même le vice jusqu'à dire qu'on se sentait un peu privilégié, un peu exceptionnel, ce qui n'a plus vraiment cours aujourd'hui tant il est devenu facile pour n'importe quel troglodyte de recevoir des albums (ou des livres) en service de presse.
Et donc tout a commencé avec un single qui avait échoué un matin dans mon casier (car nous avions des casiers où nous nous déposions nouveautés, messages divers et variés et autres plaisanteries... quelle belle époque quand j'y repense). Il arrivait que ce genre de dépôt ne passe pas sur la platine avant plusieurs mois, mais là on avait du temps, mon collègue Pierrot et moi. Alors on l'a mis.
J'en suis resté K.O. Clash et Smiths dans le même morceaux. Mes deux groupes préférés d'alors. J'ai remis le titre et j'ai regardé Pierrot d'un air que je voulais entendu. C'est quoi cette soupe ? il a dit. Power-pop gentillette. Aucun intérêt.
Power-pop gentillette ? T'as bu ou quoi ? Y a rien de gentil dans ce single. T'entends cette rythmique ? T'entends les couches de guitares ?
Ah non ? Tu te moques de moi j'espère ?
C'est pas gentil. C'est naïf. Insouciant. Incandescent. C'est du rock'n'roll, quoi.
Arrête, c'est hyper niais.
Et alors ? Elvis c'était de la musique cérébrale ? Les Small Faces, y'avait un message particulier ?
C'était pas du bourrinage stérile d'ados énervés.
Non ? Tu crois qu'on en disait quoi, à l'époque ? Qu'on vantait leur incroyable subtilité ? Les Who n'étaient pas considérés comme du bourrinage d'ados énervés peut-être ?
Désolé mais j'ai passé l'âge. Et toi aussi.
C'était évidemment faux, et lorsque l'album est sorti quelques temps après j'en suis tombé éperdument amoureux. Je n'avais jamais reçu de plein fouet aucun autre album contemporain, à part bien sûr The Bends. Je ne dois d'ailleurs pas être le seul dans ce cas, et si certains trouvèrent il y a quelques temps qu'une mémorable battle Radiohead vs. Libertines était stupide, stérile ou douloureuse pour eux, c'est sans aucun doute parce que les gens de ma génération, ceux qui avaient un peu moins ou un peu plus de vingt ans en l'an 2000, vouent un culte égal à l'un et aux autres, voient en eux deux monuments non pas antagonistes mais complémentaires - les deux facettes d'un rock dont on leur a trop souvent dit qu'il était mort lorsqu'ils étaient plus jeunes encore.
J'ai reçu Up the Bracket! d'autant plus violemment que cette fois-ci, c'était mon album à moi. Il n'avait pas été préalablement validé par une presse qui ne l'avait d'ailleurs même pas encore chroniqué. Il était surtout enregistré par des gens de ma génération pour les gens de ma génération et qui jouaient une musique - je vous le donne en mile - en pleine phase avec ce qui avait bercé les gens de ma génération durant leur adolescence. Un mix habile entre rage punk-grunge et urgence britpop. Une dynamique digne des Pixies dans un enrobage à la Suede (le susnommé single était d'ailleurs produit - ce ne pouvait être un hasard - par Bernard Butler (*)). Romantisme sans complexe (les paroles étaient trop bien foutues pour être niaises), héroïsme sans emphase (la concurrence américaine pouvait aller se rhabiller). Les Libertines, qu'on décida rapidement de surnommer les Lib's, c'était le dandysme pour les nuls, l'aristocratie vue d'un squat pourri de la banlieue londonienne. Grunge + britpop, là encore. Kurt Cobain était un héros dépressif, Damon Albarn un ironiste patenté. Le mélange des deux avait désormais un nom, Pete Doherty, qui préférait aux tentatives de suicide les cambriolages rocambolesques chez son propre bandmate Carl Barât. Doherty, tout à la fois poignant et grotesque, avait un côté premier degré qui ne pouvait que séduire après une décennie oscillant entre désillusion (Cobain et le grunge), sarcasme (Albarn, Gallagher - toute la britpop) et cynisme pur et simple (ce satané neo-metal et ses icônes beaufs et fières de l'être). Subitement, le rock redevenait un peu fun, un peu urgent, un peu sauvage.
Car tout ça finalement n'était qu'une histoire de musique. Nous étions déjà bien trop âgés et, spécificité des gens de ma génération (et des suivantes, j'imagine), déjà bien trop cultivés pour faire du gars Doherty notre héros (et lui était pour sa part bien trop âgé et cultivé pour qu'on ose le prendre totalement au sérieux). Il aurait fallu que les Libertines arrivent un poil plus tôt pour que la mayonnaise prenne parfaitement. Là, ils étaient un peu trop décalés dans le temps. L'inverse du too much too soon : si Doherty était devenu énorme en 1999, les gens de ma génération auraient pu lui ériger des statues. Pas de chance, le premier album de son groupe, pour n'en être pas moins sensationnel, ne fit qu'un bruit modique, et le garçon ne devint énorme que quelques années plus tard, quand nous avions tous passé l'âge d'avoir des héros et quand les gamins de la génération d'après s'en étaient déjà trouvés d'autres (enfoiré d'Alex Turner, qui lui piqua tout et même son rayonnement - car pour les gamins d'aujourd'hui Doherty, lorsqu'ils le connaissent, est à leurs groupes favoris ce qu'Iggy était au punk). En 2002, déjà, ne nous restait plus que la musique. Une poignée d'hymnes difficilement contournables qui à peine gravés exaltaient déjà la nostalgie ("Death on the Stairs", "Horror Show" et bien sûr "Time for Heroes"), quelques assauts punks vaguement bravaches et carrément débraillés ("Up the Bracket!", "The Boy Looked at Johnny") et un final en guise de promesse ("I Get Along").
Ce qui est fascinant rétrospectivement sur Up the Bracket!, c'est qu'il est tout à la fois le berceau et le cercueil, le faire-part de naissance d'un jeune groupe comme le testament d'un grand. "Time for Heroes" est en partie conjuguée au passé, "The Good Old Days" pourrait avoir été écrite par le même duo la semaine dernière, l'ensemble est aussi incandescent que désabusé voire carrément triste. Le principal talent (?) des Libertines étant de toute façon d'avoir réussi la performance d'écrire au moins trois fois leur testament sans le savoir, et que je te colle du "What Became of the Likely Lads", et que je te balance du "What a Waster" (le fameux single). Au moins ces gens là n'étaient-ils pas superstitieux... Peut-être auraient-ils dû.
(*) Faut-il le rappeler ? Bernard Butler fut le guitariste fondateur de Suede, présent sur ses deux premiers opus. ...
Ah ! arrête je chiale. De rire. Que de souvenirs !
RépondreSupprimerj'ai beaucoup pensé à Guic et à toi en lisant cette autre déclaration :
RépondreSupprimerhttp://www.blogotheque.net/Je-je-suis-Libertines
mais tu as déjà du la lire, je suppose
Bel article. "Ce qui est fascinant rétrospectivement sur Up the Bracket!, c'est qu'il est tout à la fois le berceau et le cercueil, le faire-part de naissance d'un jeune groupe comme le testament d'un grand."
RépondreSupprimerC'est tellement juste...
Jamais vraiment aimé ce groupe mais jamais compris non plus les critiquait si violemment, alors qu'ils avaient nettement un style à eux et même qq bonnes chansons, ce qui n'était vraiment pas le cas d'autres groupes de rock à la mode en 2001-02. Je suppose qu'on leur faisait payer les couvs de journaux. Ce qui est marrant c'est que tous ceux là pensais que dix ans après on serait débarrassé de Pete Doherty depuis longtemps et que contre tte attente il est encore là et a toujours du succes. Ce qui doit énerver encore plus ses détracteurs :D
RépondreSupprimerje préfère Salad mais bon je suis d'une autre génération.
RépondreSupprimerUn peu plus vieux, je n'ai pas été frappé de plein fouet par ce disque mais en l'écoutant quelques temps après sa sortie, j'ai été très agréablement surpris. Depuis je le cherche d'occase, mais apparemment les gens qui l'ont acheté le gardent précieusement...
RépondreSupprimerLe second m'a plus marquée (mon côté fille), mais, évidemment, UTB est un des meilleurs albums des 2000, en tout cas l'un des seuls à avoir marqué durablement. Je crois aussi que, niveau promotion, cet album a marqué le baroud d'honneur de la presse rock. Quand le second album est sorti, en 2004, le web était devenu surpuissant, c'était terminé, l'omnipotence de Rock&Folk et des Inrocks.
RépondreSupprimerCollègue Pierrot >>> vu que j'ai changé ton nom dans l'article, j'ai du mal à croire que tu ne sois pas un fake ;-)
RépondreSupprimerArbobo >>> oui, je crois avoir déjà lu ça.
mika >>> "débarrassé" ? Tu veux dire que ses détracteurs le voyaient mort ou bien qu'ils pensaient que ce ne serait qu'un feu de paille ?
Diane >>> et moi je n'ai jamais dû écouter Salad...
Xavier >>> c'est possible. Pourtant moi-même je l'ai vendu et racheté plusieurs fois, ce qui est assez symbolique en fait de ma relation à ce groupe.
Laiezza >>> pas mal vu...
Je parlais de durer, mais ça revient au même.
RépondreSupprimerbon en même temps salad c'est 92/98 et c'était pas très connunon plus
RépondreSupprimerah ben la prochaine fois que tu le vends, pense à moi ;)
RépondreSupprimer(tu vends pas Tomorrow Morning non plus?)
ah ouais tiens, si on faisait un bric-à-brac, un vide grenier interbloguesque :-)
RépondreSupprimerje vends des bouquins de droit déjà obsolètes dont je me suis pas servi,
et des polars en folio que tout le monde a déjà.
ça vous branche?
Ah, y'aura un album de James, aussi.
http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B00006JSIU/ref=sr_1_3_olp?ie=UTF8&s=gateway&qid=1282660270&sr=8-3&condition=used
RépondreSupprimer^^
Bel article, merci! "Les Libertines, c'était le dandysme pour les nuls" : tellement vrai, j'adore.
RépondreSupprimerEn revanche, de là à les mettre au même "niveau" que Radiohead... Mais je suis à peu près aussi objective sur Radiohead que sur Lost, donc je ne me lancerai pas dans le débat!
oui Anonyme, tu as raison, mais je suis un vieux, j'aime mieux fouiller dans les bacs...
RépondreSupprimerpas con Arbobo, puisque ce bar PMU fait aussi salon de thé, il peut très bien faire vide grenier...
de mémoire j'ai HARLEM "Hippies" à proposer...
Et alors puisqu'on en parle, reformation ou pas reformation ?
RépondreSupprimer(Et voilà je pars en vacances 3 jours, et bam! 2 articles que j'attends depuis... 6 mois facile qui tombent^^)
RépondreSupprimerUp the Bracket! est un grand album. Pourquoi, comment, chacun sa raison...
Seule chose: tu as totalement raison pour la nuance sur les facettes du Rock, le Radiohead vs. Lib's, ... On ne peut pas dire qu'on aime le rock si on aime pas cet album. On aime "une certaine forme de rock, une certaine idée du rock", à la rigueur, mais pas le rock dans ce cas.
Le cri au début du morceau "Up the bracket", c'est toute cette facette du rock en un bruit ;-)
Non, vraiment, un album qui réussit à ne pas vieillir d'un poil (et ce malgré tous ces gens qui déplorent la prod de Mick Jones), ... tu as très bien théorisé le truc, ce dont je serais totalement incapable (et accessoirement, on accordera à ton réquisitoire un crédit que personne n'accorderai jamais au mien, eu égard à nos ages respectifs...)simplement parce que cet album je l'aime d'amour :-)
Guic' >>> c'est peut-être un peu exagéré de dire que si on n'aime pas cet album on n'aime pas le rock... mais je suis assez d'accord pour dire qu'il a quelque chose de quintessentiel - comme le groupe lui-même. C'est un peu ça, oui, "une certaine idée du rock'n'roll rageur, romantique et adolescente". Les Libs c'est un peu le groupe de rock tel que se le figure l'inconscient collectif. A déconseiller toutefois aux amateurs d'open-tunning ;)
RépondreSupprimermika >>> par la force des choses...
Arbobo & Xavier >>> vous savez qu'en fait... c'est une putain de bonne idée ?
Marion >>> apparemment reformation, et même concert à Reading. Mais pas d'album, ce n'est pas prévu.
Melou >>> Radiohead, Lost... un petit Philip K. Dick et l'attirail geek sera complet :D
Une bourse d'échange des bloggueurs? ouais, faut creuser le concept... ca tombe bien, je n'ai pas grand chose à faire au boulot en ce moment...
RépondreSupprimerboah ya freecycle pour les echanges
RépondreSupprimerc'est marrant ça, les libertines c'est vraiment le groupe où je suis passé complètement à côté, faut que j'étais en pleine phase electronica à ce moment là et pour le coup je sais pas si ça vaut vraiment la peine de me plonger dedans si c'est si générationnel on verra dans 10 ans
chiche, thom :-)
RépondreSupprimerça existe déjà diane, mais ce qui est marrant c'est de le faire avec les personnes qui se croisent par blog interposé, c'est moins anonyme :-)
vu sous cet angle j'ai un tome de Walking Dead et de Hellboy en double si ça intéresse qqun...
RépondreSupprimerPour qui veut, j'ai un exemplaire de "Californication" des Red Hot, gratos.
RépondreSupprimer...
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Ah mais ch'uis bête : je l'ai revendu y'a 10 ans ;DD
Pour ce qui est des Libertines, c'est pareil que pour Diane : ça m'a pas effleuré à l'époque, alors maintenant... De toute façon, les grosses "sensations" rock des années 2000, brmpf... c'est un peu comme celles des naïnetizes, en fait, dans lesquelles je tente de remettre le nez de temps en temps, en vain.
(voilà, le vieux con snob a parlé^^)
c'est vrai que les nineties n'ont finalement vu que l'émergence d'artistes mineurs comme...
RépondreSupprimerpj harvey, massive attack, portishead, dj shadow, dj krush, radiohead, bjork, Ride, Smog, cat power, funki porcini, QOTSA, Pavement, RATM, Beck, Pulp, Blur, nirvana, Nine inch nails
^^_
Ps : en revanche côté dvd, j'ai de quoi intéresser du monde, et dans les bouquins aussi en fait.
PPS : on pourrait faire un tableau en ligne, indiquant la valeur marchande à laquelle on estime ce qu'on cède, et ce par quoi on est intéressé. si on peut troquer, tout le monde est gagnant, on peut se passer des comms des boîtes spécialisées. Et puis on peut organiser un truc dans un parc en région parisienne un week-end de septembre :-)
PPS : je crois que cette idée commence à m'amuser pour de bon ^^
ouais c'est cool, mais le truc on l'organiserait plutot à Lyon pour changer...
RépondreSupprimerou Bruxelles, c'est pas mal aussi
RépondreSupprimerça y est, les bouseux sont vexés
RépondreSupprimerheu....
^^_
bon noirmoutier si tu insistes
RépondreSupprimervoilà, c'est plus raisonnable :-)
RépondreSupprimerArbobo : m'enfin ! je parlais bien du ROCK dans les 90s, tudju ^^ Tous ces groupes qui ont visiblement marqué, bercé beaucoup de monde, mais auxquels je reste farpaitement imperméables (c'est pas faute de retenter, pourtant), ou pour lesquels mon intérêt ne fait que s'émousser au fil du temps (Nirvana, Soundgarden, entre autres) : Faith No More, Pearl Jam, les Smashing Pumpkins, je ne parle même pas du ""punk"" californien (le Mal) ou des groupes de metal qui ont marché (euh... Korn, Slipknot...), sans oublier ce petit doudou fragile de Brian Molko. Pour ceux qui me viennent, là tout de suite, parce qu'il y en a plein d'autres ;D
RépondreSupprimer(y'en a qui vont lancer une fatwa sur ma tronche en voyant les noms^^)
Pour ce qui est du vide-grenier, on peut essayer Saint-Amand-Montrond (sous-préfecture du Cher, vous rappellerais-je, on ne se moque pas s'il-vous-plaît), paraît que le centre de la France est dans les parages.
RépondreSupprimer...
...
Ah merde, j'avais oublié Diane ^^
@Dahu Clipperton
RépondreSupprimerJ'ai l'impression, M. Clipperton, que vous voyez le « Mal » un peu partout :-).
Sinon sans rentrer dans le débat "les parisiens croient que Paris est le centre du monde" ( :-) ), Saint-Amand-Montrond : la vache!! L'effet est encore plus fulgurant quand on lit la page de Wikipedia dessus en ANGLAIS! http://en.wikipedia.org/wiki/Saint-Amand-Montrond
bof comme c'est parti je sais meme plus si il y aura encore une belgique à la fin de l'année alors si on ratache la moitié du pays à la France on déplace le centre vers le nords et j'aurais plus bcp de route à faire ;-)
RépondreSupprimersinon pas loin de saint-armand ya orval, ce sera pas loin pour moi...
RépondreSupprimer@ Elodie : partout, partout, n'exagérons pas... mais dans le """punk""" californien et les magazines """féminins""", sans nul doute !
RépondreSupprimer;DD
(pour Saint-Amand-Montrond, Maurice Papon maire de 71 à 83, ça craint vachement, quand même...)
(et après, on va dire que je vois le mal partout^^)
@ Diane : alors s'il faut remonter au nord : Montargis ? Orléans ? Beaugency ? Notre-Dame-du-Cléry ?
Je sais : Romorantin-Lanthenay ! ^^
Monsieur Clipperton, vous êtes cordialement enjoint à venir récupérer le duplicata de votre anathème à la paroisse la plus proche de votre domicile.
RépondreSupprimerSinon, funki porcini, c'est pas un dessin animé de Miyasaki?
Smog, c'est pas un pokemon?
(En fait je suis d'accord avec arbobo sur le principe que les 90's, quand même. Sur le papier, je connais un exemple sur 4, alors qu'en penser...)
(Par contre, Dahu , toi, TOUS tes exemples même ceux que tu cites pas, je les connais.
Qu'en penser * 2 là...)
Bar-PMU culturel since 2006. What else ? ^^
RépondreSupprimerexcellent guic ^^
RépondreSupprimeret http://fr.wikipedia.org/wiki/Houte-Si-Plou
RépondreSupprimeret je laisserai personne me dire que batysphere ou prince in the studio de Smog c'est anecdotique
@ Diane : très bon, cet article ! Houte-Si-Plou, ça me branche bien pour un vide-grenier ^^
RépondreSupprimer@ Guic : non mais, "Smog, c'est un pokémon ?", c'est le fou rire du soir ;DD
(sinon, Funki Porcini, c'est juste un des trucs les plus chiants signés sur Ninja Tune)
(dans tous les cas, je crois que ça te branchera pas)
(par contre, "Porco rosso" de Miyazaki, si tu ne l'as pas vu, n'hésite pas^^)
Pour ce qui est de l'anathème, je suis tout disposé à recevoir des GROSSES fessées dans mon petit cul de pénitent. Vas-y lâche-toi, mon inquisiteur chéri, mon ayatollah en sucre d'orge ^^
(hé mais ça part grave en sucette, ces commentaires)
Merci M. Clipperton pour le fou rire (heureusement que je n'étais plus au boulot!!!)
RépondreSupprimer(c'est Le Golb tout entier qui part en sucette, car M. Sinaeve se met à péter en écrivant ses articles maintenant :-) )
(j'rigole toujours :-D )
Voilà ! j'ai retrouvé ! dans le genre "groupe des 90s" dont je n'ai pas du tout compris la cote : Jane's addiction ! Qu'est-ce que ça a mal vieilli... et la voix, argh (c'est toujours infiniment plus supportable que Jon Anderson, hein ^^)
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