...
Lecteur, n'écoute pas ce que les autres te diront. N'écoute que Le Golb (tu le fais sûrement déjà, et tu as on ne peut plus raison). Ne te laisse pas embobiner par les formules toutes faites et les expressions vides de sens (toutes choses bannies en ces pages). Sans doute, sur ton chemin vers le Donjon Rouge, entendras-tu dire qu'A Game of Thrones, comme l'ensemble du cycle A Song of Ice & Fire, est un chef-d'oeuvre de la fantasy. Penses-tu ! On en a même fait des jeux de plateau, des cartes à jouer et mille autres trucs pour geeks. La vérité cependant, c'est qu'on est bien au-delà du seul domaine de l'heroïc-fantasy (ou, en l'occurrence, de l'epic-fantasy), qui ne peut être vu le cas échéant que comme un horrible ghetto dans lequel on chercherait plus ou moins consciemment à enfermer un immense écivain. C'est que vois-tu lecteur, en France, il est bien difficile de vendre ce genre de livre. On imagine la tête de l'éditeur en le recevant : un pavé d'environ de huit-cent-trente pages, avec un univers totalement inédit et bien plus complexe que ce qu'on peut connaître dans le genre, une foultitude de personnages à la généalogie pour le moins tortueuse, des dizaines de lieux, des changements de points de vue toutes les dix pages, un style esthétisant à outrance... dans un monde (le nôtre) où les vendeurs cherchent constamment les choses les plus simples et accrocheuses possibles, A Game of Thrones a de quoi filer le vertige à n'importe quel éditeur (ou directeur marketing, mais cela ne revient-il pas de plus en plus souvent au même de nos jours ?).
Alors donc, on trouvera la série au rayon fantasy, et puis c'est tout. Et puis tant pis si l'on est plus proche des Rois maudits que de Tolkien, de Shakespeare que de Donjons & Dragons. D'ailleurs on y croise plus de donjons que de créatures surnaturelles, plus de grands féodaux que de magiciens, et plus de mystère que de merveilleux. Ce qui compte avant tout, chez Martin, ce sont les intrigues politiques. Complexes et pas bien rigolotes. L'héroïsme est là, en filigranes, mais il n'est pas l'élément central de cet univers souvent effrayant, écrasé par la tension sexuelle et dominé par l'autosuffisance.
Ainsi va la société dépeinte dans le premier tome de ce cycle encore en cours (pour une bonne décennie, prétendent les mauvaises langues) : elle se promène au bord d'une abîme qu'elle feint d'ignorer, se recroqueville sur elle-même, terrifiée par ces Autres qui rôdent, et planquée derrière ce mur millénaire censé la protéger d'un reste du monde qu'elle ne connaît pas et préfère ignorer. Dès le début du récit, on devine déjà qu'un jour ou l'autre, ce mur finira par tomber. Viendra quelque chose de derrière. Mais pour l'heure, la cour de Robert, roi usurpateur qui accéda au trône après que son sanguinaire beau-frère eut assassiné son prédécesseur, a d'autres chats à fouetter. Il faut intriguer, il faut comploter. Il faut se placer, car qui sait de quoi demain sera fait ? Le roi lui-même n'encourage-t-il pas cela, qui hédoniste truculent mis sur le trône par orgueil plus que par compétence fait tout, désormais, pour échaper à son devoir et fuir la réalité ?
Au milieu de tout cela, Lord Eddard Stark semble être le seul à comprendre que quelque chose se trame, à avoir conscience - au moins un peu - que leur royaume est en pleine décadence. Dernier ami du roi encore en vie, rescapé d'une époque de luttes glorieuses où la noblesse n'était pas un vain mot, Stark est un personnage mutique et fascinant qui sert de fil conducteur à ce jeux de trônes (de dupes) où les seigneurs sont îvres de leur pouvoir et où les femmes et les enfants, comme un espoir discret, se taillent la part du lion. Mais plus il essaie d'enrayer la chute, plus Stark s'y précipite. C'est une évidence. Chaque fois qu'il a voix au chapitre, il semble avoir encore un peu perdu de cette distance raisonnable qui l'habitait encore la fois précédente.
Ce n'est pas la moindre des forces de Martin que de banir tout manichésime de son oeuvre. Les héros du roman ont beau être parfois sympathiques, ils n'en sont pas moins eux-mêmes des comploteurs repentis ayant pris les armes pour renverser un roi et en porter un autre sur le Trône de Fer (c'est, précisons-le, le titre de la série en VF). Chacun a de bonnes raisons d'agir comme il le fait ? Il n'en est pas moins une pourriture dès lors que l'auteur saute sur le point de vue de tel ou tel de ses ennemis. La technique a fait école depuis longtemps (les années trente, à tout le moins) ; elle n'en demeure pas moins terriblement efficaces sous la plume de George R.R. Martin, qui loin d'utiliser ces variations de focalisation interne de manière artificielle les utilise, étonnamment, pour rebooster son récit chaque fois qu'il semble s'enliser dans une longueur, comme s'il cherchait plus volontiers la dynamique qu'une profondeur qu'un narrateur omnicient traditionnel obtiendrait aussi bien. La technique est habile : elle laisse au lecteur une part du boulot. Il arrive à plusieurs reprise que l'on en sache plus que les personnages ou, plus fort encore, que l'on assiste à travers les yeux d'un des enfants Stark à une scène que l'on comprend mieux que celui qui nous la raconte. Loin de ralentir le récit, cette méthode témoigne d'une puissance narrative hors du commun : huit-cents pages plus tard, on ne s'est pas ennuyé une minute. On a pu avoir un peu de mal à rentrer dedans au début, l'univers était aussi abrupte que les intrigues sont tortueuses. A partir du moment où celles-ci sont sur les rails (en gros à la fin du premier quart), impossible en revanche de lâcher A Game of Thrones, ouvrage robuste d'un écrivain franchement impressionnant.
A Song of Ice & Fire : A Game of Thrones, de George R.R. Martin (1996)
EDIT : suite à la remarque de Bloom précision que l'éditition française de ce livre, du moins en poche (J'ai Lu), est divisée en deux tomes différentes, Le Trône de Fer et Le Donjon Rouge. Pourquoi-comment-et-au-nom-de-quoi, on ne sait pas. Toujours est-il que si d'aventure vous souhaitiez le lire, sachez à l'avance qu'il vous faudrait lire ceux volumes.
Lecteur, n'écoute pas ce que les autres te diront. N'écoute que Le Golb (tu le fais sûrement déjà, et tu as on ne peut plus raison). Ne te laisse pas embobiner par les formules toutes faites et les expressions vides de sens (toutes choses bannies en ces pages). Sans doute, sur ton chemin vers le Donjon Rouge, entendras-tu dire qu'A Game of Thrones, comme l'ensemble du cycle A Song of Ice & Fire, est un chef-d'oeuvre de la fantasy. Penses-tu ! On en a même fait des jeux de plateau, des cartes à jouer et mille autres trucs pour geeks. La vérité cependant, c'est qu'on est bien au-delà du seul domaine de l'heroïc-fantasy (ou, en l'occurrence, de l'epic-fantasy), qui ne peut être vu le cas échéant que comme un horrible ghetto dans lequel on chercherait plus ou moins consciemment à enfermer un immense écivain. C'est que vois-tu lecteur, en France, il est bien difficile de vendre ce genre de livre. On imagine la tête de l'éditeur en le recevant : un pavé d'environ de huit-cent-trente pages, avec un univers totalement inédit et bien plus complexe que ce qu'on peut connaître dans le genre, une foultitude de personnages à la généalogie pour le moins tortueuse, des dizaines de lieux, des changements de points de vue toutes les dix pages, un style esthétisant à outrance... dans un monde (le nôtre) où les vendeurs cherchent constamment les choses les plus simples et accrocheuses possibles, A Game of Thrones a de quoi filer le vertige à n'importe quel éditeur (ou directeur marketing, mais cela ne revient-il pas de plus en plus souvent au même de nos jours ?).
Alors donc, on trouvera la série au rayon fantasy, et puis c'est tout. Et puis tant pis si l'on est plus proche des Rois maudits que de Tolkien, de Shakespeare que de Donjons & Dragons. D'ailleurs on y croise plus de donjons que de créatures surnaturelles, plus de grands féodaux que de magiciens, et plus de mystère que de merveilleux. Ce qui compte avant tout, chez Martin, ce sont les intrigues politiques. Complexes et pas bien rigolotes. L'héroïsme est là, en filigranes, mais il n'est pas l'élément central de cet univers souvent effrayant, écrasé par la tension sexuelle et dominé par l'autosuffisance.
Ainsi va la société dépeinte dans le premier tome de ce cycle encore en cours (pour une bonne décennie, prétendent les mauvaises langues) : elle se promène au bord d'une abîme qu'elle feint d'ignorer, se recroqueville sur elle-même, terrifiée par ces Autres qui rôdent, et planquée derrière ce mur millénaire censé la protéger d'un reste du monde qu'elle ne connaît pas et préfère ignorer. Dès le début du récit, on devine déjà qu'un jour ou l'autre, ce mur finira par tomber. Viendra quelque chose de derrière. Mais pour l'heure, la cour de Robert, roi usurpateur qui accéda au trône après que son sanguinaire beau-frère eut assassiné son prédécesseur, a d'autres chats à fouetter. Il faut intriguer, il faut comploter. Il faut se placer, car qui sait de quoi demain sera fait ? Le roi lui-même n'encourage-t-il pas cela, qui hédoniste truculent mis sur le trône par orgueil plus que par compétence fait tout, désormais, pour échaper à son devoir et fuir la réalité ?
Au milieu de tout cela, Lord Eddard Stark semble être le seul à comprendre que quelque chose se trame, à avoir conscience - au moins un peu - que leur royaume est en pleine décadence. Dernier ami du roi encore en vie, rescapé d'une époque de luttes glorieuses où la noblesse n'était pas un vain mot, Stark est un personnage mutique et fascinant qui sert de fil conducteur à ce jeux de trônes (de dupes) où les seigneurs sont îvres de leur pouvoir et où les femmes et les enfants, comme un espoir discret, se taillent la part du lion. Mais plus il essaie d'enrayer la chute, plus Stark s'y précipite. C'est une évidence. Chaque fois qu'il a voix au chapitre, il semble avoir encore un peu perdu de cette distance raisonnable qui l'habitait encore la fois précédente.
Ce n'est pas la moindre des forces de Martin que de banir tout manichésime de son oeuvre. Les héros du roman ont beau être parfois sympathiques, ils n'en sont pas moins eux-mêmes des comploteurs repentis ayant pris les armes pour renverser un roi et en porter un autre sur le Trône de Fer (c'est, précisons-le, le titre de la série en VF). Chacun a de bonnes raisons d'agir comme il le fait ? Il n'en est pas moins une pourriture dès lors que l'auteur saute sur le point de vue de tel ou tel de ses ennemis. La technique a fait école depuis longtemps (les années trente, à tout le moins) ; elle n'en demeure pas moins terriblement efficaces sous la plume de George R.R. Martin, qui loin d'utiliser ces variations de focalisation interne de manière artificielle les utilise, étonnamment, pour rebooster son récit chaque fois qu'il semble s'enliser dans une longueur, comme s'il cherchait plus volontiers la dynamique qu'une profondeur qu'un narrateur omnicient traditionnel obtiendrait aussi bien. La technique est habile : elle laisse au lecteur une part du boulot. Il arrive à plusieurs reprise que l'on en sache plus que les personnages ou, plus fort encore, que l'on assiste à travers les yeux d'un des enfants Stark à une scène que l'on comprend mieux que celui qui nous la raconte. Loin de ralentir le récit, cette méthode témoigne d'une puissance narrative hors du commun : huit-cents pages plus tard, on ne s'est pas ennuyé une minute. On a pu avoir un peu de mal à rentrer dedans au début, l'univers était aussi abrupte que les intrigues sont tortueuses. A partir du moment où celles-ci sont sur les rails (en gros à la fin du premier quart), impossible en revanche de lâcher A Game of Thrones, ouvrage robuste d'un écrivain franchement impressionnant.
A Song of Ice & Fire : A Game of Thrones, de George R.R. Martin (1996)
EDIT : suite à la remarque de Bloom précision que l'éditition française de ce livre, du moins en poche (J'ai Lu), est divisée en deux tomes différentes, Le Trône de Fer et Le Donjon Rouge. Pourquoi-comment-et-au-nom-de-quoi, on ne sait pas. Toujours est-il que si d'aventure vous souhaitiez le lire, sachez à l'avance qu'il vous faudrait lire ceux volumes.
Merci pour la remarque :-)
RépondreSupprimerSinon, c'est une incroyable série, formidable, géniale. Je dirais que c'est à la fantasy ce que Battlestar est à la SF. Et je place très haut, Battlestar.
C'est un chef d'oeuvre qui m'a emportée pendant plusieurs mois... Je n'ai lu que peu de romans aussi magistraux !
RépondreSupprimerJ'ai lu et adoré AGOT à l'époque. Mais j'ai calé au milieu du suivant (qui est deux fois plus long, c'est dire) et en fait je n'ai jamais repris. T'as vu que HBO en faisait une série avec Sean Bean dans le rôle de Starkk ?
RépondreSupprimereuh je me suis arrété au 3ème... Bien écrit, original, mais au bout d'un moment la technique de l'escargot qui change de pont de vue pour tirer à la ligne, pfff, très moyeN .Des personnages forts pourtant..
RépondreSupprimerMais je lis le golb quand même hein!
Je suis au milieu du tome III (qui est vraiment excellent, le meilleur pour l'instant, avec ENFIN Jaime qui prend la parole, et il en a, des choses à dire). Excellent. Mais j'ai toujours du mal, à chaque début de tome, à vraiment rentrer dedans. Je trouve que quand même, malgré toutes ses qualités, c'est quand même trop lent, parfois.
RépondreSupprimerhttp://www.hbo.com/#/game-of-thrones
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas parfait, mais la fresque que Martin a construite demeure époustouflante. A part Tolkien, aucun auteur de fantasy, sauf Martin, ne peut se vanter d'avoir créé un monde aussi riche, nuancé, foisonnant et intelligent.
RépondreSupprimerle royaume que tu décrits me rappelle quelque chose... ah oui, ma boite!
RépondreSupprimerJamais entendu parler. Je note !
RépondreSupprimerBloom >>> le Battlestar de la fantasy... c'est exactement ça. En beaucoup mieux, cela dit ;-)
RépondreSupprimerCéline >>> tout à fait. C'est terriblement addictif. En à peine un mois je suis arrivé à la moitié du troisième volume... et je déprime un peu de savoir qu'après le quatrième, il n'y en aura plus avant X temps...
Serious & Juko >>> je reconnais qu'il y a un bon ventre mou au milieu du second tome. Mais bon, moi, une petite pause et ça repart ! :-)
J-C >>> faut dire que les prologues sont assez brumeux et que Martin a pris l'habitude de balancer dix nouveaux persos d'un coup en début de tome.
Miss >>> je sais et attends ça de pied ferme, même si je me demande comment ils vont organiser le truc (d'autant que la série de bouquins n'est pas finie et ne finira probablement pas avant des années).
Xavier >>> j'espère que les conflits ne se règlent pas comme ça dans ta boite, quand même... enfin sauf si tu bosses chez France Télécom :-D
J'aime ce cycle d'amour. Vrai, pur et éternel. Là, c'est dit!
RépondreSupprimernan, c'est beaucoup plus subtil, ca se regle à coup de lettres recommandées et de badge d'accès bloqué...
RépondreSupprimerc'est surtout ta description d'un monde gouverné par des egos démesurés qui complottent pour leur compte sans s'apercevoir que le royaume qu'ils convoitent est en train de s'écrouler qui m'a immédiatement fait penser à ma boite... je sens que je vais aimer ce bouquin.
"elle se promène au bord d'une abîme qu'elle feint d'ignorer, se recroqueville sur elle-même, terrifiée par ces Autres qui rôdent, et planquée derrière ce mur millénaire censé la protéger d'un reste du monde qu'elle ne connaît pas et préfère ignorer. Dès le début du récit, on devine déjà qu'un jour ou l'autre, ce mur finira par tomber. Viendra quelque chose de derrière. Mais pour l'heure, la cour de Robert, roi usurpateur qui accéda au trône après que son sanguinaire beau-frère eut assassiné son prédécesseur, a d'autres chats à fouetter. Il faut intriguer, il faut comploter. Il faut se placer, car qui sait de quoi demain sera fait ? "
RépondreSupprimerce passage là en fait. très bon...
Tu n'as qu'à m'inviter dans ta boite, je suis sûr que j'en reviendrai avec une chronique géniale :-)
RépondreSupprimer@Thomas : Tu l'as lu en anglais ? Il est accessible niveau langue ? Vue l'apparente complexité de l'histoire, j'ai peur de louper des niveaux de subtilités.
RépondreSupprimerLe niveau est quand même assez élevé et le langage très riche.
RépondreSupprimerAprès j'ai lu un demi tome en VF (je ne pouvais pas attendre que l'édition en VO soit livrée, j'étais trop accro ^^), la trad m'a semblé de très bonne qualité.
cela donnerait effectivement un très bon sujet pour un edito. Mais ce n'est pas l'objet de mon blog, et je n'ai pas tes qualités d'écriture...
RépondreSupprimerJe ne comprends pas vraiment l'utilité de la charge inaugurale contre la fantasy, genre respectable qu'il en est, que George Martin n'a jamais renié. Il fait au contraire partie des auteurs qui permirent qu'on considère la fantasy comme plus que de la sous-littérature pour ados attardés.
RépondreSupprimerC'est dommage, sinon l'article synthétise bien les enjeux du livre.
Il n'y a pas de "charge contre la fantasy" ; c'est un genre que j'ai toujours apprécié et dont j'ai souvent parlé dans ces pages (en bien). Simplement il y a des œuvres qui le transcendent très largement et cela mérite d'être précisé. Non parce que je considère que la fantasy est une "sous-littérature", mais justement parce que je sais que certains le pensent... et que ceux-là n'iraient même pas au bout de l'article en voyant le mot "fantasy".
RépondreSupprimerJ'avais très mal interprété, excusez-moi.
RépondreSupprimerPas de problème.
RépondreSupprimerEuh on parle bien des mêmes livres? Etant pourtant grand lecteur, j'ai trouvé ces romans sans grand intérêt, brouillons voire mal écrits, sans ligne directrice. Comparer cela à du Tolkien ou du Hobb est une sacré insulte pour ces pauvres auteurs qui méritent mieux !
RépondreSupprimerNon, je pense qu'on ne parle du tout des mêmes livres. Parce qu'il me semblait que Tolkien, malgré l'admiration que j'ai pour son univers, était un auteur au style extrêmement lourd et répétitif, et Hobb, pas vraiment ce que j'appelle une styliste. Donc c'était mal barré dès le départ ;-)
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