...
Et ainsi donc, la Belle et sa Bête sont-elles de retour. Deux ans et des poussières après avoir illuminé l'année 2008 d'un album romantique et sexy, Sunday at Devil Dirt, qui à n'en pas douter tourne encore sur pas mal de platines. Oui mais voilà : après des heures sur la table de dissection, rien n'y fait ; c'est décidément une constante en 2010, les albums les plus attendus sont les plus décevants. Le duo ronronne, Mark fait du Lanegan, Isobel fait dans l'évanescent (comme toujours). Quelques titres surnagent, mais tellement peu. Comme tant de disques folk-rock, le prometteur Hawk défile sans être désagréable - jamais en donnant l'impression de receler quoique ce soit d'exceptionnel. Comment passer en à peine plus de deux ans des sommets aux limbes ? Tentative d'explication.
Le Syndrôme jet-set. Les plus âgés s'en souviennent, Mark Lanegan n'a pas toujours été le crooner fauve omniprésent que l'on connaît aujourd'hui. Aussi étonnant que cela puisse paraître à nos plus jeunes lecteurs, il fut même un temps, sauvage et revêche, un personnage énigmatique dont les apparitions étaient toujours enveloppées de mystère. Or le mystère, c'est la fascination. En devenant une variante indie-rock de ces pipoles invités permanents des plateaux télés, Lanegan a rompu le charme. D'une certaine manière, on l'a trop entendu ces dernières années. Entre l'ultime album des Screaming Trees (Dust) en 1996 et son chef-d'oeuvre Scraps at Midnight (1998), Lanegan avait quasiment disparu de la circulation, n'apparaissant que sporadiquement (notamment sur un fameux tribute à Willie Nelson). Aujourd'hui, entre deux albums avec Isobel Campbell, Mark fait... des albums avec d'autres. Parfois entiers (par exemple chez Soulsavers), parfois en simple guest. Qu'importe : rien que l'an passé, on l'a entendu sur cinq disques différents. Cette année, il était déjà à l'affiche du bel album de We Are Only Riders (pour deux titres). Si autrefois chacune de ses prestations était évènementielle, on n'est désormais même plus heureux ni surpris de le retrouver - vu qu'on ne l'a jamais perdu. Et ceci sans compter les concerts (deux tournées rien que pour le seul Sunday at Devil Dirt) et autres trucs plus ou moins officiels. Au bout d'un moment, trop de Lanegan tue le Lanegan. Certes, le bonhomme conserve une forme de sauvagerie, parle peu voire pas dans la presse, cultive son image de loup solitaire n'ayant tellement rien à foutre du succès que son propre groupe désespère de le voir enregistrer un jour un nouvel album solo. Mais qui peut encore y croire alors que le rocker a depuis enregistré avec la terre entière, losers incapables d'écrire une chanson potable compris ? A ce jour on recense près de quarante (!!!) featuring divers et variés dans les années 2000, pour seulement... deux disques. La vérité ne serait-elle pas plutôt que Marko est un vilain paresseux ?
Business Is Business. Auquel cas, il a trouvé en la personne d'Isobel Campbell la petite femme idéale pour lui faire la popotte. Le couple ne s'en est jamais caché : quand ils font un album, c'est du clé en main pour Monsieur. Isobel écrit, compose, produit... Mark a juste à mettre les pieds sous la table et pousser la chansonnette, avant de repartir pour de nouvelles aventures (ou le prochain featuring). Le rocker rebelle ? Un gros macho qui lève à peine le petit doigt pour essuyer les restes de coke qu'il a laissés sur un coin de table. Et comme souvent dans les couples... eh bien, au bout d'un moment, le désire s'érode. Finies les rencontres spontanées, impromptues, surprenantes. L'union d'Isobel et de Mark s'est officialisée. Arrivé le troisième album, la mécanique est parfaitement en place, chacun peut finir les phrases de l'autre... la passion, elle, est loin. Les tourtereaux auraient pu choisir de prendre un peu de recul, voire de baiser à droite ou à gauche pendant quelques temps. Pour revenir encore plus forts dans cinq ans, au moment au plus personne ne les aurait attendus. Las ! Telle une partie de jambe en l'air d'un soir s'achevant à la surprise générale par un mariage, l'expérience ponctuelle est devenue une routine bien installée au sein de laquelle, comme dans tout couple usé par le temps, chacun joue son rôle avec plus ou moins de conviction. A Isobel, les mélopées évanescentes, l'accueil des invités et le travail dans l'arrière-cuisine. A Mark les pieds sur la table, la boite à cigares et occasionnellement le service de l'apéro. Mais qui garde les gosses ?
Quelques solutions pour sauver le couple à la dérive. L'idéal serait qu'ils se remettent à revoir leurs anciens couples d'amis. Mark Lanegan est quand même le seul mec au monde qui, vénéré par Josh Homme, se paie le luxe de préférer aller enregistrer avec les Soulsavers et même l'archi-ringard Gred Dulli (si vous avez moins de trente ans laissez tomber, vous ne connaissez pas). Plus drôle encore : ils pourraient avoir l'idée amusante de... convier des gens sur le prochain album. La boucle serait bouclée, Mark le vivrait peut-être mal (aucun mâle n'a envie de partager sa femelle, encore moins son lit), mais au moins nous, on passerait peut-être un bon moment. Une thérapie de couple avec le Dr Grohl (autre fameux jet-setteur indie-rock) pourrait être une solution. Mais il y aurait encore mieux, même si c'est difficilement envisageable. Que Monsieur accepte, une fois n'est pas coutume, de faire la cuisine. Ou au moins le ménage. On n'est pas plus sûr qu'il sache encore tenir un balai, qu'une guitare ou un rouleau à pâtisserie ; Lanegan serait néanmoins bien inspiré, à l'occasion, de se remettre à écrire des chansons - lui qui fut il y a des siècles un si extraordinaire compositeur (certes largement mésestimé). Parce que bon, on l'aime bien Isobel, elle est mignonne et tout, avec ses airs de petites poupées... mais en terme de songwriting elle n'est pas comparable deux minutes avec l'espèce de gogo qui pousse de longs râles à sa droite. Suffit d'écouter ses albums solos pour se rendre compte que toute seule, c'est pas trop ça. A moins bien sûr que justement, ce soit-là le problème : le couple est enfermé dans une relation malsaine mais c'est elle qui tient les ficelles, consciente que sans lui elle ne serait pas grand-chose, le tétant jusqu'à la moelle dans un abus de faiblesse caractérisé. Dans ce cas, ce sera à la justice de trancher. En espérant que le nom d'Eric Woerth ne surgira pas durant l'instruction.
Et ainsi donc, la Belle et sa Bête sont-elles de retour. Deux ans et des poussières après avoir illuminé l'année 2008 d'un album romantique et sexy, Sunday at Devil Dirt, qui à n'en pas douter tourne encore sur pas mal de platines. Oui mais voilà : après des heures sur la table de dissection, rien n'y fait ; c'est décidément une constante en 2010, les albums les plus attendus sont les plus décevants. Le duo ronronne, Mark fait du Lanegan, Isobel fait dans l'évanescent (comme toujours). Quelques titres surnagent, mais tellement peu. Comme tant de disques folk-rock, le prometteur Hawk défile sans être désagréable - jamais en donnant l'impression de receler quoique ce soit d'exceptionnel. Comment passer en à peine plus de deux ans des sommets aux limbes ? Tentative d'explication.
Le Syndrôme jet-set. Les plus âgés s'en souviennent, Mark Lanegan n'a pas toujours été le crooner fauve omniprésent que l'on connaît aujourd'hui. Aussi étonnant que cela puisse paraître à nos plus jeunes lecteurs, il fut même un temps, sauvage et revêche, un personnage énigmatique dont les apparitions étaient toujours enveloppées de mystère. Or le mystère, c'est la fascination. En devenant une variante indie-rock de ces pipoles invités permanents des plateaux télés, Lanegan a rompu le charme. D'une certaine manière, on l'a trop entendu ces dernières années. Entre l'ultime album des Screaming Trees (Dust) en 1996 et son chef-d'oeuvre Scraps at Midnight (1998), Lanegan avait quasiment disparu de la circulation, n'apparaissant que sporadiquement (notamment sur un fameux tribute à Willie Nelson). Aujourd'hui, entre deux albums avec Isobel Campbell, Mark fait... des albums avec d'autres. Parfois entiers (par exemple chez Soulsavers), parfois en simple guest. Qu'importe : rien que l'an passé, on l'a entendu sur cinq disques différents. Cette année, il était déjà à l'affiche du bel album de We Are Only Riders (pour deux titres). Si autrefois chacune de ses prestations était évènementielle, on n'est désormais même plus heureux ni surpris de le retrouver - vu qu'on ne l'a jamais perdu. Et ceci sans compter les concerts (deux tournées rien que pour le seul Sunday at Devil Dirt) et autres trucs plus ou moins officiels. Au bout d'un moment, trop de Lanegan tue le Lanegan. Certes, le bonhomme conserve une forme de sauvagerie, parle peu voire pas dans la presse, cultive son image de loup solitaire n'ayant tellement rien à foutre du succès que son propre groupe désespère de le voir enregistrer un jour un nouvel album solo. Mais qui peut encore y croire alors que le rocker a depuis enregistré avec la terre entière, losers incapables d'écrire une chanson potable compris ? A ce jour on recense près de quarante (!!!) featuring divers et variés dans les années 2000, pour seulement... deux disques. La vérité ne serait-elle pas plutôt que Marko est un vilain paresseux ?
Business Is Business. Auquel cas, il a trouvé en la personne d'Isobel Campbell la petite femme idéale pour lui faire la popotte. Le couple ne s'en est jamais caché : quand ils font un album, c'est du clé en main pour Monsieur. Isobel écrit, compose, produit... Mark a juste à mettre les pieds sous la table et pousser la chansonnette, avant de repartir pour de nouvelles aventures (ou le prochain featuring). Le rocker rebelle ? Un gros macho qui lève à peine le petit doigt pour essuyer les restes de coke qu'il a laissés sur un coin de table. Et comme souvent dans les couples... eh bien, au bout d'un moment, le désire s'érode. Finies les rencontres spontanées, impromptues, surprenantes. L'union d'Isobel et de Mark s'est officialisée. Arrivé le troisième album, la mécanique est parfaitement en place, chacun peut finir les phrases de l'autre... la passion, elle, est loin. Les tourtereaux auraient pu choisir de prendre un peu de recul, voire de baiser à droite ou à gauche pendant quelques temps. Pour revenir encore plus forts dans cinq ans, au moment au plus personne ne les aurait attendus. Las ! Telle une partie de jambe en l'air d'un soir s'achevant à la surprise générale par un mariage, l'expérience ponctuelle est devenue une routine bien installée au sein de laquelle, comme dans tout couple usé par le temps, chacun joue son rôle avec plus ou moins de conviction. A Isobel, les mélopées évanescentes, l'accueil des invités et le travail dans l'arrière-cuisine. A Mark les pieds sur la table, la boite à cigares et occasionnellement le service de l'apéro. Mais qui garde les gosses ?
Quelques solutions pour sauver le couple à la dérive. L'idéal serait qu'ils se remettent à revoir leurs anciens couples d'amis. Mark Lanegan est quand même le seul mec au monde qui, vénéré par Josh Homme, se paie le luxe de préférer aller enregistrer avec les Soulsavers et même l'archi-ringard Gred Dulli (si vous avez moins de trente ans laissez tomber, vous ne connaissez pas). Plus drôle encore : ils pourraient avoir l'idée amusante de... convier des gens sur le prochain album. La boucle serait bouclée, Mark le vivrait peut-être mal (aucun mâle n'a envie de partager sa femelle, encore moins son lit), mais au moins nous, on passerait peut-être un bon moment. Une thérapie de couple avec le Dr Grohl (autre fameux jet-setteur indie-rock) pourrait être une solution. Mais il y aurait encore mieux, même si c'est difficilement envisageable. Que Monsieur accepte, une fois n'est pas coutume, de faire la cuisine. Ou au moins le ménage. On n'est pas plus sûr qu'il sache encore tenir un balai, qu'une guitare ou un rouleau à pâtisserie ; Lanegan serait néanmoins bien inspiré, à l'occasion, de se remettre à écrire des chansons - lui qui fut il y a des siècles un si extraordinaire compositeur (certes largement mésestimé). Parce que bon, on l'aime bien Isobel, elle est mignonne et tout, avec ses airs de petites poupées... mais en terme de songwriting elle n'est pas comparable deux minutes avec l'espèce de gogo qui pousse de longs râles à sa droite. Suffit d'écouter ses albums solos pour se rendre compte que toute seule, c'est pas trop ça. A moins bien sûr que justement, ce soit-là le problème : le couple est enfermé dans une relation malsaine mais c'est elle qui tient les ficelles, consciente que sans lui elle ne serait pas grand-chose, le tétant jusqu'à la moelle dans un abus de faiblesse caractérisé. Dans ce cas, ce sera à la justice de trancher. En espérant que le nom d'Eric Woerth ne surgira pas durant l'instruction.
👎👎 Hawk
Isobel Campbell & Mark Lanegan | V2 Music, 14/08/2010
AH AH AH ! bien fait pour leur gueule ! jamais pu supporter le surestimé Lanegan.
RépondreSupprimerJe ne suis même pas allé au bout de la 1ère chanson. Marre marre marre ...
RépondreSupprimerOn dirait que plus rien n'est sacré...
RépondreSupprimerIl faudrait que j'écoute l'album pour voir si je suis d'accord avec toi sur le fond. Mais j'aime déjà beaucoup ton analyse, c'est très convainquant.
RépondreSupprimeret ca fait (à priori) encore un potentiel bon album de moins pour 2010...
"My life is changing in so many ways
RépondreSupprimerI don't know who to trust anymore
There's a shadow running thru my days
Like a beggar going from door to door.
I was thinking that maybe I'd get a maid
Find a place nearby for her to stay.
Just someone to keep my house clean,
Fix my meals and go away.
A maid. A man needs a maid.
A maid."
;DD
Serious Moon >>> je ne trouve pas Lanegan surestimé... il a déjà bien assez de tares comme ça ;-)
RépondreSupprimerThierry >>> je l'ai franchie, bien sûr. Mais j'ai rapidement abdiqué.
mika >>> mais rien n'est sacré, nulle part.
Xavier >>> c'est sûr que les gens achetant des disques sur le seul nom de l'artiste (il paraît qu'il en reste) ont dû être très, très malheureux en 2010...
Dahu >>> bien vu ! Je m'en veux d'avoir loupé ça.
mais pourquoi ai-je acheté un ticket pour leur futur concert ?
RépondreSupprimern'empêche, je me sens vieille, je comprends toutes les références. Aaaaah, Greg Dulli !
Oh tu sais, j'irai certainement les voir aussi. On ne se refait pas...
RépondreSupprimerAh ah la loose. J'ai déjà écrit ma critique sur le disque (mais pas encore publiée) et c'est une pâle copie de la tienne : même thème, mêmes arguments, même conclusion... bordel à tous les coups on va m'accuser de plagiat :)
RépondreSupprimerIl n'a fait qu'un tour sur mon DD. Mark Lanegan est tellement caricatural, sur ce disque !
RépondreSupprimerLe constat est sévère, il y a quand même un ou deux morceaux pas trop mauvais. Mais sinon, c'est vrai que cet album est "routinier" et sans grand intérêt...
RépondreSupprimerFinalement Tom Waits aura fait mieux que Mark Lanegan...: il lui aura survécu dix ans de plus avant de manger un Totf :D
RépondreSupprimerBenjamin >>> désolé ^^ En plus ça doit faire un mois et demi que je l'ai écrit, je n'en pouvais plus d'attendre plus longtemps et de voir tous mes amis attendre impatiemment cet album. Il fallait que je frappe un grand coup :-)
RépondreSupprimerLil >>> ah bon ? Lesquels ? Où ? Sur Hawk ? Nan, je crois pas ^^
Serious >>> excellent ! :-)
"c'est sûr que les gens achetant des disques sur le seul nom de l'artiste (il paraît qu'il en reste) ont dû être très, très malheureux en 2010..."
RépondreSupprimerc'est tout à fait mon genre... enfin, un peu moins depuis que je lis des blogs musicaux. du coup cette année, je n'ai presque rien acheté, quelle frustration... (depuis l'article de Guic, je n'ai meme pas osé investir dans le Arcade Fire...)
T'as raison, parce que c'est quand même une belle grosse bouse...
RépondreSupprimer@ Xavier/Thomas : pendant qu'on y est (au rayon déceptions), on pourra éviter d'acquérir aussi le dernier Interpol me semble-t-il (enfin, d'après les extraits que j'ai pu écouter jusqu'ici...)
RépondreSupprimerah, un TOTF en préparation?
RépondreSupprimer(misère, et moi qui vais jusqu'à Paris pour les voir...)
JP, on vient de se croiser!
RépondreSupprimerbon Interpol, le seul truc que je risque, c'est d'etre agréablement surpris (vu qu'ils dégringolent d'une division à chaque album)
Je n'en ai rien entendu pour l'instant mais s'il est du niveau du navrant album que son leader nous a infligé l'an passé...
RépondreSupprimerEt moi je t'ai croisé toi, Xavier. Sur AF non, pas de TOTF, n'ayant jamais vraiment aimé le groupe... mais même moi cela dit, j'arrive à me rendre compte qu'ils ont baissé de trois divisions d'un coup. Alors les fans...
RépondreSupprimerJ'adore Lanegan,
RépondreSupprimerj'adore Lanegan + Campbell
J'adore ce billet !!! XD
(et je ne téléchargerai même pas cet album, foi de golb victim)
Un TOTF sur Arcade Fire ? Bah, trop fastoche... et pourquoi pas sur Muse le temps qu'on y est !
RépondreSupprimermais il me semble qu'à la grande époque du "concours" TOTF (et de Arcade Fire), un visionnaire avait déjà écrit un article assez mordant (où il comparait win butler à bernard de la villardière entre autres...)
RépondreSupprimerChristophe >>> eh oui... tu vois, malgré l'avortement du TOFTOT2K, j'ai finalement balancé des scuds toute l'année. En fait je continue tout seul, en quelque sorte ^^
RépondreSupprimerXavier >>> c'était Fabrice qui s'en était chargé. Moi j'aurais tout au plus pu dire "le nouveau U2", tout le monde aurait braillé... et tout le monde m'aurait donné raison deux ans plus tard en entendant The Suburbs ;-)
(rien que le titre, tu me diras... le message est clair : "on s'est embourgeoisé à force de fréquenter Obama et Springsteen"... ah merde ! j'avais dit pas d'article... ^^)
RépondreSupprimerje pensais me le garder pour l'hiver avec une bouteille de Laphroaig, Le sexe bizarre d'Agnès Giard et une bonne flambée dans la cheminée.. mais c'est vrai qu'entre des morceaux un peu mous mais plaisants et des trucs un poussifs on reste sur sa faim, j'espère que le concert relèvera le niveau... snif moi qui rêvait de les entendre sur scène.
RépondreSupprimerQu'ajouter ? Un album très très décevant.
RépondreSupprimern'ayant jamais vraiment aimé le groupe... mais même moi cela dit, j'arrive à me rendre compte qu'ils ont baissé de trois divisions d'un coup. Alors les fans...
RépondreSupprimerAh putain d'un coup je me sens quand même moins seul: j'avais vraiment l'impression que tout le monde aimait cet album.
Si ça peut te faire plaisir Guic je le trouve tout pourri aussi :)
RépondreSupprimerC'est vrai que pour l'instant je n'ai croisé personne qui aime ce disque. Après les critiques sont bonnes mais en même temps si les critiques avaient raison la moitié de la blogosphère n'existerait pas...
RépondreSupprimerMarrant comme tout le monde finit par s'exprimer ici à propos du dernier Arcade Fire ! Non Thomas, tu ne peux pas le qualifier de "bouse" (mot réservé pour le disque de Muse -ça rime- par KMS !) Allez, un petit effort : on te réclame TOUS un papier sur "The Surbubs" ! Toi qui sais si bien y faire pour "désintégrer" un album (allusion à Cure pas innocente) :)
RépondreSupprimerBon allez les enfants, pour vous éviter de perdre du temps sur le débat le Arcade Fire est génial / le Arcade Fire est une bouse (il n'est ni l'un ni l'autre) je vous laisse le lien vers ma critique (oui je sais, je suis incroyablement généreux^^) :
RépondreSupprimerhttp://www.playlistsociety.fr/2010/08/arcade-fire-suburbs-7510.html
(Oui "généreux" peut-être pris dans les deux sens : avec vous et avec le disque^^)
RépondreSupprimerSi, si, c'est une daube. Mais le texte (que j'avais déjà lu) est très bien. Mais le disque est une vilaine daube clinquante quand même. Et non, je ne ferai pas d'article, la seule idée d'écouter encore cet album me fatigue d'avance :-)
RépondreSupprimerEt J-P : quand même, Cure c'est un autre calibre. Arcade Fire c'est différent, déjà quand c'était pas mal, je trouvais ça surestimé. Ce n'est pas pareil dans mon esprit...
RépondreSupprimer@ Thomas : je ne te le fais pas dire ! (remarque à propos des Cure) Pour le papier sur Arcade Fire, je plaisantais : j'avais bien "senti" que cela ne te disait rien :)
RépondreSupprimerTu voulais dire "déjà quand les gens disaient que c'était pas mal, je trouvais ça tout pourri" ?
RépondreSupprimerOu alors c'est juste moi ?
Sinon je ne comprends pas pourquoi on s'est enthousiasmé pour les albums du duo Lanegan / Campbell alors qu'ils trouvent le moyen d'être encore plus médiocres que les efforts solos de la demoiselle...
J-P >>> ah bon, tu me rassures...
RépondreSupprimerLyle >>> je ne vois vraiment pas en quoi ils sont médiocres... le premier était un exercice de style vraiment réussi, le second un disque plus personnel... il n'y a que ce troisième qui m'afflige un peu...
Bon voilà c'est en ligne. Promis j'avais écrit avant et j'ai rien retouché suite à ton article :)
RépondreSupprimerhttp://www.playlistsociety.fr/2010/08/isobel-campbell-mark-lanegan-hawk-510.html