...
Commençons par un aveu, quitte à prendre immédiatement la direction de la potence : Carl Barât est cool. Vilain petit canard de l'histoire Libertines, son principal défaut a toujours paru être de ne pas se droguer assez, de ne pas dire ni faire assez de conneries pour que la presse prenne fait et cause pour lui. Depuis John et Paul, c'est toujours à peu près la même histoire. Le vrai rocker pur et dur et le gentil gars qui écrit pour sa mémé Jeanne. Une question d'image avant tout - c'est bel et bien le soi-disant gentil McCartney qui écrivit "Helter Skelter".
Au moment charnière de l'après Libertines, c'est Carl le gentil con sur qui personne ne me misait qui publia la plus belle des déflagrations punk, "Bang Bang You're Dead", morceau fulgurant, meilleur single que son ancien groupe ait oublié d'enregistrer. Imparfait, Waterloo to Anywhere, le premier Dirty Pretty Things, n'a fait que se bonnifier avec le temps. Nerveux, vif, bouffé par la tristesse et la colère, le Carl Barât nouveau n'était peut-être pas aussi tendrement fêlé que le Doherty, mais sa morgue était incontestable et sa classe d'autant plus suffocante que quasiment toute la planète voulait faire de Pete le génie et de Carl l'efficace artificier.
De cette crédibilité nouvelle, qu'a fait Barât ces cinq dernières années ? Rien. Absolument et décidément rien. Les concerts des DPT furent le plus souvent médiocres, le second album une daube sans nom, le split un moindre mal. Autant dire qu'en 2010, l'auditeur est revenu à la case de départ : un disque solo de Carl Barât ? So What ?
Ce n'est pas une surprise, la réponse ressemble à nothing. Coincé dans l'éternel paradoxe de la rockstar qui vieillit, se marie et pond des chiards, Carl a décidé de publier - qui ne l'avait senti venir ? - le proverbial album de la maturité. A partir de là il n'avait que deux options : A) l'album electro-acoustique qui-fend-le-coeur ; B) le gros truc surproduit mention j'élargis-mon-terrain-d'expérimentations (bien entendu il faut rapporter le terme "expérimentations" au niveau du rocker anglais moyen). Il a choisi la B), signe d'intelligence, puisque l'an passé Doherty avait pour sa part coché la A. De toute façon aucune importance, le simple principe d'album-come-back-de-la-maturité-que-même-ça-fait-rédemption-à-la-fin est en soi une garantie d'éjaculations critiques. Une mauvaise langue se demanderait si Carl n'a pas fait exprès de planter le second album des DPT juste pour avoir droit à une rédemption avant quarante ans. La réussite est totale : à 32 ans, Carl vient de réussir un splendide album de vieux, de classic-rocker - on pourra même y trouver par éclats des accointances avec le dernier Paul Weller. Rappelons au passage que classic-rocker est une expression polie à peu près synonyme de "tu as changé ma vie quand tu avais 20 ans, donc j'ai un minimum de respect pour toi à 50 et je persiste à écouter tes nouveaux albums, même s'ils sont ringards." On ne citera pas de noms mais cette rubrique pullule d'exemples.
C'est que pouvoir parader avec une pochette chic et toc façon Ferry '85 et lancer une OPA sur les bacs establishment, ça se mérite. Certes, Barât a toujours eu un faux air du grand Bryan. De là à exhiber publiquement les stigmates de ses plus mauvais disques, il y avait une limite. Mais il est vrai que parvenu au difficile cap de la première grossesse, c'est à sa capacité à faire les plus mauvais choix avec le plus d'enthousiasme possible que l'on reconnaît une véritable rockstar. Avec la pression sociale, tout cela ne peut se terminer que très mal (au pif : avec une ballade lénifiante évoquant Elton John jusque dans son titre - "Irony of Love" !!!), puisque désormais les rockstars tiennent à vraiment élever leurs enfants (on imagine le drame si les héros des seventies avaient fait pareil... Bowie n'aurait jamais dépassé Hunky Dory).
Donc. Carl Barât, l'album. Quel merveilleux moment de foutage de gueule. Heureusement qu'on a connu le Carlos quand il était jeune, fringant et débraillé, sans quoi on serait en droit de se demander qui est ce type (question purement rhétorique : si ce disque était signé par un inconnu, personne ne l'écouterait). En trois disques post-Libs, il a prouvé - et avec quel éclat - qu'il n'avait absolument aucune personnalité artistique, aucun style personnel, même pas une voix identifiable (hormis sur "So Long, My Lover", qui auto-plagie l'antique "Breck Road Lovers", on écoute la plupart de Carl Barât comme l'album éponyme de Robert Bidule). Un esprit malin serait même tenté de suggérer qu'il s'applique à virer consciencieusement tout ce qu'on a pu aimer chez lui dans une époque antédiluvienne, l'énergie, la rage, la dégaine impayable. On en viendrait presque à regretter d'avoir reproché à Peter D. de jouer toujours les mêmes mélodies. Lui au moins existe, quitte à parfois trop se reposer sur sa personnalité pour mieux se dispenser de bosser. Entre "The Magus", qu'on jurerait fruit d'un duo ignominieux avec Gotan Project, "Je regrette, Je regrette" et son refrain français-pour-faire-chic, la collection de rocks bandent-mous et de ballades dont même ma mère ne voudrait pas, le duo avec un Neil Hannon qu'on suspecte depuis longtemps de vider ses poubelles sur les disques des autres, la simili reprise de Gainsbourg (des tomates ! des pierres ! des canettes !!!)... il y a largement de quoi avoir envie d'assassiner ses vieilles idoles. A ceci près bien sûr que Carlos n'a jamais été l'idole de personne, tout le monde lui a toujours préféré Pete... c'est bien là sans doute la source de ses problèmes identitaires qui n'en finissent plus d'accoucher sur...
Le tout baigne dans une production suffisamment indigente pour angoisser, mais on se dit que dans le hall d'un hôtel trois étoiles, à la rigueur, pourquoi pas ? Eh bien. Tout simplement parce que nous ne fréquentons pas les hôtels trois étoiles, ni rien du monde dont l'étrange Carl Barât, plus que jamais icône de papier glacé, nous entretient tout au long de ces douze interminables morceaux. On a beau écouter avec beaucoup d'attention, on ne voit pas grand-chose émerger de ce truc froid et impersonnel, on ne comprend plus qui est ce type et ce qu'il essaie de nous dire. En art, c'est toujours bien d'avoir un égo hypertrophié. Mais si l'on n'a rien à dire et qu'on ne sait pas quoi en faire, ça n'a qu'un intérêt extrêmement limité - commentaire qui correspond probablement le mieux à ce... truc. Enfin ! Voilà ! Carl a désormais son album solo, à lui et rien qu'à lui. Comme Pete. Il existe. Il pourra enfin se consacrer à éternellement annoncer la reformation des Libertines, vous savez, la tournée qui n'aura jamais lieu et l'album qui ne sera jamais écrit (et c'est tant mieux). C'est finalement ce qu'il a fait de mieux depuis 2006. Comme l'écrivait Baudelaire, un songwriter français qui a beaucoup influencé Bryan Ferry, Serge Gainsbourg et Pete Doherty : "A quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante ?"
Commençons par un aveu, quitte à prendre immédiatement la direction de la potence : Carl Barât est cool. Vilain petit canard de l'histoire Libertines, son principal défaut a toujours paru être de ne pas se droguer assez, de ne pas dire ni faire assez de conneries pour que la presse prenne fait et cause pour lui. Depuis John et Paul, c'est toujours à peu près la même histoire. Le vrai rocker pur et dur et le gentil gars qui écrit pour sa mémé Jeanne. Une question d'image avant tout - c'est bel et bien le soi-disant gentil McCartney qui écrivit "Helter Skelter".
Au moment charnière de l'après Libertines, c'est Carl le gentil con sur qui personne ne me misait qui publia la plus belle des déflagrations punk, "Bang Bang You're Dead", morceau fulgurant, meilleur single que son ancien groupe ait oublié d'enregistrer. Imparfait, Waterloo to Anywhere, le premier Dirty Pretty Things, n'a fait que se bonnifier avec le temps. Nerveux, vif, bouffé par la tristesse et la colère, le Carl Barât nouveau n'était peut-être pas aussi tendrement fêlé que le Doherty, mais sa morgue était incontestable et sa classe d'autant plus suffocante que quasiment toute la planète voulait faire de Pete le génie et de Carl l'efficace artificier.
De cette crédibilité nouvelle, qu'a fait Barât ces cinq dernières années ? Rien. Absolument et décidément rien. Les concerts des DPT furent le plus souvent médiocres, le second album une daube sans nom, le split un moindre mal. Autant dire qu'en 2010, l'auditeur est revenu à la case de départ : un disque solo de Carl Barât ? So What ?
Ce n'est pas une surprise, la réponse ressemble à nothing. Coincé dans l'éternel paradoxe de la rockstar qui vieillit, se marie et pond des chiards, Carl a décidé de publier - qui ne l'avait senti venir ? - le proverbial album de la maturité. A partir de là il n'avait que deux options : A) l'album electro-acoustique qui-fend-le-coeur ; B) le gros truc surproduit mention j'élargis-mon-terrain-d'expérimentations (bien entendu il faut rapporter le terme "expérimentations" au niveau du rocker anglais moyen). Il a choisi la B), signe d'intelligence, puisque l'an passé Doherty avait pour sa part coché la A. De toute façon aucune importance, le simple principe d'album-come-back-de-la-maturité-que-même-ça-fait-rédemption-à-la-fin est en soi une garantie d'éjaculations critiques. Une mauvaise langue se demanderait si Carl n'a pas fait exprès de planter le second album des DPT juste pour avoir droit à une rédemption avant quarante ans. La réussite est totale : à 32 ans, Carl vient de réussir un splendide album de vieux, de classic-rocker - on pourra même y trouver par éclats des accointances avec le dernier Paul Weller. Rappelons au passage que classic-rocker est une expression polie à peu près synonyme de "tu as changé ma vie quand tu avais 20 ans, donc j'ai un minimum de respect pour toi à 50 et je persiste à écouter tes nouveaux albums, même s'ils sont ringards." On ne citera pas de noms mais cette rubrique pullule d'exemples.
C'est que pouvoir parader avec une pochette chic et toc façon Ferry '85 et lancer une OPA sur les bacs establishment, ça se mérite. Certes, Barât a toujours eu un faux air du grand Bryan. De là à exhiber publiquement les stigmates de ses plus mauvais disques, il y avait une limite. Mais il est vrai que parvenu au difficile cap de la première grossesse, c'est à sa capacité à faire les plus mauvais choix avec le plus d'enthousiasme possible que l'on reconnaît une véritable rockstar. Avec la pression sociale, tout cela ne peut se terminer que très mal (au pif : avec une ballade lénifiante évoquant Elton John jusque dans son titre - "Irony of Love" !!!), puisque désormais les rockstars tiennent à vraiment élever leurs enfants (on imagine le drame si les héros des seventies avaient fait pareil... Bowie n'aurait jamais dépassé Hunky Dory).
[INTERLUDE : une lettre de l'avocat de Carl Barât nous fait savoir qu'il serait temps d'arrêter les blagues sur la vie privée, ce en quoi on ne peut qu'être d'accord - l'album est bien assez mauvais en lui-même pour que l'on évite de mêler toute la famille Barât à cette sombre histoire]
Donc. Carl Barât, l'album. Quel merveilleux moment de foutage de gueule. Heureusement qu'on a connu le Carlos quand il était jeune, fringant et débraillé, sans quoi on serait en droit de se demander qui est ce type (question purement rhétorique : si ce disque était signé par un inconnu, personne ne l'écouterait). En trois disques post-Libs, il a prouvé - et avec quel éclat - qu'il n'avait absolument aucune personnalité artistique, aucun style personnel, même pas une voix identifiable (hormis sur "So Long, My Lover", qui auto-plagie l'antique "Breck Road Lovers", on écoute la plupart de Carl Barât comme l'album éponyme de Robert Bidule). Un esprit malin serait même tenté de suggérer qu'il s'applique à virer consciencieusement tout ce qu'on a pu aimer chez lui dans une époque antédiluvienne, l'énergie, la rage, la dégaine impayable. On en viendrait presque à regretter d'avoir reproché à Peter D. de jouer toujours les mêmes mélodies. Lui au moins existe, quitte à parfois trop se reposer sur sa personnalité pour mieux se dispenser de bosser. Entre "The Magus", qu'on jurerait fruit d'un duo ignominieux avec Gotan Project, "Je regrette, Je regrette" et son refrain français-pour-faire-chic, la collection de rocks bandent-mous et de ballades dont même ma mère ne voudrait pas, le duo avec un Neil Hannon qu'on suspecte depuis longtemps de vider ses poubelles sur les disques des autres, la simili reprise de Gainsbourg (des tomates ! des pierres ! des canettes !!!)... il y a largement de quoi avoir envie d'assassiner ses vieilles idoles. A ceci près bien sûr que Carlos n'a jamais été l'idole de personne, tout le monde lui a toujours préféré Pete... c'est bien là sans doute la source de ses problèmes identitaires qui n'en finissent plus d'accoucher sur...
[INTERLUDE : "Monsieur Sinaeve, encore une remarque sur la vie ou la psyché de notre client et nous serons contraints de vous faire un procès pour diffamation, ainsi qu'un autre pour avoir piraté cet album - ne niez pas ! les internautes avaient plus d'égards pour les artistes du temps où ils payaient leurs disques, d'ailleurs ils ne donnaient pas leurs avis sur cette poubelle de la pensée qu'est le Web."]
Le tout baigne dans une production suffisamment indigente pour angoisser, mais on se dit que dans le hall d'un hôtel trois étoiles, à la rigueur, pourquoi pas ? Eh bien. Tout simplement parce que nous ne fréquentons pas les hôtels trois étoiles, ni rien du monde dont l'étrange Carl Barât, plus que jamais icône de papier glacé, nous entretient tout au long de ces douze interminables morceaux. On a beau écouter avec beaucoup d'attention, on ne voit pas grand-chose émerger de ce truc froid et impersonnel, on ne comprend plus qui est ce type et ce qu'il essaie de nous dire. En art, c'est toujours bien d'avoir un égo hypertrophié. Mais si l'on n'a rien à dire et qu'on ne sait pas quoi en faire, ça n'a qu'un intérêt extrêmement limité - commentaire qui correspond probablement le mieux à ce... truc. Enfin ! Voilà ! Carl a désormais son album solo, à lui et rien qu'à lui. Comme Pete. Il existe. Il pourra enfin se consacrer à éternellement annoncer la reformation des Libertines, vous savez, la tournée qui n'aura jamais lieu et l'album qui ne sera jamais écrit (et c'est tant mieux). C'est finalement ce qu'il a fait de mieux depuis 2006. Comme l'écrivait Baudelaire, un songwriter français qui a beaucoup influencé Bryan Ferry, Serge Gainsbourg et Pete Doherty : "A quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante ?"
👎👎 Carl Barât
Carl Barât | PIAS, 2010
Quelle gifle !
RépondreSupprimerTerrible !
RépondreSupprimerJe floode un peu car cette baffe mérite d'être en tête de classe ;)
RépondreSupprimerSi j'avais eu envie de l'écouter je ne l'aurais pas fait :D
RépondreSupprimerBon courage alors :-)
RépondreSupprimerParti à la corbeille avant la fin.
RépondreSupprimerTu oublies de préciser qu' Barât est dur à prendre au sérieux eu égard à sa ressemblance avec Gad Elmaleh.
RépondreSupprimerTriste de le voir en TOTF tant j'attendais avec impatience d'écouter cet album. Finalement, Waterloo to anywhere, c'était l'exception? Fait chier.
Je ne le trouve pas vraiment mauvais ce disque, mais assez impersonnel et insipide, oui voilà. Pas de quoi se relever la nuit mais de là à faire un totf..? je ne pense pas.
RépondreSupprimerJe suis un peu inquiet, car nous sommes le 1er, et j'attendais le classement du Golb. Heureusement, cet article est drôle, et très méchant également, bien plus méchant que beaucoup d'autres, TOTF.
RépondreSupprimerBBB.
Bang, he's definitely dead...
RépondreSupprimerPauvre Carl :(
RépondreSupprimerHé, hé... il ne fait pas bon avoir été aimé par moi et se montrer à présent décevant. Finalement, mes ennemis et mes têtes de turc ont plus de chance ;-)
RépondreSupprimer"plus jeune vieux d'Angleterre", j'adore !
RépondreSupprimerCiao, Thom !
Pour le coup je ne suis même pas allé jusqu'au bout et je ne me sentirai même pas coupable lorsque je lui collerai un 2/10 chez GT :)
RépondreSupprimerQuel super article ! Tellement super que j'ai ri comme un sadique, alors que je sais à peine qui est ce Carl Barat.
RépondreSupprimerMais "le simple principe d'album-come-back-de-la-maturité-que-même-ça-fait-rédemption-à-la-fin est en soi une garantie d'éjaculations critiques", c'est tellement vrai, et tellement bon !
Tu tiens vraiment une forme olympique, en ce moment.
Oh la belle pochette de m****!
RépondreSupprimerPour le reste, après avoir découvert qu'on avait à faire à un ancien Libertines...
Tellement vrai! Félicitations
RépondreSupprimerArticle tordant!
RépondreSupprimerPS: tiens, c'est pas Carla Bruni qui passe à l'arrière de la photo?
Ce n'est pas possible que ça soit aussi mauvais 4 des chansons sont co-écrites par Davey Ray Moor, autrefois guitariste de Cousteau (ah, 'The Last Good Day of the Year', c'était bien...) et bien d'autres trucs encore (voire Wiki), et maintenant prof de fac et compositeur à louer...
RépondreSupprimerAh si ?
bon, tant pis alors...
le stratagème est remarquablement élaboré, mais je ne sais pas si ce sera suffisant pour me faire réécouter les libertines ^^
RépondreSupprimerpiti coquin
Benjamin >>> si tu lui mets 2/10 tout le monde va savoir que tu ne l'as pas écouté... je t'assure qu'il ne vaut pas plus de 1 :-)
RépondreSupprimerDoc >>> je sais, je sais... je tends la joue, là.
Anjali >>> merci !
V&C >>> je ne voudrais pas dire de bêtise, mais en fait je crois que la demoiselle derrière n'est autre que la femme (évidemment mannequin) du brave Carlos. Et ces bêtes là tu sais, les mannequins, elles se ressemblent toutes ;-)
Lyle >>> il faut te dire qu'en face, il y a en guise de producteur... merde, j'ai oublié son nom, un gars de Miike Snow. Du coup les talents s'annulent. Barât et Obama même combat, franchement qui l'eût cru ?
Arbobo >>> oui, je sais, l'astuce est un peu grosse (pas la peine de me féliciter alors que tu m'as vu venir ^^), mais je ne sais plus comment faire pour te convaincre :-D
Oh, pitin, j'avais pas fait attention à la pochette... Comment la maison de disque a pu laisser passer une telle horreur ? C'est vrai qu'on a été habitué cette année à des pochettes de merde, mais là...
RépondreSupprimerAu moins contrairement au titre d'album de l'année, celui de la pire pochette témoigne d'une vraie compétition et de concurrents franchement ambitieux...
RépondreSupprimerje ne connaissais pas et je ne chercherais à écouter quelque chose de lui Mouarffffffff .par contre j'ai adoré cet article sanglant !!
RépondreSupprimerSalut!
RépondreSupprimerSuper article, tout à fait raison!!!! (on doit te le dire souvent, non?)
Alors toi aussi, quand tout le monde voulait faire de Carl le gentil-pas génial, ça t'a emmerdé?
mais c'est clair que maintenant Carl (devenu une icône anti-libertinienne) nous a tous prouvé que... en fait on se demande pourquoi il fait encore de la musique?
et puis la pochette cd avec la femme enceinte, la pochette single avec les guitares accrochées au mur, le clip avec les vieux, le mémoire....... aaaah putain, la vie s'arrête pas à 30 ans, quoi!
heureusement il reste Pete, et bien qu'il m'ait énervée un temps, je réécouté et le mec ne manque pas de talent en fait!
J'avoue je le trouve un peu génial lol, dans des trucs comme "I am the rain", "Do you know me", "palace of bone", "la belle et la bête", "salome"...
allez, je vais me réécouter "forever young"
x
Lola
En fait mon énervement remonte à plus longtemps que cela... J'ai eu la chance de découvrir les Libertines dès le premier single, et à l'époque les deux leaders étaient sur un pied d'égalité. C'est seulement au fil des mois qu'on a vu Doherty concentrer tous les regards, principalement à cause de ses excès, dans un jeu médiatique que j'ai toujours trouvé un peu malsain. Et ç'a continué comme ça pendant des années... et je ne parle même pas des deux autres. Qui a dit que l'album de Yeti était excellent ? Encore eût-il fallu que quelqu'un s'y intéresse vaguement.
RépondreSupprimerBref, tout ça n'a plus grand intérêt maintenant qu'on voit ce Carl vaut vraiment ; j'avoue que je suis un peu surpris et déçu(il a tout de même composé quelques sacrés morceaux avec les Libertines), mais au moins cet album d'imposteur a-t-il le mérite de jeter un éclairage différent sur l'histoire des Libs.
Bonjour ,
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir ce qui vous pousse à un article aussi virulent? Vous vous attendiez à quoi ? Un 3ème album des libertines pour son album solo? Arretez de systématiquement coller une étiquette au gens : Carl Barat , Libertines Punk Rock Anglais ! A quoi servirai qu'il fasse toujours la meme chose? Il faut évoluer dans la vie et musicalement aussi !
Je crois que vous etes tous fermés d'esprit et fermés musicalement, l'album n'est pas typé rock alors il ne vaut rien?
Certes je n'aime pas tout mais il y a des morceaux superbes ! The Fall , irony of Love, Shadows Fall, Carve My Name .
L'album est remarquable, surprenant, vous n'acceptez simplement pas qu'il change de direction musicale.
Certes vous n'aimez pas ! Mais celà n'a rien a voir avec de la production commerciale, l'album est réfléchi, travaillé, et à un sens malgrès tout ! Vous n'etes peut etre pas sensible à sa musique c'est tout! Ce n'est pas parce qu'on aime pas qu'on crache dessus ! Il faut avoir un avis modéré !
Si cette album est tellement un flop comme vous dites, pourquoi vous en parlez? xD Déjà 27 commentaires ^^! Si c'était pour faire de l'humour il y avait vraiment d'autre choix plus judicieux que de commentez l'album de Carl Barat.
Bref , Si vous n'aimez pas Les Libertines , Carl Barat, et que votre seule argument c'est faire de l'humour douteux et dire que c'est de la merde ! Eh bien... Allez tous écouter nrj par exemple :) Sa devrait vous plaire ! =D
Sur ce Bonne écoute !
BRAVO!!! Tout à fait d'accord!!! Carl Barât existe aussi, différemment de Peter Doherty, c'est bien pour les 2.
SupprimerL'album n'est pas typé rock ?? Il est carrément typé pop-rock et c'est même ce que l'article lui reproche : d'être un disque de pop-rock mou comme il y en a des tonnes. Et l'auteur de l'article aime Barat et adore les Libertines, c'est écrit noir sur blanc. Faut apprendre à lire.
RépondreSupprimerLaisse tomber, Lily, ce genre de commentateurs sont des causes perdues.
RépondreSupprimerJuste une réponse : à quoi je m'attendais ? A un bon disque avec de bonnes chansons plutôt que des plans éculés et une production aseptisée, ç'aurait été un bon début.
Pourquoi je l'ai écrit ? Parce qu'il y a deux ans quand le second (et affligeant) DPT est sorti, j'accordais encore le bénéfice du doute au sympathique Carl. Plus maintenant.
Désolé mais cet album est juste de la soupe. Si vous êtes capable d'écouter et d'aimer indistinctement les albums des Libertines, ceux de Pete, le premier DPT et cette chose fade et impersonnelle, c'est vous qui avez un problème avec votre conception musicale, pas moi. La tolérance n'a jamais été d'avaler tout et n'importe quoi sous prétexte qu'on apprécie un artiste (et j'apprécie Carl Barât, tout comme les autres exs Libertines) ; un peu d'esprit critique ne nuit pas. D'autant qu'il suffit de faire un tour rapide sur ce blog (par exemple l'article musique publié juste après celui-ci) pour voir que je suis très loin d'être un fétichiste du punk-rock en cuir. Mais c'est vrai que tourner les pages et lire les articles, les trolls, c'est beaucoup leur demander.
la phrase du jour : "Il faut avoir un avis modéré !"
RépondreSupprimerlolle ;), ca rejoint l'esprit de ton édito, non ;-?
Je dirais même plus : ça rejoint l'esprit du disque (vive le rock modem! :D)
RépondreSupprimerVous êtes vraiment tous des bouffons.
RépondreSupprimerDéjà à cours d'argument ? Putain, les trolls c'est plus ce que c'était...
RépondreSupprimerPfff ! Les trolls c'est comme la pop anglaise ou les albums de Tricky : c'était mieux avant !
RépondreSupprimer;o)
Pourquoi tu critiques Trick ? Sois un peu tolérant, tu t'attendais à quoi ? A un Maxinquaye 2010 ? ^^
RépondreSupprimerAhlala tu sais quoi va dans ton répertoire ftp et supprime tout =)
RépondreSupprimerAh mais c'est fait depuis longtemps, ça ;-)
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