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[TAUX DE SPOIL : 40 %] On le sentait poindre au terme de la saison précédente - le monde moderne s'invite à la table des Mad Men. Chez Sterling-Cooper-Draper-Pryce, les tableaux se font psychédéliques, les attitudes relâchées. Ailleurs en amour, les femmes disent désormais non, refusent de se marier voire préfèrent les autres femmes quand les hommes, eux, apprennent à vivre seuls. On va voir Godzilla au cinéma, on écoute les Beatles (enfin : on les offre à ses enfants, et c'est bien là l'un des vestiges derniers du passé, de ces temps où la musique des jeunes et celle des parents étaient parfaitement délimitées).
Comme de juste, Don Draper est au centre de cette nouvelle donne, tout à la fois témoin, acteur et victime de ces changements qui sont en train d'engloutir le vieux monde de Roger Sterling (plus que jamais poor lonesome cowboy accroché aux good old days sans savoir, le fou, que ceux-ci restent à venir). Par bien des aspects, il se fond à merveille dans ces swingin' sixties parvenant à leur apogée (nous sommes fin 64, début 65). Le monde de la pub est en train de devenir une monumentale party que Don croque à pleine dents, radieux comme jamais, inlassable fêtard descendant des kilomètres de whisky en enquillant les blagues, les cigarettes et les flirts. Quand son ex-épouse, de plus en plus réfrigérante, donne le sentiment de n'avoir divorcé que pour s'empresser de retourner vivre la même petite vie coincée et frustrante avec un autre, Draper est en pleine épanouissement, reçoit des prix, fraternise avec ses collègues (lui !!!), de moins en moins business-man, de plus en plus artiste décadent, rock'n'roll sans le savoir et génial jusque dans ses excès (la scène où il s'endort près d'une brune le vendredi soir et se réveille près d'une blonde le samedi matin semble tout droit évadée de chez Easton Ellis).
Sauf qu'en coulisse, Don est surtout un homme en mille-morceaux. Alcoolique au dernier degré finissant la plupart de ses soirées ivre mort sur son canapé, caricature de l'ex-mari fraîchement divorcé et vivant une seconde crise d'adolescence, le génie est sorti de son orbite et passe de plus en plus de temps à errer, l'œil hagard et la cerne violettant juste en-dessous. Symboliquement, c'est un peu comme si la marche du monde le piétinait, privant le jouisseur impénitent de sa famille - soit donc la dernière chose qui lui permettait encore de toucher terre. Peu à peu, Don devient amer, caractériel et hors de contrôle, brisant ses propres règles (discrétion, loyauté, bienséance) et incapable, une fois encore, une fois pour toute, de réellement se retrouver au milieu de ce monde. Ce n'est - évidemment - qu'une transition. Le personnage est trop roué pour ne pas rebondir, et il n'est en rien étonnant qu'un homme ayant su à la perfection endosser le costume d'un autre parvienne au fil des épisodes à s'adapter à la perfection aux évolutions de l'Histoire - Don Draper est un formidable caméléon. On réprime même un soupir de regret en se disant que la série ne vivra probablement pas assez longtemps pour nous montrer Don dans les seventies. Mais symboliquement, lui plus qu'aucun autre change de galaxie ; désormais à la tête d'une entreprise qui ne survivrait pas une journée sans son charisme et génie, Draper a enfin pris les rennes et agite la carotte sous le museau d'un monde au galop (le sixième épisode le verra d'ailleurs, symboliquement, générer sa propre descendance, soit donc ces pubards déjantés qui feront la loi dans les seventies puis les eighties).
Cette saison quatre est il faut le dire moins parfaite que la troisième, en partie parce qu'elle renferme moins d'épisodes cultes. Hormis un formidable "Suitcase" (4x07), on trouvera peu de moments aussi fort que, l'an passé, "The Gypsy & The Hobo" (3x11), "Wee Small Hours" (3x09) ou encore "The Grown-ups" (3x12), qui à peine diffusés appartenaient déjà à l'histoire du genre série. Elle commet surtout cette erreur - qui relève autant du péché que de la mise en abyme - de se reposer trop sur Draper, au détriment d'autres personnages phares de la série. Ainsi Pete et Betty sont-ils relégués au second plan, tandis que seule Peggy, somme toute (mais est-ce surprenant ?), parvient à conserver son statut au sein de la fresque, qui en bon double de Don paraît être la seule à réellement parvenir à évoluer quand la plupart des autres, victimes consentantes, semblent de plus en plus figés. C'est flagrant dans les cas des "jeunes" Pete Campbell et Ken Cosgrove, qui se contentent d'avancer dans la vie à petit pas, selon une route pré-tracée par la norme commune, aux antipodes de Don ou de Peggy, visionnaires malgré eux. Il est vrai que comme souvent dans Mad Men, les choses sont plus subtiles et la fascination qu'exerce la série, moins brutale que d'autres. De même que l'époque y change par petites touches successives, le génie de Matt Weiner, exempt de la plus minuscule démonstration, préfère s'exprimer en filigranes, le temps d'un plan absurde ou d'une réplique à double entrée. Dans une époque où les séries se font de plus en plus racoleuses, même sur le câble, c'est une démarche que l'on ne peut que saluer et apprécier.
Mad Men (saison 4), créée par Matthew Weiner (AMC, 2010)
[TAUX DE SPOIL : 40 %] On le sentait poindre au terme de la saison précédente - le monde moderne s'invite à la table des Mad Men. Chez Sterling-Cooper-Draper-Pryce, les tableaux se font psychédéliques, les attitudes relâchées. Ailleurs en amour, les femmes disent désormais non, refusent de se marier voire préfèrent les autres femmes quand les hommes, eux, apprennent à vivre seuls. On va voir Godzilla au cinéma, on écoute les Beatles (enfin : on les offre à ses enfants, et c'est bien là l'un des vestiges derniers du passé, de ces temps où la musique des jeunes et celle des parents étaient parfaitement délimitées).
Comme de juste, Don Draper est au centre de cette nouvelle donne, tout à la fois témoin, acteur et victime de ces changements qui sont en train d'engloutir le vieux monde de Roger Sterling (plus que jamais poor lonesome cowboy accroché aux good old days sans savoir, le fou, que ceux-ci restent à venir). Par bien des aspects, il se fond à merveille dans ces swingin' sixties parvenant à leur apogée (nous sommes fin 64, début 65). Le monde de la pub est en train de devenir une monumentale party que Don croque à pleine dents, radieux comme jamais, inlassable fêtard descendant des kilomètres de whisky en enquillant les blagues, les cigarettes et les flirts. Quand son ex-épouse, de plus en plus réfrigérante, donne le sentiment de n'avoir divorcé que pour s'empresser de retourner vivre la même petite vie coincée et frustrante avec un autre, Draper est en pleine épanouissement, reçoit des prix, fraternise avec ses collègues (lui !!!), de moins en moins business-man, de plus en plus artiste décadent, rock'n'roll sans le savoir et génial jusque dans ses excès (la scène où il s'endort près d'une brune le vendredi soir et se réveille près d'une blonde le samedi matin semble tout droit évadée de chez Easton Ellis).
Sauf qu'en coulisse, Don est surtout un homme en mille-morceaux. Alcoolique au dernier degré finissant la plupart de ses soirées ivre mort sur son canapé, caricature de l'ex-mari fraîchement divorcé et vivant une seconde crise d'adolescence, le génie est sorti de son orbite et passe de plus en plus de temps à errer, l'œil hagard et la cerne violettant juste en-dessous. Symboliquement, c'est un peu comme si la marche du monde le piétinait, privant le jouisseur impénitent de sa famille - soit donc la dernière chose qui lui permettait encore de toucher terre. Peu à peu, Don devient amer, caractériel et hors de contrôle, brisant ses propres règles (discrétion, loyauté, bienséance) et incapable, une fois encore, une fois pour toute, de réellement se retrouver au milieu de ce monde. Ce n'est - évidemment - qu'une transition. Le personnage est trop roué pour ne pas rebondir, et il n'est en rien étonnant qu'un homme ayant su à la perfection endosser le costume d'un autre parvienne au fil des épisodes à s'adapter à la perfection aux évolutions de l'Histoire - Don Draper est un formidable caméléon. On réprime même un soupir de regret en se disant que la série ne vivra probablement pas assez longtemps pour nous montrer Don dans les seventies. Mais symboliquement, lui plus qu'aucun autre change de galaxie ; désormais à la tête d'une entreprise qui ne survivrait pas une journée sans son charisme et génie, Draper a enfin pris les rennes et agite la carotte sous le museau d'un monde au galop (le sixième épisode le verra d'ailleurs, symboliquement, générer sa propre descendance, soit donc ces pubards déjantés qui feront la loi dans les seventies puis les eighties).
Cette saison quatre est il faut le dire moins parfaite que la troisième, en partie parce qu'elle renferme moins d'épisodes cultes. Hormis un formidable "Suitcase" (4x07), on trouvera peu de moments aussi fort que, l'an passé, "The Gypsy & The Hobo" (3x11), "Wee Small Hours" (3x09) ou encore "The Grown-ups" (3x12), qui à peine diffusés appartenaient déjà à l'histoire du genre série. Elle commet surtout cette erreur - qui relève autant du péché que de la mise en abyme - de se reposer trop sur Draper, au détriment d'autres personnages phares de la série. Ainsi Pete et Betty sont-ils relégués au second plan, tandis que seule Peggy, somme toute (mais est-ce surprenant ?), parvient à conserver son statut au sein de la fresque, qui en bon double de Don paraît être la seule à réellement parvenir à évoluer quand la plupart des autres, victimes consentantes, semblent de plus en plus figés. C'est flagrant dans les cas des "jeunes" Pete Campbell et Ken Cosgrove, qui se contentent d'avancer dans la vie à petit pas, selon une route pré-tracée par la norme commune, aux antipodes de Don ou de Peggy, visionnaires malgré eux. Il est vrai que comme souvent dans Mad Men, les choses sont plus subtiles et la fascination qu'exerce la série, moins brutale que d'autres. De même que l'époque y change par petites touches successives, le génie de Matt Weiner, exempt de la plus minuscule démonstration, préfère s'exprimer en filigranes, le temps d'un plan absurde ou d'une réplique à double entrée. Dans une époque où les séries se font de plus en plus racoleuses, même sur le câble, c'est une démarche que l'on ne peut que saluer et apprécier.
Mad Men (saison 4), créée par Matthew Weiner (AMC, 2010)
C'est un peu moins génial, c'est vrai, mais il faut mettre au crédit de Weiner de chercher à se renouveler en permanence. Il a parfois eu de mal, cette année, à trouver le bon ton et le bon rythme, mais quand il les a trouvés (The Suitcase ou tous les épisodes suivants), ce n'était pas pour rire !
RépondreSupprimerBon dimanche.
Personnellement je n'ai pas trouvé ça moins bien, j'ai eu l'impression que cette saison était l'aboutissement de la série. Après c'est vrai qu'on est loin du Mad Men du début et que c'est vraiment devenu Drapero-dépendant, mais comment le regretter alors que ce personnage est un génie dont la moindre grimace est fascinant ?
RépondreSupprimerFascinant-e, sorry.
RépondreSupprimerBel article qui résume bien mon ressenti.
RépondreSupprimerSinon je m'étonne que tu n'aies pas précisé que MEGAN RULES!!!!!!!!!
:D
Ouais ouais, Faye était beaucoup mieux je trouve. Megan c'est un fantasme tellement masculin. En vrai ça n'existe pas les femmes comme ça ;)
RépondreSupprimerTu as mal compris Lil' : je dis "megan rules" parce qu'elle réussi à mettre la corde au cou de Don Juan (pour combien de temps?). Elle est très belle la fille mais moi aussi, je préfère Faye. Ce qui est marrant c'est que l'actrice a joué dans The Sopranos mais que personne s'en souvient, c'était la femme de Chris dans la dernière saison mais son rôle était si inintéressant que plus personne ne se rappelle du perso. Alors que là l'actrice est géniale dans le rôle de cette femme forte et indépendante.
RépondreSupprimerL'actrice qui joue Faye hein, bien sûr, parce que l'autre est trop jeune pour avoir joué dans The Sopranos ;)
RépondreSupprimerTiens c'est vrai. Elle a vachement changé, aussi...
RépondreSupprimerGrâce à tes articles dithyrambiques, je me suis lancé dans MAD MEN il y a quelques mois, et j'ai visionné les 3 premières saisons avec un plaisir certain, même si la 2 et la 3 ne m'ont pas apporté le même plaisir que la 1ère...
RépondreSupprimerSuite dans mon article, en stock... ;-)
Je vais attaquer la S4 dès que possible!
SysT
Aucun reproche pour ma part. MAD MEN est une série parfaite.
RépondreSupprimerJe vais y aller franchement : les premiers épisodes m'ont barbé. Cela s'arrange dans la seconde moitié, mais le début oh là là...
RépondreSupprimerJ'ai aussi trouvé que le première partie de la saison était en demi teinte. Mais il faut dire que Don était dans une période où il se cherchait, et la série s'est cherchée... en risquant l'ennui parfois. Mais il faut avouer que tous les épisodes après the suitcase étaient excellents, à mesure que Don remontait sa pente intime!
RépondreSupprimerEn tout cas, à mon avis, Faye n'étais pas une femme pour lui. Trop femme de tête, pas assez maternelle. Don est tout de même assez vieux jeu dans son rapport aux femmes. Il n'a pas eu de mère, c'est donc une mère qu'il a cherché. En plus Megan a prouvé qu'elle était plus que ça. Dans le fond c'est un choix très réaliste pour lui.
Vivement l'année prochaine!
dommage que cela ne deviennent intéressant d'un point vue scénaristique qu'à partir du moment où ils perdent lucky strike et les deux derniers épisodes de la saison auraient du être les premiers, pour le reste AMC fait un magnifique travail. Rubicon au petit oignons, le premier épisodes de Walking Dead est à tomber et Mad Men comme analyse pointue d'une époque au travers (et en les faisant ressortit) d'une époque qui a généré la notre, je like, là dessus j'ai une douzaine de Manhattan à descendre quoique je préfère les Martini Dry
RépondreSupprimeret sinon ta graphie me dérange mais bon on vas pas se fritter la dessus (j'ai d'ailleurs une délicieuse mayonnaise maison au frigo)
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_en_abyme
Lil' >>> je suis d'accord, il est fascinant... mais je ne peux m'empêcher de trouver qu'un personnage comme Pete a été "gâché" par les scénaristes. Peut-être aussi par que Peggy a piqué la place d'alter-ego de Don qui lui était autrefois destinée.
RépondreSupprimerSerisou >>> pour Don je ne sais pas, pour moi... :-)
SysTool >>> article en stock, en stock... j'ai l'impression que tu nous la fait à chaque fois, celle-là ^^
J-C & Kath >>> en fait moi j'ai bien aimé les premiers épisodes et je ne les ai pas du tout trouvés "en demi-teinte". Don qui devient un party animal, l'euphorie créative qui secoue l'agence, l'ultime face à face avec Ana qui est bouleversant... j'ai trouvé tout ça captivant et franchement, je suis presque déçu de voir que l'évolution de Don n'aura tendue que vers... un second mariage. Je schématise, il s'est retrouvé lui-même bien entendu. Mais j'aurais aimé que cet apaisement se traduise par autre chose qu'un mariage avec une secrétaire (je n'ai pas pu m'empêcher de partager les moqueries de Joan et Peggy). Là où le coup de bluff marche à plein régime, c'est que personne n'attendait la rencontre rédemptrice à ce moment-là. Du coup on se demande ce qu'ils vont écrire dans les deux prochaines saisons. Comme le suggère Serious, je doute que le mariage soit très heureux et je suppute que la pauvre Megan va en prendre plein la gueule.
Bref ce que je reproche aux premiers épisodes, c'est que tout y est assez dilué et que l'ensemble manque de tension et de liant. Je les ai regardé quasiment tous le même soir (les cinq premiers), et je suis incapable de dire de quoi parlait chacun d'eux (ce que je faisais sans problème d'habitude). Mais cela reste chipotage : rien que la scène où Don débarque à une réunion de produit complètement déchiré et se met à aligner un slogan/seconde est du grand art...
Diane >>> désolée que ma graphie te dérange mais bon... l'Académie Française est avec moi ;-)
Vous avez presque tout dit sur cette saison. J'ajouterai simplement que les comédiens sont plus excellents que jamais, et je pense notamment à la petite Sally Draper, rarement vu une si jeune fille aussi convaincante.
RépondreSupprimerBBB.
quand même je trouve abîme plus juste mais bon si on peut si on peut user d'abyme je vais pas en faire un fromage. alors pour la saison 5 ... le mari de Joan meurt au Viet-Nam, la petite Sally se devergonde, Peggy vire sa cuti et Don s'inscrit aux AA ? moi je vais me coucher de toutes façons, les crises de narcolepsie ont décider de perdurer
RépondreSupprimerBBB. >>> c'est vrai que la petite Sally est excellente... c'est incroyable, par instants on croirait que c'est réellement la fille de January Jones, elle réussit à reproduire les mimiques de Betty, même sa voix...
RépondreSupprimerDiane >>> oui enfin, c'est un peu prévisible tout ça quand même. Donc à mon avis faux. Et Sally est trop jeune pour se dévergonder dans la prochaine saison (mais dans la 6, qui devrait approximativement correspondre au Summer of Love...). En fait le problème c'est que Don est le symbole du monde en mouvement ; il ne peut pas (pas encore) être ringardisé par ses gosses.
Moi, j ai bcp aime cette saison, notamment pour le traitement des personnages feminins. En plus, j admire la coherence de la serie depuis le debut.
RépondreSupprimerJ aimerais la saison prochaine qu ils se concentrent un peu plus sur Betty, car j ai un peu pitie d elle...
Et puis Joan et Peggy me ravissent au plus haut point.
Franchememt, tres grande saison pour ma part.
J'ai lu intégralement ton billet, même pas peur d'être spoilée (ça ne me dérange pas d'apprendre des trucs à l'avance, surtout s'il s'agit d'une excellente série dont les ressorts ne reposent pas sur le suspense). Tu l'auras deviné (et je l'ai sûrement déjà dit par ici) : j'adore Mad Men !
RépondreSupprimerJ'ajoute : ce qui me touche particulièrement, au-delà de cette plongée réussie dans une époque charnière, ce sont toutes les résonances, les jeux de miroir avec le présent.
RépondreSupprimerOui. C'est notre époque qui se dessine en toile de fond. Comment elle s'est crée. On trouvait même dans la saison 3 le discours à mon sens le plus pertinent sur... la crise économique contemporaine...
RépondreSupprimerj'ai regardé la saison 1 cette semaine (en un jour et demi) donc je viens de chercher tous tes articles et Waouhhh déjà c'était bon mais savoir que j'ai encore trois excellentes saisons (minimum) à voir... c'est rewaouuuh (c'est beau de savoir exprimer une opinion argumentée) !
RépondreSupprimerEcoute, Waouh aussi, ma sœur ^^
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