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Les concerts les plus réussis ne sont pas nécessairement ceux qui se prêtent le mieux à l’exercice du live report. C’est un fait établi depuis des millénaires : un bon concert est unique, éphémère et impossible à reproduire. Le live report, par définition, repose sur des éléments transcriptibles, le plus souvent des détails dérisoires, qui s’ils trouvent leur place dans une chronique sur un set raté sembleraient totalement déplacés dans le cadre d’un article sur un moment d’exception.
La prestation de Jens Kristian « Tallest Man On Earth » Mattsson, lundi dernier au Café de la Danse, est en cela un cas d’école. Il n’y a quasiment rien à en dire, non parce que la soirée était ratée, mais parce qu’elle était irréprochable, parfaitement satisfaisante et en tout point conforme à nos attentes. Notez que c’est déjà, en soi, quelque chose : les artistes que l’on admire autant sur disque que sur scène ne sont pas si nombreux. Ils sont mêmes assez rares, à partir du moment où l’âge et la passion aidant on commence à avoir quelques concerts dans les jambes.
Le petit Suédois qui voulait être grand (et qui d’ailleurs, de près, semble plus jeune que vraiment petit), fait partie de ces rares élus à pouvoir : a) donner un concert à la hauteur de ses albums ; b) afficher complet sans décevoir une seule personne dans l’assistance ; c) tenir la scène tout seul avec sa guitare (et occasionnellement son piano). A partir de là, tout est dit : la voix est superbe, l’animal ne manque pas de charisme, et les morceaux s’enchaînent, généralement précédés d’une ovation (ce sera le cas pour "King of Spain", "The Wild Hunt", "The Dreamer"…). Malgré la mélancolie de ces derniers, c’est la bonne humeur qui prédomine, car le garçon a un solide sens de l’humour et un côté pince-sans-rire le rendant d’autant plus séduisant (pas sûr qu’il en était besoin vu que comme si cela ne suffisait pas, il est beau comme un dieu – certaines personnes sont tout de même assez énervantes).
Alors non, il n’est pas grand-chose à ajouter, de même qu’il convient parfois de savoir se taire. Un mot tout de même, peut-être, d’Idiot Wind, qui ouvrait cette soirée avec son piano ténébreux. C’était un peu ennuyeux à regarder, mais assez joli à entendre. Las, on n’a pas trouvé de disque en vente à la sortie, il est donc probable que nous l’ayons déjà oubliée dans six mois. Si quelqu’un a des infos sur cette charmante jeune femme, n’hésitez pas – les commentaires sont faits pour cela.
Les concerts les plus réussis ne sont pas nécessairement ceux qui se prêtent le mieux à l’exercice du live report. C’est un fait établi depuis des millénaires : un bon concert est unique, éphémère et impossible à reproduire. Le live report, par définition, repose sur des éléments transcriptibles, le plus souvent des détails dérisoires, qui s’ils trouvent leur place dans une chronique sur un set raté sembleraient totalement déplacés dans le cadre d’un article sur un moment d’exception.
La prestation de Jens Kristian « Tallest Man On Earth » Mattsson, lundi dernier au Café de la Danse, est en cela un cas d’école. Il n’y a quasiment rien à en dire, non parce que la soirée était ratée, mais parce qu’elle était irréprochable, parfaitement satisfaisante et en tout point conforme à nos attentes. Notez que c’est déjà, en soi, quelque chose : les artistes que l’on admire autant sur disque que sur scène ne sont pas si nombreux. Ils sont mêmes assez rares, à partir du moment où l’âge et la passion aidant on commence à avoir quelques concerts dans les jambes.
Le petit Suédois qui voulait être grand (et qui d’ailleurs, de près, semble plus jeune que vraiment petit), fait partie de ces rares élus à pouvoir : a) donner un concert à la hauteur de ses albums ; b) afficher complet sans décevoir une seule personne dans l’assistance ; c) tenir la scène tout seul avec sa guitare (et occasionnellement son piano). A partir de là, tout est dit : la voix est superbe, l’animal ne manque pas de charisme, et les morceaux s’enchaînent, généralement précédés d’une ovation (ce sera le cas pour "King of Spain", "The Wild Hunt", "The Dreamer"…). Malgré la mélancolie de ces derniers, c’est la bonne humeur qui prédomine, car le garçon a un solide sens de l’humour et un côté pince-sans-rire le rendant d’autant plus séduisant (pas sûr qu’il en était besoin vu que comme si cela ne suffisait pas, il est beau comme un dieu – certaines personnes sont tout de même assez énervantes).
Alors non, il n’est pas grand-chose à ajouter, de même qu’il convient parfois de savoir se taire. Un mot tout de même, peut-être, d’Idiot Wind, qui ouvrait cette soirée avec son piano ténébreux. C’était un peu ennuyeux à regarder, mais assez joli à entendre. Las, on n’a pas trouvé de disque en vente à la sortie, il est donc probable que nous l’ayons déjà oubliée dans six mois. Si quelqu’un a des infos sur cette charmante jeune femme, n’hésitez pas – les commentaires sont faits pour cela.