...
[Taux de spoil : 12 %] J'ai grandi à Dillon, Texas. Je ne vous en parle jamais car c'était il y a longtemps et je n'ai pas aimé ça, mais j'ai grandi à Dillon et j'ai bien connu Buddy Garrity, Billy Riggins lorsqu'il n'était qu'un loser, j'ai fait des barbecues sur la terrasse d'Angela Colette, je suis même brièvement sorti avec Julie Taylor en quatrième. J'ai grandi Dillon, Texas mais ce n'était pas tout à fait au Texas. C'était beaucoup plus à l'est et il faisait beaucoup moins beau. Mais ça ressemblait beaucoup au Texas. Il y avait les mêmes braves gens et je ne voyais pas toujours qu'ils étaient braves. Leurs mentalités me paraissaient étriquées et leur générosité, je ne la voyais pas vraiment.
J'ai grandi à Dillon, Texas et en cinq saisons, il n'est pas un seul épisode de Friday Night Lights qui ne me l'ait pas rappelé d'une manière ou d'une autre. On a beaucoup écrit - à commencer par ici - à quel point la fiction créée par Peter Berg se lovait au creux d'une Amérique que l'on ne voyait jamais ailleurs, une "vraie" Amérique, à tout le moins une autre, pas nécessairement celle que les Européens préfèrent regarder en face. Une Amérique d'ouvriers, de rednecks, de paysans que l'imaginaire collectif méprisait ou ignorait, et à laquelle la série donnait des visages (celui du Coach Eric Taylor, celui du fascinant Tim Riggins, celui de Grand-Ma Saracen), des voix et surtout des actes (car cette Amérique-là préfère les actes à la parlote). On a souvent écrit, à tort et de manière schématique, que c'était la seule série dont les personnages pourraient être Républicains, et sympas de surcroît, alors que la vérité est plutôt qu'elle s'attarde sur la masse silencieuse des indécis ou des abstentionnistes, attachés à la famille et à la religion en tant que valeurs plus qu'en tant qu'idéologies, faisait si peu de cas des grands chants politique que lorsqu'arrivent les élections municipales elles ne provoquent qu'un vague frémissement dans la population, gentillette petite brise en regard du raz-de-marée qui submerge la ville les soirs de match. On n'a pas assez dit - mais c'était une évidence - qu'a contrario des séries piétinant avec jubilation les valeurs de l'Amérique, celle-ci les rappelait et leur redonnait des couleurs, sans angélisme, avec des nuances, mais sans ironie.
Tout cela a été dit et bien dit, c'est pourquoi j'avais envie de vous révéler que j'avais grandi à Dillon, Texas. Résumer Friday Night Lights à un portrait naturaliste de l'Amérique censément profonde (ce qu'elle est aussi, bien sûr, c'est même LA série americana par excellence), c'est déjà la limiter et faire fi de son incroyable universalité. FNL pourrait aussi bien se dérouler au fin fond de la Normandie ou de l'Auvergne, elle serait foncièrement la même, parce que même à des milliers de kilomètres de distance les âmes des peuples ne sont pas si différentes. Nous aspirons somme toutes aux mêmes choses : liberté, amour, réussite sociale. Nous souffrons des mêmes mots : désillusions, difficultés économiques, incommunicabilité, individualisme. Le talent de Friday Night Lights et le génie d'Eric Taylor, c'est de rappeler dès le premier épisode que ce qui réunit les hommes est plus fort que ce qui les divise. La série a souvent pu être sombre, tendue, ou tout simplement triste. Mais jamais malgré cela Peter Berg et Jason Katims (le showrunner et principal auteur de la série depuis ses débuts, bizarrement très peu connu du public) ne se sont départis de cet humanisme quasi maladif qui irriguait déjà le pilote du show. Au fil des années et de coups de barres de networks n'ayant jamais su comprendre leur démarche, ils n'ont fait que slalomer entre les contraintes, pour mieux s'en affranchir au final.
Ainsi l'ultime saison contient-elle moins que jamais une histoire donnée, et se contente définitivement de ne filmer que la vie, comme elle vient et comme elle passe, avec une tendresse et une empathie si profondes pour les caractères que l'on ne peut s'empêcher, parfois, d'avoir les larmes aux yeux devant des scènes complètement anodines. La plus forte de toutes, cette année, aura sans doute été celle, au milieu de l'épisode cinq, où le coach s'allonge discrètement sur la terrasse de l'hôtel où l'équipe est logée et où il écoute, sans mot dire et sourire aux lèvres, ses gamins discuter sur le balcon du dessus. Ils rient, s'enthousiasment, s'excitent et fraternisent. Moins d'un an plus tôt ils n'étaient rien, des gamins paumés et surtout pas une équipe, et ce soir les voilà profondément liés alors que tout oppose un Vince, un Luke ou un Chris. Communiant dans une même passion et un même espoir. Toute la série pourrait tenir dans cette scène, et il n'est pas forcément besoin d'en dire plus. Au moment où résonne l'ultime Texas for ever, on n'a plus vraiment envie d'évoquer certains défauts (toutes les saisons en ont) ou de pinailler sur telle ou telle stroyline plus ou moins convaincante (disons juste que celle sur Epyck n'apporte pas grand-chose, que celle sur Julie est un brin poussive, que celle sur le Tim Riggins post-prison est poignante mais aurait gagné à être plus approfondie). Série populaire par essence invraisemblablement reléguée au rang de série culte, Friday Night Light aura récolté pendant cinq ans des audiences faméliques mais marqué profondément et durablement tous ceux qui eurent la chance de la voir et qui, tous, sans le moindre doute, auront versé une petite larme au moment de la toute dernière scène. Il suffisait de lire les réactions des gens après la diffusion du final : rarement série aura été à ce point aimée par ses (rares) spectateurs. Qui, depuis son arrêt, sont tous un peu orphelins, comme s'ils avaient laissé quelque chose d'eux-mêmes à Dillon, Texas. Ou un patelin qui lui ressemble.
"Les gens aiment Friday Night Lights parce que ce sont des histoires qu'ils connaissent. Ils savent ce qu'il va se passer mais ils adorent quand même regarder et y trouver des échos dans leurs propres vies. Parce qu'ils les connaissent, ces mecs. Ils ont grandi avec eux." (Brad "Buddy Garrity" Leland)
Friday Night Lights (saison 5), créée par Brian Grazer, David Nevins et Peter Berg, d'après le film de ce dernier (Direct TV, 2010-11)
- J'en ai causé :
> America's Next Door (saisons 1 & 2)
> L'Art de la rupture (saison 3)
> East Dillon Blues (saison 4)
> Coah Taylor, un héros très discret (analyse)
- Thierry & Typh aussi
[Taux de spoil : 12 %] J'ai grandi à Dillon, Texas. Je ne vous en parle jamais car c'était il y a longtemps et je n'ai pas aimé ça, mais j'ai grandi à Dillon et j'ai bien connu Buddy Garrity, Billy Riggins lorsqu'il n'était qu'un loser, j'ai fait des barbecues sur la terrasse d'Angela Colette, je suis même brièvement sorti avec Julie Taylor en quatrième. J'ai grandi Dillon, Texas mais ce n'était pas tout à fait au Texas. C'était beaucoup plus à l'est et il faisait beaucoup moins beau. Mais ça ressemblait beaucoup au Texas. Il y avait les mêmes braves gens et je ne voyais pas toujours qu'ils étaient braves. Leurs mentalités me paraissaient étriquées et leur générosité, je ne la voyais pas vraiment.
J'ai grandi à Dillon, Texas et en cinq saisons, il n'est pas un seul épisode de Friday Night Lights qui ne me l'ait pas rappelé d'une manière ou d'une autre. On a beaucoup écrit - à commencer par ici - à quel point la fiction créée par Peter Berg se lovait au creux d'une Amérique que l'on ne voyait jamais ailleurs, une "vraie" Amérique, à tout le moins une autre, pas nécessairement celle que les Européens préfèrent regarder en face. Une Amérique d'ouvriers, de rednecks, de paysans que l'imaginaire collectif méprisait ou ignorait, et à laquelle la série donnait des visages (celui du Coach Eric Taylor, celui du fascinant Tim Riggins, celui de Grand-Ma Saracen), des voix et surtout des actes (car cette Amérique-là préfère les actes à la parlote). On a souvent écrit, à tort et de manière schématique, que c'était la seule série dont les personnages pourraient être Républicains, et sympas de surcroît, alors que la vérité est plutôt qu'elle s'attarde sur la masse silencieuse des indécis ou des abstentionnistes, attachés à la famille et à la religion en tant que valeurs plus qu'en tant qu'idéologies, faisait si peu de cas des grands chants politique que lorsqu'arrivent les élections municipales elles ne provoquent qu'un vague frémissement dans la population, gentillette petite brise en regard du raz-de-marée qui submerge la ville les soirs de match. On n'a pas assez dit - mais c'était une évidence - qu'a contrario des séries piétinant avec jubilation les valeurs de l'Amérique, celle-ci les rappelait et leur redonnait des couleurs, sans angélisme, avec des nuances, mais sans ironie.
Tout cela a été dit et bien dit, c'est pourquoi j'avais envie de vous révéler que j'avais grandi à Dillon, Texas. Résumer Friday Night Lights à un portrait naturaliste de l'Amérique censément profonde (ce qu'elle est aussi, bien sûr, c'est même LA série americana par excellence), c'est déjà la limiter et faire fi de son incroyable universalité. FNL pourrait aussi bien se dérouler au fin fond de la Normandie ou de l'Auvergne, elle serait foncièrement la même, parce que même à des milliers de kilomètres de distance les âmes des peuples ne sont pas si différentes. Nous aspirons somme toutes aux mêmes choses : liberté, amour, réussite sociale. Nous souffrons des mêmes mots : désillusions, difficultés économiques, incommunicabilité, individualisme. Le talent de Friday Night Lights et le génie d'Eric Taylor, c'est de rappeler dès le premier épisode que ce qui réunit les hommes est plus fort que ce qui les divise. La série a souvent pu être sombre, tendue, ou tout simplement triste. Mais jamais malgré cela Peter Berg et Jason Katims (le showrunner et principal auteur de la série depuis ses débuts, bizarrement très peu connu du public) ne se sont départis de cet humanisme quasi maladif qui irriguait déjà le pilote du show. Au fil des années et de coups de barres de networks n'ayant jamais su comprendre leur démarche, ils n'ont fait que slalomer entre les contraintes, pour mieux s'en affranchir au final.
Ainsi l'ultime saison contient-elle moins que jamais une histoire donnée, et se contente définitivement de ne filmer que la vie, comme elle vient et comme elle passe, avec une tendresse et une empathie si profondes pour les caractères que l'on ne peut s'empêcher, parfois, d'avoir les larmes aux yeux devant des scènes complètement anodines. La plus forte de toutes, cette année, aura sans doute été celle, au milieu de l'épisode cinq, où le coach s'allonge discrètement sur la terrasse de l'hôtel où l'équipe est logée et où il écoute, sans mot dire et sourire aux lèvres, ses gamins discuter sur le balcon du dessus. Ils rient, s'enthousiasment, s'excitent et fraternisent. Moins d'un an plus tôt ils n'étaient rien, des gamins paumés et surtout pas une équipe, et ce soir les voilà profondément liés alors que tout oppose un Vince, un Luke ou un Chris. Communiant dans une même passion et un même espoir. Toute la série pourrait tenir dans cette scène, et il n'est pas forcément besoin d'en dire plus. Au moment où résonne l'ultime Texas for ever, on n'a plus vraiment envie d'évoquer certains défauts (toutes les saisons en ont) ou de pinailler sur telle ou telle stroyline plus ou moins convaincante (disons juste que celle sur Epyck n'apporte pas grand-chose, que celle sur Julie est un brin poussive, que celle sur le Tim Riggins post-prison est poignante mais aurait gagné à être plus approfondie). Série populaire par essence invraisemblablement reléguée au rang de série culte, Friday Night Light aura récolté pendant cinq ans des audiences faméliques mais marqué profondément et durablement tous ceux qui eurent la chance de la voir et qui, tous, sans le moindre doute, auront versé une petite larme au moment de la toute dernière scène. Il suffisait de lire les réactions des gens après la diffusion du final : rarement série aura été à ce point aimée par ses (rares) spectateurs. Qui, depuis son arrêt, sont tous un peu orphelins, comme s'ils avaient laissé quelque chose d'eux-mêmes à Dillon, Texas. Ou un patelin qui lui ressemble.
"Les gens aiment Friday Night Lights parce que ce sont des histoires qu'ils connaissent. Ils savent ce qu'il va se passer mais ils adorent quand même regarder et y trouver des échos dans leurs propres vies. Parce qu'ils les connaissent, ces mecs. Ils ont grandi avec eux." (Brad "Buddy Garrity" Leland)
Friday Night Lights (saison 5), créée par Brian Grazer, David Nevins et Peter Berg, d'après le film de ce dernier (Direct TV, 2010-11)
- J'en ai causé :
> America's Next Door (saisons 1 & 2)
> L'Art de la rupture (saison 3)
> East Dillon Blues (saison 4)
> Coah Taylor, un héros très discret (analyse)
- Thierry & Typh aussi
Bon, à partir de la moitié de la saison moi, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps ! :(
RépondreSupprimerTa conclusion est très juste. Je n'ai jamais été si attachée à des personnages de séries. Quand ils font le coup de rameuter les anciens personnages, ce qui est pourtant un classique des "dernières saisons", j'ai été bouleversée comme si je ne savais pas que c'était presque un écueil. Revoir Tyra, Matt, Jason...
Dans le documentaire à la fin, Adrianne Palicki dit que la série marquera profondément les gens et qu'ils la reverront encore dans dix ans, et je suis persuadée qu'elle a raison. D'ailleurs ce mini-doc était très bien, malgré l'absence de Kyle Chandler. On sent que l'équipe de la série était aussi attachée que nous à elle. Quand Zach Gilford dit qu'il ne jouera probablement jamais dans quelque chose d'aussi bien, venant d'un type qui doit avoir à peine 25 ans, tout est dit.
Plutôt 30 ans, Zach Gilford. Mais sinon nous sommes d'accord.
RépondreSupprimerEt maintenant il ne manque plus qu'à éditer toute la saison en DVD chez nous, parce qu'on a un sacré retard !
RépondreSupprimeroui parce que là je rame pour retrouver les saisons en vo...
RépondreSupprimerOui nous sommes tous orphelins tout comme nous l'avons été à l'arrêt de 6 feet...
RépondreSupprimer:-(
@ Thomas : J'ai quand même eu peur que tu ne fasses pas allusion à ta Normandie ;-)
RépondreSupprimer@ Kath : Oui, c'est vraiment la 2ème fois que je me sens "orphelin" à la fin d'une série. Toutes deux pareilles aux tiennes.
Pour les saisons, n'oublie pas de cliquer sur mon nom. J'ai fait quelques essais, ça a l'air de fonctionner pour la plupart des liens.
Bel article. Tu résumes bien la série (et Brad "Buddy" Leland aussi).
RépondreSupprimerCette série était vraiment un OVNI de la télé américaine. Elle ne ressemblait à aucune autre, et je doute qu'on en ait des comme ça à l'avenir.
La fin de la série m'aura permis de voir en tout cas à qu'elle point j'aime FNL et combien elle a compté pour moi.
Le terme "orphelin" est bien choisi, c'est vraiment le sentiment que j'ai.
Je sens que je ne vais pas tarder à me refaire l'intégral !
Pour la grande spécificité de FNL, c'est aussi le retour à la ruralité, qui a essaimé pas mal. Il y a cinq ans, les héros de séries étaient presque tous des urbains. FNL a remis les culs-terreux à la mode, les grandes étendues sauvages, ce n'est pas rien !
RépondreSupprimerOups, désolé, j'ai lu de travers : tu parles bien d'une Amérique de paysans ^_^
RépondreSupprimerpour étancher ma tristesese, je me refais toute la série en ce moment... (et c'est en re regardant que je me rends vraiment compte que tim riggins est LE personnage de la série =) )
RépondreSupprimeret tu as bien raison l'épisode 5 est un des meilleurs de la derniere saison.
je suis orphelin, et je veux des bottes. XD
-----> oui, tu as raison, je vois qu'il est né en 82.
RépondreSupprimerEuh, j'ai mis la flèche, et pas la citation !!
RépondreSupprimer"Plutôt 30 ans, Zach Gilford."
Bien sûr :D
Bloom & Kath >>> vous ne croyez pas si bien dire, il se trouve que le coffret de la saison 2 sort justement cette semaine en France. A raison d'un coffret tous les six mois, l'intégrale devrait être vite pliée.
RépondreSupprimerThierry >>> j'ai tenu jusqu'à la dernière saison sans l'évoquer, tout de même :-)
Typh >>> en avoir d'autres comme ça, je ne sais pas, mais je suppose que Jason Katims ne va pas arrêter la télévision. Cela dit il y a tout de même Treme, qui dans l'approche (filmer la vie de manière quasi-documentaire) est très proche, quoique beaucoup radicale (FNL reste une série très "friendly", avec pas mal de pathos, des acteurs qui ressemblent à des mannequins, quand Treme est réaliste jusque dans l'anonymat physique de ses personnages). De toute façon pour moi, il est évident que FNL aura été la première vraie héritière de The Wire et du style David Simon...
Pyrox >>> bien sûr que Tim est LE personnage ^^ Disons qu'avec le Coach Taylor, c'est sans doute celui qui "incarne" la série de manière presque physique. Après on ne peut évidemment pas dire que Matt ou Julie ou Tami sont moins importants, mais ils l'incarnent moins. Au sens où - entendons-nous bien - Coach et Tim sont les deux personnages les plus typiquement américains de FNL. Typiques parmi les typiques, si j'ose dire :-)
Parenthood du même Jason Katims est sensiblement dans le même registre. Basé sur des minis psychodrames familiaux, les interprètes sont très bons. Ca fait un peu penser aussi à 6feet, d'autant que Peter Krause joue dedans...
RépondreSupprimerMoi j'aime bien. (mais franchement on n'est pas au même niveau que FNL ou 6 feet)
C'est vrai que j'avais occulté Parenthood (en fait je croyais que c'était une série de Grazer produite par Katims... alors que c'est très exactement l'inverse). Cela dit je n'avais pas accroché plus que ça aux premiers épisodes, et j'avais arrêté assez vite. Faudra que j'y retourne, tiens. Mais dans l'absolu le sujet m'intéresse beaucoup moins que celui de FNL.
RépondreSupprimerC'est vrai que j'avais occulté Parenthood (en fait je croyais que c'était une série de Grazer produite par Katims... alors que c'est très exactement l'inverse). Cela dit je n'avais pas accroché plus que ça aux premiers épisodes, et j'avais arrêté assez vite. Faudra que j'y retourne, tiens. Mais dans l'absolu le sujet m'intéresse beaucoup moins que celui de FNL.
RépondreSupprimerVoilà, c'est fini pour moi... Dimanche 17 avrl à 23h00... J'ai repoussé l'échéance tant que j'ai pu. J'ai aimé cette série de tout mon coeur, défauts compris, je l'ai "Vécue". Et malgré tout, je suis contente qu'elle s'arrête, qu'elle ne s'enlise pas comme beaucoup qui en sont à des saisons 8 d'inutilité.
RépondreSupprimerBref. J'avais cette série en stock, pas attirée jusqu'à ce que je lise un de tes papiers, il y a peut-être 2 ans. Alors merci à toi.
A moi ? C'est marrant, j'étais quasiment sûr - va savoir pourquoi - que tu avais commencé la série avant moi...
RépondreSupprimerBon, eh bien de rien, alors ^^
J'ai découvert cette série... grâce à toi! Je suis dans la première saison et je commence, lentement, à bien accrocher. Merci du conseil!
RépondreSupprimerJe t'en prie, c'est toujours un plaisir de faire découvrir FNL
RépondreSupprimerSuite de mon message précédent: je viens de terminer la troisième saison et je suis officiellement accro (après un mois intensif)! Quelle justesse cette série. Je travaille avec des ados et c'est la première fois que je vois des personnages de cet âge aussi bien construits et pensés. En fait, tous les personnages sont réussis et le scénario évite presque toujours les écueils et les dangers. Même si ce sont pour des qualités différentes, je n'avais plus été autant "ravi" depuis Six feet under. Et pourtant je regarde beaucoup beaucoup d'autres séries. Bref, merci encore!
RépondreSupprimerPS: et en plus, le coach vient de remporter un Emmy! ;-)
Content de te voir à ce point conquise.
RépondreSupprimerJ'ai vu pour l'Emmy du coach. Bonne nouvelle, même si c'est un peu regrettable d'avoir attendu que la série soit finie pour le lui donner.
Et puis ils ont oublié Connie!!!
RépondreSupprimer:-(
Euh... Je ne sais pas en quoi mon commentaire sonnait féminin: je ne suis pas "conquise" mais plutôt "conquis"! ;-)
RépondreSupprimerBah moi j'accorde sur Voyelle, aussi (ou Consonne) :-D (désolé)
RépondreSupprimerKath >>> Connie l'avait déjà eu avant, il me semble.
Ben nan, elle a rien eu...
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