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Mon premier est une bonne épouse, et mon second un couple de bons gars. Mon premier est à prendre au sens propre, quand mon second ne s'entend qu'au figuré. Mon premier manque cruellement de second degré, tandis que mon second ne connaît que cela. Mon tout constitue une paire de séries aux titres aussi similaires que leurs univers sont différents, mais qui toutes deux témoignent de la dernière mode sur les networks US - à savoir de ne pas être à la mode. Du simple et du sûr, de l'éprouvé et du placement sans risque. C'est The Good Wife sur CBS. C'est The Good Guys sur la Fox. Rien de nouveau sous le soleil semble avoir été inventé tout exprès pour ces deux programmes.
On ne peut certes pas reprocher à CBS le classicisme rigoureux de sa nouvelle série phare, tant la chaîne est connue pour sa frilosité en matière d'ambitions. Un network diffusant Amour, Gloire & Beauté depuis vingt-trois ans, et Les Feux de l'Amour depuis trente-huit (!!!) peut difficilement être suspecté de fomenter une révolution télévisuelle. Si l'on ajoute que l'on se trouve sur la chaîne des cop-shows pontifiants (Criminal Minds, The Mentalist, NCIS²), des sitcoms traditionnelles-voire-traditionnalistes (Two and a Half Men, Mike & Molly) ou du remake de Hawaii Five-0, il n'y a que très peu de chances pour que The Good Wife propose quoi que ce soit de novateur. Il n'empêche : il y a de quoi être un tantinet surpris de l'accueil critique enthousiaste réservé à la dernière pige de Julianna Margulies, tant l'ensemble constitue un drama judiciaire de facture ultra-classique, tant dans la manière de filmer que dans l'écriture ou l'interprétation (ce en dépit de la présence de seconds rôles de haute volée, dont Chris Noth, Titus Welliver ou Alan Cummings). La seule véritable nouveauté apportée par cette série, face au cent autres l'ayant précédée, c'est que l'héroïne est une femme avocate essayant d'exister par elle-même après que son mari, brillant procureur, ait été suspendu de ses fonctions et emprisonné pour une sinistre affaire de mœurs et de corruption. Cocufiée devant la terre entière, la belle Alicia Florrick fait front et reprend du service en tant qu'avocate au pénal. C'est beau, noble et courageux - petit problème : ça ne fait pas forcément très envie. La première saison est d'une rigueur et d'une efficacité incontestables, mais on ne comprend pas trop ce qui justifie ni les critiques élogieuses, ni le fait qu'Archie Panjabi ait soufflé l'Emmy à non pas une, mais deux des excellentes comédiennes de Mad Men (Christina Hendricks et Elisabeth Moss, pour ne pas les nommer).
Le problème de The Good Wife tient en fait en quelques mots : pendant très longtemps c'est pas mal, quand ce pourrait être très bien. Et lorsque cela devient vraiment bien, on ne peut s'empêcher de se dire que ce pourrait excellent. Et ainsi de suite : The Good Wife présente sur le papier une liste assez délirante de qualités, mais elle reste trop souvent à le surface des choses. Il suffirait d'un minimum d'ambitions esthétiques pour que cette série, qui a tout de même pour elle un joli savoir-faire, joue les premiers rôles autrement que parce qu'elle fait de l'audience et que tout le monde aime bien Julianna Margulies (qui est trop jolie et trop cool, c'est un fait avéré depuis quinze ans). Ainsi s'il y a de bons de voire très bons épisodes, ils le sont rarement à cause des affaires et le plus souvent à cause des intrigues parallèles, des seconds rôles (l'impeccable Christine Baranski en tête, un ambigu et impayable Scott "Jason Street" Porter, décidément l'un des acteurs les plus doués de sa génération, dans la seconde saison). L'émancipation d'Alicia Florrick est un sujet potentiellement passionnant, sauf qu'il reste embryonnaire, étouffé par une couche de vernis suffisamment épaisse pour mettre presque une saison entière à se dissoudre : je l'avoue sans honte, j'ai failli abandonner The Good Wife au bout dix épisodes tant tout y semblait presque aussi lisse que le front botoxé de son héroïne, que l'on a connue autrement plus piquante - ne fût-ce que dans l'ultime saison des Soprano. Grand bien m'a pris de ne pas le faire : à partir du dernier tiers de cette première saison, le show gagne considérablement en épaisseur et n'a de cesse de monter en puissance. Certes, le programme reste toujours un peu superficiel dans son traitement de sujets pourtant captivants et fort à propos ; dans le fond, les vrais sujets de The Good Wife, derrière des enquêtes parfois très schématiques et une ennuyeuse love-story, sont le conflit d'intérêts et la frontière ténue entre le public et le privé, et l'on ne peut que regretter que, CBS oblige, les scénaristes n'osent pas se concentrer à 100 % là-dessus. Mais il faut reconnaître que l'atmosphère feutrée et assez anxiogène dans laquelle se déroule une série toute de tension est de plus en plus prenante (à l'heure où sont écrites ces lignes, nous en sommes au 2x13). On reste loin de la noirceur suffocante et de l'intensité du génial Practice, qui demeure d'une éclatante modernité à côté du classicisme maladif de The Good Wife. Mais avec un peu plus de courage artistique, qui sait ?...
La problématique est à la fois similaire et opposée concernant The Good Guys, série poilante qui s'est crashée sur les ondes de la Fox il y a quelques mois. Là aussi, le classicisme est de rigueur (dans tous les sens du terme, vous l'aurez compris). Reprenant la formule éprouvée (éculée ?) du buddy movie, la série créée par Matt Nix (Burn Notice) met en scène deux flics que tout oppose et qui vont, bien évidemment, se lier d'amitié. Ainsi le jeune arriviste Jack Bailey se retrouve-t-il placardisé aux délits mineurs avec l'incontrôlable Dan Stark, flic alcoolo et bedonnant, obsédé sexuel incapable de respecter la moindre règle et dont le credo est aussi simple que le pitch de la série : choper des "punks", quoiqu'il en coûte. Incarné par un Bradley Whitford en roue libre (donc jubilatoire), le numéro de Stark fait beaucoup (sinon tout) pour maintenir l'attention du spectateur, affaire après affaire. Super-vilains déjantés, aventures délirantes, second degré permanent... The Good Guys ne se prend décidément pas au sérieux, et c'est très probablement ce qui la sauve. Ça pète de tous les côtés, ça canarde, ça hurle, ça se poursuit en bagnole et le reste du temps, ça vanne méchant. On n'est jamais loin de Starsky & Hutch, en plus drôle et déraisonnable ; l'ensemble se situe en tout cas dans une perspective d'hommage à un temps apparemment béni (?) où les séries se composaient d'épisodes stand-alone, de bons acteurs et d'une bande-son entêtante. Le cahier des charges est largement respecté, l'alchimie entre les deux bons gars prend de manière presque immédiate (peut-être même un poil trop), et les petits gimmicks narratifs, s'ils deviennent bien trop systématiques sur la longueur, donnent au programme un petit cachet qui trouve écho dans les détails (costumes, décors... ou improbable moustache de Whitford, qui donne l'impression d'avoir été tout juste refoulé du casting de Life on Mars). Le plaisir est régressif, un peu coupable mais difficile à contenir.
Problématique similaire et opposée, disions-nous, car si les Good Guys souffrent de la même absence d'ambition revendiquée, ils n'ont pas la même marge de progression et ainsi, alors que la bonne épouse ne fait que se bonifier avec le temps, la paire Hanks/Whitford a plutôt tendance à tout donner dans les premiers épisodes puis à s'enliser dans des intrigues certes marrantes, mais de plus en plus répétitives. La jouer old-school, même au second degré, donne tout de même au final une série très old-school, qui manque un peu trop d'épaisseur pour qu'on ne finisse pas par s'y ennuyer un peu (même si globalement, le niveau est bon). Et c'est loin d'être la première à pencher en ce sens depuis deux ans. Si l'on était pessimiste, on serait assez tenté de dire qu'avec la crise et après le règne sans partage du feuilleton, qui a touché à sa fin avec les arrêts simultanés de 24 et de Lost, la télévision américaine redécouvre les vertus du bon vieux temps, des épisodes one-shot et des histoires simples. Un back to basics qui peut séduire par instants tout en laissant inévitablement songeur sur la durée. Les séries en seraient-elle arrivées, comme tous les arts populaires avant elle, au moment où tout ce qui compte est de faire du neuf avec du vieux, et où le revival passe de l'exception à la règle ? La réponse probablement dans une ou deux rentrées.
The Good Wife (saisons 1 & 2), créée par Robert & Michelle King (CBS, 2009-11)
The Good Guys (saison 1), créée par Matt Nix (FOX, 2010)
Mon premier est une bonne épouse, et mon second un couple de bons gars. Mon premier est à prendre au sens propre, quand mon second ne s'entend qu'au figuré. Mon premier manque cruellement de second degré, tandis que mon second ne connaît que cela. Mon tout constitue une paire de séries aux titres aussi similaires que leurs univers sont différents, mais qui toutes deux témoignent de la dernière mode sur les networks US - à savoir de ne pas être à la mode. Du simple et du sûr, de l'éprouvé et du placement sans risque. C'est The Good Wife sur CBS. C'est The Good Guys sur la Fox. Rien de nouveau sous le soleil semble avoir été inventé tout exprès pour ces deux programmes.
Le problème de The Good Wife tient en fait en quelques mots : pendant très longtemps c'est pas mal, quand ce pourrait être très bien. Et lorsque cela devient vraiment bien, on ne peut s'empêcher de se dire que ce pourrait excellent. Et ainsi de suite : The Good Wife présente sur le papier une liste assez délirante de qualités, mais elle reste trop souvent à le surface des choses. Il suffirait d'un minimum d'ambitions esthétiques pour que cette série, qui a tout de même pour elle un joli savoir-faire, joue les premiers rôles autrement que parce qu'elle fait de l'audience et que tout le monde aime bien Julianna Margulies (qui est trop jolie et trop cool, c'est un fait avéré depuis quinze ans). Ainsi s'il y a de bons de voire très bons épisodes, ils le sont rarement à cause des affaires et le plus souvent à cause des intrigues parallèles, des seconds rôles (l'impeccable Christine Baranski en tête, un ambigu et impayable Scott "Jason Street" Porter, décidément l'un des acteurs les plus doués de sa génération, dans la seconde saison). L'émancipation d'Alicia Florrick est un sujet potentiellement passionnant, sauf qu'il reste embryonnaire, étouffé par une couche de vernis suffisamment épaisse pour mettre presque une saison entière à se dissoudre : je l'avoue sans honte, j'ai failli abandonner The Good Wife au bout dix épisodes tant tout y semblait presque aussi lisse que le front botoxé de son héroïne, que l'on a connue autrement plus piquante - ne fût-ce que dans l'ultime saison des Soprano. Grand bien m'a pris de ne pas le faire : à partir du dernier tiers de cette première saison, le show gagne considérablement en épaisseur et n'a de cesse de monter en puissance. Certes, le programme reste toujours un peu superficiel dans son traitement de sujets pourtant captivants et fort à propos ; dans le fond, les vrais sujets de The Good Wife, derrière des enquêtes parfois très schématiques et une ennuyeuse love-story, sont le conflit d'intérêts et la frontière ténue entre le public et le privé, et l'on ne peut que regretter que, CBS oblige, les scénaristes n'osent pas se concentrer à 100 % là-dessus. Mais il faut reconnaître que l'atmosphère feutrée et assez anxiogène dans laquelle se déroule une série toute de tension est de plus en plus prenante (à l'heure où sont écrites ces lignes, nous en sommes au 2x13). On reste loin de la noirceur suffocante et de l'intensité du génial Practice, qui demeure d'une éclatante modernité à côté du classicisme maladif de The Good Wife. Mais avec un peu plus de courage artistique, qui sait ?...
La problématique est à la fois similaire et opposée concernant The Good Guys, série poilante qui s'est crashée sur les ondes de la Fox il y a quelques mois. Là aussi, le classicisme est de rigueur (dans tous les sens du terme, vous l'aurez compris). Reprenant la formule éprouvée (éculée ?) du buddy movie, la série créée par Matt Nix (Burn Notice) met en scène deux flics que tout oppose et qui vont, bien évidemment, se lier d'amitié. Ainsi le jeune arriviste Jack Bailey se retrouve-t-il placardisé aux délits mineurs avec l'incontrôlable Dan Stark, flic alcoolo et bedonnant, obsédé sexuel incapable de respecter la moindre règle et dont le credo est aussi simple que le pitch de la série : choper des "punks", quoiqu'il en coûte. Incarné par un Bradley Whitford en roue libre (donc jubilatoire), le numéro de Stark fait beaucoup (sinon tout) pour maintenir l'attention du spectateur, affaire après affaire. Super-vilains déjantés, aventures délirantes, second degré permanent... The Good Guys ne se prend décidément pas au sérieux, et c'est très probablement ce qui la sauve. Ça pète de tous les côtés, ça canarde, ça hurle, ça se poursuit en bagnole et le reste du temps, ça vanne méchant. On n'est jamais loin de Starsky & Hutch, en plus drôle et déraisonnable ; l'ensemble se situe en tout cas dans une perspective d'hommage à un temps apparemment béni (?) où les séries se composaient d'épisodes stand-alone, de bons acteurs et d'une bande-son entêtante. Le cahier des charges est largement respecté, l'alchimie entre les deux bons gars prend de manière presque immédiate (peut-être même un poil trop), et les petits gimmicks narratifs, s'ils deviennent bien trop systématiques sur la longueur, donnent au programme un petit cachet qui trouve écho dans les détails (costumes, décors... ou improbable moustache de Whitford, qui donne l'impression d'avoir été tout juste refoulé du casting de Life on Mars). Le plaisir est régressif, un peu coupable mais difficile à contenir.
Problématique similaire et opposée, disions-nous, car si les Good Guys souffrent de la même absence d'ambition revendiquée, ils n'ont pas la même marge de progression et ainsi, alors que la bonne épouse ne fait que se bonifier avec le temps, la paire Hanks/Whitford a plutôt tendance à tout donner dans les premiers épisodes puis à s'enliser dans des intrigues certes marrantes, mais de plus en plus répétitives. La jouer old-school, même au second degré, donne tout de même au final une série très old-school, qui manque un peu trop d'épaisseur pour qu'on ne finisse pas par s'y ennuyer un peu (même si globalement, le niveau est bon). Et c'est loin d'être la première à pencher en ce sens depuis deux ans. Si l'on était pessimiste, on serait assez tenté de dire qu'avec la crise et après le règne sans partage du feuilleton, qui a touché à sa fin avec les arrêts simultanés de 24 et de Lost, la télévision américaine redécouvre les vertus du bon vieux temps, des épisodes one-shot et des histoires simples. Un back to basics qui peut séduire par instants tout en laissant inévitablement songeur sur la durée. Les séries en seraient-elle arrivées, comme tous les arts populaires avant elle, au moment où tout ce qui compte est de faire du neuf avec du vieux, et où le revival passe de l'exception à la règle ? La réponse probablement dans une ou deux rentrées.
The Good Wife (saisons 1 & 2), créée par Robert & Michelle King (CBS, 2009-11)
The Good Guys (saison 1), créée par Matt Nix (FOX, 2010)
Très bon papier, qui cerne bien les qualités et les défauts de ces séries, et les replace intelligemment dans le contexte.
RépondreSupprimerPersonnellement, les Good Guys m'ont ennuyé très vite. The Good Wife j'ai arrêté, puis repris sur les conseils d'amis. Effectivement, la série gagne beaucoup en profondeur.
Sur la tendance générale, on pourrait ajouter Fringe, Justified...
J'ai été très agréablement surprise par The Good Wife. Les séries du type "une histoire par épisode" m'ennuie assez rapidement le plus souvent. Mais comme tu le dis c'est vraiment avec les histoires personnelles que la série devient très bonne. Et je suis d'accord avec toi, on aimerait bien que ça prenne 100% des épisodes, mais ça n'arrivera probablement jamais...
RépondreSupprimerSinon moi je suis très heureuse de la victoire d'Archie Panjabi aux Emmy. Son personnage est un vrai plus dans la série et la comédienne est très douée (mais je suis d'accord, Christina Hendricks et Elisabeth Moss méritaient tout autant le prix).
Bref une très bonne série à mon avis, qui a les moyens de devenir vraiment excellente si elle se lâchait un peu plus ;)
Oui, elle est très bien, Archie.
RépondreSupprimerEn réalité, ce qui est un peu "choquant" dans cette histoire, c'est qu'Elizabeth Moss soit considérée comme un rôle secondaire.
"Julianna Margulies (qui est trop jolie et trop cool,"
RépondreSupprimerCa, c'est bien vrai :)
ce qui est marrant avec the good wife, c'est qu'elle se situe sur une frontière idéologique,
RépondreSupprimersinon sur son contenu et sa réalisation je suis d'accord avec toi, c'est (très) bon mais on aimerait que ça le soit encore plus.
cette good wife, c'est la quadrature du cercle, à la fois suffisamment conservatrice dans son job d'épouse fidèle et pas vengeresse, de mère protectrice, en même temps suffisamment bafouée et fière pour qu'on l'approuve plus qu'on ne s'apitoie sur elle, intelligente et accrocheuse sans cesser d'être humaine...
elle nous renvoie la synthèse ultime, le rêve "post-féministe" qui comblerait tant de monde.
la série est bien faite, on l'a dit, mais je crois que c'est le personnage d'alicia qui est tellement en phase avec la société d'aujourd'hui (américaine surtout, française un peu aussi) qu'elle fascine.
une femme comme alicia c'est quasi impossible que ça existe, c'est trop dur à tout point de vue, c'est la perfection version 2011, pas seulement comme personne, mais surtout par rapport à ce qu'on attend d'une femme aujourd'hui.
Les républicaines aussi ont leurs fantasmes de liberté, les célibattantes aussi rêvent parfois d'un mari qui les soutienne et de qui être fière,
bref : bien joué :-)
OK avec tes points de vue, mais je trouve la note finale de The Good Guys un peu sévère. Là aussi, j'espérais une saison 2. Ben oui, la poilade régressive, j'aime ça. Et la moustache de BW !
RépondreSupprimerSeul regret : que le fiston Hanks joue avec un balai dans le c**
Hanks a balais dans le cul mais le rôle veut ça aussi (com qui marche aussi avec Margulies). Ce qui est marrant sur The Good Wife c'est qu'apparemment en France la série est énorme bide, alors que c'est un des grands succès des dernières années aux US. Comme quoi Arbobo a raison, la "phase" ne doit pas être la même.
RépondreSupprimerça lui réussit plutôt pas mal, à Margulies, le balai ...
RépondreSupprimerPour ma part j'ai suivi la même trajectoire que Bloom avec TGW. Sauf que je n'ai pas encore eu le courage de reprendre :-)
RépondreSupprimerThierry> c'est pas moi qui l'ai dit :D
RépondreSupprimerj'ai bien accroché à TGW découverte tout à fait par hasard sur le net. Même si, tu as raison, c'est assez convenu finalement. Surtout au regard de Mad Men, dont je suis officiellement accro!
RépondreSupprimerJe m'étonne que personne ne cite l'excellent Josh Charles. Dans les quelques épisodes que j'ai vus, à la télé, c'est son personnage (Will Gardner, je crois) qui tient la baraque, avec ce côté à la fois très sympathique et très ambigu. Sinon la série elle-même est assez quelconque, mais elle se laisse regarder.
RépondreSupprimerBBB.
Bloom >>> tout à fait, les deux séries citées dans cet article ne sont pas les seules. Et n'oublions pas le retour du cop-show à papa avec Detroit ou Blue Bloods...
RépondreSupprimerTyph >>> ah mais j'aime bien le personnage de Kalinda, il est évident qu'elle fait beaucoup pour la série, notamment dans les premiers épisodes, qui ronronneraient pas mal sans elle.
Arbobo >>> effectivement, Alicia Florrick est un fantasme. Il est fascinant de voir que, par exemple, elle n'est jamais dépassée par l'alternance boulot/vie de famille, gère globalement ça à la perfection et arrive même, passés les premiers épisodes, à toujours rentrer à temps pour préparer le dîner :-)
Thierry >>> je ne crois pas être si sévère que ça. Quand tu suis semaines après semaines, j'imagine que ça peut passer, mais quand tu t'avales toute la saison d'un bloc, la sensation de répétition est évidente. Ce genre de série, par définition, ne devrait pas excéder les 13 épisodes.
BBB. >>> Josh Charles est effectivement excellent, comme toujours.
Choup' >>> sûr que c'est incomparable.
J'avoue qu'ayant suivi la série à la semaine, je n'avais pas pensé à cette vision.
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