...
Dans la vie, bloguienne en l'occurrence mais ça marche aussi dans la vraie, il faut savoir faire amende honorable, reconnaître ses erreurs et tendre les fesses lorsque l'on a tort. Ceci n'est pas une citation de Michèle Alliot-Marie, mais bien une amorce d'acte de contrition pour avoir écrit, il y a quinze jours dans ces pages-mêmes, à propos du Noble, Respectable et Avisé gouvernement de la France : "On se demande où est la vraie récupération. Et l'on s'étonne de là où elle n'est pas. Par exemple au gouvernement. Ah ça, les rois de la récup', on les a connus plus affutés. Des semaines qu'ils pataugent, les bougres, tellement pris au dépourvu et si profondément grotesques que l'on aurait presque envie d'embrasser le premier Tunisien qui passe." Ces mots, chers lecteurs, je les regrette amèrement. En effet, notre Noble, Respectable et Avisé gouvernement (je ne l'appellerai plus qu'ainsi, à l'avenir), a démontré qu'il était tout à fait capable de récupérer les "révolutions arabes" (comme ils disent à la télé), et de belle manière qui plus est.
Aussi afin de marquer le coup et de souligner à quel point j'étais dans l'erreur, j'ai décidé de m'adjoindre l'analyse de John-Cloude Beck, fameux expert en récupération politicienne et en manipulation de l'électorat. Peu connu du grand public, John-Cloude Beck fut l'un des grands artisans de la réélection de George W. Bush en 2004, et accorde peu d'interviews afin de préserver son anonymat. Cet entretien est donc largement exclusif et sera, vous le comprendrez fort bien, reproduit dans son intégralité.
Thomas Sinaeve : John-Cloude Beck, bonjour. Comment qualifieriez-vous l'exercice de récupération des révolutions dites "arabes" exécuté ce dimanche soir par Nicolas Sarkozy ?
John-Claude Beck : Écoutez, on a vu plus brillant, mais l'important est que la récupération opère et que le Public n'y voit que du feu. M'est avis que Nicolas Sarkozy sous-estime un peu la mémoire de ses électeurs, mais je ne connais pas suffisamment bien la population française pour l'affirmer.
Mais encore ?
Eh bien disons qu'il y a tout de même eu de longues semaines de cafouillage. Cela laisse obligatoirement des marques. C'est évidemment moins grave que, par exemple, une affaire Woerth. Les Français, comme tous les peuples, se moquent un peu de l'International (j'en veux pour preuve le faible nombre de réactions suscitées par votre dernier éditorial). Ils sont égocentriques, peut-être pas autant que les Américains, mais je doute qu'ils sachent, par exemple, situer la Libye. Tout cela est loin de chez eux, donc ce n'est pas leur problème - et je veux bien leur accorder qu'ils ont beaucoup de problèmes franco-français. J'ajourerai que, d'un certain point de vue, Nicolas Sarkozy a parfait compris cela : en ramenant le débat sur les flux migratoires, suivant une technique rhétorique basique mais efficace, il rapproche ces questions internationales de la réalité quotidienne des français.
Mais nous sommes bien d'accord que cette histoire de flux migratoires c'est... passez-moi l'expression : c'est n'importe quoi ?
Absolument, mais pas plus que ce que Nicolas Sarkozy a l'habitude de dire dans ses interventions. La manière dont il s'est approprié la problématique de nos voisins italiens est d'ailleurs assez habile. Si je vous confiais mes doutes, c'est parce que, malgré tout, et en dépit du fait qu'il ait porté Nicolas Sarkozy au pouvoir, le peuple français n'est pas abruti, n'est-ce pas ?
Non. Il est juste nombriliste et intolérant.
C'est vous qui le dites. Que le peuple français ne voie pas Nicolas Sarkozy changer de sujet, peut-être, mais ce n'est que le B.A.B.A. de la communication politique. Cependant, si les peuples n'ont aucune mémoire, on ne peut leur faire avaler tout, et n'importe quoi. Ils savent bien, par exemple, que Nicolas Sarkozy est en charge des questions d'immigration, de manière directe ou indirecte, depuis près de dix ans. Il ne peut pas éternellement se cacher derrière l'argument d'une immigration "dé-régulée" des années quatre-vingt, dont il supporterait encore le poids, d'autant qu'en France, la mythologie du Péché Originel est moins présente qu'ailleurs dans l'inconscient collectif. Et de plus en plus d'électeurs sont trop devenus trop jeunes pour se rappeler de cette époque. Pour eux, c'est vieux, tout cela. Cela ne peut tout excuser.
Mais est-ce que le vrai coup de bluffe, ce n'est pas de faire croire que d'une part, des peuples aspirants à la démocratie chez eux n'attendraient que de déferler sur la France et, d'autre part, de laisser entendre qu'il y ait un problème gravissime d'immigration, tellement grave qu'il devrait prendre le pas sur tous les autres ?
Un caricaturiste pourrait en effet se demander si Nicolas Sarkozy n'est pas atteint du syndrome de la Tourette, pour parler d'immigration à tout sujet (et je veux bien admettre que, le cas échéant, ce n'était pas réellement le sujet que l'on s'attendait à le voir évoquer). Cependant, le discours "protégeons-nous de tous ces arabes" marche souvent, et ces déclarations sont à mettre en regard du débat à venir sur la place de l'Islam dans la société française. Vous n'avez pas fini d'en entendre parler, de celui-là. Maintenant, concernant le "faux problème", vous avez absolument raison, j'en veux pour preuve que le flux migratoire le plus important des derniers mois a été entièrement passé sous silence par vos hommes politique.
Euh... ah bon ?
Oui. Je parle bien sûr de la Belgique.
La Belgique ?
La Belgique, oui. Ou plutôt, devrais-je dire, ce qu'il en reste. Il y a là un terrible trou d'air qui mériterait d'envisager de fermer les frontières. Vous avez tous les éléments réunis pour une immigration massive et des situations incontrôlables : un pays en pleine tourmente politique, des haines recuites, une proximité géographique et historique évidente...
Mais faut-il y voir une menace ?
Évidemment, Monsieur Sinaeve, évidemment. Les Wallons migrent massivement vers la France depuis environ un an. Ils ne construisent certes pas de minarets, mais entre nous, le Manneken-pis est plus laid que n'importe quelle mosquée. Nous tenons là une véritable destruction du paysage, imaginez que les Belges de France, d'ici quinze ans, exigent de pouvoir s'adonner à leur culte en toute liberté ? Et c'est un Belge qui vous le dit. Je mets en garde vos lecteurs : il y a danger.
N'êtes vous pas un peu alarmiste ? Et un peu réducteur, car la Belgique ce n'est pas que le Manneken (même si, je le reconnais, il est très moche) ?
Je reconnais bien là la bien-pensance de gauche. Et je suppose que, bientôt, vous allez m'expliquer qu'un Wallon peut parfaitement s'intégrer en France. Mais regardez les faits : ces gens, les Belges, mon peuple, sont en train d'auto-détruire leur propre pays. Alors vous croyez vraiment qu'ils feront grand cas des pays des autres ? Qu'ils viendront pacifiquement, ne voleront pas vos allocations familiales et vos emplois ? Vous avez tort. La Diaspora belge n'est pas encore commencée que déjà, ils sont partout. Sur votre blog, avec ce Monsieur Alf et ces nombreux commentateurs, qui revendiquent leur belgitude et n'essaient nullement de s'intégrer à votre lectorat français "traditionnel". Sur vos écrans, avec Mademoiselle Efira, Monsieur Geluck, Madame Lio, qui monopolisent vos ondes. Et je ne parlerai pas de la plus grande célébrité de votre pays, qui se trouve être belge. Croyez-moi, votre nation a survécu à la première vague, mais Olivier Minne a fait des petits et ils ne vous laisseront pas en paix. N'est-ce pas l'idée même défendue pour Rien à déclarer, ce film de propagande, qui remporte un grand succès sur vos écrans en vous faisant croire que tous les Belges sont aussi drôles et sympathiques que Monsieur Poelvoorde ?
Que peut-on faire, alors ?
Ce n'est pas à moi de le dire ; il est certain que votre Président devrait s'emparer du problème, même si un règlement au niveau européen serait l'idéal. Mais il préfère brandir le Musulman, il est vrai plus glamour, plus sexy, plus exotique, avec sa petite barbe, son petit turban et son joli couteau pour égorger des moutons dans les baignoires. Croyez-moi, les Belges font moins peur, mais ils constituent la véritable menace pour les valeurs de la République.
Eh bien... merci John-Cloude, pour cette analyse.
Dans la vie, bloguienne en l'occurrence mais ça marche aussi dans la vraie, il faut savoir faire amende honorable, reconnaître ses erreurs et tendre les fesses lorsque l'on a tort. Ceci n'est pas une citation de Michèle Alliot-Marie, mais bien une amorce d'acte de contrition pour avoir écrit, il y a quinze jours dans ces pages-mêmes, à propos du Noble, Respectable et Avisé gouvernement de la France : "On se demande où est la vraie récupération. Et l'on s'étonne de là où elle n'est pas. Par exemple au gouvernement. Ah ça, les rois de la récup', on les a connus plus affutés. Des semaines qu'ils pataugent, les bougres, tellement pris au dépourvu et si profondément grotesques que l'on aurait presque envie d'embrasser le premier Tunisien qui passe." Ces mots, chers lecteurs, je les regrette amèrement. En effet, notre Noble, Respectable et Avisé gouvernement (je ne l'appellerai plus qu'ainsi, à l'avenir), a démontré qu'il était tout à fait capable de récupérer les "révolutions arabes" (comme ils disent à la télé), et de belle manière qui plus est.
Aussi afin de marquer le coup et de souligner à quel point j'étais dans l'erreur, j'ai décidé de m'adjoindre l'analyse de John-Cloude Beck, fameux expert en récupération politicienne et en manipulation de l'électorat. Peu connu du grand public, John-Cloude Beck fut l'un des grands artisans de la réélection de George W. Bush en 2004, et accorde peu d'interviews afin de préserver son anonymat. Cet entretien est donc largement exclusif et sera, vous le comprendrez fort bien, reproduit dans son intégralité.
Thomas Sinaeve : John-Cloude Beck, bonjour. Comment qualifieriez-vous l'exercice de récupération des révolutions dites "arabes" exécuté ce dimanche soir par Nicolas Sarkozy ?
John-Claude Beck : Écoutez, on a vu plus brillant, mais l'important est que la récupération opère et que le Public n'y voit que du feu. M'est avis que Nicolas Sarkozy sous-estime un peu la mémoire de ses électeurs, mais je ne connais pas suffisamment bien la population française pour l'affirmer.
Mais encore ?
Eh bien disons qu'il y a tout de même eu de longues semaines de cafouillage. Cela laisse obligatoirement des marques. C'est évidemment moins grave que, par exemple, une affaire Woerth. Les Français, comme tous les peuples, se moquent un peu de l'International (j'en veux pour preuve le faible nombre de réactions suscitées par votre dernier éditorial). Ils sont égocentriques, peut-être pas autant que les Américains, mais je doute qu'ils sachent, par exemple, situer la Libye. Tout cela est loin de chez eux, donc ce n'est pas leur problème - et je veux bien leur accorder qu'ils ont beaucoup de problèmes franco-français. J'ajourerai que, d'un certain point de vue, Nicolas Sarkozy a parfait compris cela : en ramenant le débat sur les flux migratoires, suivant une technique rhétorique basique mais efficace, il rapproche ces questions internationales de la réalité quotidienne des français.
Mais nous sommes bien d'accord que cette histoire de flux migratoires c'est... passez-moi l'expression : c'est n'importe quoi ?
Absolument, mais pas plus que ce que Nicolas Sarkozy a l'habitude de dire dans ses interventions. La manière dont il s'est approprié la problématique de nos voisins italiens est d'ailleurs assez habile. Si je vous confiais mes doutes, c'est parce que, malgré tout, et en dépit du fait qu'il ait porté Nicolas Sarkozy au pouvoir, le peuple français n'est pas abruti, n'est-ce pas ?
Non. Il est juste nombriliste et intolérant.
C'est vous qui le dites. Que le peuple français ne voie pas Nicolas Sarkozy changer de sujet, peut-être, mais ce n'est que le B.A.B.A. de la communication politique. Cependant, si les peuples n'ont aucune mémoire, on ne peut leur faire avaler tout, et n'importe quoi. Ils savent bien, par exemple, que Nicolas Sarkozy est en charge des questions d'immigration, de manière directe ou indirecte, depuis près de dix ans. Il ne peut pas éternellement se cacher derrière l'argument d'une immigration "dé-régulée" des années quatre-vingt, dont il supporterait encore le poids, d'autant qu'en France, la mythologie du Péché Originel est moins présente qu'ailleurs dans l'inconscient collectif. Et de plus en plus d'électeurs sont trop devenus trop jeunes pour se rappeler de cette époque. Pour eux, c'est vieux, tout cela. Cela ne peut tout excuser.
Mais est-ce que le vrai coup de bluffe, ce n'est pas de faire croire que d'une part, des peuples aspirants à la démocratie chez eux n'attendraient que de déferler sur la France et, d'autre part, de laisser entendre qu'il y ait un problème gravissime d'immigration, tellement grave qu'il devrait prendre le pas sur tous les autres ?
Un caricaturiste pourrait en effet se demander si Nicolas Sarkozy n'est pas atteint du syndrome de la Tourette, pour parler d'immigration à tout sujet (et je veux bien admettre que, le cas échéant, ce n'était pas réellement le sujet que l'on s'attendait à le voir évoquer). Cependant, le discours "protégeons-nous de tous ces arabes" marche souvent, et ces déclarations sont à mettre en regard du débat à venir sur la place de l'Islam dans la société française. Vous n'avez pas fini d'en entendre parler, de celui-là. Maintenant, concernant le "faux problème", vous avez absolument raison, j'en veux pour preuve que le flux migratoire le plus important des derniers mois a été entièrement passé sous silence par vos hommes politique.
Euh... ah bon ?
Oui. Je parle bien sûr de la Belgique.
La Belgique ?
La Belgique, oui. Ou plutôt, devrais-je dire, ce qu'il en reste. Il y a là un terrible trou d'air qui mériterait d'envisager de fermer les frontières. Vous avez tous les éléments réunis pour une immigration massive et des situations incontrôlables : un pays en pleine tourmente politique, des haines recuites, une proximité géographique et historique évidente...
Mais faut-il y voir une menace ?
Évidemment, Monsieur Sinaeve, évidemment. Les Wallons migrent massivement vers la France depuis environ un an. Ils ne construisent certes pas de minarets, mais entre nous, le Manneken-pis est plus laid que n'importe quelle mosquée. Nous tenons là une véritable destruction du paysage, imaginez que les Belges de France, d'ici quinze ans, exigent de pouvoir s'adonner à leur culte en toute liberté ? Et c'est un Belge qui vous le dit. Je mets en garde vos lecteurs : il y a danger.
N'êtes vous pas un peu alarmiste ? Et un peu réducteur, car la Belgique ce n'est pas que le Manneken (même si, je le reconnais, il est très moche) ?
Je reconnais bien là la bien-pensance de gauche. Et je suppose que, bientôt, vous allez m'expliquer qu'un Wallon peut parfaitement s'intégrer en France. Mais regardez les faits : ces gens, les Belges, mon peuple, sont en train d'auto-détruire leur propre pays. Alors vous croyez vraiment qu'ils feront grand cas des pays des autres ? Qu'ils viendront pacifiquement, ne voleront pas vos allocations familiales et vos emplois ? Vous avez tort. La Diaspora belge n'est pas encore commencée que déjà, ils sont partout. Sur votre blog, avec ce Monsieur Alf et ces nombreux commentateurs, qui revendiquent leur belgitude et n'essaient nullement de s'intégrer à votre lectorat français "traditionnel". Sur vos écrans, avec Mademoiselle Efira, Monsieur Geluck, Madame Lio, qui monopolisent vos ondes. Et je ne parlerai pas de la plus grande célébrité de votre pays, qui se trouve être belge. Croyez-moi, votre nation a survécu à la première vague, mais Olivier Minne a fait des petits et ils ne vous laisseront pas en paix. N'est-ce pas l'idée même défendue pour Rien à déclarer, ce film de propagande, qui remporte un grand succès sur vos écrans en vous faisant croire que tous les Belges sont aussi drôles et sympathiques que Monsieur Poelvoorde ?
Que peut-on faire, alors ?
Ce n'est pas à moi de le dire ; il est certain que votre Président devrait s'emparer du problème, même si un règlement au niveau européen serait l'idéal. Mais il préfère brandir le Musulman, il est vrai plus glamour, plus sexy, plus exotique, avec sa petite barbe, son petit turban et son joli couteau pour égorger des moutons dans les baignoires. Croyez-moi, les Belges font moins peur, mais ils constituent la véritable menace pour les valeurs de la République.
Eh bien... merci John-Cloude, pour cette analyse.
Un seul mot : EXCELLENT !
RépondreSupprimerAh ah ! Je l'avais pas vu venir le coup de la Belgique, bien vu. Et le crob' est excellent, pour douteux qu'il soit ;))
RépondreSupprimerCet article fait froid dans le dos. Imaginer que dans peu de temps, nous serons obligés de boire de la Chimay avec notre camembert. Non, c'est évident, il faut remettre en place la douane Franco Belge et bloquer l'invasion...
RépondreSupprimer" boire de la Chimay avec notre camembert"
RépondreSupprimerMoi, tant qu'on me force pas à manger du camembert quand je bois de la Chimay, ca me va.
De la Chimay, quelle horreur ! Il faut absolument nous protéger !!!
RépondreSupprimerPersonnellement, la perpective du Camembert avec notre Chimay me refait lorgner avec nostalgie vers la Côte belge... C'est peu dire!!!
RépondreSupprimer" Croyez-moi, les Belges font moins peur, mais ils constituent la véritable menace pour les valeurs de la République."
RépondreSupprimerCette phrase pourrait devenir culte... Merci pour la rigolade :)
Bel article, qui dit des choses extrêmement pertinentes sous couvert d'humour de potache.
RépondreSupprimerBBB.
Xavier, Al, Guic' & Serious >>> je n'aime ni le camembert ni la Chimay, comme ça je ne fais chier personne et l'on ne m'accusera pas de parti-pris. De toute façon je ne suis pas un fétichiste de la bière (je me rappelle toujours de Guic', un jour, alors que je commandais une Heineken : "Quoi ? tu bois HOLLANDAIS ???"... c'est ce jour-là que j'ai su qu'on n'avait vraiment pas les mêmes centres d'intérêts :-D)
RépondreSupprimerLil' >>> oui ! Apparemment Alf n'était pas au courant qu'en France, on peut te traîner en justice pour avoir fait un truc pareil avec les symboles de la République :-)
Melou >>> j'en suis très honoré.
Vraiment trop marrant, ce billet ! Tu devrais faire la suite, un texte de SF où la France a été complètement belgifiée ;)
RépondreSupprimerDe SF ? D'horreur, tu veux dire :-)
RépondreSupprimerThomas a écrit : "Apparemment Alf n'était pas au courant qu'en France, on peut te traîner en justice pour avoir fait un truc pareil avec les symboles de la République :-)"
RépondreSupprimerQuoi, ce serait donc la gougoutte qui ferait déborder le vase ;-?
LOL
RépondreSupprimerVoilà oui Thom :-)))
Franchement Al, tu viendras pas pleurer quand ils viendront te chercher :-))
RépondreSupprimertu n'aimes pas le camembert? t'es un faux normand alors? t'as tes papiers?
RépondreSupprimerNon mais une prise de sang devrait démontrer que comme tout vrai Normand mon sang se compose de 12% de calva :-)
RépondreSupprimerCes pauvres Belges, je les trouve franchement tartes. Quelle décadence depuis la chute du Congo...
RépondreSupprimerLa preuve qu'on a pas les mêmes centres d'intérêt: je me souvenais pas de cette anecdote. Comme quoi, moi je retiens les trucs important, toi les conversations de pochtron ;-)
RépondreSupprimer"mon sang se compose de 12% de calva :-)"
RépondreSupprimer:D et je ne veux pas savoir pour les 88% restant...
Notre "président se trompe" ?
RépondreSupprimerNaaaaaaan...
Eric >>> vous ne direz pas ça lorsqu'ils domineront la France !
RépondreSupprimerGuic' >>> mon côté chroniqueur ;-)
Xavier >>> bah... beaucoup de lait de vache, déjà...
Lyle >>> c'est rare.
du lait de vache? QUOI, tu bois Hollandais?
RépondreSupprimerNous dominons déjà un peu les blogs, non ?
RépondreSupprimerC'est vrai que la main-mise sur le CDB a été évidente :-)
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