Who's Got the Crack? - Saison 2, épisode 2

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Plutôt que l'habituelle petite introduction, je profite de l'occasion pour vous délivrer deux informations majeures. 1°) Pour la première fois en plus d'un an, un WGTC? s'est soldé par un match nul.  Ceci étant absolument intolérable, ceux qui ne l'ont pas encore fait peuvent donc exceptionnellement continuer à voter pour l'étape précédente. 2°) D'autre part, le WGTC? du moins prochain sera consacré aux propositions des lecteurs. Le principe est simple : vous me contactez in private, et vous me suggérez une catégorie, avec le casting ou non. Je garderai la plus drôle (rassurez-vous il y aura d'autres spéciales lecteurs dans l'année, sous différentes formes). Sur ce, je vous laisse avec le WGTC? mensuel. Nous votons ce mois-ci pour...

LE PRIX BIDOCHON

récompensant, comme son nom l'indique, le gros beauf qu'on aime bien quand même, et puis d'ailleurs il n'est pas si beauf que ça, quand on y pense

(générique !)

Les challengers sont :

Buddy Garrity (Friday Night Lights)

... obsédé par le foot jusqu'à la pathologie, gentiment réac', lourd et sans gène... le gros Buddy est un personnage fascinant en cela que malgré toutes ses casseroles et son attitude régulièrement insupportable, il demeure un type touchant, sensible, une espèce de gros nounours enrobé dans une couche de beauferie. Peut-être le personnage le plus représentatif de la série dans laquelle il  figure.

Paulie Gualtieri (Les Soprano)

... ou la guerre des gangs en survêt'. Sacré gaillard que ce Paulie, qui partage avec Buddy Garrity de se révéler un être plutôt sensible et touchant au fil du temps. Mais c'est surtout, soyons réalistes, un improbable connard, d'une bêtise crasse et d'une inculture sans nom. Qui a réussi cette prouesse de devenir l'un des (sinon LE) personnage(s) le(s) plus populaire(s) de sa série en n'y jouant, finalement, qu'un rôle assez périphérique.


Earl J. Hickey (My Name Is Earl)

... icône absolue de l'Amérique que l'on adore détester, Earl a porté bien haut les couleurs de la beauferie durant quatre saisons dont au moins deux d'une crétinerie quasiment sans égale, à faire passer n'importe quel film des frères Farrelly pour un poème métaphysique du XVI^e siècle. Dommage qu'il  finisse progressivement par rentrer dans le rang...


Kenny Powers (Eastbound & Down)

... la relève de Hickey, en encore plus stupide, en encore plus corrompu, en encore plus con et beauf. C'est que Kenny Powers a deux choses qui lui offrent une place de choix dans cette sélection : il déteste quasiment tout le monde et il est pourvu d'un égo sur-dimensionné, d'une auto-satisfaction inversement proportionnelle à ce qu'il fait et vaut. Mais c'est aussi ce qui le rend attachant : il ose tout avec une candeur presque émouvante (on a dit "presque", hein...)


Hank Schrader (Breaking Bad)

... Hank, c'est un peu le fils spirituel de Paulie. Le mettre dans cette sélection est injuste, car il est beaucoup plus qu'un beauf. Ne pas l'y mettre le serait tout autant, car il l'est dans les deux sens du terme. En réalité, son évolution au fil des saisons est assez stupéfiante et inattendue, Hank devenant carrément bouleversant par la suite. Ce qui ne l'empêche certes pas d'avoir une grosse bagnole, un gros flingue et une bière dégueulasse à son nom.


Mon choix : Kenny Powers

A présent, amis lecteurs, les commentaires sont à vous ! Attention : vous ne pouvez voter que pour un seul personnage chacun.