...
A moins d'avoir vécu dans un igloo depuis une semaine, vous êtes inévitablement au courant : le bal des débutantes approche à grand pas, valse aux égos qui revient à intervalles réguliers, le plus souvent au printemps, avec le soleil, les mini-jupes et mes crises de photophobie. Il est comme ça, le printemps : il émoustille, il excite, il donne des envies. Et un égo, ça résiste très mal à ce genre de caresse.
Alors bien sûr, la langue de bois de notre société étant ce qu'elle est, on sera obligé d'user de périphrases : on ne parlera pas de valse aux égos, mais de présentations de projets présidentiels. Paraîtrait que Nicolas Sarkozy, piquant, aurait livré à quelques députés UMP une diatribe bien sentie à propos des "cimetières" des projets présidentiels et des "talents gâchés" de leurs concepteurs. Et de citer, paraît-il, une jolie liste d'éphémères candidats - euh ! de projecteurs présidentiels - s'étant sentis pousser des ailes sous la double impulsion du printemps et de quelque institut de sondage émoustillé. On a bien assez critiqué Sarkozy dans ces pages, depuis 2007, pour s'autoriser à reconnaître lorsqu'il a raison (et pas qu'un peu). Depuis une dizaine de jours lescandidats projets présidentiels poussent comme des champignons (sinon de la mauvaise herbe, n'est-ce pas Marine ?), et malgré les émouvants efforts d'une presse maniant l'auto-persuasion avec une ferveur rarement démentie, ce n'est rien d'autre que risible.
Risible, la sécession de Jean-Louis Borloo, personnage certes unanimement considéré comme sympathique, mais auquel les mêmes qui boiraient volontiers l'apéro avec lui n'accordent pas la moindre crédibilité. Risible aussi évidemment, cette manière d'aller rejoindre le gentil Morin (vous savez ? celui qui s'était fait outter sa candidature avant rétraction), tout en faisant discrètement du pied à Bayrou, qui bien entendu saura se montrer suffisamment risible pour lui refermer la porte dessus. Les centristes sont déjà des êtres fascinants en soi, à vouloir régulièrement, par cycles de quelques années, s'émanciper de la droite et se présenter comme une force nouvelle - alors que le centrisme est le truc le plus vieux du monde. Là, ils rappellent la belle époque des Verts. Si tout se passe bien, les mêmes qui ont trahi Bayrou le sourire aux lèvres finiront par refaire alliance et reconstituer "la famille du Centre", comme ils aiment à dire, sans doute parce que les liens du sang évitent d'être liés par des convictions solides.
Les Verts, parlons-en. Ah non, ils ne s'appellent plus les Verts, c'est vrai. Enfin ils n'ont pas l'air bien différents, c'est fou comme de changer quelques trucs à la marge peut modifier la perception du public. Risible aussi, ce parti qui s'est doté d'une candidate officielle depuis l'été dernier (ce qui était déjà risible en soi, dans la mesure où le parti en question n'existait même pas réellement), et qui au gré des vents (c'est ça, l'énergie éolienne) a fini par se convertir au principe de primaire (ah), avec en star américaine l'éminamment risible Nicolas Hulot, alias le José Bové des 2ks - comprendre : le type qui ne s'est pas présenté quand il était en position, qui va le faire la fois suivante et prendre, prédisons-le d'avance, une belle dérrouillée. Il fallait la voir, cette déclaration de candidature, il fallait entendre ce discours d'une rare vacuité, pour réellement prendre la mesure de ce qu'est Nicolas Hulot : pas un homme politique, c'est certain ; pas un journaliste - manquerait plus que ça ; juste une marque, un produit même pas bien marketé. Qui osera dire que cette candidature risible, reposant sur du vent, du narcissisme et de l'opportunisme pur et simple, est bien plus néfaste et illégitime que celle d'une Le Pen ?
Tiens, Le Pen. En voilà une autre qui fait bien rire. Ayant compris que son processus de normalisation lui imposait du coup d'avoir un véritable projet présidentiel, voici qu'elle n'a plus que le mot économie à la bouche, certes pas au point de dire des trucs trop précis - mais tout de même : voir un membre de la famille Le Pen vous parler d'économie est quelque chose de presque aussi émouvant qu'une réunion de la famille du Centre. Un vrai progrés, surtout quand on se rappelle qu'il y a encore quelques semaines le volet économique du projet présidentiel était "en cours de ré-actualisation". Se changer en économiste compétente en l'espace de moins d'un mois, c'est tout de même une jolie performance. Et dire que certains font dix ans d'études pour en arriver là.
J'oubliais Villepin. Bon, j'ai une excuse : il a beau être risible, tout le monde s'en branle - moi le premier. C'est dommage parce que l'exposition de son projet présidentiel de gauche était tout de même un grand moment de burlesque, surtout le passage où ses cinq derniers amis aiguisaient leurs couteaux tandis que dix de ses quarante électeurs décidaient subitement de renouveler leur abonnement UMP. Je n'irai certes pas reprocher à Dominique de revenir dans le droit chemin, mieux vaut tard que jamais, mais je m'inquiète tout de même un peu pour lui : il paraît qu'il y a déjà beaucoup de candidats de gauche à ces présidentielles de l'an prochain. Villepin, il faut dire, défie toutes les lois humaines en vigueur. Il y a quelques années, quand Bayrou avait décidé que dans la vie, il ferait troisième homme, tout le monde se payait sa tronche en se disant qu'il avait vu la Vierge en string. Villepin est encore au-delà de ça. On ne sait même pas où il veut en venir, il ne réprésente personne, n'a jamais tâté du suffrage universel et est encore en procès jusqu'en mai. Il semble que son seul véritable projet présidentiel soit d'emmerder Sarkozy, ce qui lui fait au moins un point commun avec une majorité de Français. De là à en devenir fédérateur...
A ce stade, normalement, vous vous dites deux choses : je n'ai même pas encore dit du mal des socialistes, et je n'ai absolument pas parlé de projets présidentiels. Précisément : tous ces projets présidentiels ont pour point commun d'être du vent, de la com', du buzz. Rien d'autre. D'ailleurs pourquoi se fatiguer ? Si l'élection présidentielle se faisait sur un programme, ça se saurait depuis un moment. Dans un concours de popularité, nul besoin de se fatiguer à penser. Le charisme et la sympathie font l'essentiel du boulot, le paradoxe ne manque pas de piquant dans un pays n'aimant rien tant qu'à multiplier les candidatures (combien de listes d'extrême gauche, pour 2012, qui penseront toutes pareil mais en fait non mais quand même c'est subtil ?). Autant dire qu'au milieu de ce marasme, le PS m'a légèrement étonné. Quelle idée hors-modes (surtout venant du parti aux soixante-dix candidats potentiels) de présenter un vrai projet présidentiel, sérieux à défaut d'être parfaitement convaincant, un truc dont on pourrait discuter, débattre, une base, quoi. Je dis "pourrait" parce qu'il ne vous aura pas échappé que personne ne le fera. Le projet du PS est irréaliste et d'arrière garde, c'est Copé et ses copains qui l'ont dit. On ne sait pas trop pourquoi, et l'on n'est même pas sûr qu'ils l'aient lu.
Mais peu importe : le projet du PS est d'arrière garde, et il est certain qu'essayer d'injecter des idées au milieu du concours de Miss République n'est certainement pas hype, ni cool, ni buzz. On est quasiment dans la tristement célèbre "machine à perdre". Heureusement, les primaires arrivent pour permettre aux socialistes de se remettre dans le sens de la marche : déféquer sur leur propre programme, se bastonner la gueule les uns et les autres, et parler des vrais problèmesde la télé des Français. Vivement le retour de Dominique et Anne, nos Kate et William à nous. Avec un tel casting, le concours de Miss République 2012 va battre tous les records d'audience de participation.
A moins d'avoir vécu dans un igloo depuis une semaine, vous êtes inévitablement au courant : le bal des débutantes approche à grand pas, valse aux égos qui revient à intervalles réguliers, le plus souvent au printemps, avec le soleil, les mini-jupes et mes crises de photophobie. Il est comme ça, le printemps : il émoustille, il excite, il donne des envies. Et un égo, ça résiste très mal à ce genre de caresse.
Alors bien sûr, la langue de bois de notre société étant ce qu'elle est, on sera obligé d'user de périphrases : on ne parlera pas de valse aux égos, mais de présentations de projets présidentiels. Paraîtrait que Nicolas Sarkozy, piquant, aurait livré à quelques députés UMP une diatribe bien sentie à propos des "cimetières" des projets présidentiels et des "talents gâchés" de leurs concepteurs. Et de citer, paraît-il, une jolie liste d'éphémères candidats - euh ! de projecteurs présidentiels - s'étant sentis pousser des ailes sous la double impulsion du printemps et de quelque institut de sondage émoustillé. On a bien assez critiqué Sarkozy dans ces pages, depuis 2007, pour s'autoriser à reconnaître lorsqu'il a raison (et pas qu'un peu). Depuis une dizaine de jours les
Risible, la sécession de Jean-Louis Borloo, personnage certes unanimement considéré comme sympathique, mais auquel les mêmes qui boiraient volontiers l'apéro avec lui n'accordent pas la moindre crédibilité. Risible aussi évidemment, cette manière d'aller rejoindre le gentil Morin (vous savez ? celui qui s'était fait outter sa candidature avant rétraction), tout en faisant discrètement du pied à Bayrou, qui bien entendu saura se montrer suffisamment risible pour lui refermer la porte dessus. Les centristes sont déjà des êtres fascinants en soi, à vouloir régulièrement, par cycles de quelques années, s'émanciper de la droite et se présenter comme une force nouvelle - alors que le centrisme est le truc le plus vieux du monde. Là, ils rappellent la belle époque des Verts. Si tout se passe bien, les mêmes qui ont trahi Bayrou le sourire aux lèvres finiront par refaire alliance et reconstituer "la famille du Centre", comme ils aiment à dire, sans doute parce que les liens du sang évitent d'être liés par des convictions solides.
Les Verts, parlons-en. Ah non, ils ne s'appellent plus les Verts, c'est vrai. Enfin ils n'ont pas l'air bien différents, c'est fou comme de changer quelques trucs à la marge peut modifier la perception du public. Risible aussi, ce parti qui s'est doté d'une candidate officielle depuis l'été dernier (ce qui était déjà risible en soi, dans la mesure où le parti en question n'existait même pas réellement), et qui au gré des vents (c'est ça, l'énergie éolienne) a fini par se convertir au principe de primaire (ah), avec en star américaine l'éminamment risible Nicolas Hulot, alias le José Bové des 2ks - comprendre : le type qui ne s'est pas présenté quand il était en position, qui va le faire la fois suivante et prendre, prédisons-le d'avance, une belle dérrouillée. Il fallait la voir, cette déclaration de candidature, il fallait entendre ce discours d'une rare vacuité, pour réellement prendre la mesure de ce qu'est Nicolas Hulot : pas un homme politique, c'est certain ; pas un journaliste - manquerait plus que ça ; juste une marque, un produit même pas bien marketé. Qui osera dire que cette candidature risible, reposant sur du vent, du narcissisme et de l'opportunisme pur et simple, est bien plus néfaste et illégitime que celle d'une Le Pen ?
Tiens, Le Pen. En voilà une autre qui fait bien rire. Ayant compris que son processus de normalisation lui imposait du coup d'avoir un véritable projet présidentiel, voici qu'elle n'a plus que le mot économie à la bouche, certes pas au point de dire des trucs trop précis - mais tout de même : voir un membre de la famille Le Pen vous parler d'économie est quelque chose de presque aussi émouvant qu'une réunion de la famille du Centre. Un vrai progrés, surtout quand on se rappelle qu'il y a encore quelques semaines le volet économique du projet présidentiel était "en cours de ré-actualisation". Se changer en économiste compétente en l'espace de moins d'un mois, c'est tout de même une jolie performance. Et dire que certains font dix ans d'études pour en arriver là.
J'oubliais Villepin. Bon, j'ai une excuse : il a beau être risible, tout le monde s'en branle - moi le premier. C'est dommage parce que l'exposition de son projet présidentiel de gauche était tout de même un grand moment de burlesque, surtout le passage où ses cinq derniers amis aiguisaient leurs couteaux tandis que dix de ses quarante électeurs décidaient subitement de renouveler leur abonnement UMP. Je n'irai certes pas reprocher à Dominique de revenir dans le droit chemin, mieux vaut tard que jamais, mais je m'inquiète tout de même un peu pour lui : il paraît qu'il y a déjà beaucoup de candidats de gauche à ces présidentielles de l'an prochain. Villepin, il faut dire, défie toutes les lois humaines en vigueur. Il y a quelques années, quand Bayrou avait décidé que dans la vie, il ferait troisième homme, tout le monde se payait sa tronche en se disant qu'il avait vu la Vierge en string. Villepin est encore au-delà de ça. On ne sait même pas où il veut en venir, il ne réprésente personne, n'a jamais tâté du suffrage universel et est encore en procès jusqu'en mai. Il semble que son seul véritable projet présidentiel soit d'emmerder Sarkozy, ce qui lui fait au moins un point commun avec une majorité de Français. De là à en devenir fédérateur...
A ce stade, normalement, vous vous dites deux choses : je n'ai même pas encore dit du mal des socialistes, et je n'ai absolument pas parlé de projets présidentiels. Précisément : tous ces projets présidentiels ont pour point commun d'être du vent, de la com', du buzz. Rien d'autre. D'ailleurs pourquoi se fatiguer ? Si l'élection présidentielle se faisait sur un programme, ça se saurait depuis un moment. Dans un concours de popularité, nul besoin de se fatiguer à penser. Le charisme et la sympathie font l'essentiel du boulot, le paradoxe ne manque pas de piquant dans un pays n'aimant rien tant qu'à multiplier les candidatures (combien de listes d'extrême gauche, pour 2012, qui penseront toutes pareil mais en fait non mais quand même c'est subtil ?). Autant dire qu'au milieu de ce marasme, le PS m'a légèrement étonné. Quelle idée hors-modes (surtout venant du parti aux soixante-dix candidats potentiels) de présenter un vrai projet présidentiel, sérieux à défaut d'être parfaitement convaincant, un truc dont on pourrait discuter, débattre, une base, quoi. Je dis "pourrait" parce qu'il ne vous aura pas échappé que personne ne le fera. Le projet du PS est irréaliste et d'arrière garde, c'est Copé et ses copains qui l'ont dit. On ne sait pas trop pourquoi, et l'on n'est même pas sûr qu'ils l'aient lu.
Mais peu importe : le projet du PS est d'arrière garde, et il est certain qu'essayer d'injecter des idées au milieu du concours de Miss République n'est certainement pas hype, ni cool, ni buzz. On est quasiment dans la tristement célèbre "machine à perdre". Heureusement, les primaires arrivent pour permettre aux socialistes de se remettre dans le sens de la marche : déféquer sur leur propre programme, se bastonner la gueule les uns et les autres, et parler des vrais problèmes
Ahah, très drôle ! Même si je te trouve un peu catégorique dans ta manière de dire que personne n'a vraiment pris la peine de penser 3 secondes à son "projet présidentiel" à part les gars du PS. En ce qui me concerne, j'ai plus de mal à faire une différence...
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé le texte sur Villepin, c'est vrai que son "projet" est étonnamment sympathique (quoique je ne sois pas certain que son application soit réellement envisageable), mais on voit pas trop comment il compte s'en sortir...
Méchant mais tellement vrai !
RépondreSupprimerOn se moque des socialistes, sur le mode : "ils veulent tous être président", c'est vrai qu'ils sont caricaturaux, mais en réalité, ils y pensent presque tous, dès qu'ils sont vaguement connu.
Mieux vaut en rire, en effet...
sur le projet socialiste, on en parle suffisamment peu pour je trouve difficile d'avoir un avis,
RépondreSupprimernon en fait la vraie info de ce nouveau brûlot, et qui n'a pas fini de t'attirer des soucis à ton prochain séjour à Avignon : alors comme ça, LA VIERGE PORTE UN STRING!!!!!!!!!!!!!!
va y avoir des trous dans le sable aux Saintes-Maries...
Le projet du PS, pour ce que j'en ai lu, me paraît plutôt convaincant. Pas assez pour que je vote PS, mais suffisamment, en tout cas, pour mériter mieux que d'être "traité par le mépris", comme vous le soulignez très justement.
RépondreSupprimerSinon, article très amusant, comme d'habitude. Ce n'est pas pour vous flatter, mais cette saison aura été une grande saison, niveau éditos du Golb.
;-)
BBB.
Tellement vrai et tellement pathétique. Tu es trop fort d'arriver à en rire, moi ça me déprime.
RépondreSupprimerJoris >>> je ne dis pas que personne n'a pris le temps de se pencher dessus, mais plutôt que le PS a été le seul à essayer de mettre son programme en avant. Ils n'avaient d'ailleurs pas le choix : quand on est dans un parti fantaisiste (Parti Radical Valoisien, République solidaire, Debout la France... même les noms sont ridicules), on peut se permettre de se mettre en avant et de raconter n'importe quelle connerie, tout le monde s'en tape. Mais les gens ne sont pas dupes, si l'UMP ou le PS font pareil, ils leur font sentir que ce n'est pas ce que l'on attend d'eux.
RépondreSupprimerC-U-L-P >>> ne sois pas démago, non plus. Ils n'y pensent pas tous. Certains sont plus pragmatiques, moins égocentriques, et ne visent qu'un modeste maroquin ;-)
Arbobo >>> c'est vrai que pour voir le projet socialiste dans le détail, il valait mieux être attentif et pas flemmard... quant à la tenue intime de la vierge, l'élégance m'impose de ne pas en dire plus ^^
BBB. >>> bien sûr, et je ne suis pas fan du côté "catalogue social-démocrate" (même s'il est plus à gauche que ce qu'on était en droit de craindre).
Lil' >>> ce qui est pathétique c'est tout de même de lire des déclarations de Sarkozy et de se dire qu'il a raison. Comme quoi tout arrive ^^
Après la lecture de cet édito, il n'y a plus qu'une chose qui me laisse un peu d'espoir : si tu continues à écrire des articles aussi bons, au moins, on va bien se marrer pendant la campagne. ;)
RépondreSupprimer"Il semble que son seul véritable projet présidentiel soit d'emmerder Sarkozy, ce qui lui fait au moins un point commun avec une majorité de Français."
RépondreSupprimerTres bon :D
pourquoi faudrait-il qu'il en soit autrement; toutes ces choses sont à l'image de ce joli pays de consommateurs ne cherchant qu'à consommer plus. c'est un miroir d'une fidélité absolue en ce registre, tant mieux si cela te fait rire ou sourire, c'est la seule manière de ne pas s'engluer dans le désespoir; heureusement que ce n'est qu'un film (all the world's a stage) et que personne n'est obligé de prendre cela au sérieux.
RépondreSupprimerremarque, chacun choisit se thèmes de contemplation comme il le souhaite^^
Dans un régime qui encourage le courage de popularité je en vois pas trop ce qu'on peut faire à part en rire effectivement.
RépondreSupprimerLe seul problème finalement c'est qu'on risque de rire beaucoup moins au printemps 2012...
RépondreSupprimerSinon je te trouve dur avec Villepin. La réinsertion des anciens détenus est un problème capital de notre société. :-)
Melou >>> et je suis d'ailleurs en train de réfléchir sérieusement à une manière originale de couvrir la campagne (ce que je n'avais pas fait en 2007, époque de ma vie un peu chaotique). Je suis ouvert à toutes les suggestions les plus burlesques ^^
RépondreSupprimergmc & mika >>> ah mais je ne dis pas qu'il faudrait qu'il en soit autrement. Je ne fais que constater que c'est de plus en plus marqué au fil des années.
Lyle >>> mais si, mais si. Alf et moi on va monter en puissance d'ici là. Ah merde, tu parlais pas de nous ? :-)
"Alf et moi on va monter en puissance d'ici là."
RépondreSupprimerLOL
Mais j'espère bien que Alf et toi au moins vous nous ferez rire
RépondreSupprimerOn rira tous ensemble, promis, de notre propre désespoir ^^
RépondreSupprimery'a moyen Thom, un truc comme Who's got the Job, ou alors La Ferme des Politiciens (mais ca a déjà été fait par les Guignols).
RépondreSupprimeril faut réfléchir au concept, qu'au moins on puisse se consoler sur le Golb de ces Tartufferies...
Je pourrais vous mettre à contribution en laissant la parole à chacun de vous, chaque semaine... mais bon, je suis sûr que personne ne le fera...
RépondreSupprimernon, ce n'est pas plus marqué, c'est toujours la même chose; le fait de croire voir une dégradation n'est qu'une résultante du mouvement perpétuel de la pensée qui passe son temps à effectuer des comparaisons grossières (ou plus ou moins raffinées, si on aime les euphémismes)qu'elle qualifie ensuite de raisonnements^^ (alors même qu'ils ne reposent que sur du vent)), ce qui, dans ce cas de figure, mène directement à la conclusion style vieux con "c'était mieux avant"^^, alors que non, illusion d'optique; de toute façon, cet "avant" n'est toujours qu'un leurre contemporain, puisque uniquement interprété au travers du filtre des "valeurs" (sans commentaire^^) actuelles en usage.
RépondreSupprimerpour la contribution, voir ailleurs, merci, pas de temps à gaspiller en choses aussi mortellement sérieuses
RépondreSupprimerAh mais je ne t'ai rien demandé ^^
RépondreSupprimerje le sais^^, d'ailleurs l'ai-je écrit?
RépondreSupprimer