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Il y a des séries qu'on ne voit tout simplement pas venir. Elles ne font pas de bruit, ne déchaînent pas les passions, n'explosent pas plus l'audience qu'elle ne vivent sous la menace permanente d'une annulation. Et pourtant elles sont là, elles passent, tournent toutes seules et atteignent leur but.
Je dis ça, je n'ai pas la moindre idée de quel pouvait bien être le but poursuivi par Happy Endings. De comment elle a été vendue à la chaîne ni de pourquoi elle a été signée. Elle n'a rien d'original, ne brille pas par son génie, semble n'avoir d'autre ambition que d'être sympathique. Ça tombe bien : sympathique, elle l'est indubitablement. Et attachante. Au corps défendant du spectateur, presque.
Non parce qu'au début, on réprime quand même un soupir : encore un sitcom racontant les histoires quotidiennes (donc de coucheries, soyons clairs 1) d'une bande de jeunes urbains bientôt trentenaires issus de la middle class, mouais mouais mouais. Faudra un peu plus qu'Elisha Cuthbert pour me convaincre 2. D'autant que les premiers épisodes sont assez médiocres. Et pourtant, une fois évacué le bien inutile préalable (un énième groupe essaie de ne pas se voir disloquer suite à la énième rupture de énièmes deux d'entre eux), la série commence à trouver un bon rythme, avec ce savoir-faire et cette efficacité dont seuls les networks américains ont le secret. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire la saison est finie, et l'on s'aperçoit qu'on a passé un agréable moment, que l'on ne s'est pas forcé à rire, que c'était finalement assez chouette.
Après bien sûr, mieux vaut éviter de me demander pourquoi j'ai plutôt bien aimé Happy Endings. Je n'en sais foutre rien, et je dirai même que si je me concentrais pour en dire plus de bien, je risquerai probablement d'en dire du mal. Non parce que quand même, la plupart du temps, ça ne vole pas très haut. Et dans tous les cas, c'est souvent du déjà-vu 3. Alors peut-être ai-je été suffisamment longtemps d'humeur arrangeante. C'est possible - je ne saurais le dire.
Cela en fait donc l'archétype du trois sur six, non ?
(1) Il faut tout de même attendre pas loin de six épisodes sur dix pour enfin savoir ce que certains d'entre eux font dans la vie, et encore, c'est assez nébuleux la plupart du temps.
(2) Naaaaaan, j'déconne, Leesh me ferait regarder n'importe quoi, comme le rappelait joliment Alex, c'est un peu notre petite cousine-qu'-on-aimerait-bien-sauter à tous. Hum. En fait Alex n'avait pas tout à fait dit ça dans son billet, je vous laisse vérifier.
(3) L'épisode The Girl with the David Tattoo (1x08), pour drôle qu'il soit, rappelle quand même très fortement l'un des tout meilleurs épisodes de Friends, The One Where Heckles Dies (2x03).
Il y a des séries qu'on ne voit tout simplement pas venir. Elles ne font pas de bruit, ne déchaînent pas les passions, n'explosent pas plus l'audience qu'elle ne vivent sous la menace permanente d'une annulation. Et pourtant elles sont là, elles passent, tournent toutes seules et atteignent leur but.
Je dis ça, je n'ai pas la moindre idée de quel pouvait bien être le but poursuivi par Happy Endings. De comment elle a été vendue à la chaîne ni de pourquoi elle a été signée. Elle n'a rien d'original, ne brille pas par son génie, semble n'avoir d'autre ambition que d'être sympathique. Ça tombe bien : sympathique, elle l'est indubitablement. Et attachante. Au corps défendant du spectateur, presque.
Non parce qu'au début, on réprime quand même un soupir : encore un sitcom racontant les histoires quotidiennes (donc de coucheries, soyons clairs 1) d'une bande de jeunes urbains bientôt trentenaires issus de la middle class, mouais mouais mouais. Faudra un peu plus qu'Elisha Cuthbert pour me convaincre 2. D'autant que les premiers épisodes sont assez médiocres. Et pourtant, une fois évacué le bien inutile préalable (un énième groupe essaie de ne pas se voir disloquer suite à la énième rupture de énièmes deux d'entre eux), la série commence à trouver un bon rythme, avec ce savoir-faire et cette efficacité dont seuls les networks américains ont le secret. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire la saison est finie, et l'on s'aperçoit qu'on a passé un agréable moment, que l'on ne s'est pas forcé à rire, que c'était finalement assez chouette.
Après bien sûr, mieux vaut éviter de me demander pourquoi j'ai plutôt bien aimé Happy Endings. Je n'en sais foutre rien, et je dirai même que si je me concentrais pour en dire plus de bien, je risquerai probablement d'en dire du mal. Non parce que quand même, la plupart du temps, ça ne vole pas très haut. Et dans tous les cas, c'est souvent du déjà-vu 3. Alors peut-être ai-je été suffisamment longtemps d'humeur arrangeante. C'est possible - je ne saurais le dire.
Cela en fait donc l'archétype du trois sur six, non ?
✋ Happy Endings (saison 1)
créée par David Caspe
ABC, 2011
(1) Il faut tout de même attendre pas loin de six épisodes sur dix pour enfin savoir ce que certains d'entre eux font dans la vie, et encore, c'est assez nébuleux la plupart du temps.
(2) Naaaaaan, j'déconne, Leesh me ferait regarder n'importe quoi, comme le rappelait joliment Alex, c'est un peu notre petite cousine-qu'-on-aimerait-bien-sauter à tous. Hum. En fait Alex n'avait pas tout à fait dit ça dans son billet, je vous laisse vérifier.
(3) L'épisode The Girl with the David Tattoo (1x08), pour drôle qu'il soit, rappelle quand même très fortement l'un des tout meilleurs épisodes de Friends, The One Where Heckles Dies (2x03).
Ah ah. La note 2 est excellente :D
RépondreSupprimerQuoi ? Heckles Meurt ??? Merci pour le spoiler !!!
RépondreSupprimerJe rigolais heiin :-)
RépondreSupprimerJ'aime !
RépondreSupprimerMoi qui vient de finir Raising Hope, ça me fera une bonne sitcom de dépannage pour au moins une semaine...
RépondreSupprimerC'est sûr que vu qu'il n'y a que 10 épisodes, ça va pas te faire six mois...
RépondreSupprimerheu.... Ben non, pas pour moi.
RépondreSupprimerC'est toute l'histoire de SAGA (Tonino Benacquista)
RépondreSupprimerJe ne vois pas vraiment le rapport, désolé...
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