...
C'est pas beau de vieillir. L'information ne date pas d'hier, mais l'adage de grand-père vient de prendre, en ce magnifique printemps 2011, une dimension nouvelle. Au train où vont les choses, on ne serait pas surpris de découvrir prochainement des artistes de 18 ans jouant du rockabilly. Ah merde, ça existe déjà, ça s'appelle Kitty, Daisy & Lewis et c'est plutôt chouette.
Alors bien sûr, c'était tentant de rapprocher ces deux-là, copains comme cochons et auteurs en duo, sous le joli nom de Last Shadow Puppets, d'un des albums les plus marquants des dernières années chez les moins de vingt ans. Disons les choses clairement et franchement avant de s'attarder plus précisément sur leurs cas : Alexander David Turner et Miles Peter Kane, vingt-cinq ans chacun, viennent de publier simultanément, qui avec ses Arctic Monkeys et qui en solo, deux parfaits albums de trentenaires sur le retour. C'en est confondant de la part de gens qui, il y a à peine deux ans, nous bastonnaient la gueule à coup de Brainstorm et/ou d'Out of Dreams.
Certes, Alex Turner est un multirécidiviste de la chose, lancé dans un genre d'effrayante et perpétuelle quête de légitimité, jusqu'alors plutôt efficace. D'abord moqué par à peu près tout ce que la planète comptait de rockers sérieux, le leader des Arctic Monkeys s'est révélé un songwriter sensible, inventif et pourvu d'une sacrée paire de cojones dans la catégorie courage artistique. On ne lui enlèvera pas, d'autant que ce blog n'a pas été le dernier à célébrer l'insolente réussite qu'était il y a deux ans le teigneux et heavy Humbug. Reste qu'après un EP où Môssieur la jouait crooner (à son âge, sérieusement ? Mais que fera-t-il dans trente ans, quand il voudra faire son come-back ?...), le quatrième opus des Monkeys confirme que le garçon n'a plus que quelques années devant lui avant de sucrer les fraises. Sur Suck It & See, il n'y a guère que le titre qui soit un minimum pugnace, la plupart des titres évoquant plus volontiers le Morrissey du mal aimé (mais poignant) Maladjusted que le rock pied-au-plancher pour lequel il s'était fait connaître (et ce n'est pas pour insister lourdement, hein, mais quand Morrissey a sorti Maladjusted il avait déjà presque quarante balais...). De mid-tempo lancinantes en... mid-tempo ennuyeuses, l'album aligne douze titres honnêtes, parfois parcourus de grosses guitares heavy ("Don't Sit Down 'Cause I've Moved Your Chair", "Library Pictures") mais si rarement énergique que l'on se demande sincèrement si c'est le même groupe, uniquement reconnaissable par éclats (une rythmique par-ci, un nasillement de Turner par-là). L'impression générale est celle d'une grosse gueule de bois, d'un groupe fatigué et d'un leader qui aurait bien besoin d'une petite sieste après le café digestif (cela fait bien longtemps qu'il ne boit plus de whisky). Pas sûr que les minettes de seize ans qui relevaient leurs t-shirts aux premiers concerts du groupe soient partantes pour la prochaine tournée (je déconne, elles sont par définition toujours partantes).
D'une certaine manière, le camarade Miles Kane s'en sort mieux. Et pourtant d'une certaine manière, son cas est encore plus triste. Résumons : d'une part, son groupe a splitté rapidement, il sévit en son nom propre et a qui plus est un grand besoin d'émancipation, dans la mesure où a) les Rascals étaient alors injustement taxés d'être des sous-Arctic Monkeys ; b) la presse anglaise, folle amoureuse de Turner et détestant les Rascals, a eu une fâcheuse tendance à diminuer l'apport de Kane au sein des Last Shadows Puppets (alors que la vérité, évidente à l'écoute de tous ces disques, est très exactement inverse : Turner s'est plus inspiré de la touche de son copain que l'inverse). Ce problème-là au moins sera tranché après écoute de Colour of the Trap : mélodies ampoulées et solides, arrangements classieux... Kane s'impose définitivement comme le dépositaire du son LSP. Moins paresseux, plus soigné, son travail semble même impeccable à la première écoute. Cependant, les mêmes causes amènent globalement les mêmes effets : on aimait sur Rascalize une énergie, une radicalité et une aura ténébreuse qui sont absolument bannies du premier album solo (et second album en tout, ce qui fout le frisson) de Miles Kane, qui n'est jamais qu'un gamin à l'échelle du public. En l'espace de trois ans, le rocker nihiliste s'est métamorphosé en dandy précieux, soit donc le chemin que Paul Weller a mis trente ans à parcourir. Comme son compère Turner, Kane était jusqu'à il y a peu le défenseur d'une certaines idée du britrock, nerveux, incandescente, sans cesse au bord de la rupture... du ladrock sale et classe à la fois, faussement trash et vraiment vicié. Colour of the Trap a beau aligner les pop-songs de haute voltige ("Come Closer", "My Fantasy", "Innhaler"... les morceaux de bravoure ne manquent pas), le songwriter n'en pose pas moins tout mignon et bien sapé sur une pochette où son nom figure en rose, bon à marier à la fille de votre voisine (qu'il emballera sans doute sur la lénifiante "Take the Night from Me", seconde preuve en deux disques que les Turner-Kane connaissent leur Morrissey sur le bout des doigts... sans malheureusement en détenir l'ironie ravageuse). C'est bon, bien fichu, intelligent et élégant. Tellement pas rock'n'roll que c'en est à vomir.
C'est un véritable procès d'intention, vous dites-vous, et vous aurez assurément raison. Mais un album après tout, et à plus forte raison lorsqu'il est signé par une "icône" ou quelque chose s'en rapprochant, se doit d'être jugé au-delà de la valeur intrinsèque de ses morceaux. Ce que ces deux disques disent sur le rock anglais d'aujourd'hui n'a rien de particulièrement excitant. J'imagine ma tronche si, à dix-huit ans, j'avais vu les idoles de mes seize ans hargneux (pléonasme) prendre un tel virage. J'aurais certainement eu envie de brûler ces mecs, comme j'ai haï Kurt Cobain en entendant l'Unplugged in New York. Précocement vieillis (très), sans doute déjà trop bien rodés et pros pour être totalement spontanés, Turner et Kane sont parvenus simultanément au stade où, rockers vénérés par une génération entière, ils sont désormais devenus adultes et respectables. Les kids qui les suivent depuis des années ont à présent toutes les meilleures raisons du monde d'être en colère : si leurs parents venaient à tomber sur ces albums, ils seraient bien capables de les leur piquer pour se les passer en douce dans l'auto-radio du Picasso.
C'est pas beau de vieillir. L'information ne date pas d'hier, mais l'adage de grand-père vient de prendre, en ce magnifique printemps 2011, une dimension nouvelle. Au train où vont les choses, on ne serait pas surpris de découvrir prochainement des artistes de 18 ans jouant du rockabilly. Ah merde, ça existe déjà, ça s'appelle Kitty, Daisy & Lewis et c'est plutôt chouette.
Alors bien sûr, c'était tentant de rapprocher ces deux-là, copains comme cochons et auteurs en duo, sous le joli nom de Last Shadow Puppets, d'un des albums les plus marquants des dernières années chez les moins de vingt ans. Disons les choses clairement et franchement avant de s'attarder plus précisément sur leurs cas : Alexander David Turner et Miles Peter Kane, vingt-cinq ans chacun, viennent de publier simultanément, qui avec ses Arctic Monkeys et qui en solo, deux parfaits albums de trentenaires sur le retour. C'en est confondant de la part de gens qui, il y a à peine deux ans, nous bastonnaient la gueule à coup de Brainstorm et/ou d'Out of Dreams.
Certes, Alex Turner est un multirécidiviste de la chose, lancé dans un genre d'effrayante et perpétuelle quête de légitimité, jusqu'alors plutôt efficace. D'abord moqué par à peu près tout ce que la planète comptait de rockers sérieux, le leader des Arctic Monkeys s'est révélé un songwriter sensible, inventif et pourvu d'une sacrée paire de cojones dans la catégorie courage artistique. On ne lui enlèvera pas, d'autant que ce blog n'a pas été le dernier à célébrer l'insolente réussite qu'était il y a deux ans le teigneux et heavy Humbug. Reste qu'après un EP où Môssieur la jouait crooner (à son âge, sérieusement ? Mais que fera-t-il dans trente ans, quand il voudra faire son come-back ?...), le quatrième opus des Monkeys confirme que le garçon n'a plus que quelques années devant lui avant de sucrer les fraises. Sur Suck It & See, il n'y a guère que le titre qui soit un minimum pugnace, la plupart des titres évoquant plus volontiers le Morrissey du mal aimé (mais poignant) Maladjusted que le rock pied-au-plancher pour lequel il s'était fait connaître (et ce n'est pas pour insister lourdement, hein, mais quand Morrissey a sorti Maladjusted il avait déjà presque quarante balais...). De mid-tempo lancinantes en... mid-tempo ennuyeuses, l'album aligne douze titres honnêtes, parfois parcourus de grosses guitares heavy ("Don't Sit Down 'Cause I've Moved Your Chair", "Library Pictures") mais si rarement énergique que l'on se demande sincèrement si c'est le même groupe, uniquement reconnaissable par éclats (une rythmique par-ci, un nasillement de Turner par-là). L'impression générale est celle d'une grosse gueule de bois, d'un groupe fatigué et d'un leader qui aurait bien besoin d'une petite sieste après le café digestif (cela fait bien longtemps qu'il ne boit plus de whisky). Pas sûr que les minettes de seize ans qui relevaient leurs t-shirts aux premiers concerts du groupe soient partantes pour la prochaine tournée (je déconne, elles sont par définition toujours partantes).
D'une certaine manière, le camarade Miles Kane s'en sort mieux. Et pourtant d'une certaine manière, son cas est encore plus triste. Résumons : d'une part, son groupe a splitté rapidement, il sévit en son nom propre et a qui plus est un grand besoin d'émancipation, dans la mesure où a) les Rascals étaient alors injustement taxés d'être des sous-Arctic Monkeys ; b) la presse anglaise, folle amoureuse de Turner et détestant les Rascals, a eu une fâcheuse tendance à diminuer l'apport de Kane au sein des Last Shadows Puppets (alors que la vérité, évidente à l'écoute de tous ces disques, est très exactement inverse : Turner s'est plus inspiré de la touche de son copain que l'inverse). Ce problème-là au moins sera tranché après écoute de Colour of the Trap : mélodies ampoulées et solides, arrangements classieux... Kane s'impose définitivement comme le dépositaire du son LSP. Moins paresseux, plus soigné, son travail semble même impeccable à la première écoute. Cependant, les mêmes causes amènent globalement les mêmes effets : on aimait sur Rascalize une énergie, une radicalité et une aura ténébreuse qui sont absolument bannies du premier album solo (et second album en tout, ce qui fout le frisson) de Miles Kane, qui n'est jamais qu'un gamin à l'échelle du public. En l'espace de trois ans, le rocker nihiliste s'est métamorphosé en dandy précieux, soit donc le chemin que Paul Weller a mis trente ans à parcourir. Comme son compère Turner, Kane était jusqu'à il y a peu le défenseur d'une certaines idée du britrock, nerveux, incandescente, sans cesse au bord de la rupture... du ladrock sale et classe à la fois, faussement trash et vraiment vicié. Colour of the Trap a beau aligner les pop-songs de haute voltige ("Come Closer", "My Fantasy", "Innhaler"... les morceaux de bravoure ne manquent pas), le songwriter n'en pose pas moins tout mignon et bien sapé sur une pochette où son nom figure en rose, bon à marier à la fille de votre voisine (qu'il emballera sans doute sur la lénifiante "Take the Night from Me", seconde preuve en deux disques que les Turner-Kane connaissent leur Morrissey sur le bout des doigts... sans malheureusement en détenir l'ironie ravageuse). C'est bon, bien fichu, intelligent et élégant. Tellement pas rock'n'roll que c'en est à vomir.
C'est un véritable procès d'intention, vous dites-vous, et vous aurez assurément raison. Mais un album après tout, et à plus forte raison lorsqu'il est signé par une "icône" ou quelque chose s'en rapprochant, se doit d'être jugé au-delà de la valeur intrinsèque de ses morceaux. Ce que ces deux disques disent sur le rock anglais d'aujourd'hui n'a rien de particulièrement excitant. J'imagine ma tronche si, à dix-huit ans, j'avais vu les idoles de mes seize ans hargneux (pléonasme) prendre un tel virage. J'aurais certainement eu envie de brûler ces mecs, comme j'ai haï Kurt Cobain en entendant l'Unplugged in New York. Précocement vieillis (très), sans doute déjà trop bien rodés et pros pour être totalement spontanés, Turner et Kane sont parvenus simultanément au stade où, rockers vénérés par une génération entière, ils sont désormais devenus adultes et respectables. Les kids qui les suivent depuis des années ont à présent toutes les meilleures raisons du monde d'être en colère : si leurs parents venaient à tomber sur ces albums, ils seraient bien capables de les leur piquer pour se les passer en douce dans l'auto-radio du Picasso.
✋ Suck It & See
Arctic Monkeys | Domino, 06/06/2011
👍 Colour of the Trap
Miles Kane | Columbia, 2011
Le Miles Kane est, quand même, très bon. C'est vrai que le Arctic Monkeys ne m'a pas donnée envie d'y revenir.
RépondreSupprimerMême commentaire que Lise, plus ou moins. Le Miles Kane contient vraiment de très bons morceaux, alors que le Monkeys ne vaut pas grand-chose passée la première.
RépondreSupprimerQuand je pense que c'est un 4/6 (encore un...) qui me donne envie d'écouter un album !
RépondreSupprimerarf, le temps des notes extrêmes comme détonateurs aux découvertes n'est plus, bienvenue dans un monde shamallesque, le golb et son webmaster du Modem. ^^
En fait je ne connaissais pas Kane, mais le billet contextuel (j'adore les fights entre groupes via la presse britannique depuis les Beatles contre les... rha chépukomankisapèl...) et surtout l'extrait donnent envie. pas folledingue l'envie, mais il y a un quelque chose que j'espère retrouver surdéveloppé dans l'album que je vais de ce pas téléch... euh acheter à la fnuck.
(PS : tu cites les Last Shadows Puppers, mais tu as fait une faute. C'est un O, pas un U)
Laiezza & Lil' >>> oui, je suis sévère avec Kane, il y a quelques très bons morceaux sur l'album.
RépondreSupprimerChristophe >>> arrête, j'ai mis deux 6 cette année ! :-D
J'ai écouté le Arctic Monkeys hier, et je crois que c'est ma plus grosse déception de l'année. Pas que l'album soit indigne (quoique parfois...), mais il est terriblement fade, et c'est ce qui me surprend de leur part. "Brick by Brick" m'avait fait peur, j'avais été rassuré par "Don"t Sit Down Cause I've Moved your Chair", mais là... AUCUNE chanson qui sort du lot.
RépondreSupprimerdeux 6 ? whaou !!!!! tu te radicalises ^^
RépondreSupprimerIl est carrément lourdingue ce Monkeys, comment peut-on passer d'Humbug à ça ? :-/
RépondreSupprimerArgh, faut pas que je lise !
RépondreSupprimerL'Arctic Monkeys est assez ennuyeux, c'est juste. Sur le Miles Kane, il y a quand même deux trois titres qui mettent de très bonne humeur. Efficaces mais sans plus.
RépondreSupprimerSérieux, j'ai écouté 2 titres (le single et un autre en live chez Letterman) et qu'est-ce que ça craint... moi qui ai vraiment kiffé "Humbug"... :-/
RépondreSupprimerSysT
Joris >>> bah si, "She's Thurderstorms", mais elle vient d'un vieux Morrissey :-)
RépondreSupprimerChristophe >>> et j'ai mis plein de 1, j'ai juste pas fait d'articles dessus ^^
EL-JAM >>> comme dirait mon garagiste, "avant d'être mort, t'es toujours vivant"...
Voyelle & Consonne >>> je suis d'accord, oui.
SysTool >>> les gens vont se dire que c'est le producteur que tu aimais sur Humbug ;-))
Nekko >>> nanananè-RE :D
RépondreSupprimerOuais, non, même pas "She's Thunderstorms", j'ai l'impression d'entendre le Green Day d'American Idiot. Construction attendue et facile, tout ça...
RépondreSupprimerCet album me dégoute du début à la fin, même les "bonnes chansons" n'arrivent pas à la cheville de n'importe laquelle des 3 précédents albums.
Comme tu dis, j'ai envie de les brûler ! ^^
Un truc qui me chifonne un peu à la lecture quand même... En quoi un mec de 24 ans n'aurait pas le droit de faire des ballades mid-tempo, et en quoi ça ne serait pas rock ?
RépondreSupprimerÀ part ça, je ne le trouve pas déplaisant le Arctic Monkeys. Certes, le groupe change, évolue. Je préfère aussi les précédents (les deux premiers même), mais la mue de Turner me va.
Et en même temps, quand ils seront vraiment vieux et qu'ils joueront aux jeunes, on leur reprochera aussi, hein :-) (cf les vieilles dames déguisées en panthère, blurgh)
RépondreSupprimerUn plus pour Miles Kane, donc, de mon côté. Mais pour la voix, je rejoins sans hésiter les midinettes sans T shirt aux pieds d'Alex...
Joris >>> t'es dur, dis donc... t'aurais pas flashé sur le groupe à 16 ans, toi ? ;-)
RépondreSupprimerSka >>> ah mais ils ont droit de faire ce qu'ils veulent (où ai-je écrit le contraire ?...), simplement si on ne peut plus compter sur les jeunes pour faire preuve d'un minimum morgue, c'est tout de même un peu triste. Sous le côté un peu provoc', il y a un vrai constat sur la manière dont a vieilli cette génération de musiciens qui ont grandi avec Internet et dont on s'étonnait encore il y a quelques années qu'ils soient surcultivées par rapport aux musiciens du même âge une génération plus tôt. On sait maintenant ce qu'il en est : ils "vieillissent" plus vite. Je parlais de Nirvana dans l'article, la comparaison à 20 ans d'écart est troublante : à l'âge où Alex Turner est devenu une star, Cobain enregistrait sa première démo et n'avait même pas trouvé le nom de son groupe. A 24 ans, le même Cobain n'avait pas encore sorti Nevermind (ça n'allait plus tarder), quand Alex Turner au même âge en est déjà arrivé au traditionnel syndrome du rocker bruyant qui baisse d'un ton, écrit des ballades et des mid-tempos et la joue "album de la maturité" (car soyons clair, le problème de l'album n'est pas qu'il n'y ait que des mid-tempos, mais bien que celles-ci soient absolument dépourvues d'intensité et de souffle). Dans le fond, ce n'est même pas une critique, c'est presque un constat que j'ai choisi de formuler sur le ton de la boutade, et qui dans le fond complète assez bien ce que j'écrivais il y a quelques mois à propos de Zak Laughed (dont le dernier album contient d'ailleurs une grosse moitié de mid-tempos... sauf qu'elles sont réellement habitées).
(P.S. : et non, un album avec juste des ballades et des mid-tempos, ça peut être très bien, mais on appelle pas ça rock'n'roll"...)
Nekko >>> j'ai beau chercher, je ne vois vraiment pas ce que c'est que cette histoire de vieille déguisées en panthère...
Merci pour ces précisions, Thomas. Sur l'âge et les exemples de Turner et Cobain, oui, c'est assez parlant.
RépondreSupprimerCeci dit, je pensais que l'appellation "rock" étaient, dans notre esprit, suffisamment large et hétéroclite pour ne pas se cantonner au "rock'n'roll" et au "one, two, three, four !"... Donc Arctic Monkeys demeure pour moi un groupe de rock...
Sinon, oui, le Miles Kane est pas mal du tout.
Je ne crois pas que dans mon esprit la définition soit "limitée". Du rock'n'roll "1, 2, 3..." c'est ce qu'ils jouaient jusqu'ici. J'ai conscience de ce que mon raisonnement peut avoir d'oiseux, mais ma perception serait évidemment différente si Favourite Worst Nightmare et Rascalize n'étaient pas deux des albums de rock "dur" les plus nerveux (et réussis) des dernières années (FWN pourrait même facilement être qualifié de "bourrin"). Là, forcément, difficile de ne pas faire un procès (peut-être mauvais) en "quête de respectabilité"....
RépondreSupprimerEartha Kitt ? Il y en a plein les rues en ce moment !
RépondreSupprimerBah écoute... pas chez moi ^^
RépondreSupprimerHé ho, on dit pas du mal d'Eartha Kitt :D
RépondreSupprimerhttp://3.bp.blogspot.com/_GnpOQ6FNW9g/TRNGxPsRwvI/AAAAAAAABes/KOGG3nNZY54/s1600/earthacat3.jpg
rrrrrRRRRRrrrrr...
Evidemment, présenté comme ça... :-)
RépondreSupprimerBon alors je confirme mes premières impressions : ce 4ème album est plat au possible... une dizaine de chansonnettes agréables, mais rien de transcendant... c'est dommage...
RépondreSupprimerEn fait à part le premier titre je crois bien que je l'ai déjà oublié...
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