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Une discographie déclinante et des choix artistiques de moins en moins défendables n'y ont pour l'heure rien changé : Mark Oliver Everett, aka E alias eels, demeure l'un des chouchous de ce blog, un peu comme un vieux copain que l'on retrouve chaque fois avec un bref plaisir même si l'on a de moins en moins de trucs à se raconter. Artiste singulier, à la touche généralement reconnaissable à la première note et à l'univers indiscutablement personnel, le bonhomme est de ceux que l'on adore aussi facilement qu'on les déteste, mais il a pour lui un argument qui l'a toujours beaucoup préservé y compris auprès de ses détracteurs : une véritable indépendance d'esprit, confinant dans son cas à la marginalité, et lui ayant permis au fil des années de faire ce qu'il voulait, quand il le voulait - sans se soucier des autres et encore moins de ses maisons de disques. E n'appartient à aucune bande, à aucun courant, n'a jamais surfé sur aucune mode. Pas le genre de gars à multiplier les featurings pour se faire mousser, il ne fréquente globalement personne, vit en semi-reclus avec son chien la moitié de l'année, tourne l'autre moitié, et produit lui-même, avec un succès qui ne laisse d'étonner, des albums malins conciliant avec génie pop mainstream et rock indépendant, sans que quiconque ait l'idée saugrenue de le lui reprocher. Normal, du reste : il fait son truc dans son coin et n'emmerde personne, en bon franc-tireur qu'il est.
Avec un tel background, auquel il faut ajouter une vie particulièrement endeuillée et un talent incontestable pour écrire des chansons très drôles sur des sujets très tristes, l'exercice autobiographique semble être, sur le papier, du pain béni pour le lecteur potentiel. Le livre a été encensé aux États-Unis (où eels demeure un groupe très populaire), et le personnage, connu pour son infinie pudeur, se propose enfin de lever un coin de voile sur son âme torturée. Quel fan pourrait dire "non merci" ? Aucun.
Aucun, et on ajoutera que c'est bien là tout le problème. Il faut vraiment éprouver une sympathie profonde pour ce type pour trouver que Things the Grandchildren Should Know (titre d'une chanson du fabuleux The Blinking Lights & Other Revelations) est un bon livre. Car dans les faits, une fois nettoyés à l'acide les yeux de l'amour (et Dieu sait qu'on peut aimer E dans ces pages), le résultat s'avère être une véritable plaie, la caricature à peine exagérée du livre de star auto-satisfaite n'ayant rien à raconter mais le racontant quand même dans un mélange détonnant de candeur et d'orgueil mal placé. Ok, c'est un peu méchant : E a plein de choses à raconter. C'est ce qui rend la médiocrité de son bouquin d'autant plus irritante. Quasiment chaque période de sa vie, écrite par quelqu'un ayant une vague idée de ce qu'est un livre, pourrait donner lieu à un roman passionnant et bouleversant. Sous la plume de Mark Oliver Everett himself, on ne sort jamais de l'empilement d'anecdotes souvent très mal dégrossies et évacuées de manière absolument superficielle. Exemple au hasard : un jour, à treize ans, le petit garçon renfermé pique la cibi de son père et commencer à dialoguer avec une nana qui se trouve être, hasard digne d'un film de Capra, une bombasse de seize ans du voisinage. Charmée, la fille commence à sortir avec lui (!), on imagine volontiers la fierté qu'il a pu ressentir, à quel point cet évènement a pu bouleverser une existence franchement morne jusqu'alors. On imagine, mais on ne fait que ça, car plutôt que de tenter en quoi que ce soit de convertir son anecdote en beau (ce qui est rappelons-le le minimum syndical lorsque l'on prétend écrire un livre et, plus encore, raconter sa vie), E se contente d'évacuer le sujet en quelques lignes sans transmettre la moindre émotion. Le même procédé se reproduit plus tard lorsqu'il découvre son père mort, alors qu'ils sont seuls tous les deux. Une phrase indique rapidement que durant quelques jours il se sentira coupable de ne pas avoir été assez vigilent, fin du chapitre, sujet clos, n'y revenons plus.
On arguera que c'est sans doute là l'expression de sa fameuse pudeur. C'est possible (quoique le "procédé" vaille aussi pour des expériences bien moins tristes, comme cette rencontre avec Little Richard à la poste, évoquée en trois lignes et dont on saura tout au plus que la légende vivante a été sympathique... ouais. Ok. Cool.), mais le lecteur n'a pas grand-chose à branler qu'il soit pudique, on osera même ajouter que la pudeur n'est certainement pas un élément essentiel à une bonne autobiographie. Le terme lui-même étant largement usurpé tant Things the Grandchildren Should Know évoque plus volontiers les mémoires telles qu'on les écrivait avant Rousseau (oui, ce n'est pas tout jeune), en alignant les anecdotes choisies pour on ne sait quelle raison et sans jamais tenter le moindre début de mise en perspective. On est bien loin du principe d'exutoire ou de l'utilisation du récit littéraire comme d'une auto-analyse ; E n'analyse même rien du tout, c'est à ce point que l'on renferme son bouquin en ayant le sentiment de ne rien savoir de plus qu'en l'ouvrant. Bien malin celui qui saura dire pourquoi Mark et sa grande sœur Liz, à la mort de laquelle il consacra l'une de ses chansons les plus crépusculaires ("Elizabeth on the Bathroom Floor"), sont aussi profondément abîmés dès leur plus tendre enfance. Quel traumatisme enfoui, quelle faille dans leur caractère ou leur éducation les ont amenés là ? Aucune idée, encore faudrait-il pour cela que Liz ou les autres "personnages" du récit aient le moindre commencement de début de caractère. Ah si, on apprendra quand même que Liz est très gentille.
Bien sûr, le songwriter n'a pas la prétention de se dire écrivain. Une humilité de façade cependant, tant tout dans Things the Grandchildren Should Know transpire la prétention, l'arrogance et la branlette de nombril (c'est d'autant plus marqué dans la seconde moitié du bouquin, qui voit E tomber dans tous les clichés du bouquin de rockstar, alignant péripéties sans intérêt, réflexions convenues sur son métier et parenthèses pour expliquer le pourquoi du comment de telle ou telle chanson, qu'il citera parfois intégralement histoire de remplir le vide). On devrait se dire que cette non-aspiration à l'art est tout à son honneur, on en ressort juste avec l'envie de s'esclaffer encore heureux ! Car la vérité, c'est qu'outre le fait de ne pas avoir de style (ce qui en soi n'est pas grave dans ce genre de récit), celui dont on connaît la virtuosité pour composer des mélodies pop mémorables n'a aucun, mais alors aucun... vraiment AUCUN talent de conteur. On le comprend au fil des pages : il est tout bonnement incapable de raconter de manière intéressante même la plus originale des anecdotes. Dans les meilleurs moments de Things the Grandchildren Should Know, ou disons : dans les moins pires, on a le sentiment d'être un train de boire une bière avec un pote très branleur qui déclare vite-fait entre deux gorgées : "un jour, j'ai fait ceci" 1, et puis il s'enfile une rasade et la discussion passe à autre chose. Comme en plus l'anecdote en question n'est pas toujours très intéressante (parce que bon, l'enfance d'E a tout de même été assez banale, il se sentait rejeté à l'école, il a eu de l'acné en troisième, a pu sortir avec la fille la plus sexy du lycée quand il a eu un groupe... comme 90 % des artistes, quoi), on s'ennuie vite et on se contente de remercier l'auteur d'avoir eu la décence de faire court, ce qui n'était pas bien difficile tant il se contente de survoler chaque évènement de sa vie. E, si tu nous lis, la prochaine fois ne te fatigue pas et publie une liste sur un blog, on gagnera tous du temps et de l'argent.
Et en plus comme ça, ton récit sera construit.
(1) Exemple-type issu du bouquin : je connaissais bien Elliott Smith, c'était un bon ami, il se droguait, et un jour il est mort (je condense à peine). On admettra que ça valait bien le coup de l'évoquer si c'était pour en dire encore moins que Wikipedia...
Une discographie déclinante et des choix artistiques de moins en moins défendables n'y ont pour l'heure rien changé : Mark Oliver Everett, aka E alias eels, demeure l'un des chouchous de ce blog, un peu comme un vieux copain que l'on retrouve chaque fois avec un bref plaisir même si l'on a de moins en moins de trucs à se raconter. Artiste singulier, à la touche généralement reconnaissable à la première note et à l'univers indiscutablement personnel, le bonhomme est de ceux que l'on adore aussi facilement qu'on les déteste, mais il a pour lui un argument qui l'a toujours beaucoup préservé y compris auprès de ses détracteurs : une véritable indépendance d'esprit, confinant dans son cas à la marginalité, et lui ayant permis au fil des années de faire ce qu'il voulait, quand il le voulait - sans se soucier des autres et encore moins de ses maisons de disques. E n'appartient à aucune bande, à aucun courant, n'a jamais surfé sur aucune mode. Pas le genre de gars à multiplier les featurings pour se faire mousser, il ne fréquente globalement personne, vit en semi-reclus avec son chien la moitié de l'année, tourne l'autre moitié, et produit lui-même, avec un succès qui ne laisse d'étonner, des albums malins conciliant avec génie pop mainstream et rock indépendant, sans que quiconque ait l'idée saugrenue de le lui reprocher. Normal, du reste : il fait son truc dans son coin et n'emmerde personne, en bon franc-tireur qu'il est.
Avec un tel background, auquel il faut ajouter une vie particulièrement endeuillée et un talent incontestable pour écrire des chansons très drôles sur des sujets très tristes, l'exercice autobiographique semble être, sur le papier, du pain béni pour le lecteur potentiel. Le livre a été encensé aux États-Unis (où eels demeure un groupe très populaire), et le personnage, connu pour son infinie pudeur, se propose enfin de lever un coin de voile sur son âme torturée. Quel fan pourrait dire "non merci" ? Aucun.
Aucun, et on ajoutera que c'est bien là tout le problème. Il faut vraiment éprouver une sympathie profonde pour ce type pour trouver que Things the Grandchildren Should Know (titre d'une chanson du fabuleux The Blinking Lights & Other Revelations) est un bon livre. Car dans les faits, une fois nettoyés à l'acide les yeux de l'amour (et Dieu sait qu'on peut aimer E dans ces pages), le résultat s'avère être une véritable plaie, la caricature à peine exagérée du livre de star auto-satisfaite n'ayant rien à raconter mais le racontant quand même dans un mélange détonnant de candeur et d'orgueil mal placé. Ok, c'est un peu méchant : E a plein de choses à raconter. C'est ce qui rend la médiocrité de son bouquin d'autant plus irritante. Quasiment chaque période de sa vie, écrite par quelqu'un ayant une vague idée de ce qu'est un livre, pourrait donner lieu à un roman passionnant et bouleversant. Sous la plume de Mark Oliver Everett himself, on ne sort jamais de l'empilement d'anecdotes souvent très mal dégrossies et évacuées de manière absolument superficielle. Exemple au hasard : un jour, à treize ans, le petit garçon renfermé pique la cibi de son père et commencer à dialoguer avec une nana qui se trouve être, hasard digne d'un film de Capra, une bombasse de seize ans du voisinage. Charmée, la fille commence à sortir avec lui (!), on imagine volontiers la fierté qu'il a pu ressentir, à quel point cet évènement a pu bouleverser une existence franchement morne jusqu'alors. On imagine, mais on ne fait que ça, car plutôt que de tenter en quoi que ce soit de convertir son anecdote en beau (ce qui est rappelons-le le minimum syndical lorsque l'on prétend écrire un livre et, plus encore, raconter sa vie), E se contente d'évacuer le sujet en quelques lignes sans transmettre la moindre émotion. Le même procédé se reproduit plus tard lorsqu'il découvre son père mort, alors qu'ils sont seuls tous les deux. Une phrase indique rapidement que durant quelques jours il se sentira coupable de ne pas avoir été assez vigilent, fin du chapitre, sujet clos, n'y revenons plus.
On arguera que c'est sans doute là l'expression de sa fameuse pudeur. C'est possible (quoique le "procédé" vaille aussi pour des expériences bien moins tristes, comme cette rencontre avec Little Richard à la poste, évoquée en trois lignes et dont on saura tout au plus que la légende vivante a été sympathique... ouais. Ok. Cool.), mais le lecteur n'a pas grand-chose à branler qu'il soit pudique, on osera même ajouter que la pudeur n'est certainement pas un élément essentiel à une bonne autobiographie. Le terme lui-même étant largement usurpé tant Things the Grandchildren Should Know évoque plus volontiers les mémoires telles qu'on les écrivait avant Rousseau (oui, ce n'est pas tout jeune), en alignant les anecdotes choisies pour on ne sait quelle raison et sans jamais tenter le moindre début de mise en perspective. On est bien loin du principe d'exutoire ou de l'utilisation du récit littéraire comme d'une auto-analyse ; E n'analyse même rien du tout, c'est à ce point que l'on renferme son bouquin en ayant le sentiment de ne rien savoir de plus qu'en l'ouvrant. Bien malin celui qui saura dire pourquoi Mark et sa grande sœur Liz, à la mort de laquelle il consacra l'une de ses chansons les plus crépusculaires ("Elizabeth on the Bathroom Floor"), sont aussi profondément abîmés dès leur plus tendre enfance. Quel traumatisme enfoui, quelle faille dans leur caractère ou leur éducation les ont amenés là ? Aucune idée, encore faudrait-il pour cela que Liz ou les autres "personnages" du récit aient le moindre commencement de début de caractère. Ah si, on apprendra quand même que Liz est très gentille.
Bien sûr, le songwriter n'a pas la prétention de se dire écrivain. Une humilité de façade cependant, tant tout dans Things the Grandchildren Should Know transpire la prétention, l'arrogance et la branlette de nombril (c'est d'autant plus marqué dans la seconde moitié du bouquin, qui voit E tomber dans tous les clichés du bouquin de rockstar, alignant péripéties sans intérêt, réflexions convenues sur son métier et parenthèses pour expliquer le pourquoi du comment de telle ou telle chanson, qu'il citera parfois intégralement histoire de remplir le vide). On devrait se dire que cette non-aspiration à l'art est tout à son honneur, on en ressort juste avec l'envie de s'esclaffer encore heureux ! Car la vérité, c'est qu'outre le fait de ne pas avoir de style (ce qui en soi n'est pas grave dans ce genre de récit), celui dont on connaît la virtuosité pour composer des mélodies pop mémorables n'a aucun, mais alors aucun... vraiment AUCUN talent de conteur. On le comprend au fil des pages : il est tout bonnement incapable de raconter de manière intéressante même la plus originale des anecdotes. Dans les meilleurs moments de Things the Grandchildren Should Know, ou disons : dans les moins pires, on a le sentiment d'être un train de boire une bière avec un pote très branleur qui déclare vite-fait entre deux gorgées : "un jour, j'ai fait ceci" 1, et puis il s'enfile une rasade et la discussion passe à autre chose. Comme en plus l'anecdote en question n'est pas toujours très intéressante (parce que bon, l'enfance d'E a tout de même été assez banale, il se sentait rejeté à l'école, il a eu de l'acné en troisième, a pu sortir avec la fille la plus sexy du lycée quand il a eu un groupe... comme 90 % des artistes, quoi), on s'ennuie vite et on se contente de remercier l'auteur d'avoir eu la décence de faire court, ce qui n'était pas bien difficile tant il se contente de survoler chaque évènement de sa vie. E, si tu nous lis, la prochaine fois ne te fatigue pas et publie une liste sur un blog, on gagnera tous du temps et de l'argent.
Et en plus comme ça, ton récit sera construit.
👎👎 Things the Grandchildren Should Know [Tais-toi ou meurs !]
Mark Oliver Everett | Little, Brown & Company, 2008
(1) Exemple-type issu du bouquin : je connaissais bien Elliott Smith, c'était un bon ami, il se droguait, et un jour il est mort (je condense à peine). On admettra que ça valait bien le coup de l'évoquer si c'était pour en dire encore moins que Wikipedia...
Quel fan pourrait dire "non merci" ?
RépondreSupprimerbon, moi j'ai quand meme attendu ton article. du coup, non merci!
Eh beh, en voilà un qui est habillé pour l'hiver. Après faudra pas pleurer si tu te fais tatanner ta gueule (ouais, je lis DLMDS :D).
RépondreSupprimerSinon Tais-toi ou meurs c'est vraiment le titre en VF ou bien c'est juste le message que tu souhaites faire passer à E ? ;)
Xavier >>> quoi ? ça ne t'intéresse pas de connaître le plat préféré de Mark ? ^^
RépondreSupprimer(j'exagère, il ne tombe pas si bas, tout de même....)
Serious Moon >>> oui, hein, faut croire que j'adore ça (kick my ass pliiiiiiiiiiiiiiiiiiize)
Lire ta critique assassine et ensuite celle de Berton complètement énamourée sur Fluctuat est un pur régal :)
RépondreSupprimerJe ne connais pas ce Monsieur, je ne lis pas Fluctuat. Mais si ces deux avis contraires t'ont apporté quelque chose (même un rire), c'est une bonne nouvelle :-)
RépondreSupprimerChloé: file le lien! je savais que Thomas n'était qu'un aigri ne pigeant rien à la vraie littérature, ce Fluctuat m'a l'air d'avoir bien meilleur gout!
RépondreSupprimer@Xavier: et voilà :)
RépondreSupprimerhttp://livres.fluctuat.net/mark-oliver-everett/livres/tais-toi-ou-meurs/13669-chronique-Bonjour-Monde-cruel.html
le pire c'est que c'est bien écrit aussi. Il donnerait envie de lire le livre, jusqu'à sa maladroite conclusion ("Savoir dire les pires banalités avec élégance est le privilège de quelques uns") qui à la lumière de l'article de Thom fait un peu flipper...
RépondreSupprimerBon, allez, je vais le lire. Il faudrait juste que je trouve quelqu'un pour me le preter...
Popopopop. Tu as le droit de te laisser convaincre par d'autres, je ne le prends pas mal, mais alors sois un homme jusqu'au bout : achète le bouquin ;-)
RépondreSupprimerje ne vais quand meme pas dépenser 15 euros juste pour savoir quel est le plat préféré de Mark ! (en plus, je suis sur que tu croules sous les livres, tu ne vas pas t'encombrer plus longtemps de cette merde, non?)
RépondreSupprimerJ'ai jamais dit que je l'avais acheté, moi !
RépondreSupprimeron a le sentiment d'être un train de boire une bière avec un pote très branleur qui déclare vite-fait entre deux gorgées : "un jour, j'ai fait ceci" 1, et puis il s'enfile une rasade et la discussion passe à autre chose
RépondreSupprimerT'sais, pour ça, limite, plutôt que de perdre ton temps avec des mauvais livres, on se fait une terasse quand tu veux.
Oh oh oh oh ! Mais dis-moi, qui est-ce qui m'a planté la dernière fois que j'ai proposé de faire un truc ensemble ?
RépondreSupprimerah, il t'as fait le coup aussi... que veux tu, on peut pas lutter contre son amoureuse... ;)
RépondreSupprimerBande de traitres.
RépondreSupprimerJ'avais des circonstances aténuantes.
Et Xavier, raconte pas n'importe quoi, j'avais pleinement justifié mon empechement.^^
Moi qui suis là la semaine prochaine et voulait te proposer d'aller se vider des godets en parlant Beatles...
Bonne idée, je viderai des godets et tu parleras Beatles....
RépondreSupprimer"Mais dis-moi, qui est-ce qui m'a planté la dernière fois que j'ai proposé de faire un truc ensemble ?"
RépondreSupprimerEuh, dites, pourriez faire ça par mail les mecs, une telle impudeur choque le prude et innocent lecteur du Golb que je suis...
Qu'est-ce qu'un lecteur prude et innocent peut bien faire dans un bar-PMU culturel ?...
RépondreSupprimerhuhu, je viens de tomber sur cet article
RépondreSupprimerje dois avouer que j'ai acheté le bouquin, que je l'ai aimé et que malgré tout, en lisant ton post, jpeux pas m'empêcher de me dire que t'as ptet raison :)
Ptet bien que ce mec ne sait pas se dévoiler autrement qu'à travers ses chansons (d'ailleurs, il prend bien soin de nous rappeler les paroles de ses chansons dans le livre)
Ptet que c'est un (magnifique) handicapé émotionnel qu'on ne peut lire qu'entre les lignes
Finalement, ptet bien que, curieusement, les réserves que t'apportes au bouquin me le rendent à postériori encore plus sympathique :)
Ca ne m'étonne pas du tout car ma femme a adoré le livre, tout en étonnant absolument d'accord avec mes reproches.
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