...
Ce sera donc Batman. Reconnaissons-le, ce choix pour le titre - certes temporaire - de plus vieille série jamais évoquée sur Le Golb était loin d'être une évidence. Les années cinquante/soixante ne manquent pas de programmes essentiels, du chef-d’œuvre Le Prisonnier à la cultissime Star Trek, en passant par l'oubliée et mésestimée Bonanza ou la mythique Twilight Zone. Inutile de chercher excuses ou justifications à ce choix, il n'y en a aucune. Le hasard, couplé à un coupable penchant pour Bruce Wayne, ont pris la décision à ma place. Raison subsidiaire : en dépit de souvenirs évidemment flous à cet âge, il est plus que probable Batman ait été la toute première série à croiser mon regard, au gré des rediffusions de la fin des années quatre-vingts.
Pour resituer un peu le contexte, en 1966 le personnage de Batman est déjà le plus grand succès de DC Comics depuis vingt-cinq ans (premier épisode : mai 1939). D'abord très sombre (quoique loin de la représentation contemporaine, plus encore de l'ultra-violence de l'ère Reagan ; le héros gothique que l'on connaît aujourd'hui apparaît en réalité réellement à partir des années soixante-dix, notamment sous la plume du scénariste Dennis O'Neil), la BD s'est progressivement vidée de sa substance, tant les angoisses des années trente/quarante (crise économique, guerre totale, fascisme) constituaient le thème sous-jacent le plus marqué du Batman de l'Âge d'or. Cela semble évidemment très drôle rétrospectivement, mais quand le projet de série arrive sur la table on ne donne plus cher du destin de Bruce Wayne depuis déjà quelques années, les ventes étant en chute libre depuis l'introduction de super-pouvoirs dans la série et la disparition de certains personnages (dont le croyait-on inamovible Alfred, tué puis ressuscité en tant que super-vilain durant une courte période). Pour ajouter au malaise, Bob Kane lui-même vient de prendre sa retraite et ne croit plus vraiment en la volonté de DC de maintenir son héros sous respirateur artificiel. Contrairement à une idée reçue partiellement incorrecte véhiculée à son sujet, la série télévisée ne va pas tuer Batman, mais au contraire le relancer totalement.
En fait, dans les années soixante comme de tout temps, Bruce Wayne a suivi plus qu'aucun autre superhéros (ce qu'il n'est pas réellement, c'est un vigilante) les évolutions de la société, en parfait reflet de son moral. Baby boomer à sa manière, il s'ouvre aux femmes (Alfred sera remplacé par Tante Harriett et Batgirl, dans son incarnation la plus fameuse - celle de Barbara Gordon - apparaîtra dès 66), se fait plus insouciant et abordable et revêt les couleurs chatoyantes des Swingin' Sixties. La série est kitsch ? Sans doute, mais à l'époque, les comics ne sont guère différents, les deux se répondant même volontiers. Sur le fond, Batman évoque le citoyen lambda, plutôt conservateur mais suivant le mouvement de manière plus ou moins consciente. Logique somme toute, le justicier étant une figure fondamentalement conservatrice et sécuritaire (son côté hors-la-loi et anarchiste ne sera vraiment systématisé qu'à partir de Frank Miller à la fin des eighties ; le Batman de Bob Kane est même membre d'honneur de la police de Gotham City).
Aussi lorsqu'ABC confie à William Dozier le développement d'une série basée sur la BD, il est évident que la consigne est de produire une série familiale et mainstream, d'une part parce que c'est ABC (on se moque assez souvent de sa ligne éditoriale contemporaine pour imaginer sans peine ce que la chaîne pouvait être avant 68) et d'autre part parce que, tout simplement, c'est ce que le héros a fini par devenir. Pour réellement mesurer ce que représente sociologiquement cette version de Batman, il faut garder en tête qu'elle est diffusée dans le monde ultra-sage et codifié de Don Draper : rien que cela suffit à en excuser l'approche ultra-kitsch, qui résonne comme un vent de liberté à l'époque. Cela explique du reste en grande partie son incommensurable succès (c'est bien simple : trois saisons durant, aucune série ne pourra rivaliser) : Batman, the Series a quelque chose de profondément fun et même de transgressif, en cela qu'elle parvient, faute de relancer le mythe, à jouer habilement avec lui tout en slalomant entre les desiderata de la chaîne. Tout en préservant la bonne morale et même en la distillant à loisirs ("Voyons, Dick : apprendre les langues étrangères est le premier pas pour éradiquer toutes les guerres"... oui, c'est à ce point), elle se moque régulièrement de celle-ci en tournant en ridicule le défenseur de l'Amérique et en étalant à longueur d'épisodes des méchants infiniment plus charismatiques et malins que lui. Alors quoi ? Batman, parodie de Batman qui ne dirait pas son nom ? Tout le talent de ses auteurs est de ne justement jamais trancher cette question. OVNI on ne peut plus psychédélique, ce Batman '66 joue du décalage entre les prestations très premier degré de ses comédiens (au nombre desquels le monolithique Adam West, qui ferait passer Christian Bale pour un party animal) et des péripéties si risibles qu'elles ne peuvent être sérieuses. Ainsi dès le pilote, on apprend qu'en mission, Batman boit un jus d'orange à son nom (le Batman Special), qu'il danse comme une nouille, que Robin ne peut pas enquêter dans les boites de nuit car il n'a pas l'âge légal pour y entrer, que les plans du Riddler sont "comme des artichauts qu'on doit effeuiller avant d'en percevoir le cœur"... etc. On assiste même à une scène surréaliste où un flic dit à un Batman passablement défoncé : "Donnez-moi vos clés, Batman. Vous n'êtes pas en état de conduire". Car Batman, c'est la grande particularité de cette version, y est scrupuleusement respectueux de la loi (on le verra même renoncer à s'en prendre au Pingouin faute de preuves, ou louer les plans de réinsertion du pénitencier d'état, qui privilégie la prévention sur la répression !). A quoi sert-il, me demanderez-vous ? C'est l'une des principales énigmes de la série avec celle, plus retorse encore, des batpoles : quand Batman et Robin dévalent leurs rampes secrètes pour accéder à la Batcave, ils arrivent systématiquement costumés en bas. Comment font-ils pour se changer le temps d'une glissade ? Les spécialistes s'arrachent les cheveux sur ce point depuis bientôt cinq décennies. Seul Actarus, lui-même dépositaire du fameux mystère du tour de siège sur lui-même avant de changer sa soucoupe en Goldorak, aurait été mis dans la confidence au cours d'une cuite mémorable.
Réputée pour être une daube à la kitscherie sans nom (ce qu'elle est aussi en partie, d'ailleurs), la série ne manque donc pas de second degré, incapable d'être foncièrement sérieuse. Elle est un peu le vestige d'une époque révolue où tout restait à faire à l'écran, où les méchants étaient très méchants (mais ne tuaient jamais personne) et les gentils très cuculs, où défier Batman était plus exaltant que le crime lui-même et où, par respect pour l'adversaire, on ne lui enlevait pas son masque lorsqu'on le capturait. Le "dark knight" a tout du chevalier moderne, héroïque et altruiste, américain jusqu'au bout de la bottine et lisse comme des fesses de babouin. En apparence, du moins, car replacée dans son contexte, la série paraît incroyablement déjantée, et pas si éloignée dans le fond d'une Star Trek (qui débutera à peu près quand elle s'arrêtera).
Oh bien sûr, il ne s'agit pas de nier sa kistcherie confondante ou de faire comme si elle n'était pas un summum de réalisation cheap. Batman n'a jamais l'air de ce qu'elle est (un blockbuster ABC), et passe le plus clair du temps pour une blague réalisée par une bande de potes sous acides dans leur sous-sol. Les cadrages sont chaotiques, les acteurs - fameux guests inclus - globalement mauvais, les décors ont l'air en carton. C'est ce qui la rend si profondément sympathique, bien qu'elle soit - personne ne le niera - quasiment impossible à regarder en entier de nos jours (trois saisons tout de même, dont une de soixante épisodes, soit cent vingt au total1). Elle est un mélange de second degré sincère, d'authentique nullité et d'habile transgression (cf. la relation homo-pédo-sado-maso de Batman et Robin, plus soulignée que jamais). Ne l'évoquer que comme une faille spatio-kitscho-temporelle n'est pas lui rendre justice, tant son n'importe quoi revêt un côté franchement jouissif par moments.
(1) Ceci expliquant cela, précisons qu'elle était l'une rares séries de l'époque à passer plusieurs fois par semaine. Ce qui demeure d'ailleurs tout aussi rare aujourd'hui.
Ce sera donc Batman. Reconnaissons-le, ce choix pour le titre - certes temporaire - de plus vieille série jamais évoquée sur Le Golb était loin d'être une évidence. Les années cinquante/soixante ne manquent pas de programmes essentiels, du chef-d’œuvre Le Prisonnier à la cultissime Star Trek, en passant par l'oubliée et mésestimée Bonanza ou la mythique Twilight Zone. Inutile de chercher excuses ou justifications à ce choix, il n'y en a aucune. Le hasard, couplé à un coupable penchant pour Bruce Wayne, ont pris la décision à ma place. Raison subsidiaire : en dépit de souvenirs évidemment flous à cet âge, il est plus que probable Batman ait été la toute première série à croiser mon regard, au gré des rediffusions de la fin des années quatre-vingts.
Pour resituer un peu le contexte, en 1966 le personnage de Batman est déjà le plus grand succès de DC Comics depuis vingt-cinq ans (premier épisode : mai 1939). D'abord très sombre (quoique loin de la représentation contemporaine, plus encore de l'ultra-violence de l'ère Reagan ; le héros gothique que l'on connaît aujourd'hui apparaît en réalité réellement à partir des années soixante-dix, notamment sous la plume du scénariste Dennis O'Neil), la BD s'est progressivement vidée de sa substance, tant les angoisses des années trente/quarante (crise économique, guerre totale, fascisme) constituaient le thème sous-jacent le plus marqué du Batman de l'Âge d'or. Cela semble évidemment très drôle rétrospectivement, mais quand le projet de série arrive sur la table on ne donne plus cher du destin de Bruce Wayne depuis déjà quelques années, les ventes étant en chute libre depuis l'introduction de super-pouvoirs dans la série et la disparition de certains personnages (dont le croyait-on inamovible Alfred, tué puis ressuscité en tant que super-vilain durant une courte période). Pour ajouter au malaise, Bob Kane lui-même vient de prendre sa retraite et ne croit plus vraiment en la volonté de DC de maintenir son héros sous respirateur artificiel. Contrairement à une idée reçue partiellement incorrecte véhiculée à son sujet, la série télévisée ne va pas tuer Batman, mais au contraire le relancer totalement.
En fait, dans les années soixante comme de tout temps, Bruce Wayne a suivi plus qu'aucun autre superhéros (ce qu'il n'est pas réellement, c'est un vigilante) les évolutions de la société, en parfait reflet de son moral. Baby boomer à sa manière, il s'ouvre aux femmes (Alfred sera remplacé par Tante Harriett et Batgirl, dans son incarnation la plus fameuse - celle de Barbara Gordon - apparaîtra dès 66), se fait plus insouciant et abordable et revêt les couleurs chatoyantes des Swingin' Sixties. La série est kitsch ? Sans doute, mais à l'époque, les comics ne sont guère différents, les deux se répondant même volontiers. Sur le fond, Batman évoque le citoyen lambda, plutôt conservateur mais suivant le mouvement de manière plus ou moins consciente. Logique somme toute, le justicier étant une figure fondamentalement conservatrice et sécuritaire (son côté hors-la-loi et anarchiste ne sera vraiment systématisé qu'à partir de Frank Miller à la fin des eighties ; le Batman de Bob Kane est même membre d'honneur de la police de Gotham City).
Aussi lorsqu'ABC confie à William Dozier le développement d'une série basée sur la BD, il est évident que la consigne est de produire une série familiale et mainstream, d'une part parce que c'est ABC (on se moque assez souvent de sa ligne éditoriale contemporaine pour imaginer sans peine ce que la chaîne pouvait être avant 68) et d'autre part parce que, tout simplement, c'est ce que le héros a fini par devenir. Pour réellement mesurer ce que représente sociologiquement cette version de Batman, il faut garder en tête qu'elle est diffusée dans le monde ultra-sage et codifié de Don Draper : rien que cela suffit à en excuser l'approche ultra-kitsch, qui résonne comme un vent de liberté à l'époque. Cela explique du reste en grande partie son incommensurable succès (c'est bien simple : trois saisons durant, aucune série ne pourra rivaliser) : Batman, the Series a quelque chose de profondément fun et même de transgressif, en cela qu'elle parvient, faute de relancer le mythe, à jouer habilement avec lui tout en slalomant entre les desiderata de la chaîne. Tout en préservant la bonne morale et même en la distillant à loisirs ("Voyons, Dick : apprendre les langues étrangères est le premier pas pour éradiquer toutes les guerres"... oui, c'est à ce point), elle se moque régulièrement de celle-ci en tournant en ridicule le défenseur de l'Amérique et en étalant à longueur d'épisodes des méchants infiniment plus charismatiques et malins que lui. Alors quoi ? Batman, parodie de Batman qui ne dirait pas son nom ? Tout le talent de ses auteurs est de ne justement jamais trancher cette question. OVNI on ne peut plus psychédélique, ce Batman '66 joue du décalage entre les prestations très premier degré de ses comédiens (au nombre desquels le monolithique Adam West, qui ferait passer Christian Bale pour un party animal) et des péripéties si risibles qu'elles ne peuvent être sérieuses. Ainsi dès le pilote, on apprend qu'en mission, Batman boit un jus d'orange à son nom (le Batman Special), qu'il danse comme une nouille, que Robin ne peut pas enquêter dans les boites de nuit car il n'a pas l'âge légal pour y entrer, que les plans du Riddler sont "comme des artichauts qu'on doit effeuiller avant d'en percevoir le cœur"... etc. On assiste même à une scène surréaliste où un flic dit à un Batman passablement défoncé : "Donnez-moi vos clés, Batman. Vous n'êtes pas en état de conduire". Car Batman, c'est la grande particularité de cette version, y est scrupuleusement respectueux de la loi (on le verra même renoncer à s'en prendre au Pingouin faute de preuves, ou louer les plans de réinsertion du pénitencier d'état, qui privilégie la prévention sur la répression !). A quoi sert-il, me demanderez-vous ? C'est l'une des principales énigmes de la série avec celle, plus retorse encore, des batpoles : quand Batman et Robin dévalent leurs rampes secrètes pour accéder à la Batcave, ils arrivent systématiquement costumés en bas. Comment font-ils pour se changer le temps d'une glissade ? Les spécialistes s'arrachent les cheveux sur ce point depuis bientôt cinq décennies. Seul Actarus, lui-même dépositaire du fameux mystère du tour de siège sur lui-même avant de changer sa soucoupe en Goldorak, aurait été mis dans la confidence au cours d'une cuite mémorable.
Réputée pour être une daube à la kitscherie sans nom (ce qu'elle est aussi en partie, d'ailleurs), la série ne manque donc pas de second degré, incapable d'être foncièrement sérieuse. Elle est un peu le vestige d'une époque révolue où tout restait à faire à l'écran, où les méchants étaient très méchants (mais ne tuaient jamais personne) et les gentils très cuculs, où défier Batman était plus exaltant que le crime lui-même et où, par respect pour l'adversaire, on ne lui enlevait pas son masque lorsqu'on le capturait. Le "dark knight" a tout du chevalier moderne, héroïque et altruiste, américain jusqu'au bout de la bottine et lisse comme des fesses de babouin. En apparence, du moins, car replacée dans son contexte, la série paraît incroyablement déjantée, et pas si éloignée dans le fond d'une Star Trek (qui débutera à peu près quand elle s'arrêtera).
Oh bien sûr, il ne s'agit pas de nier sa kistcherie confondante ou de faire comme si elle n'était pas un summum de réalisation cheap. Batman n'a jamais l'air de ce qu'elle est (un blockbuster ABC), et passe le plus clair du temps pour une blague réalisée par une bande de potes sous acides dans leur sous-sol. Les cadrages sont chaotiques, les acteurs - fameux guests inclus - globalement mauvais, les décors ont l'air en carton. C'est ce qui la rend si profondément sympathique, bien qu'elle soit - personne ne le niera - quasiment impossible à regarder en entier de nos jours (trois saisons tout de même, dont une de soixante épisodes, soit cent vingt au total1). Elle est un mélange de second degré sincère, d'authentique nullité et d'habile transgression (cf. la relation homo-pédo-sado-maso de Batman et Robin, plus soulignée que jamais). Ne l'évoquer que comme une faille spatio-kitscho-temporelle n'est pas lui rendre justice, tant son n'importe quoi revêt un côté franchement jouissif par moments.
✋ Batman (saisons 1 - 3)
créée par William Dozier, d'après le personnage de Bob Kane et Bill Finger
ABC, 1966-68
(1) Ceci expliquant cela, précisons qu'elle était l'une rares séries de l'époque à passer plusieurs fois par semaine. Ce qui demeure d'ailleurs tout aussi rare aujourd'hui.
J'ai toujours été fan de Robin qui frappe son poing droit contre la paume de sa main gauche. Un vrai gimmick :-D
RépondreSupprimerTu le croiras ou pas ... J'ai regardé le premier épisode (avec Question Man) il n'y a même pas une semaine. Un pur délice kitsch ;-)
RépondreSupprimerest ce que c'est la série ou lorsque Batman frappe un méchant il y a une bulle de dessin animé disant "Paf" qui surgit à l'écran?
RépondreSupprimeret le thème du générique par Neil Hefti, composé entre deux arrangements de génie pour Count Basie, est lui aussi une tuerie, un superbe zinzin qui trotte dans la tête et qu'on a tous chanté un jour pendant la récré
RépondreSupprimerau fait, une petite hésitation de ma part :
RépondreSupprimerdans les bandes annonces, cette série télé était lardée de "bulles" façon BD avec des "bang", et autres "bing", "woof" et compagnie.
traitement réservé à la pub, ou présent également dans les épisodes? ça fait si longtemps que je n'en ai pas vus...
http://24.media.tumblr.com/tumblr_lphjw0vYYd1qanb21o1_r1_500.jpg
RépondreSupprimer(désolé, je ne connais pas les balises html de lien...)
Très bon article (même si la série est inregardable aujourd'hui, du moins, a jeun).
RépondreSupprimerPour répondre à Arbobo, il y a des pafs, et des poums, mais de mémoire, uniquement à partir de la saison 2.
Rah et l'épisode où Batman croise le Frelon vert lors de ses innombrables "escalades" de façade d'immeuble... :-P
RépondreSupprimerAh ! Que de souvenirs ! J'avais, quoi, seize ans à l'époque. Je me souviens très bien, c'était l'une des rares émissions que j'avais le droit de regarder, sur la Deuxième chaîne, si je ne m'abuse. Il est vrai que déjà, à l'époque, certaines choses semblaient assez ridicules. Mais cela se voulait, je pense, plutôt une comédie.
RépondreSupprimerBBB.
C'était une lecture de vacance fort intéressante :) Merci Thomas :)
RépondreSupprimerLa question sur la vitesse de changement de costume a hanté toute mon enfance! Il me semble qu'après avoir envisagé bien des hypothèses j'en étais arrivé à la conclusion que, comme Superman, ils portaient toujours leur combinaison sous leurs vêtements "civils" et n'avaient donc qu'à se déshabiller (en Bat-vitesse...).
RépondreSupprimerJ'ai revu des épisodes il y a quelques mois sur la BBC et c'est vrai que, avec un regard d'adulte, c'est un drôle de mélange de tonalités.
Merci pour ce très bon article.
merci bloom ^^
RépondreSupprimerMerci pour la fontaine de jouvence!
RépondreSupprimerEt excellent blog, que je découvre au passage.
++
Ca me donnerait presque envie de regarder mais bon, faut pas déconner quand même ;)
RépondreSupprimerEffectivement ce ne devait pas etre très subversif, car c'est une des rares émissions que j'ai eu le droit de regarder chez moi quand on a eu une télé...
RépondreSupprimerDoc >>> oui, en trépignant d'impatience de règler leur compte aux méchants ^^
RépondreSupprimerThierry >>> il s'appelle Question Man dans quelle version ? Suisse ? :-))
Arbobo >>> et pas qu'à la récré ;-)
Guic' >>> :-)
BBB. >>> la Deuxième chaîne. Tout est dit ^^
Benjamin >>> de rien.
Voyelle & Consonne >>> enfin même s'il se déshabillent le temps de glisser le long des batropes, ça reste une sacrée performance athlétique, et ils n'ont pas l'air bien souples ^^... et à ce moment-là où sont les vêtements ? ils devraient retomber en bas plus vite qu'eux ! Nan, j'ai l'impression qu'on ne connaîtra jamais vraiment le fin mot de cette histoire :-(
JipTwo >>> oh là, comme tu y vas !
Xaver >>> Ben ça devait être encore moins subversif à ton époque (à moins que tu sois beaucoup plus vieux que tu n'en as l'air ;-))
Ch' sais nin, mi, comme on dit chez nous.
RépondreSupprimerJe ne retiens jamais les noms des méchants, alors, pour moi, le gars en vert moule-burnes et des points d'interrogations, c'est Question Man ^^
Ouaip, surtout que comme dans beaucoup de domaines j'avais au moins 5 ans de retard: j'avais entre 10 et 12 ans quand on a eu la télé...
RépondreSupprimertoi, tu dis ça pour qu'on t'offre un truc, xavier, c'est pas bien ce que tu fais!
RépondreSupprimerThierry >>> moui moui moui, ça me paraît difficile à gober, d'autant que le nom du Riddler est écrit justement dans l'article. Mais admettons, je suis de bonne composition ce matin ^^
RépondreSupprimerArbobo >>> bah oui, Xavier espère secrètement qu'on va lui offrir une Super Nintendo, depuis le temps qu'il en entend parler ;-)
Effectivement, mais j'avais été troublé par une association d'idées :
RépondreSupprimerThe riddler --> The riddle --> Nik Kershaw ...
Tu conviendras que c'est assez déstabilisant ^^
Ah ah... perturbant, en effet !
RépondreSupprimerDans le comics le Riddler s'appelle en réalité Edward Nigma ; j'ai toujours trouvé que c'était un très bon moyen mnémotechnique :-)
Vous croyez pas si bien dire... je me suis payé la Super Nintendo de mes reve à 28 ans! Là, je suis plus à la page, je suis passé à la Playstation 2...
RépondreSupprimer'spèce de hipster, j'ai jamais été au-delà de la 1 !
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