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Si la famille est un terreau inépuisable de frustration, d'incompréhension, un invraisemblable concentré de société en quelques personnes... donc une inspiration universelle et éternelle, elle est aussi, il ne faut pas se leurrer, en passe de devenir un écueil. C'est d'autant plus vrai en matière de séries télévisées, genre largement dominé par les États-Unis qui - je ne vous apprends rien - ont fait de la famille le socle de leur culture et l'une de leurs préoccupations principales. Certains chaînes (sinon toutes) pullulent par conséquent de programmes sur le sujet, dans tous les genres, dans tous les styles, du plus comique ou plus mélodramatique, au point qu'en la matière on ait souvent le sentiment d'avoir déjà vu tout ce qu'il y avait à voir - et depuis longtemps. Le principe aurait même tendance à s'essouffler d'autant plus vite que, si la famille est toujours un sujet efficace, ce n'est pas une intrigue en soi.
Bon. Ne réglez pas votre mire, je vous rassure tout de suite : vous avez bien déjà lu cette introduction, puisque j'ai purement et simplement copié/collé l'accroche que j'avais utilisée dans la note de présentation de Modern Family. Et après tout pourquoi pas ? Pourquoi ne pas s'offrir une petite séance de cut-up, et pourquoi se fouetter pour angler un papier de manière originale lorsque son sujet lui-même n'a strictement rien d'original ?
Parenthood est donc une série sur la famille. Elle n'est pas la première du genre et ne sera certainement pas la dernière. Elle ne le marquera pas plus qu'une autre. Sa seule originalité, qui suffit à m'y amener, c'est qu'elle est drivée par Brian Grazer et surtout Jason Katims, soit donc la dream team de Friday Night Lights, et qu'on me l'a vendue comme s’inscrivant dans la même lignée. Autant être honnête, après deux saisons, j'attends toujours de voir ce qu'il en est. Hormis une direction d'acteurs reposant beaucoup sur l'impro (la marque du duo et ce qui faisait beaucoup pour le charme de FNL, même si on l'a peu souligné) et une capacité à traiter d'égal à égal adultes et ados, en sortant remarquablement des archétypes concernant ces derniers (l'une des spécialité de Katims, qui bossa autrefois sur Boston Public et My So-called Life)... hormis ces deux points, donc, dont on conviendra qu'ils ne font pas tout, Parenthood est une série très conventionnelle, qui n'évite pas toujours les clichés et ne serait très certainement rien sans son remarquable casting (pour ne pas dire carrément que Pete "Regular Joe" Krause tient le show à bout de bras durant les cinq ou six premiers épisodes).
Comme souvent avec ce genre de programme racontant surtout du quotidien-voire-du-banal, c'est seulement lorsque les personnages se mettent réellement en place que l'on commence à accrocher, et tous ne trouvent pas leurs marques au même rythme. On s'attache presque immédiatement à Crosby, le plus jeune frère, qui se découvre un fils de cinq ans et s'enfonce aussitôt sur le chemin tortueux de la maturité. Il est autrement plus gâté par le scénario que - au hasard - sa sœur Sarah, d'abord franchement horripilante avant de révéler progressivement sa sensibilité et son humour (dommage que le personnage soit gâché par l'épaisse couche de chirurgie plastique de Lauren Graham qui, pimpante au possible, joue très bien mais jouerait sans doute encore mieux si la partie supérieure de son visage était mobile). L'humour, d'ailleurs, est de manière générale l'une des vertus de la série, qui la sauve régulièrement de la cucuterie qui la menace quasiment en permanence. Certaines réparties sont franchement hilarantes, et l'extrême réalisme des dialogues comme le rythme soutenu font que Parenthood se regarde sans déplaisir, même lorsqu'elle s'avère relativement mauvaise ou prévisible.
De là à la mettre dans le haut du panier des séries actuelles, comme certains critiques ont pu le faire, il y a tout de même un pas beaucoup trop grand pour mes petites jambes. Il manque à Parenthood une atmosphère, ou à défaut un ton vraiment personnel, un point de vue... quelque chose qui la distingue réellement des autres comédies dramatiques familiales, autre que le fait qu'elle soit nettement moins réac que la moyenne (normal, on est sur NBC, et d'ailleurs cela n'excuse pas tout puisque le "rebelle" Crosby finira malgré tout par, en gros, abandonner tout ce qui le passionne pour devenir père-avant-tout - autant dire que la subversion n'est pas à chercher dans cet arc narratif, à plus forte raison parce que sa Jasmine de nana est une des plus insupportables connasses qu'on ait vues dans une série télé). Si elle ménage des scènes parfois déchirantes, à commencer par toutes celles concernant Max, l'enfant frappé d'Asperger, qui sont d'un réalisme et d'une finesse à tirer des larmes, elle n'use malheureusement pas de la même subtilité pour traiter toutes les autres intrigues, et l'on reste assez stupéfait par ces gens - au demeurant crédibles et vraiment attachants - qui passent leur vie à parler et à se déballer les uns aux autres tout ce qu'ils ont sur le cœur (mais quelle famille fait cela ?). De manière générale, Parenthood est une série bavarde, qui se repose beaucoup trop sur le dialogue et pas assez sur le non-dit ou la suggestion (ce qui en fait, de ce point de vue, presque l'inverse de FNL). Après un début de saison deux d'excellent niveau, la série a même tendance à s'étioler sur la fin, cédant de plus en plus souvent à sa bisounoursitude naturelle et à une obsession franchement angoissante pour les happy end. Difficile, arrivé là, de ne pas se dire qu'elle a déjà donné ce qu'elle avait de meilleur. On jettera quand même un œil à la suite par la curiosité, rien que pour ce casting décidément brillant.
Si la famille est un terreau inépuisable de frustration, d'incompréhension, un invraisemblable concentré de société en quelques personnes... donc une inspiration universelle et éternelle, elle est aussi, il ne faut pas se leurrer, en passe de devenir un écueil. C'est d'autant plus vrai en matière de séries télévisées, genre largement dominé par les États-Unis qui - je ne vous apprends rien - ont fait de la famille le socle de leur culture et l'une de leurs préoccupations principales. Certains chaînes (sinon toutes) pullulent par conséquent de programmes sur le sujet, dans tous les genres, dans tous les styles, du plus comique ou plus mélodramatique, au point qu'en la matière on ait souvent le sentiment d'avoir déjà vu tout ce qu'il y avait à voir - et depuis longtemps. Le principe aurait même tendance à s'essouffler d'autant plus vite que, si la famille est toujours un sujet efficace, ce n'est pas une intrigue en soi.
Bon. Ne réglez pas votre mire, je vous rassure tout de suite : vous avez bien déjà lu cette introduction, puisque j'ai purement et simplement copié/collé l'accroche que j'avais utilisée dans la note de présentation de Modern Family. Et après tout pourquoi pas ? Pourquoi ne pas s'offrir une petite séance de cut-up, et pourquoi se fouetter pour angler un papier de manière originale lorsque son sujet lui-même n'a strictement rien d'original ?
Parenthood est donc une série sur la famille. Elle n'est pas la première du genre et ne sera certainement pas la dernière. Elle ne le marquera pas plus qu'une autre. Sa seule originalité, qui suffit à m'y amener, c'est qu'elle est drivée par Brian Grazer et surtout Jason Katims, soit donc la dream team de Friday Night Lights, et qu'on me l'a vendue comme s’inscrivant dans la même lignée. Autant être honnête, après deux saisons, j'attends toujours de voir ce qu'il en est. Hormis une direction d'acteurs reposant beaucoup sur l'impro (la marque du duo et ce qui faisait beaucoup pour le charme de FNL, même si on l'a peu souligné) et une capacité à traiter d'égal à égal adultes et ados, en sortant remarquablement des archétypes concernant ces derniers (l'une des spécialité de Katims, qui bossa autrefois sur Boston Public et My So-called Life)... hormis ces deux points, donc, dont on conviendra qu'ils ne font pas tout, Parenthood est une série très conventionnelle, qui n'évite pas toujours les clichés et ne serait très certainement rien sans son remarquable casting (pour ne pas dire carrément que Pete "Regular Joe" Krause tient le show à bout de bras durant les cinq ou six premiers épisodes).
Comme souvent avec ce genre de programme racontant surtout du quotidien-voire-du-banal, c'est seulement lorsque les personnages se mettent réellement en place que l'on commence à accrocher, et tous ne trouvent pas leurs marques au même rythme. On s'attache presque immédiatement à Crosby, le plus jeune frère, qui se découvre un fils de cinq ans et s'enfonce aussitôt sur le chemin tortueux de la maturité. Il est autrement plus gâté par le scénario que - au hasard - sa sœur Sarah, d'abord franchement horripilante avant de révéler progressivement sa sensibilité et son humour (dommage que le personnage soit gâché par l'épaisse couche de chirurgie plastique de Lauren Graham qui, pimpante au possible, joue très bien mais jouerait sans doute encore mieux si la partie supérieure de son visage était mobile). L'humour, d'ailleurs, est de manière générale l'une des vertus de la série, qui la sauve régulièrement de la cucuterie qui la menace quasiment en permanence. Certaines réparties sont franchement hilarantes, et l'extrême réalisme des dialogues comme le rythme soutenu font que Parenthood se regarde sans déplaisir, même lorsqu'elle s'avère relativement mauvaise ou prévisible.
De là à la mettre dans le haut du panier des séries actuelles, comme certains critiques ont pu le faire, il y a tout de même un pas beaucoup trop grand pour mes petites jambes. Il manque à Parenthood une atmosphère, ou à défaut un ton vraiment personnel, un point de vue... quelque chose qui la distingue réellement des autres comédies dramatiques familiales, autre que le fait qu'elle soit nettement moins réac que la moyenne (normal, on est sur NBC, et d'ailleurs cela n'excuse pas tout puisque le "rebelle" Crosby finira malgré tout par, en gros, abandonner tout ce qui le passionne pour devenir père-avant-tout - autant dire que la subversion n'est pas à chercher dans cet arc narratif, à plus forte raison parce que sa Jasmine de nana est une des plus insupportables connasses qu'on ait vues dans une série télé). Si elle ménage des scènes parfois déchirantes, à commencer par toutes celles concernant Max, l'enfant frappé d'Asperger, qui sont d'un réalisme et d'une finesse à tirer des larmes, elle n'use malheureusement pas de la même subtilité pour traiter toutes les autres intrigues, et l'on reste assez stupéfait par ces gens - au demeurant crédibles et vraiment attachants - qui passent leur vie à parler et à se déballer les uns aux autres tout ce qu'ils ont sur le cœur (mais quelle famille fait cela ?). De manière générale, Parenthood est une série bavarde, qui se repose beaucoup trop sur le dialogue et pas assez sur le non-dit ou la suggestion (ce qui en fait, de ce point de vue, presque l'inverse de FNL). Après un début de saison deux d'excellent niveau, la série a même tendance à s'étioler sur la fin, cédant de plus en plus souvent à sa bisounoursitude naturelle et à une obsession franchement angoissante pour les happy end. Difficile, arrivé là, de ne pas se dire qu'elle a déjà donné ce qu'elle avait de meilleur. On jettera quand même un œil à la suite par la curiosité, rien que pour ce casting décidément brillant.
✋ Parenthood (saisons 1 & 2)
créée par Jason Katims & Ron Howard
NBC, 2009-11
J'ai arrêté au bout de quelques épisodes. Vraiment trop niais pour moi.
RépondreSupprimer"..le socle de leur culture" : lol, 30 ans de féminisme, 50% de divorces^^, jolie performance pour un socle^^
RépondreSupprimerEn même temps c'est vrai. Bon après faut pas croire que tous les américains sont obsédés par la famille (c'est pas mon cas par ex ^^), mais c'est une "valeur" qui est extrêmement ancrée dans l'inconscient collectif c'est sûr. Ca explique d'ailleurs que certains sujets comme l'avortement soient très transversaux alors qu'ils sont nettement plus marqués politiquement en Europe.
RépondreSupprimer- après faut aussi s'entendre sur qui fait quoi. C'est sûr que les intellectuels aux US n'ont pas le meme rapport avec la famille non plus. NI les urbains le même rapport que les ruraux. Comme partout mais un peu plus que partout (si j'ose dire)-
RépondreSupprimerMais la société américaine est de toute façon l'une des plus paradoxales qui soient. Et la (sur)sacralisation de la famille n'a rien à voir, dans le fond, avec une quelconque réalité ou de quelconques statistiques. Idem pour le féminisme, qui d'ailleurs n'est en rien opposé à la notion de famille (l'exemple de Parenthood est en ce sens assez éloquent, des personnages comme ceux de Kristina ou de Sarah étant on ne peut plus féministes - enfin c'est sans doute excessif : disons que ce sont juste des femmes de leur génération et de leur temps - tout en étant profondément attachés au principe de la famille-avant-tout). Dans cette sacralisation américaine de la famille, le concept n'est d'ailleurs pas restreint au noyau familial papa/maman/enfant(s), mais à la famille "élargie", voire aussi aux amis qui font à leur manière partie de la famille, etc. On pourrait peut-être parler de culte de la "tribue", ce qui est tout aussi paradoxal quand on sait à quel point l'inconscient collectif américain exalte l'individualisme ^^
RépondreSupprimerje te recommande vivement de lire "masculin-féminin II: dissoudre la hiérarchie" de françoise héritier, de le lire attentivement et avec un oeil critique^^
RépondreSupprimerpour info, le jour où je l'ai lu, j'ai perdu absolument tout respect du livre en tant qu'objet (au cas éventuel où j'en ai eu un jour, du respect).
peut-être verras-tu à sa lecture comment se crée un fascisme^^ (je ne sais pas si c'est intéressant, mais vu le nombre de lecteurs des "bienveillantes", sûr que ça doit interpeller^^)
Le Golb ... reconnu d'utilité publique. Je viens de regagner de l'espace de stockage sur le disque dur !
RépondreSupprimergmc >>> pourquoi pas. J'y jetterai un œil.
RépondreSupprimerThierry >>> j'aime bien quand tu fais, ça me fait me sentir très important tout d'un coup ^^
Quand même ! ^^
RépondreSupprimerTu es le nettoyeur ... A la suite de la lecture de l'article et des commentaires (surtout celui de Serious Moon), il ne m'a fallu que quelques secondes pour effacer des fichiers que je prenais la peine d'acheter légalement et laborieusement semaine après semaine depuis deux ans.
Tant pis pour P.K.
Je suis bouleversé par un tel sacrifice. Tu veux que je te rembourse ? ^^
RépondreSupprimerHey, hey, time is money ^^
RépondreSupprimerJolie répartie !
RépondreSupprimerBravo pour ton article!
RépondreSupprimerJe suis Parenthood depuis le début, par nostalgie pour SFU et Peter Krause mais aussi parce que j'aime bien les histoires de tribu (en ayant eu une petite mais l'ayant perdue au fil des ans...)
Et bien je partage complètement tous les points de ton analyse.
Crosby est bien le personnage le plus sympa et le casting féminin (presque) en entier hérite des rôles les plus énervants que j'ai pu voir dans une série américaine.
Et je ne peux que regretter le côté bien pensant et tout y finit bien qui finit bien des fins de saison.
Mais bon, comme toutes ces histoire de tribu, on finit par s'attacher aux personnages et se demander, semaine après semaine ce qui va leur arriver...
Dans le fond, et malgré toutes ces nanas plus horripilantes les unes que les autres, ben, je regarde avec plaisir...
Je ne suis pas vraiment d'accord sur le casting féminin, que je trouve au contraire très bon. La seule qui m'insupporte vraiment est Jasmine... mais c'est le personnage qui est écrit ainsi. D'une manière générale, j'ai l'impression que chacun a ses "moments" où il est un sale con horripilant, homme ou femme. Adam ne vaut pas beaucoup mieux que sa femme (ou sa fille, bien casse-bonbons aussi) durant l'intrigue avec Alex ; Zeek est quand même parfois un bon gros beauf qui traite sa femme comme un objet ; Joël, à l'inverse, est d'une terrible fadeur, il mériterait des baffes. A mon sens, Crosby est le plus sympathique parce qu'il est le seul dont les défauts ont quelque chose de sympathique. Mais j'aurais plutôt tendance à voir comme une qualité cette manière dont les personnages ne sont pas archétypaux : la saison 2 passe tout de même beaucoup de temps à montrer que Sarah est une femme adorable ou à relativiser le côté "monsieur propre" d'Adam, à suggérer à quel point Christina n'a plus aucune estime d'elle-même, même Julia est beaucoup plus sympa dans la saison 2 et s'avère ne pas être QUE une working-girl émasculant son mari (qui d'ailleurs est assez consentant ^^). Même les gosses, en fait, ne sont pas lisses (l'épisode où les grands-parents s'engueulent avec leur fille parce que Sid fait tout ce qu'elle veut est royal, et tellement bien vu). J'aurais même plutôt tendance à dire que peu de séries peuvent se vanter d'avoir des personnages féminins aussi nuancés et complexes.
RépondreSupprimerBref pour moi, le problème n'est vraiment pas le casting, mais la manière dont tout ça est écrit, cette espèce inconséquence et de légèreté... un seul exemple : la pièce de Sarah, montée en un épisode chrono... c'est juste pas possible, mais pour moi ça faisait déjà deux ou trois épisodes que ce n'était plus possible et que je me forçais à regarder...
Oh, j'oubliais le pire de tous : l'ex-mari de Sarah, quel naze ABSOLU ce mec :-)
RépondreSupprimerArghhh, je viens de perdre ma réponse!!! et elle était longue...
RépondreSupprimerJe disais que ce sont les rôles qui m'horripilent pas le casting.
Christina (et son mari aussi dans le fond) sont pas crédibles du tout. Pour braquer un ado il n'y a pas mieux que lui interdire des trucs sans réelle justification... Du coup tout le passage avec le petit ami est complètement irréaliste et nous renseigne plus sur la névrose des parents que sur leur fille qui est plutôt l'incarnation de la petite fille modèle américaine.
Elle aussi d'ailleurs. Pour quelles raisons s'intéresse t elle à ce garçon? Parce qu'il a eu une vie difficile, parce qu'il est sur la voie de la rédemption... Encore un truc judéo chrétien à l'américaine bien dégoulinant de bons sentiments... Beurk!
Julia et son mari sont vraiment ridicules à essayer d'expliquer des trucs finalement simples à leur fille... même pas drôles en fait.
Quand à l'ex de Sarah, il est finalement le plus pathétique et le plus humain de tous. Il choisit la fuite par faiblesse, parce qu'il ne se sent pas à la hauteur... Mais bon, ça ne va pas durer, parait qu'il revient l'année prochaine.
En tout cas ce qu'on peut dire c'est qu'essayer de se rappeler les détails de cette saison est un exercice difficile. Aussitôt vu, aussitôt oublié!
:-)
"Pour quelles raisons s'intéresse t elle à ce garçon? Parce qu'il a eu une vie difficile, parce qu'il est sur la voie de la rédemption... Encore un truc judéo chrétien à l'américaine bien dégoulinant de bons sentiments... Beurk!"
RépondreSupprimerAttends, tu crois que c'est typiquement américain ? Les adolescentes adore les mecs un peu plus âgés qui ont l'air d'avoir souffert et/ou d'être torturés. Et pas que les ados d'ailleurs ^^
ouais mais justement!
RépondreSupprimerl'ex de Sarah c exactement ça! Alors que le petit fiancé de machine il est trop propre sur lui lààààà!!! Il est plus du tout torturé... du coup pas intéressant.
'fin c'est mon point du vue...
(et le père de mes enfants correspond exactement à ce que tu viens de dire.. hihih!)
Ah mais si, il est torturé (attends, il est sobre depuis seulement deux mois). Et inaccessible. Et il semble avoir tellement vécu...
RépondreSupprimerouais mais il a fait tout le sale boulot tout seul...
RépondreSupprimerles filles ce qui les intéressent c'est participer au sauvetage du mec. Donc faut qu'il soit encore déglingué.
cqfd!
hihih!
Les filles sont de gentilles perverses, disons le franchement, hé hé...
RépondreSupprimerj'aurais pas mieux dit!
RépondreSupprimer:-)