...
Ç’a commencé très tôt, ce matin-là. Vers les 7h. Jean-François, à peine levé, avait déjà mal au crâne. Il n'avait pas trop bu, pourtant. Pas plus que de raison. Pas plus que d'habitude. Mais ça n'allait pas. Pour être franc, cela faisait des semaines que ça n'allait pas. La faute à ces foutus socialistes, bien sûr, et à leur foutue primaire "citoyenne". Ah ça, ils avaient bien géré le coup. Même le nom était parfait : primaire "citoyenne", genre plus on est de fous de plus on rit, genre c'est pas que nos primaires à nous les socialos, non non, c'est la vôtre, les Français, les citoyens, venez nombreux - c'est journée portes-ouvertes.
Cela faisait des mois que Jean-François essayait de faire tourner tout ça en eau de boudin. Toutes les combines avaient été bonnes, mais aucune n'avait marché. Le coup de l'absence de programme et d'idées avait fait long feu. C'est-à-dire que ç'avait marché, un temps, mais que fatalement, avec des caméras braqués sur eux pendant six semaines et des prime-time en veux-tu en-voilà, les gens avaient quand même fini par se rendre compte que non seulement les socialistes avaient un programme, non seulement ils avaient des idées, mais encore - nettement plus ennuyeux - qu'ils pouvaient en avoir de bonnes. Le coup du fichage politique, un coup de maître avait-il cru un temps, avait pour sa part un peu mieux marché, disons : raisonnablement, mais pas de quoi sabrer le champagne non plus. Oh, il y avait sans doute un fond de vérité, alors la mayonnaise avait certainement un peu pris, dans les zones rurales et tout ça... hélas, il ne fallait tout de même pas trop sous-estimer la capacité des gens à assumer leurs opinions (c'est qu'ils sont parfois étonnant, les gens). Certaines personnes sont de gauche et n'en rougissent pas, ce n'est pas quelque chose dont Jean-François pourrait dire qu'il le comprenne - n'empêche qu'il sait bien que ça existe.
Bref, ç'a commencé très tôt ce matin-là, et la migraine de Jean-François n'a fait que s'amplifier par la suite. Il ne la sentait pas, cette journée. Par sa fenêtre il jetait un œil aux gens, dans la rue, ces gens parfois si étonnants, ces gens souvent si illisibles. Il en voyait endimanchés comme pour une vraie journée de vote - une journée nationale qui nous aurait tous concernés. Il sentait bien que les gens étaient contents, un peu niaisement sans doute, simplement parce qu'on leur posait la question, pour une fois. C'est vrai qu'eux, à l'UMP, ils n'ont jamais eu pour habitude de poser la question aux gens. La Présidentielle, ils - et Jean-François s'incluait dans ce "ils" - y avaient toujours vu une certaine mystique, avec des leaders indiscutables, des hommes providentiels... alors une primaire... franchement, quand les socialistes ont commencé à parler de cela, Jean-François et ses amis n'ont pas simulé : ils ont tous sincèrement trouvé l'idée saugrenue. Même Fillon, celui qui il y a quelques jours saluait ce processus "moderne et démocratique". Enfoiré, va. Il le mettait bien dedans, lui qui pensait avoir l'étoffe d'un homme providentiel de 2017. Une primaire. Ah le salopard !
Plus de 740 000 votants à la mi-journée, et Jean-François qui n'a même plus peur d'associer Calva et Doliprane. Il faut parfois savoir se lâcher, et là, il en avait besoin. Nadia avait eu beau lui dire d'y aller mollo, qu'on risquait d'avoir grand besoin de son sens de la répartie dans la soirée... à chaque minute qui passait, la plateau télé du soir lui semblait un peu plus loin. Une primaire. Comment n'y avaient-ils pas pensé plus tôt ? Ça faisait deux fois que les socialistes leur faisaient le coup du débat interne, "nous sommes un parti moderne et démocratique"... Quelque part, Jean-François se disait que c'était peut-être une juste punition pour avoir si souvent et si bassement, ces dernières années, proclamé que le P.S. était archaïque ceci et d'un autre-temps cela. Peut-être que Dieu avait décidé de le punir, lui particulièrement, pour tous ces moments à refuser le débat d'idées, à louvoyer avec force mauvaise foi. Avec tout ça, sûr que la prochaine fois, ils n'y couperaient pas, à la primaire. Et évidemment, la prochaine, ce serait celle où Jean-François se présenterait. Lui qui s'entraînait depuis quinze ans au délicat exercice d'être un homme providentiel. Tout allait foutre le camp, ces enfoirés de socialistes allaient tout emporter sur leur passage. Ce n'était pas forcément pire, remarquez, que si l'UMP avait voulu organiser une primaire en 2012. On imagine le carnage : ah ça, ils auraient sans doute attiré plus d'électeurs, mais dix ou douze millions de personnes qui se seraient déplacées un dimanche pour dire à Sarkozy "casse-toi pauv' con", ça l'aurait quand même un peu foutu mal.
En arrivant sur le plateau télé, Jean-François a croisé Fabius, qui l'a toisé de son petit sourire narquois (oui, Fabius toise du sourire, tout le monde, tout le temps, c'est pour ça qu'il est insupportable). L'air légèrement supérieur, ce qui est presque une forme de modestie de sa part. Des bonjours et des bonsoirs, quelques comment ça va, maquillage et attention, antenne dans quelques minutes. Nous y voilà. Jean-François est assis du côté droit du plateau (quelle présence d'esprit, ces journalistes) à sourire comme un con en attendant les résultats, et à se demander ce qu'il fout là. Il a toujours eu horreur de ces soirées électorales à la télé, on reste assis des heures, on doit se taper tous les discours des candidats, les analyses pontifiantes de Fabius (qui ne fait plus que ça comme métier), on a toujours trop chaud... enfin c'est très déplaisant, désagréable. Surtout quand on a perdu. Ce qui, hélas, est arrivé très souvent à Jean-François depuis cinq ans. En fait, ça lui est arrivé à chaque fois, et à chaque fois il a dû aller faire semblant d'avoir gagné sur les plateaux télé. Et autant des fois, cela pouvait être amusant de doucher les ardeurs de la Gauche, autant d'autres fois, par exemple pour les sénatoriales, c'était une vraie gageure que de faire semblant d'avoir gagné. Ou de ne pas avoir tout à fait perdu. Ce soir, c'est un soir comme ça. Le second en quelques semaines. Le genre de moment où l'on ne peut que se féliciter d'avoir mélangé Doliprane et Calva. Les choses passent mieux, d'ailleurs les lèvres de Jean-François commencent à s'actionner toutes seules. C'est ça, homme politique. C'est tout un rôle. Et homme politique à la télé, c'est encore un peu plus. Une mise en abyme. Et sa parole, un mélange virtuose de sophisme et de litote : "4 Français sur 100 ont voté à ce scrutin... ça fait 96% des Français qui pensent que l'élection, c'est l'année prochaine, voilà. Donc, je crois qu'il faut peut-être relativiser un peu tout ça". Quand il est lancé, Jean-François est comme un chien fou sur la route des vacances. Il tente même des blagues ("Il y avait trois millions de Français à la Braderie de Lille !"), s'excite, fait quelques fautes, parfois ("Compte tenu que ça fait quand même six semaines qu'on a une campagne de primaires"), en rajoute légèrement ("Cette dinguerie de démondialisation")... l'important est ailleurs. L'important, c'est de remplir le silence avant le voisin d'en face - celui de la gauche du plateau. L'important, c'est d'avoir quelque chose à dire. Pour se sentir encore un peu vivant.
Ç’a commencé très tôt, ce matin-là. Vers les 7h. Jean-François, à peine levé, avait déjà mal au crâne. Il n'avait pas trop bu, pourtant. Pas plus que de raison. Pas plus que d'habitude. Mais ça n'allait pas. Pour être franc, cela faisait des semaines que ça n'allait pas. La faute à ces foutus socialistes, bien sûr, et à leur foutue primaire "citoyenne". Ah ça, ils avaient bien géré le coup. Même le nom était parfait : primaire "citoyenne", genre plus on est de fous de plus on rit, genre c'est pas que nos primaires à nous les socialos, non non, c'est la vôtre, les Français, les citoyens, venez nombreux - c'est journée portes-ouvertes.
Cela faisait des mois que Jean-François essayait de faire tourner tout ça en eau de boudin. Toutes les combines avaient été bonnes, mais aucune n'avait marché. Le coup de l'absence de programme et d'idées avait fait long feu. C'est-à-dire que ç'avait marché, un temps, mais que fatalement, avec des caméras braqués sur eux pendant six semaines et des prime-time en veux-tu en-voilà, les gens avaient quand même fini par se rendre compte que non seulement les socialistes avaient un programme, non seulement ils avaient des idées, mais encore - nettement plus ennuyeux - qu'ils pouvaient en avoir de bonnes. Le coup du fichage politique, un coup de maître avait-il cru un temps, avait pour sa part un peu mieux marché, disons : raisonnablement, mais pas de quoi sabrer le champagne non plus. Oh, il y avait sans doute un fond de vérité, alors la mayonnaise avait certainement un peu pris, dans les zones rurales et tout ça... hélas, il ne fallait tout de même pas trop sous-estimer la capacité des gens à assumer leurs opinions (c'est qu'ils sont parfois étonnant, les gens). Certaines personnes sont de gauche et n'en rougissent pas, ce n'est pas quelque chose dont Jean-François pourrait dire qu'il le comprenne - n'empêche qu'il sait bien que ça existe.
Bref, ç'a commencé très tôt ce matin-là, et la migraine de Jean-François n'a fait que s'amplifier par la suite. Il ne la sentait pas, cette journée. Par sa fenêtre il jetait un œil aux gens, dans la rue, ces gens parfois si étonnants, ces gens souvent si illisibles. Il en voyait endimanchés comme pour une vraie journée de vote - une journée nationale qui nous aurait tous concernés. Il sentait bien que les gens étaient contents, un peu niaisement sans doute, simplement parce qu'on leur posait la question, pour une fois. C'est vrai qu'eux, à l'UMP, ils n'ont jamais eu pour habitude de poser la question aux gens. La Présidentielle, ils - et Jean-François s'incluait dans ce "ils" - y avaient toujours vu une certaine mystique, avec des leaders indiscutables, des hommes providentiels... alors une primaire... franchement, quand les socialistes ont commencé à parler de cela, Jean-François et ses amis n'ont pas simulé : ils ont tous sincèrement trouvé l'idée saugrenue. Même Fillon, celui qui il y a quelques jours saluait ce processus "moderne et démocratique". Enfoiré, va. Il le mettait bien dedans, lui qui pensait avoir l'étoffe d'un homme providentiel de 2017. Une primaire. Ah le salopard !
Plus de 740 000 votants à la mi-journée, et Jean-François qui n'a même plus peur d'associer Calva et Doliprane. Il faut parfois savoir se lâcher, et là, il en avait besoin. Nadia avait eu beau lui dire d'y aller mollo, qu'on risquait d'avoir grand besoin de son sens de la répartie dans la soirée... à chaque minute qui passait, la plateau télé du soir lui semblait un peu plus loin. Une primaire. Comment n'y avaient-ils pas pensé plus tôt ? Ça faisait deux fois que les socialistes leur faisaient le coup du débat interne, "nous sommes un parti moderne et démocratique"... Quelque part, Jean-François se disait que c'était peut-être une juste punition pour avoir si souvent et si bassement, ces dernières années, proclamé que le P.S. était archaïque ceci et d'un autre-temps cela. Peut-être que Dieu avait décidé de le punir, lui particulièrement, pour tous ces moments à refuser le débat d'idées, à louvoyer avec force mauvaise foi. Avec tout ça, sûr que la prochaine fois, ils n'y couperaient pas, à la primaire. Et évidemment, la prochaine, ce serait celle où Jean-François se présenterait. Lui qui s'entraînait depuis quinze ans au délicat exercice d'être un homme providentiel. Tout allait foutre le camp, ces enfoirés de socialistes allaient tout emporter sur leur passage. Ce n'était pas forcément pire, remarquez, que si l'UMP avait voulu organiser une primaire en 2012. On imagine le carnage : ah ça, ils auraient sans doute attiré plus d'électeurs, mais dix ou douze millions de personnes qui se seraient déplacées un dimanche pour dire à Sarkozy "casse-toi pauv' con", ça l'aurait quand même un peu foutu mal.
En arrivant sur le plateau télé, Jean-François a croisé Fabius, qui l'a toisé de son petit sourire narquois (oui, Fabius toise du sourire, tout le monde, tout le temps, c'est pour ça qu'il est insupportable). L'air légèrement supérieur, ce qui est presque une forme de modestie de sa part. Des bonjours et des bonsoirs, quelques comment ça va, maquillage et attention, antenne dans quelques minutes. Nous y voilà. Jean-François est assis du côté droit du plateau (quelle présence d'esprit, ces journalistes) à sourire comme un con en attendant les résultats, et à se demander ce qu'il fout là. Il a toujours eu horreur de ces soirées électorales à la télé, on reste assis des heures, on doit se taper tous les discours des candidats, les analyses pontifiantes de Fabius (qui ne fait plus que ça comme métier), on a toujours trop chaud... enfin c'est très déplaisant, désagréable. Surtout quand on a perdu. Ce qui, hélas, est arrivé très souvent à Jean-François depuis cinq ans. En fait, ça lui est arrivé à chaque fois, et à chaque fois il a dû aller faire semblant d'avoir gagné sur les plateaux télé. Et autant des fois, cela pouvait être amusant de doucher les ardeurs de la Gauche, autant d'autres fois, par exemple pour les sénatoriales, c'était une vraie gageure que de faire semblant d'avoir gagné. Ou de ne pas avoir tout à fait perdu. Ce soir, c'est un soir comme ça. Le second en quelques semaines. Le genre de moment où l'on ne peut que se féliciter d'avoir mélangé Doliprane et Calva. Les choses passent mieux, d'ailleurs les lèvres de Jean-François commencent à s'actionner toutes seules. C'est ça, homme politique. C'est tout un rôle. Et homme politique à la télé, c'est encore un peu plus. Une mise en abyme. Et sa parole, un mélange virtuose de sophisme et de litote : "4 Français sur 100 ont voté à ce scrutin... ça fait 96% des Français qui pensent que l'élection, c'est l'année prochaine, voilà. Donc, je crois qu'il faut peut-être relativiser un peu tout ça". Quand il est lancé, Jean-François est comme un chien fou sur la route des vacances. Il tente même des blagues ("Il y avait trois millions de Français à la Braderie de Lille !"), s'excite, fait quelques fautes, parfois ("Compte tenu que ça fait quand même six semaines qu'on a une campagne de primaires"), en rajoute légèrement ("Cette dinguerie de démondialisation")... l'important est ailleurs. L'important, c'est de remplir le silence avant le voisin d'en face - celui de la gauche du plateau. L'important, c'est d'avoir quelque chose à dire. Pour se sentir encore un peu vivant.
Quelle belle idée que cette petite nouvelle. Vrai que c'est fou, comme à l'UMP, ils ont élevé la négation de la défaite au rang d'art.
RépondreSupprimerBBB.
Oh, flippant, il y a des moments il serait presque touchant, ton Jean-François...
RépondreSupprimerExcellent hé hé. En fait tu as donc décidé de te faire toute l'année présidentielle par la bande? Non parce qu'après l'homme de droite en toi, enchainer par JFC en narrateur, c'est au moins couillu et malin (et surprenant). Mais un peu risqué au bout du'n moment aussi.
RépondreSupprimerProchain épisode : "ma nuit de fantasme avec Carla ?" :D
RépondreSupprimerQuelle belle idée!
RépondreSupprimerAprès c'est pour lui que ça risque d'être douloureux ;)
RépondreSupprimerAh, il y a encore quelques petites dans ce nouveau texte : "oui, Fabius toise du sourire, tout le monde, tout le temps, c'est pour ça qu'il est insupportable", c'est Jean-François qui le dit ? Parce que c'est vrai!
RépondreSupprimerMagnifique ... on dirait du Yourcenar !
RépondreSupprimerBon, j'ai un problème. Ça me gène de le dire, je ne veux pas être vexant, mais je n'ai pas compris le dessin. Il est assis sur quoi, Copé ?
RépondreSupprimerSinon, bien sûr, édito aux petits oignons. Comme d'habitue ou presque.
RépondreSupprimerJ'avoue que sur le coup, ce qui m'a la plus fait plaisir dans cette primaire, c'est la baffe à Ségolène. Mais maintenant que tu en parles, celle à cette petite crotte de Copé me fait bien plaisir aussi....
RépondreSupprimerQue dire ? Excellent chronique, drôle à souhaits, super bien écrite, blablablablablabla.
RépondreSupprimer@ Bloom :
RépondreSupprimerah... bon... c'est pas grave Bloom, ca devait arriver un jour. J'en profite pour rappeler qu'on peut double-cliquer sur les dessins pour les voir en plus grand - ça peut aider ;-) - d'ailleurs si tu double-cliques, tu verras en bas à droite un bras qui glisse un bulletin dans une...urne
Ah ! Je n'avais pas pensé à agrandir, désolé !
RépondreSupprimerLil' >>> oui, hein ? il est bouleversant, pas vrai ? ;-)
RépondreSupprimerSerious >>> avoue qu'au moins le lecteur ne sait pas à quoi s'attendre quand il vient lire son édito de la semaine. Quant à investiguer des relations intimes avec Carla............
C-U-L-P >>> Jean-François, moi... tu sais, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Ultimo >>> je suis pas sûr que ce soit très flatteur. Pour Yourcenar ;-)
Xavier >>> "cette petite crotte de Copé"... arrête, tu vas lui briser le cœur, je vais être obligé d'être une autre chronique pour raconter comment il a séché ses larmes.
Alf >>> mon pauvre, c'est vraiment pas ta semaine, je me moque de tes délais et en plus, Bloom ose dire qu'il a rien pigé à ton crob'... pfffff... vivement la semaine pro, moi je te le dis ;-)
Non mais, je suis vraiment désolé, j'aurais dû cliquer tout de suite.
RépondreSupprimerC'est vrai que ce pauvre Copé, il a été lamentable ce soir là... avec ses 4% qu'il donnait à toutes les sauces... ça faisait pas beaucoup d'arguments construits ça...
RépondreSupprimer(Fabius) "L'air légèrement supérieur, ce qui est presque une forme de modestie de sa part."
RépondreSupprimerParfait, peu pas dire mieux pour le définir. (peut s'appliquer à Attali aussi)
Bloom >>> non mais, t'inquiète pas, je ne pense qu'Alf se formalise de si peu...
RépondreSupprimerKath >>> moi je le trouvais mignon, avec un petit quelque chose d'enfantin assez attachant ;-)
Dany >>> c'est parce qu'on est du même coin, je l'ai donc souvent croisé (Attali beaucoup moins)
je confirme ;)
RépondreSupprimerAh là là, il est déchaîné notre Jean-François, ce soir ^^
RépondreSupprimerEt ce matin à la radio ! Ah, c'est comme ça que je l'aime, Jef !
RépondreSupprimerQui regarde encore la télé ?
RépondreSupprimerQui écoute encore la radio ? ^^
Moi je lis surtout, le journal. Mais il faut avouer que Copé est moins drôle sans le son.
RépondreSupprimerComment fais-tu pour le rendre presque sympathique (quel talent :), il m'a fallu un instant pour me rappeler que le simple son de sa voix me hérisse :-(
RépondreSupprimerC-U-L-P >>> ;-)
RépondreSupprimeryueyin >>> mais il est sympathique, au fond de lui, quelque part, je suis sûr que c'est un brave gars...
euuuuh joker :-)
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