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Assez méprisé, le plus souvent royalement ignoré par la critque dite sérieuse, le cop-show est pourtant l'un des genres télévisés les plus anciens et les plus nobles qui soient. En fait, a l'instar du soap, il est là depuis la nuit des temps télévisuels. Et, a l'instar du soap, il est quasiment indéboulonable. Oh bien sur, il ne surprend pas bien souvent. Ce n'est plus sa fonction depuis des lustres. Il ne dérange pas. Ne fait pas réfléchir. Il arrive qu'il fasse une entorse à sa traditionnelle sobriété, mais des gifles telles que le furent les premières saisons de NYPD Blue, The Shield ou même CSI n'arrivent qu'une fois par décennie - deux quand l'alignement des planètes est particulièrement favorable. La plupart du temps, le cop-show fait surtout office de bonne vieille série à papa, bouchant les grilles à peu de frais, et pouvant occasionnellement rapporter gros (ce n'est pas Dick Wolf qui dira le contraire). Ça n'empêche pas les sentiments. Ou peut-être bien que si, puisque depuis quelques temps les cop-shows ont pris la mauvaise habitude de tomber comme des mouches. Il est vrai aussi qu'ils se reproduisent presque aussi vite que les fourmis, pour grouiller sur les networks comme aucun autre genre. Cela n'enlève rien au fait que la belle époque où un cop-show vous occupait quatre, cinq, dix ans... semble belle et bien révolue. En témoignent deux spécimens lancés la saison dernière à grand renfort de moulinets avec les bras et d'annonces fantasmatiques (Le nouveau cop-show qui va révolutionner vos soirées... les chargés de com' adorent les oxymores), qui à peine quelques semaines plus tard se faisaient euthanasier dans une indifférence à peu près générale. A ma droite, Detroit 1-8-7 (ABC). A ma gauche, The Chicago Code (FOX).
Bref rappel des méfaits, avant de prononcer le certificat d'inhumation et de les oublier aussi sec.
Ça penche de quel côté ?
The Chicago Code : The Shield, mais à l'envers. Comprendre par-là qu'après avoir passé sept années à suivre les efforts de Vic Mackey pour pratiquer la corruption sans se faire gauler, Shawn Ryan, avec The Chicago Code, met en scène ceux qui essaient d'éradiquer (ou du moins d'aménuiser) la corruption dans la ville-titre. Bon évidemment, pour faire bonne figure, un petit côté Southland a été ajouté (je sais, je sais : Southland, à la base, est déjà très inspiré par The Shield), le docu-fiction ayant été remplacé, pour éviter que cela se voie trop, par des séquences où chaque personnage à tour de rôle devient le narrateur et évoque son enfance et le passé de la ville.
Detroit : indiscutablement, celui de NYPD Blue, référence absolue en matière de chroniques-de-la-vie-ordinaire-de-flics-humains-trop-humains. Certes, ça se passe à la crim', quand les aventures de Sipo & Co. se déroulaient dans une brigade de quartier. Mais pour le reste, la référence est évidente, à plus forte raison parce que l'un des premiers rôles est tenu par l'excellent James McDaniel, qui incarnait le patron (évidemment humaniste) de ladite brigade dans les huit premières (et meilleures) saisons de ce classique des nineties. 2011 oblige, la photographie et la mise en scène rappellent parfois le parti-pris docu-fiction de Southland. Mais on ne s'y trompera pas : la révolution shieldienne n'a pas eu lieu du côté de la Motor City. Les héros de Detroit 1-8-7 sont de vrais gentils aux vocations solides et au regard souvent affligé par l'horreur du quotidien.
Pourquoi ça se regarde avec plaisir
The Chicago Code : Parce que c'est un feuilleton accrocheur, parce que le personnage central est un femme subtilement dessinée (c'est si rare), parce que le casting est impeccable, parce que Delroy Lindo campe l'un des bad-guy les ambigus et fascinants qu'on ait vus depuis longtemps, parce que la série, au moins aussi politique que policière, interroge perpétuellement sur la difficulté de combattre le Mal sans se laisser contaminer par lui - entre autres obsessions typiques de Shawn Ryan. Sur le papier, c'est simple : The Chicago Code a tout pour plaire.
Detroit : principalement parce que le rôle principal est dévolu à Michael Imperioli. Il a pris du bide, il grisonne, il n'a plus grand-chose à voir avec Christopher Moltisanti... mais il reste un formidable acteur, qui excelle dans le registre du flic renfrogné-mais-au-coeur-d'or, héros ordinaire n'hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis pour tenter (le plus souvent vainement) de rendre ce monde meilleur. Si l'on ajoute à cela un solide sens de l'humour, Detroit présentait sur la ligne de départ quelques atouts de poids pour s'installer dans la durée.
Pourquoi ça ne pouvait pas le faire
The Chicago Code : Difficile d'être catégorique tant les derniers épisodes, particulièrement intenses et enlevés, donnent le sentiment d'un gros gâchis et d'une série sacrifiée en dépit d'un véritable potentiel. Il est certain que The Chicago Code n'était pas The Shield. Mise en scène rigoureuse mais très classique, héros plutôt positifs... le pouvoir de fascination ne pouvait évidemment pas être le même, d'autant que la série, les premières semaines, manquait pas mal d'atmosphère et perdait un peu trop de temps à suivre des personnages secondaires. Cependant le vrai problème de The Chicago Code était plus probablement d'être diffusée non sur FX, mais sur la FOX elle-même, le lundi soir qui plus est - soit donc face à une concurrence implacable. Il n'en fallait sans doute pas plus pour la condamner assez rapidement aux oubliettes, ce qui n'était ni juste ni pertinent : passe encore que l'on veuille faire des cop-shows à la manière des années quatre- vingt-dix - de là à espérer qu'ils fassent les mêmes audiences qu'à l'époque... moralité : avec des scores nettement supérieurs à ceux de Fringe sur la même chaîne, le seul cop-show réellement intéressant de ces dernières années a pris la porte. Merci la FOX.
Detroit : passons sur le fait qu'une série donnant les deux rôles principaux à Michael Imperioli et James McDaniel peut difficilement être tournée vers l'avenir. Le véritable problème de Detroit 1-8-7 était inhérent au concept-même de cop-show : ce genre de série repose sur la répétition dans la durée, la proximité qui devient une forme de familiarité avec les personnages. On doit pouvoir entrer dans un cop-show comme on enfile une vieille paire de pantoufles - or dans Detroit seules les intrigues sont vraiment pantouflardes. Les personnages, eux, manquent de corps. Paradoxe que peu ont su saisir : NYPD Blue était remarquablement efficace parce que ses caractères étaient toujours archétypaux. Dès les premiers épisodes, on savait les situer et les reconnaître : Fancy était le boss, Sipowicz était le bourrin, Kelly puis Simone étaient les héros indignés, Medavoy était le boulet, Martinez le jeune chien fou... etc. C'est parce qu'ils étaient cernés et définis d'emblée que l'on adorait les voir se nuancer au fil des épisodes. Ils pourfendaient les clichés. Ironiquement, Detroit 1-8-7 pèche par son envie de vouloir contourner les clichés plutôt que leur tordre le cou. Du coup, ses personnages sont assez tièdes, mollement caractérisés et peu attachants. On a d'ailleurs bien du mal à retenir leur nom, quand on se souvenait d'un Greg Medavoy dès sa première apparition (alors même qu'il ne jouait qu'un rôle tertiaire dans les premières saisons). Et quand on se rappelle à peine qui est qui, l'avenir est mal engagé pour une série.
Assez méprisé, le plus souvent royalement ignoré par la critque dite sérieuse, le cop-show est pourtant l'un des genres télévisés les plus anciens et les plus nobles qui soient. En fait, a l'instar du soap, il est là depuis la nuit des temps télévisuels. Et, a l'instar du soap, il est quasiment indéboulonable. Oh bien sur, il ne surprend pas bien souvent. Ce n'est plus sa fonction depuis des lustres. Il ne dérange pas. Ne fait pas réfléchir. Il arrive qu'il fasse une entorse à sa traditionnelle sobriété, mais des gifles telles que le furent les premières saisons de NYPD Blue, The Shield ou même CSI n'arrivent qu'une fois par décennie - deux quand l'alignement des planètes est particulièrement favorable. La plupart du temps, le cop-show fait surtout office de bonne vieille série à papa, bouchant les grilles à peu de frais, et pouvant occasionnellement rapporter gros (ce n'est pas Dick Wolf qui dira le contraire). Ça n'empêche pas les sentiments. Ou peut-être bien que si, puisque depuis quelques temps les cop-shows ont pris la mauvaise habitude de tomber comme des mouches. Il est vrai aussi qu'ils se reproduisent presque aussi vite que les fourmis, pour grouiller sur les networks comme aucun autre genre. Cela n'enlève rien au fait que la belle époque où un cop-show vous occupait quatre, cinq, dix ans... semble belle et bien révolue. En témoignent deux spécimens lancés la saison dernière à grand renfort de moulinets avec les bras et d'annonces fantasmatiques (Le nouveau cop-show qui va révolutionner vos soirées... les chargés de com' adorent les oxymores), qui à peine quelques semaines plus tard se faisaient euthanasier dans une indifférence à peu près générale. A ma droite, Detroit 1-8-7 (ABC). A ma gauche, The Chicago Code (FOX).
Bref rappel des méfaits, avant de prononcer le certificat d'inhumation et de les oublier aussi sec.
Ça penche de quel côté ?
The Chicago Code : The Shield, mais à l'envers. Comprendre par-là qu'après avoir passé sept années à suivre les efforts de Vic Mackey pour pratiquer la corruption sans se faire gauler, Shawn Ryan, avec The Chicago Code, met en scène ceux qui essaient d'éradiquer (ou du moins d'aménuiser) la corruption dans la ville-titre. Bon évidemment, pour faire bonne figure, un petit côté Southland a été ajouté (je sais, je sais : Southland, à la base, est déjà très inspiré par The Shield), le docu-fiction ayant été remplacé, pour éviter que cela se voie trop, par des séquences où chaque personnage à tour de rôle devient le narrateur et évoque son enfance et le passé de la ville.
Detroit : indiscutablement, celui de NYPD Blue, référence absolue en matière de chroniques-de-la-vie-ordinaire-de-flics-humains-trop-humains. Certes, ça se passe à la crim', quand les aventures de Sipo & Co. se déroulaient dans une brigade de quartier. Mais pour le reste, la référence est évidente, à plus forte raison parce que l'un des premiers rôles est tenu par l'excellent James McDaniel, qui incarnait le patron (évidemment humaniste) de ladite brigade dans les huit premières (et meilleures) saisons de ce classique des nineties. 2011 oblige, la photographie et la mise en scène rappellent parfois le parti-pris docu-fiction de Southland. Mais on ne s'y trompera pas : la révolution shieldienne n'a pas eu lieu du côté de la Motor City. Les héros de Detroit 1-8-7 sont de vrais gentils aux vocations solides et au regard souvent affligé par l'horreur du quotidien.
Detroit : un cop-show où les bureaux sont trop bien rangés pour convaincre ?
Pourquoi ça se regarde avec plaisir
The Chicago Code : Parce que c'est un feuilleton accrocheur, parce que le personnage central est un femme subtilement dessinée (c'est si rare), parce que le casting est impeccable, parce que Delroy Lindo campe l'un des bad-guy les ambigus et fascinants qu'on ait vus depuis longtemps, parce que la série, au moins aussi politique que policière, interroge perpétuellement sur la difficulté de combattre le Mal sans se laisser contaminer par lui - entre autres obsessions typiques de Shawn Ryan. Sur le papier, c'est simple : The Chicago Code a tout pour plaire.
Detroit : principalement parce que le rôle principal est dévolu à Michael Imperioli. Il a pris du bide, il grisonne, il n'a plus grand-chose à voir avec Christopher Moltisanti... mais il reste un formidable acteur, qui excelle dans le registre du flic renfrogné-mais-au-coeur-d'or, héros ordinaire n'hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis pour tenter (le plus souvent vainement) de rendre ce monde meilleur. Si l'on ajoute à cela un solide sens de l'humour, Detroit présentait sur la ligne de départ quelques atouts de poids pour s'installer dans la durée.
Delroy Lindo, conseiller municipal corrompu mais humain, trop humain, dans The Chicago Code.
Pourquoi ça ne pouvait pas le faire
The Chicago Code : Difficile d'être catégorique tant les derniers épisodes, particulièrement intenses et enlevés, donnent le sentiment d'un gros gâchis et d'une série sacrifiée en dépit d'un véritable potentiel. Il est certain que The Chicago Code n'était pas The Shield. Mise en scène rigoureuse mais très classique, héros plutôt positifs... le pouvoir de fascination ne pouvait évidemment pas être le même, d'autant que la série, les premières semaines, manquait pas mal d'atmosphère et perdait un peu trop de temps à suivre des personnages secondaires. Cependant le vrai problème de The Chicago Code était plus probablement d'être diffusée non sur FX, mais sur la FOX elle-même, le lundi soir qui plus est - soit donc face à une concurrence implacable. Il n'en fallait sans doute pas plus pour la condamner assez rapidement aux oubliettes, ce qui n'était ni juste ni pertinent : passe encore que l'on veuille faire des cop-shows à la manière des années quatre- vingt-dix - de là à espérer qu'ils fassent les mêmes audiences qu'à l'époque... moralité : avec des scores nettement supérieurs à ceux de Fringe sur la même chaîne, le seul cop-show réellement intéressant de ces dernières années a pris la porte. Merci la FOX.
Detroit : passons sur le fait qu'une série donnant les deux rôles principaux à Michael Imperioli et James McDaniel peut difficilement être tournée vers l'avenir. Le véritable problème de Detroit 1-8-7 était inhérent au concept-même de cop-show : ce genre de série repose sur la répétition dans la durée, la proximité qui devient une forme de familiarité avec les personnages. On doit pouvoir entrer dans un cop-show comme on enfile une vieille paire de pantoufles - or dans Detroit seules les intrigues sont vraiment pantouflardes. Les personnages, eux, manquent de corps. Paradoxe que peu ont su saisir : NYPD Blue était remarquablement efficace parce que ses caractères étaient toujours archétypaux. Dès les premiers épisodes, on savait les situer et les reconnaître : Fancy était le boss, Sipowicz était le bourrin, Kelly puis Simone étaient les héros indignés, Medavoy était le boulet, Martinez le jeune chien fou... etc. C'est parce qu'ils étaient cernés et définis d'emblée que l'on adorait les voir se nuancer au fil des épisodes. Ils pourfendaient les clichés. Ironiquement, Detroit 1-8-7 pèche par son envie de vouloir contourner les clichés plutôt que leur tordre le cou. Du coup, ses personnages sont assez tièdes, mollement caractérisés et peu attachants. On a d'ailleurs bien du mal à retenir leur nom, quand on se souvenait d'un Greg Medavoy dès sa première apparition (alors même qu'il ne jouait qu'un rôle tertiaire dans les premières saisons). Et quand on se rappelle à peine qui est qui, l'avenir est mal engagé pour une série.
👍 The Chicago Code
créée par Shawn Ryan
FOX, 2011
✋ Detroit 1-8-7
créée par Jason Richman
ABC, 2010-11
Très bon papier, qui résume bien les enjeux de ce genre de prod en 2011. Pas facile de révolutionner un genre tous les deux ans !
RépondreSupprimerDès l’instant où j’ai lu le titre de l’article, je me suis dit que c’était glissant comme sujet. Et dès la première phrase, on en a la confirmation. Passons sur « la critque dite sérieuse », qui prouve si besoin était, que l’auteur de ce billet n’est, lui, pas vraiment dans la critique sérieuse puisqu’il ne prend même pas la peine de se relire.
RépondreSupprimerTu commences pas « assez méprisé, le plus souvent royalement ignoré par la critque dite sérieuse »… c’est très flou comme formulation. Ca veut dire quoi « assez méprisé » ? Est-ce que le genre est vraiment méprisé, ou juste un peu, et par qui, au fond ? C’est quoi cette critique « dite sérieuse » ? Tu ne la définis jamais, tu ne renvoies à aucune source, tu ne donnes aucun exemple, obligeant le lecteur à te faire confiance d’emblée. Mais quelle est cette critique ? La critique universitaire ? Celle du Monde des Séries ? Pourquoi ne pas nous donner en note de bas de page des exemples de critiques de cop-show qui appuieraient ton propos ? Parce que là, tu nous prends en otage, tu nous obliges à te faire confiance et ne prouve strictement rien. De plus, tu mélanges d’une manière limite malhonnête le subjectif et l’objectif. Ta première phrase tend à une certaine objectivité, tu voudrais nous faire croire que le cop-show est en général mal perçu, mais on sent dans le « dite » de « la critique dite sérieuse » toute la part de subjectivité dans ton discours, et, surtout, de dangereux relents populistes qui voudraient faire passer l’idée que la critique sérieuse ne l’est pas vraiment.
Plus grave encore, le cop-show est au cœur de ton article, mais à aucun moment tu ne le définis ! La moindre des choses aurait été d’en donner ne serait-ce qu’une brève définition en préambule, que l’on puisse le délimiter clairement et savoir précisément de quoi on parle, sinon, c’est n’importe quoi. Tu cites The Shield d’entrée. Mais est-ce vraiment un cop-show ? Quelle est la définition du genre qui a servi de base pour cet article ? Une définition au sens large « un cop-show est une série dont les personnages principaux sont des flics », ou une définition plus restreinte « le cop-show est une série où, à chaque épisode, les personnages principaux mènent une nouvelle enquête ». Car NCIS, par exemple, est bien plus proche des Experts que ne l’est the Shield, même si les enquêteurs de NCIS ne sont pas vraiment des flics. Tu ne pouvais pas te permettre l’économie de cette définition, car si tu considères The Shield ou The Wire comme des cop-shows parce qu’ils ont des flics comme personnages principaux, tu ne peux pas dire que ces séries sont méprisées ou ignorées. Mais si tu fais référence aux séries qui peuvent se suivre plus ou moins dans le désordre, avec une nouvelle enquête à chaque épisode, il ne fallait pas citer The Shield. Ce manque de rigueur dans la délimitation du champ des possibles du cop-show nuit clairement à une bonne compréhension du sujet.
Je sais que mon précédent commentaire peut sembler un peu violent, mais dans cet article, on nage dans un grand flou et j’espère que tu t’es suffisamment documenté sur le sujet pour oser venir en parler comme ça publiquement. Si, comme je le crains, ce n’est pas le cas, je te renvoie à la thèse de Vince Brodzinsky : « Herméneutique post-structurale du cop-show, une lecture néo-heideggerienne des Experts Las Vegas »
RépondreSupprimerCordialement
Excellent votre petit jeu (d'autant que la personne caricaturé l'a bien cherché...)
RépondreSupprimerJe sais pas si j'aurai le talent pour Vincenter quelqu'un, mais je pense que je vais essayer. Reste à trouver le blog à viser...
Ca vaut pas un bon Esprit Criminel.
RépondreSupprimerMerci Xavier d'avoir décodé, je n'avais pas encore lu le gros troll, mais je crois avoir tout compris grâce au joli pastiche (hommage ?) de GT.
RépondreSupprimerGT a gagné, il n'a pas oublié le "Cordialement". Et sinon, les deux "vincentage" que vous avez fait aujourd'hui sont très instructifs en fin de compte. C'est pas mal de critiques que je me fais quand je lis, mais on se rend compte avec cette caricature que c'est d'une totale inutilité de pousser la réflexion sur les approximations d'un auteur.
RépondreSupprimerBen moi j'ai rien compris à votre histoire, sans doute une private joke...
RépondreSupprimerJe crois qu'il s'agit d'une référence à de très longs commentaires déposés chez GT par un certain Vincent . mais j'avoue que sans le message de Xavier , j'allais m'insurger contre les propos de GT ( à qui je demande en passant de bien vouloir accepter mes excuses ; en effet ,lorsqu'il a mal pris un billet de Thomas sur Tom waits , j'ai cru qu'il était sérieux . Alors que j'aurais dû me douter qu'il s'en fichait puisque tout le monde se fiche de Tom waits aujourd'hui de toute façon ).
RépondreSupprimerVincent , c'était Thomas ?
RépondreSupprimerAh, j'ai bien ri (j'en avais besoin...)
RépondreSupprimerPour ceux qui comme Dany auraient le sentiment de débarquer dans un monde parallèle, il s'agit la parodie d'un débat surréaliste sur le blog de GT, et même la parodie de la parodie, puisque j'avais moi-même commencé à en faire une parodie sous un autre de ses articles. J'aurais bien mis des liens pour illustrer mon propos, mais à l'heure où j'écris Music Lodge a l'air temporairement en rade, et je n'ai pas le temps d'attendre. Je vous laisse donc aller voir les commentaires des articles "Le mensonge démocratique" et "Tombs" par vous-mêmes.
Ah ok. Marrant comme petit jeu, mais pour reprendre la question de Daniel, c'est toi Vincent ?
RépondreSupprimerNon Thom n'est pas Vincent. par contre je lance le pari sur Maitre Capello....
RépondreSupprimerJe ne suis ni l'un ni l'autre... juste Dark Vince. Je mets toujours un petit truc pour qu'on me reconnaisse, quand je fais un fake. Donc inutile de chercher ^^
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