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Didier Wampas, évidemment. Vous ne pensiez pas sérieusement que Le Golb passerait à côté d'un nouvel album de l'inventeur du rock'n'roll, si ? Non, bien sûr que non. Didier Wampas, avec ou sans son groupe éponyme, fait partie des rares dont ce blog parlera jusqu'au dernier jour, quoiqu'ils disent, quoiqu'ils fassent. Didier Wampas pourrait bien envoyer un mail dès ce soir pour exiger la suppression des articles sur les groupes qu'il n'aime pas, ce serait fait dans le quart d'heure qui suit.
Ce qui est marrant c'est qu'après Dieu sait combien d'articles, on pourrait être tenté de se dire que le cas Wampas a été largement exploré dans ces pages. D'autant qu'on ne peut pas dire que son univers évolue particulièrement, que son écriture subisse une quelconque transformation ou que cet album soit en quoi que ce soit surprenant - même s'il est incontestablement moins électrique et teigneux que ceux des Wampas. Pourtant, on n'aurait pas l'idée de lui faire le bon vieux procès du "à quoi bon faire un disque en solo quand on écrit déjà 90 % des morceaux de son groupe". Avoir droit à douze nouveaux morceaux signés par Didier suffit amplement au bonheur de l'auditeur. Qui retrouve avec un plaisir teinté d'émotion ce mélange si singulier d'humour et de mélancolie, de fausse naïveté et de vraie candeur, auquel un jour, peut-être, on rendra un véritable hommage.
Car Didier Wampas écrit des classiques pop comme d'autres se sont fait une spécialité des slows larmoyants. Avec la même régularité et la même efficacité, avec parfois quelques ficelles, aussi, et en étant rarement pris à défaut en terme d'inspiration. Ici, "Punk ouvrier" ou "Magritte" s'inscrivent dans une tradition dont lui seul est le dépositaire, à la fois inédites et immédiatement familières. "La propriété c'est du vol" appartient à une ligne voisine où l'on s'échine à détourner un slogan potentiellement clivant pour en faire une adorable bluette ou le contraire (façon "Chirac en Prison" ou "La Liste de droite"), tandis que "Chanteur de Droite" arpente le no man's land de la culture populo avec la même tendresse et la même (im)pertinence qu'autrefois un "Jalabert" ("Tout le monde ne peut pas être Jean Ferrat", certes). Comme de plus en plus souvent ces dernières années, ce sont les ballades qui se taillent la part du lion, particulièrement soignées et touchantes ("Le Mans", "Karmann", "Magique"...), oscillant avec un certain talent entre rire et larmes, ce qui n'est assurément pas donné au premier venu.
S'il y avait d'ailleurs un changement notable à souligner dans les chansons récentes de Didier, ce serait cette manière de se réinventer en crooner crissant qui lui va somme toute plutôt bien. Le reste, ma foi, est à l'image de ce que l'on pouvait attendre d'un tel disque : du bon ("Éternellement"), du plus dispensable. Pas de mauvais, et c'est le principal.
Didier Wampas, évidemment. Vous ne pensiez pas sérieusement que Le Golb passerait à côté d'un nouvel album de l'inventeur du rock'n'roll, si ? Non, bien sûr que non. Didier Wampas, avec ou sans son groupe éponyme, fait partie des rares dont ce blog parlera jusqu'au dernier jour, quoiqu'ils disent, quoiqu'ils fassent. Didier Wampas pourrait bien envoyer un mail dès ce soir pour exiger la suppression des articles sur les groupes qu'il n'aime pas, ce serait fait dans le quart d'heure qui suit.
Ce qui est marrant c'est qu'après Dieu sait combien d'articles, on pourrait être tenté de se dire que le cas Wampas a été largement exploré dans ces pages. D'autant qu'on ne peut pas dire que son univers évolue particulièrement, que son écriture subisse une quelconque transformation ou que cet album soit en quoi que ce soit surprenant - même s'il est incontestablement moins électrique et teigneux que ceux des Wampas. Pourtant, on n'aurait pas l'idée de lui faire le bon vieux procès du "à quoi bon faire un disque en solo quand on écrit déjà 90 % des morceaux de son groupe". Avoir droit à douze nouveaux morceaux signés par Didier suffit amplement au bonheur de l'auditeur. Qui retrouve avec un plaisir teinté d'émotion ce mélange si singulier d'humour et de mélancolie, de fausse naïveté et de vraie candeur, auquel un jour, peut-être, on rendra un véritable hommage.
Car Didier Wampas écrit des classiques pop comme d'autres se sont fait une spécialité des slows larmoyants. Avec la même régularité et la même efficacité, avec parfois quelques ficelles, aussi, et en étant rarement pris à défaut en terme d'inspiration. Ici, "Punk ouvrier" ou "Magritte" s'inscrivent dans une tradition dont lui seul est le dépositaire, à la fois inédites et immédiatement familières. "La propriété c'est du vol" appartient à une ligne voisine où l'on s'échine à détourner un slogan potentiellement clivant pour en faire une adorable bluette ou le contraire (façon "Chirac en Prison" ou "La Liste de droite"), tandis que "Chanteur de Droite" arpente le no man's land de la culture populo avec la même tendresse et la même (im)pertinence qu'autrefois un "Jalabert" ("Tout le monde ne peut pas être Jean Ferrat", certes). Comme de plus en plus souvent ces dernières années, ce sont les ballades qui se taillent la part du lion, particulièrement soignées et touchantes ("Le Mans", "Karmann", "Magique"...), oscillant avec un certain talent entre rire et larmes, ce qui n'est assurément pas donné au premier venu.
S'il y avait d'ailleurs un changement notable à souligner dans les chansons récentes de Didier, ce serait cette manière de se réinventer en crooner crissant qui lui va somme toute plutôt bien. Le reste, ma foi, est à l'image de ce que l'on pouvait attendre d'un tel disque : du bon ("Éternellement"), du plus dispensable. Pas de mauvais, et c'est le principal.
👍 Taisez moi
Didier Wampas | Atmosphériques, 2011
Eh beh dis donc c'est un peu mortel par ici :)
RépondreSupprimerTu vas pas t'y mettre toi aussi...
RépondreSupprimerPas compris...
RépondreSupprimeréh éh ! Vous êtes vraiment marrants avec GT en ce moment , y a pas à dire . J'ai failli me faire avoir et j'allais rédiger un commentaire dans lequel je voulais te demander si tu aimais sérieusement cet énergumène .
RépondreSupprimerBravo et merci pour ces bons moments de rigolade .
mika >>> rien, c'est BBB. l'autre jour qui se plaignait aussi du peu d'animation sur ce blog.
RépondreSupprimerDaniel >>> ;-)
Justement !
RépondreSupprimerJ’ai vu que le mag Longueur d’Ondes – scène indie francophone – fêtait ses 30 ans (!), le 11 mai au Krakatoa de Mérignac (la salle de l’ancien manager de Noir Dés’)
> Randy Mandys, puis Didier Wampas accompagné des Bikini Machine sur scène.
C’est gratos et faut s’inscrire là :http://www.facebook.com/events/388939731117241/