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Son nom est Michael Westen et avant, il était espion. Avant, oui, parce que depuis il a été grillé et n'aspire plus qu'à une seule chose : le redevenir (espion, pas grillé). Entre nous, on se demande bien pourquoi tant il a désormais la belle vie : il est exilé à Miami où les filles sont belles et à demi-nues toute la journée, et il vit d'expédients, moitié détective moitié mercenaire, à accomplir en étant grassement payé des tâches vraiment trop simples pour un ex-espion comme lui.
Burn Notice, c'est une espèce de plaisir coupable absolu. La série qui ne vole pas très haut, ne le revendique pas, et se contente d'offrir du divertissement bien fichu à chaque nouvel épisode. Elle revendique haut et fort son absence de sérieux, s'amuse à créer des décalages via les désormais fameuses voix off de Michael Westen (façon conseils à un jeune espion1), glisse des vannes dans ses sous-titres et ne lésine que rarement sur les ressorts comiques les plus éculés (qui sont aussi, bien souvent, les plus efficaces).
En fait, Burn Notice est presque une série vintage. Obsédé par les séries les plus inavouables et l'assumant sans honte (il leur rendit d’ailleurs un hommage encore plus appuyé dans l'éphémère The Good Guys), Matt Nix, le créateur de la série, n'aspire ici dans le fond qu'à offrir un bon gros plaisir coupable en enchaînant les clins d’œil aux siens. Miami Vice (grosses bagnoles et villas immenses), Mission Impossible et/ou Agence tout risques (le pitch est presque le même), Magnum (les chemises de l'excellent Sam Axe), MacGyver (la résolution des conflits fait plus souvent appel au bricolage qu'à la force)... c'est tout un pan de la culture populaire qui est passé crible au travers de cette histoire de héros bon vivants défendant la veuve et l'orphelin en ne tuant quasiment jamais un seul des horribles méchants qu'il affronte 2.
Ce pourrait être lassant... en fait ça l'est parfois, au gré d'un ou des épisodes un peu plus faibles. Mais Burn Notice parvient toujours à rebondir, sait feuilletonner quand il le faut, et en cas de problème, elle peut toujours compter sur des guests savoureux. Tricia Helfer (Battlestar), Jay Karnes (The Shield), Garrett Dillahunt (Deadwood), Robert Wisdom (The Wire), Tim Matheson (The West Wing) ou encore le toujours aussi mutique Robert Patrick... c'est une vraie dream team de la télé US qui vient plus ou moins régulièrement compléter un casting déjà solide dans des rôles d'antagonistes exécutés avec jubilation. Alors que tout laisse croire qu'on va vite bâiller, on se surprend à avaler les cinq saisons (et un téléfilm) étonnamment vite.
(1) Ça commence presque toujours par "When you're a spy", et l'une des plus drôles est sans doute celle - régulièrement ressortie - des conseils sur la planque idéale pour des documents secrets : bien cachée, mais pas trop, pour pouvoir récupérer ce qu'il y a à récupérer en cas de fuite (exemple de mauvaise cachette : sous le parquet, dans le conduit d'aération, dans les tuyaux des toilettes... etc.)
(2) Il faudra attendre la troisième saison pour voir un bandit tué (et il l'avait vraiment cherché), et même après cela, les morts resteront rarissimes.
Son nom est Michael Westen et avant, il était espion. Avant, oui, parce que depuis il a été grillé et n'aspire plus qu'à une seule chose : le redevenir (espion, pas grillé). Entre nous, on se demande bien pourquoi tant il a désormais la belle vie : il est exilé à Miami où les filles sont belles et à demi-nues toute la journée, et il vit d'expédients, moitié détective moitié mercenaire, à accomplir en étant grassement payé des tâches vraiment trop simples pour un ex-espion comme lui.
Burn Notice, c'est une espèce de plaisir coupable absolu. La série qui ne vole pas très haut, ne le revendique pas, et se contente d'offrir du divertissement bien fichu à chaque nouvel épisode. Elle revendique haut et fort son absence de sérieux, s'amuse à créer des décalages via les désormais fameuses voix off de Michael Westen (façon conseils à un jeune espion1), glisse des vannes dans ses sous-titres et ne lésine que rarement sur les ressorts comiques les plus éculés (qui sont aussi, bien souvent, les plus efficaces).
En fait, Burn Notice est presque une série vintage. Obsédé par les séries les plus inavouables et l'assumant sans honte (il leur rendit d’ailleurs un hommage encore plus appuyé dans l'éphémère The Good Guys), Matt Nix, le créateur de la série, n'aspire ici dans le fond qu'à offrir un bon gros plaisir coupable en enchaînant les clins d’œil aux siens. Miami Vice (grosses bagnoles et villas immenses), Mission Impossible et/ou Agence tout risques (le pitch est presque le même), Magnum (les chemises de l'excellent Sam Axe), MacGyver (la résolution des conflits fait plus souvent appel au bricolage qu'à la force)... c'est tout un pan de la culture populaire qui est passé crible au travers de cette histoire de héros bon vivants défendant la veuve et l'orphelin en ne tuant quasiment jamais un seul des horribles méchants qu'il affronte 2.
Ce pourrait être lassant... en fait ça l'est parfois, au gré d'un ou des épisodes un peu plus faibles. Mais Burn Notice parvient toujours à rebondir, sait feuilletonner quand il le faut, et en cas de problème, elle peut toujours compter sur des guests savoureux. Tricia Helfer (Battlestar), Jay Karnes (The Shield), Garrett Dillahunt (Deadwood), Robert Wisdom (The Wire), Tim Matheson (The West Wing) ou encore le toujours aussi mutique Robert Patrick... c'est une vraie dream team de la télé US qui vient plus ou moins régulièrement compléter un casting déjà solide dans des rôles d'antagonistes exécutés avec jubilation. Alors que tout laisse croire qu'on va vite bâiller, on se surprend à avaler les cinq saisons (et un téléfilm) étonnamment vite.
👍 Burn Notice (saisons 1 - 5)
créée par Matt Nix
USA Network, 2007-11
(1) Ça commence presque toujours par "When you're a spy", et l'une des plus drôles est sans doute celle - régulièrement ressortie - des conseils sur la planque idéale pour des documents secrets : bien cachée, mais pas trop, pour pouvoir récupérer ce qu'il y a à récupérer en cas de fuite (exemple de mauvaise cachette : sous le parquet, dans le conduit d'aération, dans les tuyaux des toilettes... etc.)
(2) Il faudra attendre la troisième saison pour voir un bandit tué (et il l'avait vraiment cherché), et même après cela, les morts resteront rarissimes.
C'est vrai que c'est bien sympa cette série. Ca mange pas de pain :()
RépondreSupprimerAssez d'accord avec toi, une série très agréable à suivre, les 3/4 du temps... même si elle est un peu vaine et si l'on est très loin des géniales séries d'espionnage de ces dernières années, 24, MI5, et Homeland... faut dire qu'elle en est à l'opposé. A la paranoïa, la gravité et la noirceur, elle oppose décontraction, soleil et humour... l'équivalent d'une "sucrerie pop", en quelque sorte...
RépondreSupprimer(sinon, tu sais que depuis tes dernières notes dans le CDB, il y a pas loin d'une centaine de nouveaux albums qui ont débarqué ? Prends-toi un jour de congé pour noter ce qui te reste^^)
Moi à part l'accroche de début j'ai pas été beaucoup plus loin ^^
RépondreSupprimerGT >>> mais justement, c'est bien ce qui me fait peur... 100 disques, tu te rends compte ???
RépondreSupprimerSerious Moon >>> menteur ;-)
Bah... j'ai connu un Thom qui pouvait s'envoyer une bonne vingtaine de disques au petit-déjeuner... mais où est-il passé ? ^^
RépondreSupprimer(blague à part, tu n'y couperas pas, il te reste jusqu'à dimanche !)
(et t'es pas obligé de te taper, les 100, hein, tu notes ce que tu connais...)
(tiens, je te file même le lien vers le fichier CDB, que tu vois ce que tu n'as pas noté : http://www.mediafire.com/?ibulyrz28d9lmwz
)
(cool, mediafire marche toujours^^)
Eh oui, mais ce Thomas est mort... entre la maladie, le travail, le sexe qui me prend toujours beaucoup de temps, le collage d'affiche pour François Hollande et j'en passe...
RépondreSupprimer... mais bon, j'ai quand même téléchargé le fichier, ne désespère pas. Je ne dis pas que je vais m'en servir mais il y a eu une amorce de bonne volonté, j'ai même écouté à la file Driving Dead Girl, The Oscillation et un autre dont j'ai déjà oublié le nom. Tout arrive...