...
Il faut que je m'excuse. Lorsque Le Golb a fermé ses portes, je n'ai pas répondu à vos commentaires, je n'ai pas répondu à vos mails, et ce n'est que contraint et forcé que j'ai répondu à vos coups de fil. Croyez bien que cela ne participait pas d'une volonté de pratiquer la politique de la terre brûlée. Je n'avais juste pas envie de justifier mon "départ". De même qu'aujourd'hui, je n'ai pas envie de justifier mon "retour". J'utilise des guillemets pour l'un et l'autre, car je ne suis dans le fond jamais "parti" ; si j'ai pris de la distance, si je me suis consacré à d'autres activités que l'écriture de chroniques, cela ne m'a pas empêché de signer depuis l'été une dizaine d'articles sur Interlignage, et un autre encore sur Dans le mur du son. Le ton y était-il si différent ? Peut-être. Peu importe.
La réouverture du Golb peut sembler précoce. Elle n'était pas réellement prévue. Il faut comprendre, à ma décharge, que si pour le lecteur ce blog était fermé depuis le tout début août, cela faisait un petit moment déjà qu'il vivotait en écoulant le stock de billets accumulés au fil des mois, voire parfois des années. Dans mon esprit, Le Golb était quasiment fermé depuis fin mai. Jusqu'à cette semaine, je n'avais rien écrit à destination de ces pages depuis plus six mois, Golb, Culture & Violence mis à part. Ce qui a pu paraître une fin abrupte était - toujours dans mon esprit - une suite logique. De même que ce qui peut désormais ressembler à un retour inopiné, voire à un revirement subit, est tout autant le résultat d'une longue succession de petites choses. Ou peut-être d'un manque. Pas le manque du Golb en soi, tel qu'il a été durant presque sept ans. Pas le manque d'un site mis à jour quotidiennement, devenu avec le temps et par la force des choses une quasi carrière parallèle. Tout simplement le manque d'un espace où je pourrais écrire n'importe quoi, n'importe quand, avec ou sur n'importe qui. Oh et bien sûr, sans démagogie aucune, je ne peux nier que le forcing des uns et des autres (Sunalee, si tu me lis...) a joué également. Je pensais... j'étais sûr que les gens oubliaient, au bout d'un moment. J'étais convaincu qu'ils écrasaient une larmichette et manifestaient leur sympathie sur le coup, au moment de la fermeture, puis qu'ils passaient à autre chose sans regarder en arrière. Or s'il est bien une conversation que je n'ai eu de cesse d'avoir ces derniers mois, c'est bien tout ce qui tournait autour de la fermeture du Golb, de son côté définitif, de son possible retour, de ce que j'en pensais et du pourquoi du comment du ceci et du cela. N'étant pas quelqu'un de buté ou de fermé, cela m'a forcément fait réfléchir, même si je ne suis pas certain de savoir ce qui a pu tant plaire - et manquer - à tant d'entre vous. Ne me répondez surtout pas - les choses me vont très bien ainsi. Que chacun reste à sa place : moi, je continue à faire ce que je veux quand je veux sans me soucier de votre avis, et vous, vous continuez à me le donner en faisant semblant de croire que je m'en soucie. C'est un formidable deal.
Maintenant que j'y pense, je me demande comment j'ai pu m'en lasser.
Il faut que je m'excuse. Lorsque Le Golb a fermé ses portes, je n'ai pas répondu à vos commentaires, je n'ai pas répondu à vos mails, et ce n'est que contraint et forcé que j'ai répondu à vos coups de fil. Croyez bien que cela ne participait pas d'une volonté de pratiquer la politique de la terre brûlée. Je n'avais juste pas envie de justifier mon "départ". De même qu'aujourd'hui, je n'ai pas envie de justifier mon "retour". J'utilise des guillemets pour l'un et l'autre, car je ne suis dans le fond jamais "parti" ; si j'ai pris de la distance, si je me suis consacré à d'autres activités que l'écriture de chroniques, cela ne m'a pas empêché de signer depuis l'été une dizaine d'articles sur Interlignage, et un autre encore sur Dans le mur du son. Le ton y était-il si différent ? Peut-être. Peu importe.
La réouverture du Golb peut sembler précoce. Elle n'était pas réellement prévue. Il faut comprendre, à ma décharge, que si pour le lecteur ce blog était fermé depuis le tout début août, cela faisait un petit moment déjà qu'il vivotait en écoulant le stock de billets accumulés au fil des mois, voire parfois des années. Dans mon esprit, Le Golb était quasiment fermé depuis fin mai. Jusqu'à cette semaine, je n'avais rien écrit à destination de ces pages depuis plus six mois, Golb, Culture & Violence mis à part. Ce qui a pu paraître une fin abrupte était - toujours dans mon esprit - une suite logique. De même que ce qui peut désormais ressembler à un retour inopiné, voire à un revirement subit, est tout autant le résultat d'une longue succession de petites choses. Ou peut-être d'un manque. Pas le manque du Golb en soi, tel qu'il a été durant presque sept ans. Pas le manque d'un site mis à jour quotidiennement, devenu avec le temps et par la force des choses une quasi carrière parallèle. Tout simplement le manque d'un espace où je pourrais écrire n'importe quoi, n'importe quand, avec ou sur n'importe qui. Oh et bien sûr, sans démagogie aucune, je ne peux nier que le forcing des uns et des autres (Sunalee, si tu me lis...) a joué également. Je pensais... j'étais sûr que les gens oubliaient, au bout d'un moment. J'étais convaincu qu'ils écrasaient une larmichette et manifestaient leur sympathie sur le coup, au moment de la fermeture, puis qu'ils passaient à autre chose sans regarder en arrière. Or s'il est bien une conversation que je n'ai eu de cesse d'avoir ces derniers mois, c'est bien tout ce qui tournait autour de la fermeture du Golb, de son côté définitif, de son possible retour, de ce que j'en pensais et du pourquoi du comment du ceci et du cela. N'étant pas quelqu'un de buté ou de fermé, cela m'a forcément fait réfléchir, même si je ne suis pas certain de savoir ce qui a pu tant plaire - et manquer - à tant d'entre vous. Ne me répondez surtout pas - les choses me vont très bien ainsi. Que chacun reste à sa place : moi, je continue à faire ce que je veux quand je veux sans me soucier de votre avis, et vous, vous continuez à me le donner en faisant semblant de croire que je m'en soucie. C'est un formidable deal.
Maintenant que j'y pense, je me demande comment j'ai pu m'en lasser.
;-)
RépondreSupprimerHAHAHAHAH, j'adore ta chute :)
RépondreSupprimer"comme Lazare mais en mieux"
RépondreSupprimerJe t'aime Thominou! :)
Quelle rapidité. Tu sais que j'ai mis ça genre 30 secondes avant ton commentaire ?
SupprimerTu sais bien que j'habite ici :)
SupprimerEnfin à moins que tu n'aies pas renouvelé mon bail ! :(
T'inquiète ;-)
SupprimerYes !
RépondreSupprimerFacile de dire que tu n'écoutes pas notre avis une fois que tu as fait ce qu'on te réclame depuis des mois :-)
RépondreSupprimerCa c'est avéré beaucoup plus facile que prévu :-)
SupprimerIl est faible ;-)
SupprimerJ'ai vraiment écrit "c'est" ??
SupprimerJe suis faible, oui. Surtout devait les jolies femmes et les mignons commentateurs aux noms invraisemblables <3
SupprimerAh la bonne nouvelle !
RépondreSupprimerLe seul blogueur qui ait bon gout pour les séries tv (=le même que moi...)
J'espère que vous n'avez pas perdu la main ;-)
Je pense qu'il y a erreur, cher Marc : c'est vous qui avez bon goût ;-)
SupprimerTu n'as pas à t'excuser...
RépondreSupprimerC'est juste que tu as passé tant de temps à tourner en dérision l'existence de ta "golbosphère"de fans, que tu as oublié que c'était un truc qui existait vraiment ;-)
Exactement ^^
Supprimer"On s'en bat les c... de la réouverture du Golb. On n'a pas eu besoin de sa fermeture pour faire bouger les lignes nous-même, à droite"
RépondreSupprimer> Jean-François C. in "Le Figaro", 29/11
"Je m'en bats les c... de la réouverture du Golb. On n'a pas eu besoin de sa fermeture pour faire extrêmement bouger les lignes nous-mêmes, à droite"
> Marine Le P. in "Minute", 29/11
"On s'en bat les c... de la réouverture du Golb. Vous croyez que j'ai que ça à f... en ce moment, franchement?"
> François F. in "Tricot Magazine", le 29/11
"Je me félicite de la réouverture du Golb. C'est un espace de réflexion qui a toute sa place dans le débat démocratique de notre pays et je m'en félicite."
> François H. in "Paris Match", 22/11
"Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher toute attaque intempestive de Monsieur Mittal qui serait tenté de racheter ce site emblématique du Savoir-faire français"
> Arnaud M. in "Voici", 22/11
Ils disent parce qu'ils pensent que je vais me remettre aux éditos, mais rien n'est moins sûr.
Supprimer...tu feras comme tu le sens ! (et tu m'enverras un mail un soir pour le lendemain... ou pas ;)!
RépondreSupprimerNon, non, j'ai rien dit.
SupprimerMême à moi tu manques, c'est dire ;-) !
RépondreSupprimerTu me manques aussi. Sur Interlignage ;)
SupprimerEh ben, ça alors! Quelle bonne nouvelle! Tu fais bien sûr ce que tu veux M. Sinaeve, mais c'est quand même une bonne nouvelle!
RépondreSupprimerJ'ai hâte d'écouter les nouveaux albums chroniqués les deux mains sur les oreilles, puis de me dire "woah, c'est super bon quand même" :-)!
(je sais, je suis en retard, mais je ne découvre tout ça que maintenant...)
Oui, va d'ailleurs falloir que je me mette à re-chroniquer des albums ;-)
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