lundi 4 février 2013

Merci. Mais non merci.

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Dans l'immensité infinie et néanmoins bizarrement surpeuplée des choses qui m’insupportent, il en est une qui occupe une place toute particulière, dont je m'aperçois que je ne vous ai absolument jamais parlé. Un véritable racket organisé qui, chaque année, ponctionne des milliers d'euros aux habitants de ce pays pour constituer un genre de treizième mois virtuel à destination d'un petit groupe d'autres - qui ne figurent pourtant même pas parmi les plus démunis. Non : je ne vous parle pas des impôts. J'en paie (peu) et j'en suis (très) fier. Je ne parle pas non plus des commissions non identifiées prises par vos banques ou vos opérateurs téléphoniques. Si vous vous révoltiez de temps en temps et rappeliez à ces gens que le client, c'est vous, vous auriez beaucoup moins de problème. Je veux parler d'un sujet autrement plus sérieux : les étrennes.

Les étrennes, dont la parenté sonore avec les étrons n'aura échappé à personne, réunissent en une seule notion deux pratiques qui ont généralement tendance à profondément m'exaspérer :

1) je me fais taxer du fric par des gens qui gagnent plus que moi (et ce n'est pas parce qu'il n'est pas très compliqué de gagner plus que moi que cela ne doit pas m'irriter)

2) ils le font au nom d'une tradition absurde, caduque, ringarde, qu'eux-même seraient bien en peine d'expliquer si on leur posait la question (ce que personne ne fait jamais puisque précisément, le principe d'une tradition est que tout le monde s'en remet à elle sans se poser de questions).

Entendons-nous bien : de même que je ne suis pas foncièrement imperméable aux traditions, je ne suis pas fondamentalement opposé au concept d'étrennes. Certes, c'est un concept très petit bourgeois dont je ne laisse d'halluciner qu'il ait réussi à contaminer la plupart des couches de la population dans une époque où, pourtant, les gens passent leur vie à parler de privilèges dès que leur voisin a le malheur d'avoir une meilleure situation qu'eux. Je participe chaque année aux étrennes de ma concierge, qui après tout me rend bien service - j'entends par là : accomplit pour moi des tâches qui ne relèvent pas stricto sensu de ses attributions. Notez que malgré tout, elle a un logement de fonction, deux heures pour bouffer et ne travaille que quatre jours et demi par semaine, ce qui signifie que dans l'absolu, elle est mieux loti que moi par bien des aspects. Mais allons : il me semble normal de remercier les gens toujours prêts à rendre service, et l'important est sans doute moins de sonner au milieu de la nuit chez cette brave dame que de vivre avec la confortable certitude de pouvoir le faire en cas d'extrême urgence.

En revanche, là où le concept m'apparaît nettement plus discutable, c'est évidemment dans le cas de fonctionnaires estimant non seulement que c'est un droit inaliénable de venir nous ponctionner cinq euros chaque année pour un calendrier dégueulasse, mais encore qu'il est de notre devoir d'obtempérer car ils sont de nobles serviteurs de la nation. Je ne remets pas en cause leur dévouement à la chose publique, même si je me demande tout de même un peu quel service extraordinaire accomplit chaque année mon facteur pour mériter de venir me taxer de la sortie. Réfléchissons : il me perd régulièrement des courriers, certains des colis de CDs/DVDs/livres que l'on m'envoie pour alimenter ce site et d'autres sont souvent abîmés voire parfois volés, et lorsqu'il m'en livre un il a pris l'excellente habitude de sonner aux aurores pendant vingt minutes plutôt que de le déposer chez la gardienne (à qui je file de confortables étrennes pour ce genre de chose). Oh et, maintenant que j'y pense : il travaille deux fois moins que moi et gagne presque deux fois plus. C'est vrai que mon facteur (dont je ne connais même pas la tronche) mérite que je me fende de cinq euros durant le mois de l'année où, comme la plupart des gens, je suis le plus fauché. Cela tombe sous le sens.

Qu'il soit dit cependant que je ne cherche pas à jeter l'opprobre sur le difficile métier de facteur. Je ne voudrais pas être responsable d'une nouvelle vague de suicides à La Poste, d'autant que je sais que les conditions de travail y sont parfois difficiles. Cela dit, elles sont difficiles aussi pour moi, et pour autant je ne vais pas racketter tout l'immeuble. Je pense d'ailleurs que si je confectionnais vite fait un calendrier à la con, même un beaucoup plus classe que celui des Postes, aucun de mes voisins n'accepterait de me l'acheter - alors qu'il est entendu que je rends infiniment plus de services à mes voisins que tous les facteurs qu'ils ont connus dans leur vie mis bout à bout. Et mince : j'avais dit que j'arrêtais avec les facteurs. Rassurez-vous : je ne pense pas plus de bien de tous les autres courageux fonctionnaires qui demandent à finir plus tôt durant un mois pour aller vendre leurs petits calendriers, si tant est qu'on puisse encore appeler de la vente une si évidente extorsion de fonds. J'aurais pu vous dire pareil des pompiers, même si eux au moins ont cette excuse de compter dans leurs rangs de nombreux volontaires (alors qu'à ma connaissance il n'existe aucun statut de facteur volontaire - Dieu sait pourtant que c'est une noble cause à défendre, avec tous ces colis perdus). Ou de la pire engeance que la France ait jamais portée : les anciens combattants. Eux, c'est encore mieux, parce qu'ils ont fait un truc une fois, parfois pendant une journée (ils étaient unijambistes dès la seconde), mais ils nous en ont fait prendre pour... jusqu'à la fin des temps. Sacré bon plan. C'est-à-dire qu'on paie des impôts afin qu'ils perçoivent une pension mais qu'eux, ils arrivent encore à nous gratter quelques euros par an, comme ça, juste parce que tout de même : ce sont des héros. Non que je n'ai pas de respect pour les militaires même si, d'accord : j'en ai vachement moins pour les vieux. Cela dit, mes grands-parents ont éduqué l'équivalent de quatre-vingts kilomètres carrés de population sur six générations, et on ne leur verse pas des étrennes jusqu'à ce que la mort m'en sépare (en fait, pour leur départ en retraite, ils ont eu des vélos. Et les Palmes académiques, tout de même). Je ne crois pas qu'ils auraient idée d'en réclamer. Pourtant je ne suis pas convaincu que, proportionnellement, ils aient fait moins pour la France qu'un mec qui a été appelé au front quinze jours avant la fin d'une guerre remontant désormais à très, très longtemps (heureusement qu'on ne fait pas une guerre tous les cinq ans, j'ose à peine imaginer ce que ça nous coûterait en anciens combattants). D'ailleurs si l'on va par-là, on peut légitimement se demander pourquoi les enseignants et les flics n'ont pas le droit, eux, à leur calendrier moche et à leurs cinq euros annuels. De tous les fonctionnaires, ils sont certainement ceux qui ont à traiter les problématiques les plus complexes. Je ne voudrais pas hiérarchiser les professions, ce n'est pas mon genre, mais quelque chose au fond de moi me dit - peut-être à tort - qu'assurer notre sécurité ou l'avenir de nos enfants sont tout de même des charges un peu plus pesantes que de livrer le courrier. Sauf qu'apparemment non, la preuve : lorsqu'une fois toutes les deux décennies les enseignants font grève pour demander une augmentation, on les traite de parvenus. Quant à aux flics, ils n'ont même pas le droit de faire grève - comme c'est commode.


Car évidemment, au-delà de plaisanteries dont je reconnais volontiers qu'elles sont faciles (ce qui ne les rend pas fausses ni déplacées), la seule vraie question qui se pose, c'est celle de remercier les gens pour avoir accompli toute l'année un travail pour lequels ils sont déjà payés (de surcroît par nos propres impôts). Ce n'est pas un hasard si la Révolution a aboli les étrennes sous leur forme initiale, créant bien involontairement la stupide tradition des calendriers (dont l'unique but était à la base de couper court à toute suspicion de corruption). Fondamentalement, la pratique n'est ni juste, ni justifiée. Je gagne moins que la plupart de ces gens, j'ai un métier au moins aussi difficile... je trouve tout à fait normal de payer mes impôts, qu'il soit dit que je ne critique ni leur statut, ni leur rémunération, ni aucun des avantages dont ils ne peuvent bénéficier... par contre, je ne vois pas bien au nom de quoi je devrais en plus leur filer du fric tous les ans en remerciement de services qu'ils ne me rendent pas. Ils font leur travail, ils le font souvent bien. Tant mieux : moi aussi. La discussion devrait s'arrêter là, et on ne devrait pas voir, comme je l'ai vu une fois, un facteur s'offusquer de ce que la pièce de deux euros offerte en échange de son calendrier dégueulasse revienne à lui faire injure (tu sais ce que ça représente sur mon budget mensuel, deux euros, sombre connard ?). On ne devrait pas, jamais, remercier les gens de faire leur travail. Les féliciter lorsqu'ils le font bien - rien d'autre. La remarque semble idiote ? Mais c'est la société qui est idiote, si elle n'est plus capable de comprendre que ce soit légitime que les gens fassent leur boulot correctement. Tant pis, vous m'avez-vu venir : oui, je trouve complètement, absolument, totalement IDIOT d'offrir un bouquet de fleurs à Christiane Taubira pour son discours - même très beau - en faveur du mariage dit pour tous.

Rue89 nous l'apprenait il y a peu et laissez-moi vous dire que déjà, en soi, le choix de se cotiser pour offrir des fleurs m'a paru d'une rare connerie. On aurait pu lui offrir un truc un peu moins périssable, histoire qu'elle puisse le garder en souvenir lorsque dans dix ans, elle s'autorisera à être fière d'avoir bataillé pour cette réforme (ce en quoi elle aura bien raison). Sans parler de la frime occasionnelle : il paraît qu'après que Bandinter et Séguin ont fait leurs discours historiques sur la peine de mort, personne ne leur a envoyé le moindre bouquet. Même pas une rose moins coûteuse qu'un calendrier des pompiers.

La remarque est un brin taquine, mais je ne cacherai pas ma consternation d'avoir vu des gens, que j'apprécie le plus souvent, faire un don pour offrir mille euros de fleurs à une femme pour qui j'ai par ailleurs toujours eu le plus grand respect. J'espère que ceux qui l'ont fait ont également pensé à donner aux Restos du cœur ou à Médecins sans frontières, parce que si le seul don qu'ils ont fait cette année était pour offrir un truc inutile et périssable à quelqu'un qui gagne trois fois plus qu'eux, c'est tout de même très inquiétant. Et cela dit indirectement à quel point le mariage pour tous (que j'ai toujours soutenu, au cas où cela aurait échappé à certains) a occupé depuis quelques mois une place disproportionnée dans les débats, pour finir par s'inscrire dans un registre bien plus émotionnel que républicain et intellectuel. Car dans le fond, cette jolie histoire de bouquet de fleurs (dont je me demande d'ailleurs si, du point de vue éthique et même légal, Christiane Taubira peut l'accepter), c'est la même que celle des jolies petits calendriers des Postes : on offre (ici) un cadeau pour remercier quelqu'un d'avoir fait son travail, ni plus, ni moins. Oui, Madame Taubira a fait un très beau discours. J'ai même été, je l'avoue, assez ému en l'entendant. J'invite d'ailleurs ceux qui ne l'ont pas entendu à l'écouter encore et encore. Mais elle n'est pas la première et ne sera (heureusement) pas la dernière, et elle n'a jamais fait que défendre un projet de loi auquel elle croit, qui figure dans le programme de sa majorité et sur lequel cette dernière a décidé depuis la rentrée de jouer les trois quarts de sa crédibilité. On a voté pour ce programme. On a voté pour ça. C'est normal que le gouvernement le fasse, et que la ministre de tutelle de ce dossier le défende jusqu'à son dernier souffle. Oh mais attendez : n'aurions pas par hasard aussi voté pour tout un tas de truc que le gouvernement n'a pas fait, et parfois pas défendu ?

Nous sommes au cœur du problème : ce gouvernement, comme tant d'autres avant lui, a jeté les armes avant même le combat sur tant et plus de dossiers que, lorsque d'aventure il décide d'en défendre réellement un, on se surprendrait presque à avoir envie de l'en remercier. C'est une réaction humaine, a fortiori parce que les débats sur ce sujet précis ont ouvert la porte à toutes les extrémités et que, si je suis un farouche partisan de la liberté d'expression, je peux aisément comprendre comme un homo a pu souffrir durant des mois à chaque fois qu'il allumait la télé ou la radio. Mais ça n'en reste pas moins une réaction de dominé. Ce n'est pas parce que les collègues de Madame Taubira ne font pas des discours aussi passionnés et passionnants qu'elle en fait moins son travail, travail pour lequel elle est et payée, et soutenue par son électorat. C'est une réaction de dominé, dis-je, parce que réagir comme cela, c'est oublier ce qu'est un serviteur de la nation : c'est remercier les maîtres d'être de bons maîtres, et dans le fond répondre comme si, en signant ce grand discours, qui fera assurément date, un membre du gouvernement nous avait fait un cadeau, une faveur. Et peut-être... peut-être que ce faisant, Taubira a lavé certains affronts. Le véritable scandale, cependant, c'est que personne avant elle, durant des mois, n'ait pris la peine de véritablement relever le gant - quand il y en avait tant d'autres dont c'était (aussi) le mandat. Enfin, si. Il y en a eu d'autres, beaucoup. On a lu de superbes articles sur ce sujet. Je pense à celui de Virginie Despentes. A celui, signalé ici par Alf, de Marcel Sel. On leur a envoyé des bouquets, à eux ? Pourtant je suis à peu près certain que ce n'était pas leur boulot et qu'ils ne touchent aucun salaire pour ces prises de positions pertinentes et courageuses. Et que leurs textes étaient encore meilleurs.

Alors à Madame Taubira je dirai, comme à mon facteur lorsqu'il m'a apporté à la vitesse de l'éclair ma dernière commande Amazon, comme aux éboueurs qui ne m'engueulent jamais lorsque j'oublie de faire le tri sélectif... et tant qu'à faire comme à tout ceux qui, autour de moi, aident à ce que ce pays fonctionne de manière à peu près correcte : bravo pour cet excellent travail que vous faites. Continuez comme ça, même si personne ne vous dit jamais merci. C'est aussi parce que vous ne cherchez pas les merci que ce que vous faites êtes appréciable. Par contre désolé, je n'ai pas d'argent pour votre petit cadeau de remerciement. Ce pays ne fonctionne pas assez bien pour que je puisse me le permettre.

42 commentaires:

  1. Ca en fait des détours pour arriver à Taubira :) Mais rien que pour la vanne sur les facteurs volontaires ça valait le coup ;)

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  2. Les représailles vont être terribles !

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    1. C'est bien : ajoutez l'abus de pouvoir et la menace à particulier au délit d'extorsion ;-)

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  3. Le coup du bouquet, j'ai trouvé moi aussi que c'était un peu too much. Mais je ne vois pas cela comme une réaction de "dominé" (même si tu n'as pas tort dans ton analyse), mais plus comme une réaction émotionnelle un peu ridicule peut-être, mais pas méchante.

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    1. Je n'ai pas dit que c'était "méchant". Il est évident que cela se veut un geste gentil, et même d'élégance. Mais ça n'empêche qu'il dit à mon sens quelque chose sur notre société.

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  4. Ca me rappelle une fois où généreusement, j'avais accepté de donner 5 euros à un éboueur pour un calendrier moche, et où il m'avait fait comprendre que ce n'était pas assez. Finalement, il est reparti avec son calendrier sous le bras sans avoir reçu 1 cent.

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    1. Ça m'est arrivé également ! Ils croient vraiment que c'est un dû, les mecs. Enfin, pas tous, je suppose...

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    2. 5 euros ! C'est le prix moyen de mon repas du midi...

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    3. Je me souviens que j'avais trouvé ça dingue ! je ne savais pas qu'ils exigeaient parfois un minimum. Limite le mec aurait voulu que je sorte pour retirer de l'argent pour lui (alors qu'il aurait dû s'estimer heureux avec 5 euros, d'habitude je n'ai jamais de liquide sur moi)

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    4. Moi je ne suis même pas sûr qu'ils aient le droit d'exiger un minimum...

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  5. Mais pourquoi est-il si méchant ? :-)

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    1. Je ne suis pas méchant. Je suis... euh... moi :-)

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  6. On te voyait venir ? Alors moi non, pas du tout (même si je me marrais bien :)

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    1. Vraiment ? Tu me fais plaisir car j'avais vraiment l'impression d'avoir perdu la main dans le registre "édito qui commence par un truc pour basculer subtilement sur un autre" ^^

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    2. Je n'ai pas dit que c'était subtilement amené, hein ;)

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  7. Eh bien je trouve que c'est une tradition sympathique, et que le bouquet pour Mme Taubira, c'est un geste sympathique. Bien sûr, elle ne fait que son travail, mais elle pouvait aussi faire son travail autrement. Avec son discours, elle défend ses convictions, elle fait beaucoup plus que juste "son travail" (qui est de faire passer la loi).

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    1. Et donc, défendre ses convictions publiquement, ça pose la question différemment ? Moi aussi, je défends des convictions publiquement. D'ailleurs à l'UMP, les anti-mariage pour tous le font également...

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  8. "Facteur volontaire", priceless :-)

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  9. J'aime beaucoup le titre. On dirait du belge. Fais gaffe, tu te Marcel-Sel-ises ;)! En fait, Depardieu on s'en branlait un peu, mais toi tu peux venir quand tu veux !

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    1. Je sais, je sais... la Belgique aime Le Golb et Le Golb le lui rend bien.

      Cela dit depuis que j'ai appris combien coûtaient les frais postaux chez vous, je suis moins chaud pour émigrer. J'espère qu'au moins, vous êtes exemptés d'étrennes ^^

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    2. et qu'en plus le courrier ou les paquets n'arrivent pas toujours à destination... ou sont jetés sur le pas de la porte, sous la pluie.... ou... ou...

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    3. Oui, il paraît ! Mais chut : n'en parlons pas trop parce qu'après la Poste française se sert de ça pour nous faire avaler toutes les couleuvres, juste sous prétexte qu'il y a pire ailleurs ^^

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  10. Bon, c'est décidé, il n'y a pas de raison, l'an prochain, moi aussi, je vais vendre un calendrier pour arrondir les fins de mois. Vu que les chatons, c'est ringard, je suis sûr que tu es prêt à être modèle pour quelques photos d'arts et d'essais. Le Dieu du Golb, ça devrait se vendre, non ?

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    1. Tout existant dans la nature, j'imagine que tu pourras effectivement trouver quelques fétichistes des petits gros chauves. Cela dit à ta place, je ferais tout de même attention, ça reste un marché de niche.

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    2. Avec un chaton ou un chiot dans les bras (ou ailleurs) alors ? :-)

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    3. Entre les cuisses, soyons fous.

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    4. Ah mais non, il faut rester classe quand même.

      Et classe ça reste la définition du calendrier des postes, des pompiers, des éboueurs... :-)

      Bon, vu tes réticences, je vais essayer avec mes collègues. Pas sûr que le petit gros chauve et vieux soit une niche plus porteuse.

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  11. J'aime. Je vais devoir te lire tous les jours, Thomas.

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    1. Aymeric >>> eh bien, merci !

      Xavier >>> ne fais ton jaloux ; ce n'est parce que ta femme et toi allez divorcez à cause de ce blog que tous les couples sont nécessairement en danger à cause de lui. C'est peut-être juste que tu n'as pas rencontré la bonne personne, mon loulou ;-)

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    2. C'est juste pour le prévenir... moi aussi j'étais heureux en ménage, et puis il a fallu que t'installes ton rade juste dans mon ordi. Au début c'était un petit article de temps en temps, puis je suis venu plus fréquemment, j'ai commencé à commenter et de fil en aiguille... Quelle femme supporterai ça?
      Non, il vaut mieux pour Aymeric qu'il regarde peinard les redifs de NCIS et de CSI Miami sur le canap avec sa femme plutôt qu'il ne fréquente ce lieu de perdition..

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    3. Tu sais qu'en des temps reculés, j'ai moi-même vécu avec des femmes (plusieurs ! Enfin pas à la fois), et qu'elles, elles devaient donc supporter que j'écrive les articles de ce blog (ce qui est tout de même un peu plus prenant que de les lire). Donc si ces femmes existent pour moi, il doit bien y en avoir une ou deux pour toi. Bon, ok. On peut aussi considérer qu'elles ont toutes fini par se barrer :-)

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    4. Je ne suis pas marié mais en couple depuis quelques années. Je ne me fais pas de souci, cependant, je suis fonctionnaire.
      CQFD.

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    5. encore un prof ! (ou pire, un facteur !)
      donc là oui, y a triche. Et encore, garnatie de l'emploi ne veut pas dire garantie du mariage ;)

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    6. L'occasion où jamais de rappeler que ce blog est lu à 70 % par des fonctionnaires, et à 28 % par des chômeurs.

      Ne cherche pas plus loin pourquoi tu es le seul à avoir certains problèmes, Xavier ;-)

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    7. : D

      c'est vrai qu'en plus d’être bientôt célibataire, je serai peut être prochainement au chômage (car passant mon temps libre sur le Golb, il faut bien que je trouve un moment pour écouter de la musique et alimenter mon propre blog...)

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    8. C'est bien, d'avoir de l'ambition dans la vie.

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