...
Sept ans. Sept ans. Je me répète ce chiffre depuis plusieurs jours, car j'ai du mal à y croire moi-même. Sept ans. Neuf, si l'on compte mon premier blog. Mais sept. Sept ans que Le Golb existe. Sept ans que je publie des textes sur ce site. Presque 2500 aujourd'hui. Putain. Sept ans...
Ces dernières années, j'avais fini par renoncer au traditionnel article d'anniversaire de blog. Cela devenait ridicule, à la longue. Contrairement à ce que certains peuvent croire, qui ne me connaissent qu'à travers mes facéties virtuelles, je ne goûte pas plus que ça l'auto-célébration. Cela semblera peut-être étonnant, vu de l'extérieur : je n'aime pas tellement parler de moi. Je le fais, de temps à autres, lorsque j'estime que cela sert la dynamique de tel ou tel article. Mais parler de moi juste pour parler de moi ne m'intéresse pas. Des fois, il y a cette tentation que je réfrène de toutes mes forces. Je n'ai pas une très haute opinion de moi-même, en revanche j'ai une très haute opinion de ce blog. Je m'efforce tant bien que mal de ne pas le salir en allant raconter quand la décrépitude de mon propre corps me file la nausée (tous les matins), quand je me fais plaquer (soit donc souvent) ou quand j'ai envie de me flinguer (aussi, mais il n'y a pas forcément de lien de cause à effet). Les plus anciens lecteurs s'en souviennent, cela n'a pas toujours été la politique de la maison. C'est ainsi désormais. C'est tellement ainsi désormais que tandis que je me disais qu'à l'occasion de cet anniversaire un peu particulier (puisque Le Golb a bien failli définitivement fermer ses portes l'an passé), je pourrais faire une entorse à la règle... je m'aperçois que je n'y arrive pas.
Il y aurait beaucoup à dire, pourtant. Sur ce que ce blog m'a apporté au fil des années, au propre comme au figuré. Sur les rencontres qu'il a générées, parfois déterminantes, comme sur ce qu'il m'arrive plus souvent qu'à mon tour de regretter. Je pourrais écrire un chant d'amour au Net, lui dire qu'il est la plus belle chose qui me soit jamais arrivé et que je mourrais de faim plutôt que de devoir me le faire couper. Parce que c'est vrai. Parce que je n'arrive même pas à imaginer ce qu'aurait été ma vie si je n'avais pas créé Le Golb. Parce que la vie est un enchaînement de hasards, de rencontres et de circonstances et que toutes celles ayant mené à l'homme que je suis aujourd'hui, à la vie que je mène aussi frustrante soit-elle parfois, découlent directement de ce jour où j'ai créé Le Golb sur un coup de tête. Tout le reste n'a été qu'une réaction en chaîne parfois un peu chaotique. Il n'y a pas si longtemps, alors que j'étais au fond du trou et à deux doigts de l'internement, je me disais que je n'aurais jamais dû fermer Le Golb. Qu'il était un point fixe dans mon existence et que le fermer était un symptôme de ma maladie bien plus qu'il ne témoignait (comme je l'ai cru alors) d'un effort pour la combattre, comme une manière de m'arracher à ma condition et d'aller voir ailleurs. J'avais tort, complètement tort. Je ne réalisais pas à quel point le peu que j'avais ou presque, ce peu qui ne me semblera jamais assez mais ressemble somme toute à une vie, n'était que le fruit d'une succession d'évènements qui, tous, de manière plus ou moins directe, prenaient leur source au 1er mai de l'année 2006. Encore en l'écrivant ai-je le sentiment de seulement commencer à en prendre la mesure. Fermer Le Golb ? Moi ? C'était un reniement. Une manière d'essayer de m'échapper à moi-même. Une tentative de suicide. Celle que peut-être, à ce moment-là, je n'arrivais pas à trouver le courage de commettre.
Alors après, il y a le reste - mais un reste qui paraît bien futile. L'audience, toujours importante et dont contrairement à d'autres je ne ferai pas semblant de me foutre. La reconnaissance, si tant est que ce mot ait encore un sens de nos jours. La fierté, qui se confond souvent je le confesse avec une forme d'orgueil mal dégrossi. La maturité, acquise dans la douleur et quasiment page après page. La confiance enfin, dont je manquais terriblement il y a sept ans. Ce n'est pas rien, mais c'est finalement peu en regard de tout ce que ce blog, avec sa mise en page moche et ses articles souvent mal fagotés, a pu provoquer de déterminant. Bien sûr, il y a le sentiment d'avoir survécu, à tout et mêmes aux blogs - car au vrai les blogs n'existent plus depuis trois ou quatre ans au moins (il n'y a bien que vous qui n'étiez pas au courant). Enterrés par les réseaux sociaux, leur brièveté et leur immédiateté. Avant, quand un mec ne savait pas quoi faire de ses journées, il ouvrait un blog. Désormais il ouvre un compte Twitter et quelque part : tant mieux. La sélection naturelle a fait son œuvre et seul un imbécile malheureux pourrait regretter que la kyrielle de blogs sans intérêts qui s'ouvraient chaque jour il y a sept ans ait cédé la place à... rien. Les blogueurs, égocentriques par définition, sont paradoxalement des gens qui ont du mal à être fiers d'eux-mêmes. Ils devraient, pourtant : l'invention des réseaux sociaux et leurfacilité superficialité d'accès a démontré que contrairement à ce qu'eux-mêmes parfois croyaient, écrire quotidiennement des textes solidement charpentés n'était pas à la portée du premier couillon venu. Il y a quelques années, je me rappelle une prise de bec mémorable avec un type qui m'expliquait que les blogs étaient un univers impitoyable, avec une exigence de rendement, d'audience, l'envie d'avoir des commentaires, le découragement... etc. Pauvre con. Bien sûr, que tenir un blog, c'est du boulot. Bien sûr, que parfois ce n'est pas gratifiant. Et oui, bien sûr que si ce que tu racontes n'intéresse pas suffisamment les gens pour générer un trafic correspondant à tes aspirations, aussi modestes puissent-elles être... tu finis par te lasser et passer à autre chose. Je disais plus haut que je n'aimais pas trop parler de moi ; je ne confonds pas cette aspiration à la pudeur (qui d'ailleurs relève plutôt dans mon cas d'une forme de handicap social) avec une modestie de façade. Non, je ne considère pas que cinq cents connexions par jour, ce soit la même chose que cinq mille. Non, je ne considère pas que ce n'est pas important. Oui, j'ai toujours écrit en espérant former un lectorat. Oui, avoir réussi à le faire constitue ma plus grande (ma seule ?) fierté. Oui, je suis heureux et fier que tant de gens, que souvent je ne connais pas, se préoccupent de mon avis et, plus encore, de comment je vais le formuler. Et j'en suis d'autant plus fier que je n'ai pas le sentiment de m'être prostitué pour cela. Le Golb, au cas où cela aurait échappé à quelques uns, est un site sans pub, sans attaches, qui a toujours rejeté toutes les offres de sponsoring/partenariats et n'a jamais participé à aucune opération marketing quelle qu'elle soit. J'ai toujours refusé d'apparaître dans les pseudo-classements de blogs (une mode là encore bien éphémère), je n'ai jamais organisé ou soutenu de concours à la con, je n'ai jamais relayé le plus petit début de communiqué de presse, je n'ai jamais essayé même trois secondes d'être référencé où que ce soit et j'ai même refusé des offres financièrement intéressantes par principe. Qu'on comprenne bien que je ne juge pas ceux qui ont cédé à tel ou tel de ces procédés, notamment financiers, d'autant que c'est sans doute sur ce sujet que j'ai parfois lutté le plus ardemment contre la tentation (il est de notoriété publique je cours toujours plus ou moins après l'argent) ; chacun voit midi à sa porte, et je ne suis pas si anti-libéral que certains le croient parfois, qui déchantent en général assez rapidement. Mais cela n'a jamais été ma démarche et pour cette raison, oui, j'ai le droit d'être fier d'avoir su fédérer plusieurs milliers de lecteurs quotidiens sans jamais vendre mon cul, en faisant uniquement ce que je voulais, quand je voulais et comme je le voulais, quand d'autres étaient prêts à bouffer à tous les râteliers pour une éphémère reconnaissance tout en chantant l'hypocrite refrain de je n'écris pas parce que je suis frustré, je n'écris pas pour être aimé. Bullshit. Je mets au défi n'importe quel blogueur de m'affirmer ce genre de connerie les yeux dans les yeux, de me jurer sans détourner le regard que son blog, d'une manière ou d'une autre, n'a pas comblé une infime frustration de son égo. Je n'ai aucun problème à dire que mon moteur quasi unique pour écrire est un besoin quasi pathologique d'amour et d'admiration. Cela ne veut pas dire que je sois prêt à faire n'importe quoi pour être aimé n'importe comment par n'importe qui : ce n'est pas parce qu'on est en manque de cul qu'on couche avec le premier connard venu (enfin... je suppose que cela dépend des personnes...) Oh et pendant que j'y suis : bien entendu, que je suis un mec frustré, que son existence déprime et qui globalement crève de solitude derrière son écran. Vous pensiez quoi ? Que j'avais une vie extrêmement remplie, palpitante, et que c'était par pur altruisme que je venais presque chaque jour vous faire partager mes fulgurances, parce que je suis un Héros descendu sur terre dans l'unique but d'évangéliser les masses ? Parfois les choses sont exactement ce qu'elles semblent être. Souvent.
Plein de pensées se bousculent, au moment de célébrer ce septième anniversaire dont j'ai été le premier à croire qu'il n'aurait jamais lieu. Des souvenirs, bons ou mauvais. Des regrets, pas mal. Peu de projets, car j'ai fini par réaliser - tardivement - que ce n'était pas forcément que ce vous attendiez de moi. J'ai été très touché par certains messages que j'ai reçus au moment où Le Golb a fermé ses portes, l'été dernier. Je me suis aperçu que contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas juste un blog parmi d'autres dont ils s'agissait de faire le deuil. Que des gens s'intéressaient aussi à moi en tant qu'individu, et que c'était un sentiment beaucoup plus fort que le simple intérêt pour les articles eux-mêmes. J'ai compris - tardivement (bis) - que la réussite du Golb venait de ce qu'une personne, avec tout ce que cela sous-entend de défauts et de contradictions, était parvenue à crever l'écran et à dépasser ce qu'elle écrivait. Cela m'a... troublé. Notamment lorsqu'une lectrice dont j'ignorais tout m'a écrit, peu après cette fermeture, pour me dire à quel point elle aimait venir me lire, chaque jour ou presque. A quel point la fermeture du site lui faisait de la peine. A quel point elle se sentait en phase avec ce que j'écrivais, y compris lorsqu'elle avait envie de me coller des baffes. Au risque d'écorner un mythe bâti avec grand soin, nous ne nous sommes pas mariés, n'avons pas eu beaucoup d'enfants et n'avons même pas baisé sauvagement dans un coin. En fait, je ne lui ai même jamais répondu. Mais lorsqu'il est devenu évident que Le Golb allait rouvrir ses portes, ses mots résonnaient encore ma tête et que je ne saurai jamais lui dire à quel point leur rôle fut important dans ma décision de remettre le couvert. Merci. Alexandra.
Plein de pensées se bousculent, disais-je. Toutes ne sont pas agréables mais toutes sont nappées d'une forme de tendresse, même un peu amère. J'ai une pensée pour les deux femmes qui ont partagé ma vie depuis l'ouverture du Golb, qui à elles deux ont accompagné plus de la moitié de la vie de ce blog. Avec toute l'attention quotidienne que cela sous-entend, tous ces moments où je suis pris d'une envie subite de lire à voix haute le dernier texte qui vient de germer dans mon esprit, toutes ces soirées où je ne peux rien faire d'autre que digresser autour d'un sujet qui intéresse plus mes lecteurs que la personne en face, tous ces regards entendus qui sont autant de ta gueule, je suis en train d'écrire un article. Pensée également pour tous ces blogs que je lisais alors, qui m'ont donné envie d'en ouvrir un moi aussi, et qui sont tombés au champ d'honneur (j'espère qu'où que vous soyez, vous vous portez bien). Pensée aussi pour chaque lecteur, même le plus discret, même l'anonyme n'ayant jamais laissé un commentaire : je me serais lassé depuis longtemps sans toi, n'ayant jamais eu pour idéal de rédiger un blog que personne ne lirait (c'est ronflant à dire, c'est con c'est démago c'est débile c'est tout ce que tu veux : ce site n'existerait pas sans toi). Il y a sept ans, j'aurais eu un peu honte d'écrire que ce blog, c'est ma vie, c'est moi, c'est la meilleure part de la personne que je suis. J'aurais trouvé ça un peu couillon - no life au possibe. L'âge et la reconnaissance aidant, je n'ai plus aucun problème pour l'écrire : oui, Le Golb est en quelque sorte l’œuvre de toute une vie, et c'est bien ainsi qu'inconsciemment, je l'ai toujours envisagé. On me parle souvent de facilité d'écriture, d'analyse - même de talent. Je n'en vois pas vraiment. Je vois surtout un type qui n'a jamais publié un ouvrage digne de ce nom mais qui, chaque soir, envisage son article du jour avec le même sérieux et la même minutie qu'un écrivain le prochain chapitre de son roman. Un type souvent triste, très seul, un peu paumé qui, lorsqu'il s'installe derrière son clavier et revêt son costume de super-blogueur, réussit miraculeusement à étaler la concurrence avec la manière. En sept ans, il y a eu des lieux, des gens, des sentiments qui ont tous fini d'une manière ou d'une autre par s'estomper. Il y a eu des déménagements, des jobs, des compagnes et sans doute quelques amis. Leur point commun à tous est d'avoir disparu dans les limbes. Le Golb est toujours là. Durant des années, j'ai terminé le traditionnel article d'anniversaire au conditionnel, en laissant entendre que Le Golb, un jour ou l'autre, s'épuiserait. Que la fin arriverait. Aujourd'hui, je vous dis tout le contraire : Le Golb ne fermera jamais ses portes. Moi vivant et la technologie me le permettant encore, Le Golb continuera, parce que c'est comme ça, parce que ce site vit en moi - à moins que ce ne soit le contraire. Beaucoup de vieux blogueurs pourraient dire la même chose mais ne le feront jamais. Je sais qu'au fond d'eux ils sont accros, que le fait d'écrire et d'être lus quotidiennement leur procure un kif incomparable, un sentiment de puissance et d'existence qu'ils n'oseraient jamais évoquer de manière si frontale. Par pudeur, et un peu par honte. Parce qu'il est de bon ton de laisser dire Oui oui, j'ai un blog mais vous savez, j'ai quand même une vie hahahaha, tout cela est quand même secondaire. J'aurais l'impression de me foutre de la gueule du monde si j'écrivais un truc pareil. Qui peut croire qu'un truc auquel j'ai consacré autant d'heures ces sept dernières années puisse être en quoi que ce soit secondaire ? La vérité c'est qu'aujourd'hui, une femme qui accepte de me fréquenter accepte aussi en creux de coucher avec Le Golb. Si elle ne l'a pas à l'esprit au départ, elle en prend rapidement conscience et apprend sur le tas ce qu'est la golbitude. C'est comme ça et ce n'est pas autrement. Sept ans plus tard, j'ai envie de croire que le fait d'avoir un blog s'est normalisé. Que ce n'est plus quelque chose de honteux dont on s'excuse - voire que l'on cache. Mieux : j'ai envie de croire qu'à son niveau (et sans bien sûr le vouloir), Le Golb a participé à cette normalisation et que c'est un peu grâce à lui (et heureusement plein d'autres) qu'un avis émis sur un blog n'est pas automatiquement assimilé aux divagations d'un étudiant en lettres avide de perdre son pucelage ou d'une mère de famille ne sachant pas quoi ficher de ses journées lorsque les enfants sont à l'école. Le hasard fait qu'il y a quelques semaines, je rappelais dans un article les propos que tenait il y a quelques années Philippe Manœuvre à propos des "neuneus du Net" qui commettaient ce péché véniel (mortel) de contester la suprématie de son avis de professionnel. Nous sommes en 2013, Le Golb fête ses sept ans et il a vu passer le moment où ce genre de propos est apparu pour ce qu'il était : des chouineries attendrissantes de vieux ringard dépassé par le monde dans lequel il vivait. Cela n'a rien changé à ma vie quotidienne, et dans le même temps ç'a tout changé. Des fois, ç'a même pu générer une frustration supplémentaire. Mais peu importe parce qu'aujourd'hui, je sais que pour quelques personnes, mon avis compte réellement. Ce n'est pas grand-chose. C'est énorme. Suffisant pour justifier quelques réactions d'orgueil, quelques fuck, quelques assauts d'arrogance. Peut-être qu'à la longue j'ai chopé la grosse tête. Peut-être juste que j'ai appris, grâce à ce site, à m'aimer comme je le mérite - pas plus, pas moins. Quand un troll débarque, en 2013, je ne le prends plus comme s'il s'agissait d'une remise en cause profonde de ma personne. Je ne dis rien. Je souris. Je plaisante. Parce que je sais désormais non qui a raison, mais qui s'exprime. La plupart du temps, je hausse les épaules. Parce que moi, je suis Sinaeve. Et toi t'es qui, putain ?
"Internet, c'est des neuneus qui prennent des faux noms pour faire semblant d'adopter des fausses attitudes à des faux problèmes."
Philippe Manœuvre, philosophe, écrivain et agrégé de grammaire.
Sept ans. Sept ans. Je me répète ce chiffre depuis plusieurs jours, car j'ai du mal à y croire moi-même. Sept ans. Neuf, si l'on compte mon premier blog. Mais sept. Sept ans que Le Golb existe. Sept ans que je publie des textes sur ce site. Presque 2500 aujourd'hui. Putain. Sept ans...
Ces dernières années, j'avais fini par renoncer au traditionnel article d'anniversaire de blog. Cela devenait ridicule, à la longue. Contrairement à ce que certains peuvent croire, qui ne me connaissent qu'à travers mes facéties virtuelles, je ne goûte pas plus que ça l'auto-célébration. Cela semblera peut-être étonnant, vu de l'extérieur : je n'aime pas tellement parler de moi. Je le fais, de temps à autres, lorsque j'estime que cela sert la dynamique de tel ou tel article. Mais parler de moi juste pour parler de moi ne m'intéresse pas. Des fois, il y a cette tentation que je réfrène de toutes mes forces. Je n'ai pas une très haute opinion de moi-même, en revanche j'ai une très haute opinion de ce blog. Je m'efforce tant bien que mal de ne pas le salir en allant raconter quand la décrépitude de mon propre corps me file la nausée (tous les matins), quand je me fais plaquer (soit donc souvent) ou quand j'ai envie de me flinguer (aussi, mais il n'y a pas forcément de lien de cause à effet). Les plus anciens lecteurs s'en souviennent, cela n'a pas toujours été la politique de la maison. C'est ainsi désormais. C'est tellement ainsi désormais que tandis que je me disais qu'à l'occasion de cet anniversaire un peu particulier (puisque Le Golb a bien failli définitivement fermer ses portes l'an passé), je pourrais faire une entorse à la règle... je m'aperçois que je n'y arrive pas.
Il y aurait beaucoup à dire, pourtant. Sur ce que ce blog m'a apporté au fil des années, au propre comme au figuré. Sur les rencontres qu'il a générées, parfois déterminantes, comme sur ce qu'il m'arrive plus souvent qu'à mon tour de regretter. Je pourrais écrire un chant d'amour au Net, lui dire qu'il est la plus belle chose qui me soit jamais arrivé et que je mourrais de faim plutôt que de devoir me le faire couper. Parce que c'est vrai. Parce que je n'arrive même pas à imaginer ce qu'aurait été ma vie si je n'avais pas créé Le Golb. Parce que la vie est un enchaînement de hasards, de rencontres et de circonstances et que toutes celles ayant mené à l'homme que je suis aujourd'hui, à la vie que je mène aussi frustrante soit-elle parfois, découlent directement de ce jour où j'ai créé Le Golb sur un coup de tête. Tout le reste n'a été qu'une réaction en chaîne parfois un peu chaotique. Il n'y a pas si longtemps, alors que j'étais au fond du trou et à deux doigts de l'internement, je me disais que je n'aurais jamais dû fermer Le Golb. Qu'il était un point fixe dans mon existence et que le fermer était un symptôme de ma maladie bien plus qu'il ne témoignait (comme je l'ai cru alors) d'un effort pour la combattre, comme une manière de m'arracher à ma condition et d'aller voir ailleurs. J'avais tort, complètement tort. Je ne réalisais pas à quel point le peu que j'avais ou presque, ce peu qui ne me semblera jamais assez mais ressemble somme toute à une vie, n'était que le fruit d'une succession d'évènements qui, tous, de manière plus ou moins directe, prenaient leur source au 1er mai de l'année 2006. Encore en l'écrivant ai-je le sentiment de seulement commencer à en prendre la mesure. Fermer Le Golb ? Moi ? C'était un reniement. Une manière d'essayer de m'échapper à moi-même. Une tentative de suicide. Celle que peut-être, à ce moment-là, je n'arrivais pas à trouver le courage de commettre.
Alors après, il y a le reste - mais un reste qui paraît bien futile. L'audience, toujours importante et dont contrairement à d'autres je ne ferai pas semblant de me foutre. La reconnaissance, si tant est que ce mot ait encore un sens de nos jours. La fierté, qui se confond souvent je le confesse avec une forme d'orgueil mal dégrossi. La maturité, acquise dans la douleur et quasiment page après page. La confiance enfin, dont je manquais terriblement il y a sept ans. Ce n'est pas rien, mais c'est finalement peu en regard de tout ce que ce blog, avec sa mise en page moche et ses articles souvent mal fagotés, a pu provoquer de déterminant. Bien sûr, il y a le sentiment d'avoir survécu, à tout et mêmes aux blogs - car au vrai les blogs n'existent plus depuis trois ou quatre ans au moins (il n'y a bien que vous qui n'étiez pas au courant). Enterrés par les réseaux sociaux, leur brièveté et leur immédiateté. Avant, quand un mec ne savait pas quoi faire de ses journées, il ouvrait un blog. Désormais il ouvre un compte Twitter et quelque part : tant mieux. La sélection naturelle a fait son œuvre et seul un imbécile malheureux pourrait regretter que la kyrielle de blogs sans intérêts qui s'ouvraient chaque jour il y a sept ans ait cédé la place à... rien. Les blogueurs, égocentriques par définition, sont paradoxalement des gens qui ont du mal à être fiers d'eux-mêmes. Ils devraient, pourtant : l'invention des réseaux sociaux et leur
Plein de pensées se bousculent, au moment de célébrer ce septième anniversaire dont j'ai été le premier à croire qu'il n'aurait jamais lieu. Des souvenirs, bons ou mauvais. Des regrets, pas mal. Peu de projets, car j'ai fini par réaliser - tardivement - que ce n'était pas forcément que ce vous attendiez de moi. J'ai été très touché par certains messages que j'ai reçus au moment où Le Golb a fermé ses portes, l'été dernier. Je me suis aperçu que contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas juste un blog parmi d'autres dont ils s'agissait de faire le deuil. Que des gens s'intéressaient aussi à moi en tant qu'individu, et que c'était un sentiment beaucoup plus fort que le simple intérêt pour les articles eux-mêmes. J'ai compris - tardivement (bis) - que la réussite du Golb venait de ce qu'une personne, avec tout ce que cela sous-entend de défauts et de contradictions, était parvenue à crever l'écran et à dépasser ce qu'elle écrivait. Cela m'a... troublé. Notamment lorsqu'une lectrice dont j'ignorais tout m'a écrit, peu après cette fermeture, pour me dire à quel point elle aimait venir me lire, chaque jour ou presque. A quel point la fermeture du site lui faisait de la peine. A quel point elle se sentait en phase avec ce que j'écrivais, y compris lorsqu'elle avait envie de me coller des baffes. Au risque d'écorner un mythe bâti avec grand soin, nous ne nous sommes pas mariés, n'avons pas eu beaucoup d'enfants et n'avons même pas baisé sauvagement dans un coin. En fait, je ne lui ai même jamais répondu. Mais lorsqu'il est devenu évident que Le Golb allait rouvrir ses portes, ses mots résonnaient encore ma tête et que je ne saurai jamais lui dire à quel point leur rôle fut important dans ma décision de remettre le couvert. Merci. Alexandra.
Plein de pensées se bousculent, disais-je. Toutes ne sont pas agréables mais toutes sont nappées d'une forme de tendresse, même un peu amère. J'ai une pensée pour les deux femmes qui ont partagé ma vie depuis l'ouverture du Golb, qui à elles deux ont accompagné plus de la moitié de la vie de ce blog. Avec toute l'attention quotidienne que cela sous-entend, tous ces moments où je suis pris d'une envie subite de lire à voix haute le dernier texte qui vient de germer dans mon esprit, toutes ces soirées où je ne peux rien faire d'autre que digresser autour d'un sujet qui intéresse plus mes lecteurs que la personne en face, tous ces regards entendus qui sont autant de ta gueule, je suis en train d'écrire un article. Pensée également pour tous ces blogs que je lisais alors, qui m'ont donné envie d'en ouvrir un moi aussi, et qui sont tombés au champ d'honneur (j'espère qu'où que vous soyez, vous vous portez bien). Pensée aussi pour chaque lecteur, même le plus discret, même l'anonyme n'ayant jamais laissé un commentaire : je me serais lassé depuis longtemps sans toi, n'ayant jamais eu pour idéal de rédiger un blog que personne ne lirait (c'est ronflant à dire, c'est con c'est démago c'est débile c'est tout ce que tu veux : ce site n'existerait pas sans toi). Il y a sept ans, j'aurais eu un peu honte d'écrire que ce blog, c'est ma vie, c'est moi, c'est la meilleure part de la personne que je suis. J'aurais trouvé ça un peu couillon - no life au possibe. L'âge et la reconnaissance aidant, je n'ai plus aucun problème pour l'écrire : oui, Le Golb est en quelque sorte l’œuvre de toute une vie, et c'est bien ainsi qu'inconsciemment, je l'ai toujours envisagé. On me parle souvent de facilité d'écriture, d'analyse - même de talent. Je n'en vois pas vraiment. Je vois surtout un type qui n'a jamais publié un ouvrage digne de ce nom mais qui, chaque soir, envisage son article du jour avec le même sérieux et la même minutie qu'un écrivain le prochain chapitre de son roman. Un type souvent triste, très seul, un peu paumé qui, lorsqu'il s'installe derrière son clavier et revêt son costume de super-blogueur, réussit miraculeusement à étaler la concurrence avec la manière. En sept ans, il y a eu des lieux, des gens, des sentiments qui ont tous fini d'une manière ou d'une autre par s'estomper. Il y a eu des déménagements, des jobs, des compagnes et sans doute quelques amis. Leur point commun à tous est d'avoir disparu dans les limbes. Le Golb est toujours là. Durant des années, j'ai terminé le traditionnel article d'anniversaire au conditionnel, en laissant entendre que Le Golb, un jour ou l'autre, s'épuiserait. Que la fin arriverait. Aujourd'hui, je vous dis tout le contraire : Le Golb ne fermera jamais ses portes. Moi vivant et la technologie me le permettant encore, Le Golb continuera, parce que c'est comme ça, parce que ce site vit en moi - à moins que ce ne soit le contraire. Beaucoup de vieux blogueurs pourraient dire la même chose mais ne le feront jamais. Je sais qu'au fond d'eux ils sont accros, que le fait d'écrire et d'être lus quotidiennement leur procure un kif incomparable, un sentiment de puissance et d'existence qu'ils n'oseraient jamais évoquer de manière si frontale. Par pudeur, et un peu par honte. Parce qu'il est de bon ton de laisser dire Oui oui, j'ai un blog mais vous savez, j'ai quand même une vie hahahaha, tout cela est quand même secondaire. J'aurais l'impression de me foutre de la gueule du monde si j'écrivais un truc pareil. Qui peut croire qu'un truc auquel j'ai consacré autant d'heures ces sept dernières années puisse être en quoi que ce soit secondaire ? La vérité c'est qu'aujourd'hui, une femme qui accepte de me fréquenter accepte aussi en creux de coucher avec Le Golb. Si elle ne l'a pas à l'esprit au départ, elle en prend rapidement conscience et apprend sur le tas ce qu'est la golbitude. C'est comme ça et ce n'est pas autrement. Sept ans plus tard, j'ai envie de croire que le fait d'avoir un blog s'est normalisé. Que ce n'est plus quelque chose de honteux dont on s'excuse - voire que l'on cache. Mieux : j'ai envie de croire qu'à son niveau (et sans bien sûr le vouloir), Le Golb a participé à cette normalisation et que c'est un peu grâce à lui (et heureusement plein d'autres) qu'un avis émis sur un blog n'est pas automatiquement assimilé aux divagations d'un étudiant en lettres avide de perdre son pucelage ou d'une mère de famille ne sachant pas quoi ficher de ses journées lorsque les enfants sont à l'école. Le hasard fait qu'il y a quelques semaines, je rappelais dans un article les propos que tenait il y a quelques années Philippe Manœuvre à propos des "neuneus du Net" qui commettaient ce péché véniel (mortel) de contester la suprématie de son avis de professionnel. Nous sommes en 2013, Le Golb fête ses sept ans et il a vu passer le moment où ce genre de propos est apparu pour ce qu'il était : des chouineries attendrissantes de vieux ringard dépassé par le monde dans lequel il vivait. Cela n'a rien changé à ma vie quotidienne, et dans le même temps ç'a tout changé. Des fois, ç'a même pu générer une frustration supplémentaire. Mais peu importe parce qu'aujourd'hui, je sais que pour quelques personnes, mon avis compte réellement. Ce n'est pas grand-chose. C'est énorme. Suffisant pour justifier quelques réactions d'orgueil, quelques fuck, quelques assauts d'arrogance. Peut-être qu'à la longue j'ai chopé la grosse tête. Peut-être juste que j'ai appris, grâce à ce site, à m'aimer comme je le mérite - pas plus, pas moins. Quand un troll débarque, en 2013, je ne le prends plus comme s'il s'agissait d'une remise en cause profonde de ma personne. Je ne dis rien. Je souris. Je plaisante. Parce que je sais désormais non qui a raison, mais qui s'exprime. La plupart du temps, je hausse les épaules. Parce que moi, je suis Sinaeve. Et toi t'es qui, putain ?
Amen :)
RépondreSupprimerSept ans ? Je n'avais jamais réalisé que ce site était aussi ancien ! Ben bon anniversaire alors (et très bon, l'article) !
RépondreSupprimerC'est parce que tu es encore plus ridé que moi ;-)
SupprimerJe n'en ai pas fait une histoire, mais j'étais très vraiment très heureux lorsque Le Golb a rouvert. On se sent bien, ici. Les commentaires sont toujours sympas, je me suis même fait des amis. Donc, un peu merci à toi également.
RépondreSupprimerBonne journée d'anniversaire.
Bar-PMU Culturel since 2006.
Supprimer"L'audience [...] dont contrairement à d'autres je ne ferai pas semblant de me foutre."
RépondreSupprimerTu m'étonnes mon Thom ! Je me fais la même remarque quand je vois mes stats sur mes articles de films de prisons pour femmes !
Je n'ai rien répondre mais j'ai éclaté de rire, sache-le.
Supprimer7 MORE YEARS! 7 MORE YEARS!
RépondreSupprimerOn a connu plus gai, comme article d'anniversaire !
RépondreSupprimerEnfin, on a failli te perdre l'an dernier alors c'est déjà bien :)
Bisous.
Mais ce n'est pas gai, un anniversaire, quand on y pense. Ou alors ça fait plus de 30 ans ans maintenant que je n'ai rien pigé au concept :-)
SupprimerMais non justement: les fêtes d'anniv ont été inventées pour oublier que c'était déprimant les annivs;)
SupprimerC'est ce qu'il me semblait :-)
SupprimerSuffisait de demander ;)
SupprimerC'est vrai que les articles où tu parles de toi sont devenus rares. On voit bien l'évolution quand on te lit depuis longtemps. Mais peu importe car en tant que lecteur j'ai toujours trouvé plus importante la forme que le fond des articles. Je ne regarde pas de séries mais je lis tous les articles du Golb sur les séries, parce que j'aime ça. Alors bon anniversaire et longue vie, le Golb!
RépondreSupprimerTu ne pouvais pas me faire plus plaisir.
SupprimerTu aurais dû faire un peu plus long, on ne fête ses sept ans qu'une fois ;)
RépondreSupprimerBon je suis un peu choquée que tu n'essaies plus de perdre ton pucelage. Je me demande quelle sera la prochaine révélation choc :)
J'ose à peine le dire mais je suis... un homme.
SupprimerQuestion : est-ce que les jeunes blogueurs de 2013 t'appellent Papi ? :)
RépondreSupprimerEt est-ce qu'ils mettent un genou à terre pour te saluer ? :D
SupprimerEt est-ce qu'ils te vouvoient ? :D
SupprimerEt la VRAIE question: est-ce que t'as un droit de cuissage sur les jeunes blogueuses? :)
SupprimerAlors : Non / Non (mais c'est parce que les jeunes sont mal élevés, c'est connu) / Non / Non (mais j'aimerais bien).
SupprimerEn gros le Golb, c'est comme un blog mais en mieux, non ? ^_^
RépondreSupprimerJe ne sais pas où tu as péché ça mais... oui, exactement :-)
SupprimerLa différence entre Le Golb et un autre blog ? Bah les autres blogs pour leur anniversaire, ils mettent juste une photo de gâteau :-)
RépondreSupprimerPS: je ne suis pas cette Alexandra-là ;-)
SupprimerCe n'est pas ma faute si ce brave ALF n'a pas voulu de dessiner de gâteau. Il ne doit pas aimer ça parce que depuis toutes ses années qu'il illustre les éditos d'anniversaires, il n'en a jamais dessiné un seul.
SupprimerFAUX ! Et je le prouverai : je me souviens d'un gros gâteau un peu brûlé qui sortait du four... mais à quel âge, je sais plus !
Supprimerun excellent anniversaire a ce blog que j'ai decouvert recemment et que j'adore.xxN
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire inattendu ;-)
SupprimerCa tombe bien que l'anniversaire tombe le premier mai parce qu'un jour non férié, personne n'aurait eu le temps de lire un billet aussi long... :-)
RépondreSupprimerBon bein bonaniv alors, et longue vie au Glob.
Tu l'as fait exprès, dis, le "glob" ? ^^
SupprimerJe ne sais pas pour la longueur du billet, par contre pour le nombre de commentaires, c'est une évidence :-)
Va savoir...
SupprimerBon, ce qui est clair c'est que je ne fais définitivement pas de billet pour les 4 ans de dlmds, entre ma prose et les 3 coms (en étant optimiste), se serait vraiment ridicule après ça.
Mais puisqu'il y a du monde pour cette petite teuf d'anniv, j'en profite pour signaler (oui, je fais le mec qui vient avec sa guitare et ses CDs, sauf que vous n'aurez pas le droit à la reprise pourrie d'Oasis) que DLMDS recrute toujours...
Et DLMDS, c'est bien.
SupprimerVoilà, c'est dit ! :-)
SupprimerTrès bon blog anniversaire Thom ! je fais partie des lectrices silencieuses et étais bien contente que tu rouvres les portes du Golb. Et pour quelqu'un qui n'arrive pas à parler de lui, ce billet - lucide et plein de bon sens - est un beau démenti. Même si, mais on ne refera pas le propriétaire des lieux, il contient une noirceur que l'on associe difficilement à un billet d'anniversaire. ;)
RépondreSupprimerMalgré mon âge bloguien canonique j'en déduis donc que je n'ai pas trop perdu la main pour ce qui est de parler de soi ^^
SupprimerMerci LAURENCE, tes commentaires (un peu comme les miens sur les autres sites) sont rares, donc, pour moi, précieux.
Tout pareil que ce qui est écrit ci-dessus. Une différence, toutefios. J'ai commencé à bloguer par désoeuvrement. Pas sûr que c'était tout à fait la bonne idée et qu'il n'aurait pas été plus judicieux de continuer à noircir des pages en silence, pour les donner à lire une fois qu'elles formaient ce qui pouvait se rapprocher d'un bouquin.
RépondreSupprimerBon anniversaire.
Pierre
Je te rassure, il n'y a aucune différence puisque j'ai aussi commencé à bloguer par désœuvrement (pour te dire, je m'ennuyais tellement à l'époque que je pouvais publier trois articles par jour).
SupprimerMerci d'être passé.
Hé ho, tu aurais pu aussi remercier toutes tes têtes de turc au fil des années ! François Bégaudeau, Frédéric Lefebvre, les acteurs de Fringe, j'en oublie sûrement :-)
RépondreSupprimerOui mais les sparing-partner passent tandis que Le Golb reste. Que font Bégaudeau et Lefèbvre aujourd'hui ? Rien. Marche aussi - bien sûr - avec Anna Torv ;-)
SupprimerQue de commentaires ! Bon, difficile d'ajouter quelque chose, alors un "bon anniversaire" suffira :-)
RépondreSupprimerOui, c'est bien aussi :-)
SupprimerDélicieux, le petit tacle à Philman :-)
RépondreSupprimerSinon ben bravo et encore.
Il ne l'a pas volée, celle-là. J'ai revisionné l'itw (qui était en vidéo) afin de citer la phrase exacte, j'en suis re-tombé de mon fauteuil.
SupprimerHey, je pense que tu n'as pas découvert récemment que ton avis compte pour moi ;)
RépondreSupprimerOh, ça va espèce de fayot, je te rappelle qu'il y a encore deux mois tu ignorais ma passion pour les cowboys :-D
Supprimerbah oui mais si tu parlais un petit peu plus de toi aussi....
SupprimerConclusion qui claque le beignet!
RépondreSupprimerBon anniversaire btw :).
J'espère juste qu'Ibra ne me fera pas un procès pour plagiat. Ni ne me pètera la gueule ^^
SupprimerAh, Thomas...
RépondreSupprimerQue voulez-vous ? On finit par s'attacher.
Je me rappelle ma découverte du Golb (fin 2006, je crois). Je ne me doutais pas que je reviendrai lire ce site, presque tous les jours, durant les sept années suivantes.
Amitiés,
BBB.
Faut dire que votre première intervention sur ce blog était un trollage mémorable... ;-)
SupprimerParce que moi, je suis Sinaeve. Et toi t'es qui, putain ?
RépondreSupprimerBah, moi, C GT... et alors, y a un problème ? ^^
Bon, sinon, bel article, comme d'hab... je n'ai jamais fêté les anniversaires de mon blog, mais pour les 10 ans, je vais peut-être faire un petit quelque chose. On pourra d'ailleurs les fêter ensemble, car je pense - et j'espère - qu'on tiendra toujours nos blogs dans 3 ans.
Evidemment, j'aime beaucoup ce que tu dis sur l'indépendance. Pour autant, il m'arrive de me poser la question de gagner un peu de pognon avec mon site... surtout depuis que je suis au chomage et que je galère... mais bon, j'ai mes principes, je n'ai jamais mis la moindre fenêtre de pub non plus, et pas question de faire des courbettes aux attachés de presse / labels & co, le tout est de trouver des partenariats intéressants, qui ne nuisent pas à l'indépendance et, surtout, que cela soit complètement transparent, je déteste l'idée de tomber sur un blog sans savoir si le type écrit sur ce qu'il veut, ou sur des choses qu'on lui demande de faire...
Rien de tel que l'esprit du blog "à l'ancienne" (web 1.0), l'essentiel, la règle d'or, c'est d'écrire sur ce qu'on veut, quand on le veut, comme on le veut. Sinon, c'est chiant. Sinon, c'est plus un blog...
si vous faites un truc pour vos 10 ans, j'en suis aussi ! (j'ai juste une semaine de moins que le Golb).
Supprimerun Mega Festival des résistants blogueurs?
Oui, faudrait faire un truc avec tous les blogueurs de la "promo 2006"... il doit rester quelques autres survivants - pas beaucoup, mais il y en a...
Supprimer(il est possible, parmi notre communauté, que je sois le plus vieux de la promo 2006, j'ai ouvert mon blog le 13 Janvier...)
Que faire pour marquer le coup ? Je sais pas trop, mais bon, on est pas hyper pressé pour se décider, on a tout de même pas loin de 3 ans pour y réfléchir^^
GT >>> je sais bien que c'est quelque chose qui t'a pas mal travaillé ces dernières années, la question de convertir en cash toutes ces heures de travail. Et moi aussi, j'y ai parfois pensé. Il y a une semaine encore, un ami me faisait remarquer que si la moitié seulement des visiteurs quotidiens du Golb payaient un abonnement mensuel d'1 euro, je gagnerais déjà le double de mon salaire. Mais je crois que nous sommes l'un et l'autre beaucoup trop purs pour ce genre de chose :-)
SupprimerXAVIER (et GT) >>> on n'a qu'à organiser un festival avec tous les groupes phares de l'année 2006. Si on enlève ceux qui n'existent plus et ceux qui existent encore mais qu'on n'a pas réécoutés une seule fois depuis 2007, je pense qu'on arriverait facilement à un joli plateau à quatre ^^
ah ben merde, je viens de me rendre compte que blinkinglights est de la promo 2005... on se voit pas vieillir....
SupprimerCe qui est flippant c'est de se dire que depuis 2005 tu n'as toujours pas trouvé le courage de plaquer musicblog.fr ^^
SupprimerTrop purs... ou trop sauvages^^ (enfin, dans le sens asocial / casse-couille... le dernier type qui m'a proposé un partenariat ne risque pas de revenir vers moi avant plusieurs décennies, vu ce que je lui ai répondu...)
Supprimer@Xavier : Eh bien tu auras encore plus de mal à trouver des rescapés de la "promo 2005", et un plateau de plus de deux groupes pour un festival^^
En tout cas, ça va pas être marrant les bals des promos 2005 et 2006, puisqu'à peu près toutes les blogueuses qu'on connaissait à l'époque sont parties... On va juste se bourrer la gueule en écoutant The Drift de Scott Walker (mon album de l'année 2006...) ben oui, je me chargerai de l'ambiance musicale... mais vous inquiétez pas, je balancerai aussi quelques trucs plus festifs : Matt Elliott, Apse, Thom Yorke, Marissa Nadler, Liars, Espers...
Je pense qu'on pourra faire un plateau un peu fun. En 2006 j'avais aussi Isobel Campbell & Mark Lanegan, Marcel Kanche, Current 93, Voivod, The Black Heart Procession, Stuart Staples, Dominique A... et je t'inderdis de dire que j'ai volontairement viré tous les artistes un peu funs pour faire genre ;-)
Supprimerpour musicblog, c'est juste que je suis terriblement casanier... et ca s'arrange pas en vieillissant...
SupprimerHum... c'est pas un peu trop vulgos, quand même, Dominique A ? Parce que du fun, je veux bien, mais faut-il absolument que ça vire à la grosse fiesta ?
Supprimer(fou rire du soir mais je réponds que le matin) Je me suis laissé emporter, excuse-moi, c'est la présentation de Thom Yorke qui m'a induit en erreur - j'ai cru qu'il y aurait une piste de danse.
SupprimerPour me faire pardonner, je propose qu'on diffuse un homme à TOUS les artistes morts depuis 2006.
Bon anniv Thom/le Golb,
RépondreSupprimerReste ce super héros du net, conscient de son pouvoir comme de ses responsabilités, ici tes faiblesses deviennent une force car toutes les personnes qui te lisent font que tu ne seras jamais seul. Tout comme je me sens moins seul lorsque je te lis.
Continue de prendre soin de toi et de nous (dans cet ordre... ou inversement).
Un lecteur silencieux et bienveillant.
Si ça ne t'embête pas, je vais commencer par prendre soin de moi. Remarque... je prends sans doute plus soin de mes lecteurs que de moi sur l'ensemble d'une année, faut dire que mes lecteurs ne me demandent pas trop d'effort puisqu'ils sont ravis quand je fais ce que je veux comme je veux. Quand j'y pense, Le Golb, c'est aussi le lectorat le plus cool de France ;-)
SupprimerC'est pas tout ça mais c'est quand la grosse teuf d'anniv du Golb? Parce que tout les ans on en entend parler et ça ne se fait jamais ! ;)
RépondreSupprimerRegarde, un truc est en train de se mettre en place pour les 10 ans de la promo 2006
SupprimerBen moi, c'est Sandrine, et ça fera 10 ans en janvier prochain. Autant dire que l'article anniversaire, il tourne depuis des mois dans ma tête et que je devrais prendre des notes... En tout cas, félicitations pour le tien : y'a de l'émotion derrière, c'est donc qu'il y aurait un être humain derrière de Golb ? :-)
RépondreSupprimer10 ans... oh là là, je préfère ne même pas imaginer le dilemme (bon, d'ici à janvier tu as tout de même un peu de temps pour y réfléchir).
SupprimerBien sûr qu'il y a un être humain. Enfin, certains de mes proches ont parfois des doutes à ce sujet, mais je crois bien que oui :-)
(P.S. : et j'aime beaucoup ton blog, puisqu'on se croise c'est l'occasion de te le dire, je vais souvent y chiper des idées.)
SupprimerMerci. Je te rends la pareille pour les séries découvertes ici ;-)
SupprimerJe ne commente pas souvent ici et pourtant Dieu sait que je viens sur ce blog quasiment tous les jours lire avec énormément de plaisir tes articles sur des disques et des séries que je n'écoute et ne regarde même pas (même si le nombre de découvertes que j'ai fait ici est assez phénoménal).
RépondreSupprimerQuand on lit des articles aussi touchants que cela on est vraiment content que tu aies décidé de continuer l'aventure golbienne (car, je l'avoue, lorsque le Golb a fermé, j'ai eu une petite période où je ne savais plus quoi lire sur internet).
Alors je souhaite un joyeux anniversaire au Golb et j'espère pouvoir en souhaiter encore beaucoup !
"je l'avoue, lorsque le Golb a fermé, j'ai eu une petite période où je ne savais plus quoi lire sur internet"
SupprimerHélas, la communication n'a pas bien marché autour du numéro vert qui avait été mis en place ^^
Vous savez ce qu'il a passé aujourd'hui comme disques chez lui, le Thom, pour son anniv ? Moi, je sais et ça vaut le détour : entre "les sunlights des tropiques" ou "j'ai demandé à la lune", il y a encore de bien belles surprises... Joyeux Anniversaire Thomas ! :-) :
RépondreSupprimerhttp://www.deezer.com/en/playlist/49375969
Oh putain... heureusement qu'il y a un petit Sardou pour remonter le niveau...
SupprimerDites, pour la petite fête des 10 ans qui se pointe dans les esprits, on peut venir aussi si on a changé de blog dans la bagarre (remember feu Chronik'nroll, un truc multi-usages reconverti en blog à ptits mickeys... Et dans la bagarre j'ai d'ailleurs perdu un "f" au bout de mon pseudo, mais il me colle au cul tjrs quand même ici...;) ?
RépondreSupprimerHum. Non, je ne crois pas. Le nom du blog a changé et même le contenu... hum. Non. Enfin tu pourras y assister bien sûr, mais par contre tu ne pourras pas violer les jeunes vierges qu'on se sera mis de côté.
Supprimerje me disais bien que ça serait hardcore mais, t'es dur là...
SupprimerC'est un jeu de mots ? ^^
SupprimerUne magnifique analyse du blogueur et pas mal de choses qui nous rapprochent, même si, eh oui, j'ai une vie sociale, professionnelle et familiale très remplie et épanouie et que je blogue malgré tout ;-)
RépondreSupprimerMais j'aime beaucoup ce que tu dis, et ton inimitable ton, comme toujours. Et je ne l'avais pas dit cet été, mais please, ne ferme pas !
Tu fais bien de le dire, car il va sans dire que je tenais une liste noire des gens n'ayant versé aucune larme publique au moment de la fausse fermeture :-)
Supprimer;-)
SupprimerJoyeux bloganniversaire !
RépondreSupprimerJe ne sais plus quand j'ai commencé à te lire, il y a longtemps en tous cas. J'espère encore te lire longtemps, j'avais vraiment un sentiment de vide quand tu as arrêté.
Mon blog fourre-tout (et très peu musique finalement) est un peu plus vieux que le tien, mais est aussi de la promo 2006.
Je peux t'appeler tata alors ? ^^
SupprimerJe dirais que tu as débarqué ici pour la première fois vers 2008 ou 2009. Oui je sais, c'est dingue, il y a des gens dont je me rappelle à quel moment ils sont apparus dans ces pages...
mmmmh, tata peut-être pas, mamie me dérange moins ;-)
SupprimerJe suis flattée sinon que tu te souviennes aussi bien de mon apparition :-)
Ah bon ? Tu préfère mamie ? Mince alors ^^
SupprimerVu mon grand âge et mes nerfs qui coincent...
SupprimerPutain sept ans ! Ben je sais depuis quand je te lis Thom :-) les chiffres et moi ça fait deux mais enfin je sais que j'ai ouvert mon blog entre autre à cause de (grâce à) toi (non que je compare hein restons mesurée) en 2006 donc... Et je suis d'accord avec à peu près tout ce que tu racontes (ça arrive des fois, si !) On devrait trinquer pour fêter ça non ? :-)
RépondreSupprimerOn a toujours une bonne raison de trinquer, dans la famille ;-)
SupprimerMais je ne te le fais pas dire, le temps passe. Quand j'ai vu des photos de mes neveux sur Facebook il y a quelques semaines, ça m'a fait un choc !
Ce sentiment de puissance après avoir écrit, surtout quand je sais que je serai lue... Cette envie folle d'être lue, bien sûr. On dirait ma thèse et moi (et je ne suis pas moqueuse pour deux sous). Assumons donc la puissance.
RépondreSupprimerJe ne lis/vois/écoute pas le quart de ce dont tu parles ici, mais je ne viens pas pour ça, je viens pour les mots, justement.
On pouvait difficilement me faire plus plaisir.
SupprimerJe fais partie de ces lecteurs silencieux et pour la première fois je m'exprime pour te souhaiter un très bon anniversaire (je me permets de te tutoyer, j'espère que tu ne t'en formaliseras pas, mais je ne pense pas). J'ai découvert le Golb il y a près de deux ans en cherchant des blogs sur les séries (et putain, qu'il est difficile d'en trouver des bons ! donc MERCI). A ma grande surprise, j'ai été attristé quand tu as fermé le site. Il m'a manqué. Ton point de vue m'a manqué, j'ai alors réalisé que j'aimais bien venir ici et lire les commentaires, toujours sympas. Donc je suis revenu régulièrement pour checker s'il n'avait pas rouvert. Jusqu'à ce que finalement, ce soit le cas. J'ai repris l'habitude de te lire avec grand plaisir. Je fais mon marché : je lis tous les articles sur les séries, quelques autres (de plus en plus les éditos) et les commentaires des articles que je lis. For the record, l'article consacré à la saison 2 d'American horror story saison est le meilleur que j'ai lu sur le web sur ce sujet, tous sites confondus, en français et en anglais. Bref, longue vie au Golb !
RépondreSupprimerA ce propos, as-tu l'article de mon ami Benjamin ?
Supprimerhttp://seriestv.blog.lemonde.fr/2013/04/18/semaine-des-lecteurs-american-horror-story-au-dela-des-references/
Il n'est pas dégueu non plus, quand même ;-)
Oui je l'ai lu (Le monde des séries fait partie de mes rares sites référence sur les séries), il est effectivement très bon ! Il est par contre très anglé donc il ne fait pas ressortir le génial de cette saison, ce que ton article avait su très bien décrire. Mais je vais arrêter là tu vas me prendre pour un leche-cul :)
SupprimerPas de problème, j'adore ça :-) Après c'est surtout pour toi et tes proches, hein. Les réputations, tout ça.
SupprimerDepuis quelques temps je ne lis plus le golb pour les prescriptions de goût que tu y fais (faut dire que j'aurais sans doute du mal à suivre mêmes 10% de ce que tu conseilles), mais c'est toujours un plaisir renouvelé, et même un enrichissement de te lire à propos d'oeuvres qui en elles même ne provoqueraient qu'une indifférence polie chez moi.
RépondreSupprimerEt pour le temps qui passe, mon blog doit dater de 2007, même si depuis un certain temps il tourne au ralenti, il a toujours la même importance pour moi, supérieure à celle que je prétends qu'il a, et qui ne ressort sans doute pas des quelques billets plein de coquilles publiés et de liens morts et d'une audience famélique. Étrange aussi de lire les vieux billets, dans lesquels je ne me reconnais absolument plus.
Le Golb avec art rock a été des tout premiers blogs que j'ai suivi fidèlement, et c'est aussi un des derniers que je lis encore. Et je dirais même que tes articles s'améliorent d'années en années.
amicalement,
Merci, camarade. Si ça peut te rassurer, je remonte rarement au-delà de 2009 quand il me prend envie de relire de vieux billets, donc je compatis totalement.
SupprimerJ'ai découvert le Golb suite à un article génial sur le monde des séries (sur FNL l'article) et je n'ai jamais décroché depuis, même si je commente peu. J'adore le ton des articles qui peuvent basculer du super-pointu à la grosse vanne gratuite, c'est tout de même rare ;)
RépondreSupprimerbref bon anniv!
Comment ça "la grosse vanne gratuite" ? :-D
Supprimerje lève mon verre aux 7 prochaines années du Golb !
RépondreSupprimerHips !
SupprimerJe sais pas trop quoi dire. C'est assez troublant de lire un article de cette teneur quand on est habitué aux classiques chroniques. C'est comme passer une soirée à parler de tout ce qui nous plait en prenant soin de cacher nos tracas jusqu'à ce moment où l'alcool rend la conversation beaucoup plus sérieuse.
RépondreSupprimerDu coup, je dois dire que j'ai trouvé ça assez touchant. Surtout juste, en fait. Ce que tu dis sur les blogueurs, les réseaux sociaux et tout ça me parle vraiment. Sur le fait de vivre avec quelqu'un aussi (ça ne te surprendra pas d'apprendre que j'ai lancé mon blog en habitant tout seul et que j'ai progressivement perdu le fil en emménageant avec quelqu'un) (même si ce n'est pas le seul facteur, il y a aussi un dégoût général pour pas mal de choses sur Internet, mais bon c'est pas le sujet).
J'aurais du mal à reprendre point par point tout ce qui m'a plu dans ton article (cette fichue manie de faire des pavés...), en tout cas tu restes un des rares (seuls ?) blogs que je lis encore régulièrement. Par admiration, parce que tu es un des seuls qui a réussi dans le domaine selon moi, et aussi par sympathie. Bref, quand je lis ça je m'en veux un peu d'avoir cédé à une certaine forme de facilité moi-même, tout en étant bien content de voir que certains parviennent encore à garder la même envie.
Merci, JORIS. Et désolé pour le pavé (et encore, les vieux articles du Golb sont plus loin que les récédents). Comme dit le proverbe, on fera court quand on sera mort.
SupprimerJe suis à ce stade le type même de l'« étudiant en lettres avide de perdre son pucelage » et en ce sens m'illustre par des goûts globalement consternants : aussi, en vous lisant, je suis heureux d'élargir mon horizon en matière de musique ou de séries télé, heureux de lire des billets d'humeur à teneur politique, heureux, encore, de tomber, de temps à autre, sur des critiques littéraires où la finesse de l'analyse le dispute à la lucidité du regard.
RépondreSupprimerJe ne vous lis que depuis un an et demi, n'interviens que très rarement par timidité et par peur de m'insérer dans une communauté que je sens déjà unie et trop éclairée pour s'intéresser à mes remarques. À l'occasion de ce septième anniversaire, je tiens néanmoins à saluer la qualité de vos articles, généralement de très belle tenue et aux angles originaux. Je rends hommage à ce qu'ils laissent transparaître de vous : une sensibilité, une disposition à l'auto-dérision, une personnalité. Au-delà de la manière (écriture enlevée, talent du raccourci, phrasé vivant), c'est la personne derrière l'écran qui chaque jour ou presque essaie de se révéler à travers ses articles qui me touche le plus, m'inspire la plus haute sympathie. Je crois que vous avez réussi avec le temps à faire votre nid et à vous attirer la reconnaissance d'un lectorat, certes assez confidentiel, mais qui dépasse le simple succès d'estime… C'est mérité.
Longue vie au Golb, donc, et désolé pour le ton involontairement docte et tire-larmes de ce petit mot : je ne parviens pas à m'en déprendre ou à le désamorcer comme vous.
Merci beaucoup, Alexandre.
SupprimerIl ne faut vraiment pas hésiter à se mêler à la discussion quand l'envie vous prend (même en vouvoyant, si si). Personne n'a jamais été mangé, du moins sans l'avoir un peu mérité.
Par contre désolé, pour le pucelage, je ne peux rien faire :-)
:-))
RépondreSupprimerCela dit, je peux tutoyer aussi.
Tu fais comme tu le sens ;-)
SupprimerMoi, j't'aime pas.
RépondreSupprimer(faut équilibrer un peu)
Tu as bien raison.
SupprimerJe suis scotchée, Thomas! Et les larmes coulent doucement...
RépondreSupprimerMerci
N'ayant jamais posté de commentaire sur ton blog depuis la petite année que je lis régulièrement les articles, je profite de ce cri d'amour aux anonymes pour te dire que j'aime venir trainer ici. Ca égaye les journées grisouillantes et parfois mornes, c'est (très) souvent pertinent,(presque)jamais gratuit, parfois énervé, mais toujours bien emballé, humain quoi.
RépondreSupprimerAlors continue à faire ce qu'il te plait de ce blog, c'est définitivement pour ça qu'on revient !
Eh bien, merci NAD.
SupprimerPlus qu'à être à la hauteur de tous ces commentaires, maintenant :-)
C'est très bien tout ça. Texte un peu rêche mais touchant.
RépondreSupprimerMon seul regret, c'est de ne pas avoir le temps de lire tous les commentaires.
Bientôt 7 ans aussi, en août, pour 7and7is, mais, bon, moi, je ne poste maintenant des trucs que par accident (ce blog étant devenu bel et bien très secondaire...). ;-)
Oh tu sais, les commentaires, c'est du câlin collectif ici :-)
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