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Alors que les séries reviennent petit à petit hanter nos soirées et que rarement rentrée aura été aussi avare en promesses (le meilleur moyen d'être agréablement surpris, peut-être...), il était temps que le Golbeur en séries, lui aussi, reprenne le chemin du clavier. Au menu cette semaine, donc, un premier épisode hors-série, histoire de se remettre en jambes, et d'en finir aussi bien avec l'exercice 2012-13 qu'avec l'inter-saison.
C'est ici, non, que je termine par bonne rentrée à tous ?
👍👍👍 BREAKING BAD (saison 5, partie 2) Hasard de l'alphabet, nous commençons par le meilleur. Mais comme le constatera le lecteur une fois cet article terminé, dire ça revient à ne rien dire tant la concurrence estivale aura été peu relevée, même en ajoutant quelques séries du printemps. La vérité, c'est que Breaking Bad, à deux semaines de son final, est en train de réussir son pari. Cet ultime arc d'épisodes est tout simplement parfait. De bout en bout. Pas forcément aussi grandiose que les sommets de la série (les saisons deux et trois étant de toute façon d'un niveau impossible à retrouver un jour), mais parfaite dans sa manière de marcher vers sa conclusion. On pourrait presque se passer d'en parler : il n'y a rien à redire. Pas le plus petit détail qui déçoive. Non, c'est parfait. Parfaitement parfait TM. Mais nous y reviendrons.
👎 BROADCHURCH Vous ne devinerez jamais : il s'agit d'un polar anglais sur un enfant mystérieusement assassiné. Non, vous ne rêvez pas, c'est peu ou prou le même pitch que Mayday, diffusée sur BBC One le même mois (avril), et dont on avait déjà parlé sur Le Golb. En un peu plus conventionnel dans l'écriture et la mise en scène, mais fort heureusement en tout aussi quelconque, malgré la présence de David "Davichou" Tennant au casting. Il faut dire que la série est l’œuvre de l'affreux Chris Chibnall, scénariste-terroriste auteur des pires épisodes de Doctor Who ; une info à la lumière de laquelle Broadchurch pourrait presque passer pour une bonne surprise. On a bien dit "presque" : si on ne peut pas lui enlever de passer le temps, elle n'a tout de même rien de bien palpitant et semble avoir pour unique but de compiler le plus de clichés possibles en moins d'une heure d'épisode. Vous me direz, il y a des records plus idiots dans le Guinness Book...
👍👍👍 DATES Sans conteste La Série Qu'il Fallait Voir Cet Été, avec des majuscules et tout et tout. Un concept simple, efficace et exploité à son maximum (chaque épisode raconte... un date, enfin un rendez-vous galant, si vous êtes français et pas très branché). Un casting réjouissant (Oona Chaplin est tellement excellente qu'on a du mal à croire que c'est la même actrice qui surjouait de manière grotesque et/ou gnagnan selon les épisodes de Game of Thrones). Des dialogues solides sur lesquels s'appuient la quasi intégralité de la narration, sans pour autant qu'on s'ennuie une seule seconde. Et roulez jeunesse : Dates reprend, ni plus ni moins, les choses là où In Treatment a été contrainte de les laisser (snif), avec une place folle accordée à la parole, aux regards, aux silences et aux sous-entendus. On lui souhaite évidemment un meilleur avenir.
✋ MAD MEN (saison 6) En gros : les personnages vieillissent, ils commencent à se préoccuper de choses très importantes comme leurs mioches, et c'est globalement très chiant. Ah et aussi, Don et Betty recouchent ensemble, le temps d'une des rares vraies jolies scènes de la saison. Voilà, vous pouvez passer à la prochaine en toute quiétude.
👎👎 The POLITICIAN'S HUSBAND Vous vous rappelez la médiocre série de France 2 sur le monde politique (enfin : sur les clichés du monde politique), Les Hommes de l'ombre ? Eh bien The Politician's Husband semble avoir été entièrement écrite pour rappeler au public hexagonal que non, ce n'est pas forcément toujours mieux de l'autre côté de la manche. N'y allons pas par quatre chemins, c'est absolument et complètement nul, du début à la fin. Pour vous dire, les scénaristes réussissent même la prouesse de rendre David Tennant mauvais. Il faut dire qu'il sortait tout juste de la susnommée Broadchurch, et qu'il était encore tout fragile, le pauvre. Courage Davichou, ça ira mieux en 2014.
👎 RED WIDOW Ç’a été mon grand jeu des derniers mois : j'ai commencé Red Widow, puis j'ai arrêté Red Widow, puis j'ai repris Red Widow, puis je me suis aperçu que j'avais tout oublié et j'ai arrêté Red Widow, avant de recommencer Red Widow. Bon an mal an, ça m'a tout de même occupé de mai à juillet. Et vous savez le plus marrant ? On est en septembre et j'ai absolument tout oublié de Red Widow.
👍👍 SIBERIA C'est une série froide. Glaciale, même. Pas uniquement à cause de son cadre, ni de son concept. Tout est froid dans Siberia, de sa reconstitution quasi virtuose (ou maniaque ?) des Survivor et assimilés à ses personnages, en passant par sa mise en scène et son image. On est à la fois séduit et crispé, curieux et las. Un peu fasciné, aussi, jusqu'à se faire totalement happer par la montée en puissance. Siberia est une série à mystères. Une série à Lost, comme beaucoup d'autres, mais qui s'assume totalement comme telle, ce qui est moins souvent le cas. Elle n'est pas exempte de défauts mais la plupart du temps, elle marche du feu de Dieu. Si vous aimez le genre, il serait vraiment con de la rater.
👍 SUITS (saison 3) C'est fou comme un scénario, un vrai, ça peut vous changer la vie. Celui de cette saison est basique, pas forcément d'une originalité déconcertante, mais il remplit son office et sert d'écrin à un casting décidément tout parfait de partout. Finis (enfin quasiment) les épisodes en roue libre ne ressemblant parfois qu'à un enchaînement de (bonnes) vannes ; Suits, dont on a déjà dit dans ces pages tout le bien qu'on pensait les années précédentes, trouve son rythme de croisière et dose parfaitement chaque élément (suspens, soap, comédie), pour enfin s'installer une bonne fois pour toutes dans tout top de fin de saison qui se respecte. Une nouvelle cool comme une matinée de Harvey Specter.
✋ TOP OF THE LAKE Vous êtes amateurs de belles images ? Vous trouvez qu'Elizabeth Moss est trop belle même si elle moche mais quand même ? Vous aimez les séries lentes, avec plein de silences éloquents, de gros plans explicites et de scènes fortes hurlant qu'elles sont des scènes fortes ? Si en plus de tout ça vous pouvez jurer ne jamais vous être endormis devant Treme, n'hésitez plus : Top of the Lake est pour vous. Ok, j'exagère un chouïa, car il y a vraiment de belles idées et des moments assez brillants (et durs. Très durs) dans la série de Sundance Channel. Mais je n'y peux rien si l'on tient là à peu près tout ce qui a fini par m'insupporter dans les séries du câble, des pauses auteurisantes au contemplatif pompeux en passant par la narration amorphe. D'un autre côté, on aura le droit de me demander ce que je m'attendais à trouver en allant regarder une série signée Jane Campion. Ça fait tout de même vingt-cinq ans qu'on sait que son cinéma est beau, troublant et chiant comme une après-midi pluvieuse dans un village de l'Eure. Il n'y avait aucune bonne raison de supposer qu'il en serait autrement étalé sur sept épisodes.
👍 VIKINGS On ne change pas une formule qui fonctionne et qui, mieux encore, fait des émules. Le grand public a beau ne pas connaître son nom, Michael Hirst est pourtant l'un des scénaristes et producteurs qui auront le plus marqué la télévision depuis dix ans. Pensez donc que c'est lui, et lui seul, le dépositaire d'un des genres les plus populaires des dernières années : "la série en costumes avec beaucoup de cul, pas mal de violence et un petit peu d'histoire". Après l'efficace Elizabeth, la mésestimée The Tudors, l'honnête (nan, j'déconne) The Borgias et l'ultra-nulle Camelot, le voici donc qui repart à l'abordage (haha) en ne modifiant que peu de choses à un cocktail ayant largement fait ses preuves. History Channel oblige, l'ensemble est tout de même beaucoup plus retenu que par le passé, mais le code génétique de Vikings reste heureusement sensiblement similaire à celui de ses prédécesseuses. Et c'est heureux ! Car cette aventure musclée dans le grand Nord, portée par un acteur inconnu au charisme affolant (Travis Fimmel), donne l'occasion de se souvenir que lorsqu'on lui tient un peu la bride, Hirst est capable de produire de très bons shows, toujours plus subtils et mieux écrits que ce que leurs balbutiements laissent supposer. C'est encore le cas ici - d'un autre côté, avec les vikings, peuple aussi légendaire que méconnu, le gaillard joue sur du velours. Voyez comme il en profite pour réaliser son vieux fantasme de peaux de bêtes :
Rendez-vous d'ici dix jours pour casser du pilote !
Alors que les séries reviennent petit à petit hanter nos soirées et que rarement rentrée aura été aussi avare en promesses (le meilleur moyen d'être agréablement surpris, peut-être...), il était temps que le Golbeur en séries, lui aussi, reprenne le chemin du clavier. Au menu cette semaine, donc, un premier épisode hors-série, histoire de se remettre en jambes, et d'en finir aussi bien avec l'exercice 2012-13 qu'avec l'inter-saison.
C'est ici, non, que je termine par bonne rentrée à tous ?
👍👍👍 BREAKING BAD (saison 5, partie 2) Hasard de l'alphabet, nous commençons par le meilleur. Mais comme le constatera le lecteur une fois cet article terminé, dire ça revient à ne rien dire tant la concurrence estivale aura été peu relevée, même en ajoutant quelques séries du printemps. La vérité, c'est que Breaking Bad, à deux semaines de son final, est en train de réussir son pari. Cet ultime arc d'épisodes est tout simplement parfait. De bout en bout. Pas forcément aussi grandiose que les sommets de la série (les saisons deux et trois étant de toute façon d'un niveau impossible à retrouver un jour), mais parfaite dans sa manière de marcher vers sa conclusion. On pourrait presque se passer d'en parler : il n'y a rien à redire. Pas le plus petit détail qui déçoive. Non, c'est parfait. Parfaitement parfait TM. Mais nous y reviendrons.
👎 BROADCHURCH Vous ne devinerez jamais : il s'agit d'un polar anglais sur un enfant mystérieusement assassiné. Non, vous ne rêvez pas, c'est peu ou prou le même pitch que Mayday, diffusée sur BBC One le même mois (avril), et dont on avait déjà parlé sur Le Golb. En un peu plus conventionnel dans l'écriture et la mise en scène, mais fort heureusement en tout aussi quelconque, malgré la présence de David "Davichou" Tennant au casting. Il faut dire que la série est l’œuvre de l'affreux Chris Chibnall, scénariste-terroriste auteur des pires épisodes de Doctor Who ; une info à la lumière de laquelle Broadchurch pourrait presque passer pour une bonne surprise. On a bien dit "presque" : si on ne peut pas lui enlever de passer le temps, elle n'a tout de même rien de bien palpitant et semble avoir pour unique but de compiler le plus de clichés possibles en moins d'une heure d'épisode. Vous me direz, il y a des records plus idiots dans le Guinness Book...
👍👍👍 DATES Sans conteste La Série Qu'il Fallait Voir Cet Été, avec des majuscules et tout et tout. Un concept simple, efficace et exploité à son maximum (chaque épisode raconte... un date, enfin un rendez-vous galant, si vous êtes français et pas très branché). Un casting réjouissant (Oona Chaplin est tellement excellente qu'on a du mal à croire que c'est la même actrice qui surjouait de manière grotesque et/ou gnagnan selon les épisodes de Game of Thrones). Des dialogues solides sur lesquels s'appuient la quasi intégralité de la narration, sans pour autant qu'on s'ennuie une seule seconde. Et roulez jeunesse : Dates reprend, ni plus ni moins, les choses là où In Treatment a été contrainte de les laisser (snif), avec une place folle accordée à la parole, aux regards, aux silences et aux sous-entendus. On lui souhaite évidemment un meilleur avenir.
"Non, laisse, je vais payer l'addition, il y a quand même plein de lecteurs du Golb qui nous regardent."
✋ MAD MEN (saison 6) En gros : les personnages vieillissent, ils commencent à se préoccuper de choses très importantes comme leurs mioches, et c'est globalement très chiant. Ah et aussi, Don et Betty recouchent ensemble, le temps d'une des rares vraies jolies scènes de la saison. Voilà, vous pouvez passer à la prochaine en toute quiétude.
👎👎 The POLITICIAN'S HUSBAND Vous vous rappelez la médiocre série de France 2 sur le monde politique (enfin : sur les clichés du monde politique), Les Hommes de l'ombre ? Eh bien The Politician's Husband semble avoir été entièrement écrite pour rappeler au public hexagonal que non, ce n'est pas forcément toujours mieux de l'autre côté de la manche. N'y allons pas par quatre chemins, c'est absolument et complètement nul, du début à la fin. Pour vous dire, les scénaristes réussissent même la prouesse de rendre David Tennant mauvais. Il faut dire qu'il sortait tout juste de la susnommée Broadchurch, et qu'il était encore tout fragile, le pauvre. Courage Davichou, ça ira mieux en 2014.
Sans Jean-Pierre Foucault, Je suis une célébrité... sortez-moi de là ! n'a décidément pas la même saveur...
👎 RED WIDOW Ç’a été mon grand jeu des derniers mois : j'ai commencé Red Widow, puis j'ai arrêté Red Widow, puis j'ai repris Red Widow, puis je me suis aperçu que j'avais tout oublié et j'ai arrêté Red Widow, avant de recommencer Red Widow. Bon an mal an, ça m'a tout de même occupé de mai à juillet. Et vous savez le plus marrant ? On est en septembre et j'ai absolument tout oublié de Red Widow.
👍👍 SIBERIA C'est une série froide. Glaciale, même. Pas uniquement à cause de son cadre, ni de son concept. Tout est froid dans Siberia, de sa reconstitution quasi virtuose (ou maniaque ?) des Survivor et assimilés à ses personnages, en passant par sa mise en scène et son image. On est à la fois séduit et crispé, curieux et las. Un peu fasciné, aussi, jusqu'à se faire totalement happer par la montée en puissance. Siberia est une série à mystères. Une série à Lost, comme beaucoup d'autres, mais qui s'assume totalement comme telle, ce qui est moins souvent le cas. Elle n'est pas exempte de défauts mais la plupart du temps, elle marche du feu de Dieu. Si vous aimez le genre, il serait vraiment con de la rater.
👍 SUITS (saison 3) C'est fou comme un scénario, un vrai, ça peut vous changer la vie. Celui de cette saison est basique, pas forcément d'une originalité déconcertante, mais il remplit son office et sert d'écrin à un casting décidément tout parfait de partout. Finis (enfin quasiment) les épisodes en roue libre ne ressemblant parfois qu'à un enchaînement de (bonnes) vannes ; Suits, dont on a déjà dit dans ces pages tout le bien qu'on pensait les années précédentes, trouve son rythme de croisière et dose parfaitement chaque élément (suspens, soap, comédie), pour enfin s'installer une bonne fois pour toutes dans tout top de fin de saison qui se respecte. Une nouvelle cool comme une matinée de Harvey Specter.
Et les lauréats de l'été sont...
👍 VIKINGS On ne change pas une formule qui fonctionne et qui, mieux encore, fait des émules. Le grand public a beau ne pas connaître son nom, Michael Hirst est pourtant l'un des scénaristes et producteurs qui auront le plus marqué la télévision depuis dix ans. Pensez donc que c'est lui, et lui seul, le dépositaire d'un des genres les plus populaires des dernières années : "la série en costumes avec beaucoup de cul, pas mal de violence et un petit peu d'histoire". Après l'efficace Elizabeth, la mésestimée The Tudors, l'honnête (nan, j'déconne) The Borgias et l'ultra-nulle Camelot, le voici donc qui repart à l'abordage (haha) en ne modifiant que peu de choses à un cocktail ayant largement fait ses preuves. History Channel oblige, l'ensemble est tout de même beaucoup plus retenu que par le passé, mais le code génétique de Vikings reste heureusement sensiblement similaire à celui de ses prédécesseuses. Et c'est heureux ! Car cette aventure musclée dans le grand Nord, portée par un acteur inconnu au charisme affolant (Travis Fimmel), donne l'occasion de se souvenir que lorsqu'on lui tient un peu la bride, Hirst est capable de produire de très bons shows, toujours plus subtils et mieux écrits que ce que leurs balbutiements laissent supposer. C'est encore le cas ici - d'un autre côté, avec les vikings, peuple aussi légendaire que méconnu, le gaillard joue sur du velours. Voyez comme il en profite pour réaliser son vieux fantasme de peaux de bêtes :
Rendez-vous d'ici dix jours pour casser du pilote !
Broadchurch quelle purge, je suis pas allé au bout du premier épisode.
RépondreSupprimerSans déconner dans les 20-30 minutes d'épisode que j'ai vu y avait plus de ralentis que dans un mauvais blockbuster. Et puis bien sûr on rajoute les violons pour bien faire pleurer dans les chaumières.
Alors même pour David, je dis non !
Par contre pour Breaking Bad, je dis cent fois oui ! (mais bon j'imagine que tout le monde sera à peu près du même avis)
C'est vrai que là... enfoncer Broadchurch et encenser Breaking Bad... tu vis dangereusement, Jason, fais gaffe ;-)
SupprimerHa mais oui je suis même reconnu pour mes prises de positions parfois très controversées.
SupprimerDis donc, tu ne savais vraiment pas quoi regarder, cet été ;)
RépondreSupprimerVivement la reprise de Vampire Diaries, hein :)
Ah non non, par tradition, TVD, je regarde tout d'un bloc :-)
Supprimer"chiant comme une après-midi pluvieuse dans un village de l'Eure" : ah ouais, quand même... (et je sais de quoi je cause, j'ai vécu 9 mois dans l'Eure...)
RépondreSupprimerC'aurait pu être pire : tu aurais pu vivre 9 mois dans un film de Jane Campion ^^
SupprimerVoire même dans un film de Jane Campion qui se passe une année pluvieuse (une année normale quoi) dans l'Eure...
SupprimerUne année normale, oui. Dans l'Eure, comme dans un film de Jane Campion...
Supprimerchers habitants de l'Eure et autres départements de Navarre...
RépondreSupprimer(je dis ça mais j'en suis à mi course et j'adhère complètement à top of the lake, je crie pas au génie mais j'aime)
Je viens de l'Eure, tu sais. Ce n'est pas comme si je tapais honteusement sur la Creuse ou la Sarthe ^^
SupprimerD'après mon expérience, pour la Sarthe, tu peux y aller et taper fort... :-)
SupprimerHaha... j'avais oublié que tu connaissais bien le coin ^^
Supprimerpour avoir connu les deux (en particulier 5 ans à evreux lol), l'eure c'est beaucoup plus naze que la sarthe; j'en garde un mystérieux souvenir quand même, un truc que j'ai jamais compris: quand quelqu'un vient saluer une de ses connaissances dans un lieu public genre bistrot, il ne salue que sa connaissance et pas du tout les autres personnes qui sont à sa table (même pas un bonjour global, c'est dire^^), c'est assez impressionnant les premières fois, ce genre de truc
SupprimerTiens, c'est marrant... c'est tout à fait vrai ce que tu relèves, je n'avais jamais fait attention.
SupprimerMoi ce qui m'a toujours sidéré dans l'Eure (enfin surtout dans l'Eure profonde, c'est moins le cas dans les villes), c'est que quand tu traverses un lotissement par exemple, que ce soit à pieds ou un bagnole, tous les gens que tu croises te dévisagent comme si tu avais l'air ultra-bizarre...
ça m'avait manqué, ces billets ! au moins, je sais à nouveau quoi regarder maintenant (même si je suis super lente pour Breaking Bad - je n'en suis qu'à la saison 4 épisode 9).
RépondreSupprimerJe continuerai Vikings et jetterai quand même un coup d'oeil à Top of the lake, ça doit être l'idéal pour soigner mes insomnies ;-)
Je te le confirme :-)
SupprimerAu pire, si ça ne marche pas, je te filerai une liste de séries tellement lentes que ça ne pourra que marcher ^^
Vachement dur avec certains, vachement gentil avec d'autres...c'est bien le retour de notre rubrique préférée lol
RépondreSupprimerNon non. Sévère mais juste, comme toujours ! ;-)
SupprimerL'été était vraiment mortifère, niveau séries...
RépondreSupprimerà part True Blood, dont j'ai été très surprise d'aimer la dernière saison.
Siberia, aussi. Bien aimé. Il y a beaucoup de défauts et certains épisodes ennuient, mais c'est devenu rare de trouver une série avec une vraie originalité à tout point de vue.
Oui, elle est bien cool la dernière saison de True Blood, la preuve, tout le monde dit qu'elle est nulle :)
SupprimerTout le monde dit qu'elle est nulle ? J'ai plutôt l'impression que personne n'en parle et que tout le monde s'en fout ; la seule personne que je connaisse qui regarde m'en a dit beaucoup de bien...
Supprimerj'ai beaucoup aimé aussi, mais je ne parle pas de séries sur mon blog, ou si peu ! bon, il reste quand même quelques personnages un peu chiants et Sookie est de pire en pire... mais toute l'histoire autour du gouverneur et du sang contaminé est intéressante.
SupprimerEt puis Eric quoi... qu'on voit nu à la fin avant qu'il...
Je ne sais pas si un jour je lirai un commentaire positif sur cette série sans que les mots "Eric" ou "nu" n'apparaissent dedans :-)
Supprimerben c'est pas mal en fait top of the lake, mais vu le tintouin autour j'espérais mieux, là c'est juste bien, avec de gros défauts et des qualités.
RépondreSupprimerc'est impeccablement joué, dommage qu'il y ait un côté un peu soap dans le scénar
Il y avait du tintouin autour ? Pauvre monde...
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