...
Je suis un lézard. Je parie que vous ne le saviez pas. C'est vrai que je cache bien mon jeu. J'essaie de rester de discret, ce qui selon la plupart des mes proches est tout à mon honneur. Et pourtant : je suis un lézard. En fait, pour être exact, je suis mi-homme mi-lézard. C'est une des raisons pour lesquelles j'essaie de faire profil bas. Mon amoureuse a été affirmative : ce n'est pas du tout excitant, de fréquenter un type mi-homme mi-lézard. Alors moi, bête et discipliné, je ne dis rien.
Il n'empêche que je suis un lézard, au fond de moi. Je le sens chaque matin en me levant. Particulièrement lorsque j'allume la radio. J'écoute les infos du jour, les bras m'en tombent, et pourtant aussi invraisemblable que cela puisse paraître : je continue à avoir des bras. Ma nature n'est par conséquent un mystère pour personne. Tenez encore, l'autre matin : j'entends que Nadine Morano va porter plainte contre Guy Bedos. Il l'a traitée de "conne". De "salope". On se demande où il a été chercher des trucs pareils. On sent que Guy Bedos, c'est un poète. Un type qui ne voit pas les mêmes choses que nous. Comme ça, sans mot dire, sans entraînement, à brûle-pourpoint ou presque, il a réussi à deviner que Nadine Morano était une "conne". Je n'ai pas honte de dire qu'après l'avoir vue des dizaines de fois à la télé, avoir lu des centaines d'interviews d'elle, l'idée ne m'avait jamais - je dis bien : jamais - effleuré. Nadine Morano, une conne ? Et puis quoi, alors ? Jean-Pierre Coffe, un chauve ? Dingue, ce Guy Bedos. A soixante-dix-neuf ans, il rappelle à ceux qui en douteraient que son chiard n'est qu'une pale copie, un succédané, un vulgaire Oasis quand Guy, lui, est tous les Beatles dans le même corps.
Bref.
Nadine Morano va donc porter plainte. Bizarrement ça, Guy ne l'a pas vu venir. Elle a pourtant déjà porté plainte contre des commentaires Youtube. On se doute que Guy Bedos himself, c'était le genre de chose qu'elle n'allait pas laisser passer. Peut-être d'ailleurs l'avait-il anticipé. Il l'a insultée en connaissance de cause. Ou bien n'a pas pu faire autrement parce qu'il est ce qu'il est, comme je suis ce que je suis, comme nous tous sommes ce que nous sommes. Guy, ça fait trente, quarante ans qu'il gagne sa croûte en traitant la moitié des femmes de la planète de connes, et l'autre moitié de salopes. Allez savoir si cela ne lui pas échappé ?
Peu importe. Personnellement, je comprends Nadine Morano. Si Guy Bedos me traitait de salope, je n'aimerais pas non plus. Je ne porterais sans doute pas plainte - je ne suis pas un lézard procédurier - mais il est certain que je passerais un mauvais moment. Je soûlerais tout le monde avec ça. Et mon amoureuse me dirait que je fais un peu chier (ce qui signifierait donc que je fais en réalité beaucoup chier : nous parlons tout de même d'une femme qui accepte que je sois un lézard, ça vous pose la Nana). Ce qui m'a beaucoup plus étonné, c'est que Jean-François Copé, Benoist Apparu et tant d'autres aient immédiatement tweeté (parce que de nos jours le communiqué de presse n’existe plus : on tweete. Et on réfléchit après) que dites donc, quand c'est la Gauche qui a des propos sexistes à l'encontre de la Droite, on n'entend pas beaucoup les proverbiaux "donneurs de leçons". Ah ça, c'est quelque chose dont je ne me lasserai jamais : cette Droite qui passe son temps à donner des leçons à sa Gauche en la traitant, précisément, de "donneuse de leçons". Il y a là une beauté un peu abstraite, et surannée tant elle rappelle la belle époque de Sarkozy, qui continuera toujours de m'émouvoir. C'est malheureusement la seule chose dont je ne me sois pas lassé, en politique. Pour le reste, j'ai haussé les épaules - un geste d'autant moins spectaculaire que les bras venaient de m'en tomber. Comprenez-moi : voici que ni plus ni moins, Copé, Apparu et des dizaines d'autres comparaient, sans rire, les insultes de Guy Bedos à la fameuse affaire dite du "caquètement", qui avaient vu des députés UMP (mal) imiter le cri de la poule tandis qu'une députée de la Majorité prenait la parole. On avait parlé, alors, de sexisme ordinaire, de beauferie, de pauvres gars alcoolisés dans l'exercice de leurs fonctions. A raison.
C'est à ce stade de mon récit que les bras m'en sont tombé deux fois. Croyez-moi, même lorsque vous êtes un lézard, c'est un moment douloureux. Comment pouvait-on, même avec la plus grande mauvaise foi de l'univers, rapprocher les deux anecdotes ? Comment pouvait-on mettre sur un pied d'égalité devant l'outrage, d'un côté les propos d'un humoriste au cours d'un spectacle sinon privé, du moins payant, donc restreint ; et de l'autre, le comportement pitoyable de représentants de la nation élus, nourris - et alcoolisés - par nos impôts, censés donner une certaine image de la République ? La réponse : on ne pouvait pas, on ne peut pas, on ne pourra jamais. Dans l'absolu. Dans le monde merveilleux des gens ayant deux sous de cervelle. Rien à voir avec le fait d'être de droite, de gauche, du centre ou même du respecté Parti des Lézards. Il s'agit là de pur bon sens. Il s'agit là de faire fonctionner ses neurones durant plus de quatre secondes.
Ces dernières semaines, on m'a beaucoup demandé pourquoi il n'y avait plus d'éditos politiques sur ce blog. Certains, parmi les plus taquins, osaient même dire que je m'étais ramolli depuis que la Gauche était au pouvoir. Point du tout. Si j'avais la force de prendre le clavier pour en parler, je vous dirais pis que pendre de ce gouvernement pitoyable, versatile, peut-être pas aussi navrant que le précédent mais au moins aussi fumiste et incompétent. Je foudroierais Fleur Pellerin, je vomirais Valls, je prendrais Vincent Peillon en levrette. Seulement voilà : je suis fatigué. Et cette pseudo polémique, rapprochant deux évènements absolument incomparables pour quiconque s'autorise la lucidité et le sens commun plus de quatre minutes par jour, vous dit pourquoi, de manière plus juste et plus troublante qu'un long discours. Je suis fatigué parce que rien ne change, parce que ce sont toujours les mêmes débats stériles, parce que ce sont toujours les mêmes âneries qui occupent le devant de la scène tandis qu'en coulisse, le monde que nous connaissions continue de s'effriter. Je suis fatigué et je n'ai plus envie de me battre, de m'indigner, de m'insurger. Je suis fatigué parce que rien n'a changé dans ma vie : j'ai toujours une santé précaire, un travail déprimant, une vie nulle. Tout le monde s'en fout. Et je ne suis pas assez mégalo pour croire que tout le monde devrait s'en préoccuper. Ce qui est sûr en revanche, c'est que je le suis suffisamment pour ne plus avoir envie de me préoccuper de tout le monde. J'ai envie de consacrer le peu d'énergie que mon corps parvient encore à contenir aux gens que j'aime, aux choses qui parviennent encore à m'exciter - certainement pas à me battre. J'ai envie d'être égoïste - donc de penser aux autres, à ceux qui le méritent, plutôt que de gaspiller mon énergie à défendre des principes qui emmerdent tout le monde et des valeurs qui n'intéressent personne. Je n'ai pas perdu mon humanisme, loin de là. J'ai juste envie de l'appliquer au quotidien plutôt que de disserter à son sujet. Avec mes amis. Avec ma famille. Même avec mon amoureuse, qui pourtant me rejette parfois, lorsqu'elle se rappelle que je suis mi-homme et mi-lézard. Voilà tout.
Oh et sinon : Nadine Morano est une grosse conne, de surcroît démago, de sur-surcroît vulgaire, de sur-sur-surcroît bête à bouffer du foin. Alors, elle est où, cette convoque ?
Je suis un lézard. Je parie que vous ne le saviez pas. C'est vrai que je cache bien mon jeu. J'essaie de rester de discret, ce qui selon la plupart des mes proches est tout à mon honneur. Et pourtant : je suis un lézard. En fait, pour être exact, je suis mi-homme mi-lézard. C'est une des raisons pour lesquelles j'essaie de faire profil bas. Mon amoureuse a été affirmative : ce n'est pas du tout excitant, de fréquenter un type mi-homme mi-lézard. Alors moi, bête et discipliné, je ne dis rien.
Il n'empêche que je suis un lézard, au fond de moi. Je le sens chaque matin en me levant. Particulièrement lorsque j'allume la radio. J'écoute les infos du jour, les bras m'en tombent, et pourtant aussi invraisemblable que cela puisse paraître : je continue à avoir des bras. Ma nature n'est par conséquent un mystère pour personne. Tenez encore, l'autre matin : j'entends que Nadine Morano va porter plainte contre Guy Bedos. Il l'a traitée de "conne". De "salope". On se demande où il a été chercher des trucs pareils. On sent que Guy Bedos, c'est un poète. Un type qui ne voit pas les mêmes choses que nous. Comme ça, sans mot dire, sans entraînement, à brûle-pourpoint ou presque, il a réussi à deviner que Nadine Morano était une "conne". Je n'ai pas honte de dire qu'après l'avoir vue des dizaines de fois à la télé, avoir lu des centaines d'interviews d'elle, l'idée ne m'avait jamais - je dis bien : jamais - effleuré. Nadine Morano, une conne ? Et puis quoi, alors ? Jean-Pierre Coffe, un chauve ? Dingue, ce Guy Bedos. A soixante-dix-neuf ans, il rappelle à ceux qui en douteraient que son chiard n'est qu'une pale copie, un succédané, un vulgaire Oasis quand Guy, lui, est tous les Beatles dans le même corps.
Bref.
Nadine Morano va donc porter plainte. Bizarrement ça, Guy ne l'a pas vu venir. Elle a pourtant déjà porté plainte contre des commentaires Youtube. On se doute que Guy Bedos himself, c'était le genre de chose qu'elle n'allait pas laisser passer. Peut-être d'ailleurs l'avait-il anticipé. Il l'a insultée en connaissance de cause. Ou bien n'a pas pu faire autrement parce qu'il est ce qu'il est, comme je suis ce que je suis, comme nous tous sommes ce que nous sommes. Guy, ça fait trente, quarante ans qu'il gagne sa croûte en traitant la moitié des femmes de la planète de connes, et l'autre moitié de salopes. Allez savoir si cela ne lui pas échappé ?
Peu importe. Personnellement, je comprends Nadine Morano. Si Guy Bedos me traitait de salope, je n'aimerais pas non plus. Je ne porterais sans doute pas plainte - je ne suis pas un lézard procédurier - mais il est certain que je passerais un mauvais moment. Je soûlerais tout le monde avec ça. Et mon amoureuse me dirait que je fais un peu chier (ce qui signifierait donc que je fais en réalité beaucoup chier : nous parlons tout de même d'une femme qui accepte que je sois un lézard, ça vous pose la Nana). Ce qui m'a beaucoup plus étonné, c'est que Jean-François Copé, Benoist Apparu et tant d'autres aient immédiatement tweeté (parce que de nos jours le communiqué de presse n’existe plus : on tweete. Et on réfléchit après) que dites donc, quand c'est la Gauche qui a des propos sexistes à l'encontre de la Droite, on n'entend pas beaucoup les proverbiaux "donneurs de leçons". Ah ça, c'est quelque chose dont je ne me lasserai jamais : cette Droite qui passe son temps à donner des leçons à sa Gauche en la traitant, précisément, de "donneuse de leçons". Il y a là une beauté un peu abstraite, et surannée tant elle rappelle la belle époque de Sarkozy, qui continuera toujours de m'émouvoir. C'est malheureusement la seule chose dont je ne me sois pas lassé, en politique. Pour le reste, j'ai haussé les épaules - un geste d'autant moins spectaculaire que les bras venaient de m'en tomber. Comprenez-moi : voici que ni plus ni moins, Copé, Apparu et des dizaines d'autres comparaient, sans rire, les insultes de Guy Bedos à la fameuse affaire dite du "caquètement", qui avaient vu des députés UMP (mal) imiter le cri de la poule tandis qu'une députée de la Majorité prenait la parole. On avait parlé, alors, de sexisme ordinaire, de beauferie, de pauvres gars alcoolisés dans l'exercice de leurs fonctions. A raison.
C'est à ce stade de mon récit que les bras m'en sont tombé deux fois. Croyez-moi, même lorsque vous êtes un lézard, c'est un moment douloureux. Comment pouvait-on, même avec la plus grande mauvaise foi de l'univers, rapprocher les deux anecdotes ? Comment pouvait-on mettre sur un pied d'égalité devant l'outrage, d'un côté les propos d'un humoriste au cours d'un spectacle sinon privé, du moins payant, donc restreint ; et de l'autre, le comportement pitoyable de représentants de la nation élus, nourris - et alcoolisés - par nos impôts, censés donner une certaine image de la République ? La réponse : on ne pouvait pas, on ne peut pas, on ne pourra jamais. Dans l'absolu. Dans le monde merveilleux des gens ayant deux sous de cervelle. Rien à voir avec le fait d'être de droite, de gauche, du centre ou même du respecté Parti des Lézards. Il s'agit là de pur bon sens. Il s'agit là de faire fonctionner ses neurones durant plus de quatre secondes.
Ces dernières semaines, on m'a beaucoup demandé pourquoi il n'y avait plus d'éditos politiques sur ce blog. Certains, parmi les plus taquins, osaient même dire que je m'étais ramolli depuis que la Gauche était au pouvoir. Point du tout. Si j'avais la force de prendre le clavier pour en parler, je vous dirais pis que pendre de ce gouvernement pitoyable, versatile, peut-être pas aussi navrant que le précédent mais au moins aussi fumiste et incompétent. Je foudroierais Fleur Pellerin, je vomirais Valls, je prendrais Vincent Peillon en levrette. Seulement voilà : je suis fatigué. Et cette pseudo polémique, rapprochant deux évènements absolument incomparables pour quiconque s'autorise la lucidité et le sens commun plus de quatre minutes par jour, vous dit pourquoi, de manière plus juste et plus troublante qu'un long discours. Je suis fatigué parce que rien ne change, parce que ce sont toujours les mêmes débats stériles, parce que ce sont toujours les mêmes âneries qui occupent le devant de la scène tandis qu'en coulisse, le monde que nous connaissions continue de s'effriter. Je suis fatigué et je n'ai plus envie de me battre, de m'indigner, de m'insurger. Je suis fatigué parce que rien n'a changé dans ma vie : j'ai toujours une santé précaire, un travail déprimant, une vie nulle. Tout le monde s'en fout. Et je ne suis pas assez mégalo pour croire que tout le monde devrait s'en préoccuper. Ce qui est sûr en revanche, c'est que je le suis suffisamment pour ne plus avoir envie de me préoccuper de tout le monde. J'ai envie de consacrer le peu d'énergie que mon corps parvient encore à contenir aux gens que j'aime, aux choses qui parviennent encore à m'exciter - certainement pas à me battre. J'ai envie d'être égoïste - donc de penser aux autres, à ceux qui le méritent, plutôt que de gaspiller mon énergie à défendre des principes qui emmerdent tout le monde et des valeurs qui n'intéressent personne. Je n'ai pas perdu mon humanisme, loin de là. J'ai juste envie de l'appliquer au quotidien plutôt que de disserter à son sujet. Avec mes amis. Avec ma famille. Même avec mon amoureuse, qui pourtant me rejette parfois, lorsqu'elle se rappelle que je suis mi-homme et mi-lézard. Voilà tout.
Oh et sinon : Nadine Morano est une grosse conne, de surcroît démago, de sur-surcroît vulgaire, de sur-sur-surcroît bête à bouffer du foin. Alors, elle est où, cette convoque ?
Putain que ça fait du bien de retrouver un bon gros édito qui envoie le paté!! :-)
RépondreSupprimerMais est-ce que tu dis implicitement qu'il n'y en aura plus?
Que dalle, il a remis le doigt dans l'engrenage c'est terminé maintenant :)
SupprimerIl y en aura toujours, bien entendu. Peut-être juste un peu moins qu'avant. Encore que...
SupprimerJe me disais : mais où est-il ? Que fait-il ? Où va-t-il ?
RépondreSupprimerDésolé d'apprendre que votre santé ne s'améliore pas.
Pour venir au papier... Du bon travail, comme d'habitude. Je ne vous sens pas si définitif, que d'autres fois, dans votre conclusion.
Je parle de la vraie conclusion, pas de la chute. On sait ce qu'il faut penser de Morano, et depuis longtemps.
;-)
BBB.
Vous avez de la chance : ça fait des années que j'essaie d'associer "penser" et "Morano" dans la même phrase et... non, décidément, rien ne me vient :-)
Supprimerje désespérai de relire des éditos sur le Golb, et j'avais plus ou moins cerné pourquoi... ca fait du bien de lire ce genre de bons papiers, en espérant que d'autres suivent, quand meme...
RépondreSupprimerMoi ce qui me décourage, c'est non seulement le spectacle pitoyable donné jour après jour par les représentant du peuple de tout bords, mais le fait que finalement ils ne représentent pas par hasard le peuple francais. Quand on voit les réctions des gens sur l'affaire du bijoutier... (le traitement de ce sujet par Groland m'a d'ailleurs fait mourir de rire jaune)
Bref, profites bien de tes amis et ta famille....
Tu exagères! Nadine n'est pas grosse!
RépondreSupprimerles bras m'en tombent, les écailles me poussent, tu crois qu'ils recrutent dans l'honorable parti des lézards ?
RépondreSupprimerIl faut être parrainé. Toujours intéressée ? ^^
Supprimer"je prendrais Vincent Peillon en levrette" oh oui, vas-y, qu'on rigole...
RépondreSupprimerSinon très beau billet, drôle à pleurer...
On en est tous là : on voudrait bien voir ça :)
SupprimerFripouilles ;)
SupprimerTrès bon édito, vraiment marrant malgré des images troublantes :)
RépondreSupprimerJe me sens moins comme toi (mais c'est peut-être parce que je suis encore jeune et pleine de foi ;) Et en même temps je comprends très bien ce sentiment de fatigue...
Il est un peu fou, cet édito de 'rentrée'. TU ES UN PEU FOU. Mais c'est tellement marrant (et vrai), on te pardonne.
RépondreSupprimerMais tu es un peu fou, quand même ;-)
Il paraît que je suis "vraiment taré", même.
SupprimerEt pourtant, je ne porte pas plainte.
Dingue.
Que tu m'as manqué :)-
RépondreSupprimerJ'espère que tu n'annonces pas implicitement ta retraite d'éditos, ce serait dommage.
J'ai répondu ci-dessus...
SupprimerPatron, on est à la porte ! tu peux ouvrir?
RépondreSupprimerDésolé ! Je n'ai pas vu que les commentaires sur l'article consacré à Ryan Adams étaient fermés, et comme je n'ai pas Internet en ce moment, je n'ai pu le rectifier qu'à l'instant.
SupprimerP'tain, ça fait presqu'un an déjà, ce "dernier édito"... Je reviens rôder sur les lieux du dernier crime, en loucedé... Souvenirs, souvenirs... J'espère au minimum que tu l'as eu cette convoc, Na(r)din'' !-)
RépondreSupprimerCe qui est une manière comme une autre de rappeler que Nadine a été assez calme depuis un an. Jusqu'à hier, quoi ^^
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